La préfecture des Bouches-du-Rhône expliquait jeudi préparer "un dispositif permettant la réalisation rapide d'un retour au pays" des immigrés tunisiens arrivés clandestinement à Marseille.
Ce dispositif, mis en place en concertation avec le consulat général de Tunisie "devrait être opérationnel dans des délais très brefs", précisait la préfecture.
Plusieurs dizaines de Tunisiens arrivés d'Italie ont trouvé refuge depuis le début de la semaine dans un square proche de la Porte d'Aix, au cœur de Marseille, où des associations se relaient pour leur venir en aide. Leur nombre varie de 25 à une centaine selon les heures.
Beaucoup parmi eux ont gagné la Sicile en bateau. Détenteurs de permis de séjour en zone Schengen octroyés par Rome, ils ont traversé l'Italie en train pour rejoindre Vintimille, puis Nice et Marseille.
"La situation créée par cette arrivée récente de ressortissants tunisiens dans la ville de Marseille exige une réaction concertée et mesurée", estime le préfet des Bouches-du-Rhône Hugues Parant.
"Nombre d'entre eux se sont déclarés volontaires au retour", affirme-t-il. "Pour ceux d'entre eux qui ne manifestent pas clairement cette volonté, l'application stricte des lois et règlements de la République a été demandée", prévient la préfecture.
28/4/2011
L'unité pastorale Fronton-Villaudric accueillait l'ensemble du doyenné.
Plus de 70 enfants des CE1 et CE2 se retrouvaient avec leurs catéchistes, les prêtres, les parents accompagnateurs pour partager un après-midi de convivialité, de découverte, de joie dans un site très agréable au domaine Caze à Villaudric.
Le thème de la journée: «Migrant, mon ami, raconte-moi!». Un mot bien d'actualité de nos jours... Dès 14h des petits groupes se formaient autour des catéchistes et se dirigeaient vers les différents stands, représentant divers pays du monde entier : de l'Afrique du Sud au Canada en passant par la France.
Deux heures de découvertes, d'écoute pour ces enfants curieux qui entraient facilement dans le débat et les jeux proposés adaptés au thème.
Un goûter collectif sur l'herbe les regroupait pour un moment de détente bien apprécié.
Puis une célébration clôtura l'après-midi en présence des prêtres à l'ombre du grand pin.
27/4/2011
Madrid ne juge pas nécessaire une réforme du traité de Schengen sur la libre circulation des personnes en Europe, à cause du nombre très élevé de migrants ayant débarqué, depuis le début de l'année, sur les côtes sud de l'Italie.
"Nous estimons qu'il n'est pas nécessaire" de modifier le traité de Schengen, a indiqué, mercredi, le premier vice-président du gouvernement espagnol et ministre de l'Intérieur, Alfredo Pérez Rubalcaba, dans des déclarations à la presse.
Rubalcaba a souligné qu'il ne faut pas oublier que "nous avons un problème en Tunisie et en Libye, des gens qui traversent la frontière entre ces deux pays pour s'installer dans des camps de réfugiés", estimant qu'il s'agit là du "vrai problème".
Le ministre espagnol s'est montré ainsi défavorable à la modification du traité de Schengen qui, selon lui, "fonctionne de manière satisfaisante", ajoutant que le problème migratoire dont soufre actuellement l'Italie" peut être réglé à travers des formules plus efficaces".
"Le gouvernement espagnol estime que l'Italie mérite un effort de solidarité de la part de l'Union européenne, au même titre que Malte et la Grèce qui sont moins évoquées actuellement", a-t-il souligné à ce propos. Rubalcaba a affirmé que son pays "est disposé à prendre part à cet effort de solidarité" avec ces trois pays.
La France et l'Italie se sont déclarées, mardi, favorables à une réforme du traité de Schengen afin de garantir sa survie dans les circonstances actuelles marquées par la résurgence du problème migratoire. "Nous voulons que Schengen vive, et pour que Schengen vive, Schengen doit être réformé", a déclaré le président français, Nicolas Sarkozy, au terme du 29ème Sommet italo-français tenu à Rome.
Le président du Conseil italien, Silvio Berlusconi, a admis aussi la nécessité d'apporter "des modifications" audit traité "dans les circonstances exceptionnelles" générées par les arrivées massives de migrants en Italie et les tensions que la gestion de cet exode a provoqué pour les relations entre la France et l'Italie. Le nombre de migrants ayant débarqué depuis le début de l'année sur les côtes sud de l'Italie, principalement de la Tunisie, est évalué à environ 25.000 personnes.
28/4/2011
La Commission européenne (CE) est en train d’élaborer des propositions sur la manière de renforcer la dimension externe de la politique de migration de l’UE (« approche mondiale de l’EU à la migration ») afin de mieux répondre aux objectifs politiques et aux intérêts de l’Union européenne, de ses pays partenaires et de tous les migrants concernés. Cet ensemble de propositions mettra un accent particulier sur la dimension de la migration et du développement de la politique de migration de l’UE.
Pour accéder au document d’analyse préparé par la CE cliquez ici
En tant que membre du réseau M4D Net, la CE souhaiterait connaître votre point de vue sur cette partie importante de l’élaboration des politiques !
Evoluer vers une approche axée sur les migrants
On s’attend à ce que les propositions présentent des arguments afin que l’ordre du jour traditionnel sur la migration et le développement soit élargi afin d’offrir une approche axée sur les migrants.
De ce fait, la CE considère qu’il est important d’examiner la politique de migration et de développement en utilisant les points de vue suivants et en identifiant les bénéfices que la migration apporte à chacun, ainsi que les défis et leurs solutions possibles : migrants individuels ; familles/foyers de migrants ; pays et communautés locales d’origine ; et pays de destination. On espère que cela permettra aux décideurs politiques de renforcer les dimensions humaines et sociales des politiques de migration et de développement.
Une approche centrée sur les migrants peut être également renforcée en renforçant l’implication des groupes de migrants, instituts de recherche, médias et autres acteurs non-étatiques, tant dans le domaine du développement que dans l’application de la politique de migration et de développement.
Enfin, étant donné le fait que le plus important mouvement de migrants intervient entre les pays situés dans le Sud du monde (nommée migration Sud-Sud), la contribution de ces migrants au développement de leurs pays d’origine doit être reconnue et appuyée.
Nous souhaiterions traiter des sujets suivants au cours de cette discussion en ligne :
Thème 1 - 18 avril 2011 - 9 mai 2011 :
- Tenant compte de l’approche axée sur les migrants décrite ci-dessus, comment les diverses parties prenantes, à savoir, les pays d’origine, de destination, les gouvernements et les communautés locaux, peuvent-elles le mieux contribuer à son application ?
Thème 2 - 9 mai 2011 - 30 mai 2011 :
- Comment une approche de la politique de migration et de développement davantage axée sur les migrants impacte-t-elle les principaux domaines politiques suivants :
- Fuite des cerveaux : Avez-vous des moyens à suggérer pour permettre à l’UE d’aider les pays touchés par la fuite des cerveaux ? Le développement des mécanismes de migration circulaire dans des secteurs particulièrement touchés par la fuite des cerveaux permettrait-il d’atténuer ce problème ?
- Droits des migrants : De votre point de vue, de quelle manière les droits des migrants peuvent-ils le mieux être appuyés et appliqués ?
- Conséquences sociales de la migration : De quelle manière les conséquences sociales de la migration peuvent-elles être traitées grâce à la politique de migration et de développement de l’UE ?
Nous encourageons chaleureusement nos membres à retransmettre ce message à leurs réseaux et à les inviter à apporter eux aussi leurs contributions. La consultation électronique se déroulera sur six semaines, du 18 avril au 30 mai 2011. Veuillez y participer en envoyant un courriel à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. ou en affichant vos commentaires en ligne sur le forum Migration4Development ici. Veuillez noter que les réponses ne sont pas automatiquement partagées mais sont transmises pour compilation aux équipes de facilitation.
Il était devenu urgent de calmer la furia antifrançaise qui fait rage en Italie depuis plusieurs semaines·. Silvio Berlusconi et Nicolas Sarkozy affichaient hier une mine grave…Suite
Décidément, l'œuvre de l'écrivain marocain Mohamed Choukri suscite toujours l'intérêt. Huit ans après son décès, ses livres sont toujours aussi plébiscités par les lecteurs marocains et étrangers…Suite
On l'appelle « le village des migrants ». En arrivant sur la petite place de Riace, ce village du fin fond de la Calabre perché sur une colline, non loin de la côte, on comprend vite pourquoi. Les fillettes qui courent en criant, en cet après-midi presque estival, sont éthiopiennes, érythréennes ou somaliennes…Suite
Le rideau est tombé, lundi soir, sur le Salon de l'immobilier et de l'art de vivre marocains "SMAP Expo Milan" sur un ton de satisfaction des organisateurs eu égard à l'affluence qu'a connue cet évènement de trois jours.
Bien que les statistiques définitives n'aient pas été encore établies, les organisateurs estiment d'ores et déjà le nombre de visiteurs, marocains et étrangers, entre 55 et 60 mille.
Ouvert samedi en présence du ministre de l'habitat, de l'urbanisme et de l'aménagement de l'espace, Ahmed Taoufiq Hjira, et du ministre délégué chargé de la communauté marocaine à l'étranger, Mohamed Ameur, le Salon proposait une offre riche et diversifiée à même de répondre aux attentes des visiteurs intéressés.
Lors de cette première édition du "SMAP Expo Milan", M. Hjira a réaffirmé la possibilité pour les Marocains résidant à l'étranger (MRE) de bénéficier, au même titre que leurs concitoyens au pays, de l'offre de logement social lancée conformément aux hautes instructions de SM le Roi Mohammed VI.
Pour répondre aux différentes sollicitations, les initiateurs du Salon ont compté avec une importante participation et une imposante logistique: 50 exposants, un grand village de l'artisanat marocain, plus de 48 villes marocaines représentées...
"SMAP Expo", qui a concentré dans un espace unique l'intégralité de l'information nécessaire et spécifique pour la concrétisation de tout type de projet d'achat et d'investissement immobilier au Maroc, a mis à la disposition des visiteurs tout un éventail de prestations pour les aider à faire le meilleur choix et les orienter grâce à l'appui d'organismes bancaires et la présence d'agences immobilières et de notaires.
Des agences de voyages et de tourisme, des compagnies aériennes, maritimes et routières ont été également à pied d'œuvre durant toute la durée du Salon pour répondre à leurs attentes.
Le Salon a accordé une place de choix à la région de Tadla-Azilal dont les atouts et opportunités d'investissements ont été présentés, de manière exhaustive, lors de la cérémonie d'ouverture.
Pour concilier affaires et culture, le programme du Salon a fait la part belle aux conférences-débats, soirées artistiques, ateliers de cuisine et dégustations de mets typiques de l'art culinaire marocain.
Des expositions relatant la grande diversité régionale du Royaume, la richesse de sa culture et de son artisanat et le mode de vie marocains ont été également inscrites au programme du Salon outre des séances de Beauté et bien-être, avec notamment des démonstrations de tatouages corporels au henné.
La musique marocaine a été aussi à l'honneur avec, chaque après-midi, un méga-concert gratuit, avec à l'affiche une pléiade d'artistes marocains et italiens.
De même, un programme de conférences a concocté en partenariat avec des notaires du Maroc et la Fédération Nationale des Promoteurs Immobiliers.
Le Salon de Milan, qui s'inscrit dans le sillage du "SMAP Expo Bruxelles" tenu, du 4 au 6 février dernier, sera suivi du SMAP Immo Paris (2 au 5 juin), du SMAP Expo Marseille (11 au 13 novembre) et du SMAP Expo Barcelone (2 au 4 décembre).
26/4/2011
Les chantiers structurants mis en œuvre au Maroc et les efforts consentis au service des Marocains du monde ont été à l'ordre du jour d'une rencontre tenue, lundi, par le ministre délégué chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, M. Mohamed Ameur, avec les membres de cette communauté établis dans la région de Turin, au nord-ouest de l'Italie.
L'exposé exhaustif fait par M. Ameur a offert l'occasion à l'assistance, composée notamment de responsables et membres d'associations marocaines au Piémont, en Val D'Aoste et en Ligurie, de soulever diverses questions d'ordre tant social et juridique qu'administratif et culturel.
La question de la scolarisation des enfants des membres de la communauté marocaine a particulièrement retenu l'attention aux côtés de problématiques liées à la sécurité sociale et à la reconnaissance mutuelle des permis de conduire.
Au terme de l'échange fructueux engagé à propos de toutes ces questions, des membres de la communauté marocaine se sont félicités du souci des pouvoirs publics de les associer à l'œuvre en cours dans le Royaume et à l'édification du Maroc de demain, dont les contours ont été tracés par SM le Roi dans Son discours du 9 mars.
M. Ameur, qui était accompagné de l'ambassadeur du Maroc à Rome et des autorités consulaires, avait entamé, samedi, une tournée d'une dizaine de jours en Italie par des rencontres à Milan (nord) avec les compétences marocaines dans la Péninsule ainsi qu'avec les associations marocaines actives dans diverses régions du pays.
Au cours de ces rencontres, le ministre a souligné notamment que la nouvelle vision devant orienter la politique gouvernementale en matière de gestion des affaires de la communauté marocaine à l'étranger sera bâtie sur un partenariat participatif, la responsabilité, l'engagement et la confiance.
Après Turin, M. Ameur se rendra à Bologne (centre), Vérone (nord), Palerme (Sicile) et Rome (centre).
Outre des rencontres avec les membres de la communauté marocaine, le ministre aura lors de cette tournée, qui prendra fin le 1er mai, une série d'entretiens avec les autorités locales italiennes.
Samedi, M. Ameur avait assisté, en compagnie de M. Ahmed Taoufiq Hejira, ministre de l'habitat, de l'urbanisme et de l'aménagement de l'espace, à l'ouverture de la première édition du Salon de l'immobilier et de l'art de vivre marocains "SMAP Expo Milan" qui a pris fin lundi.
26/4/2011
Le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME) lance un vaste programme de consultation auprès des Marocain(e)s résidents à l'étranger afin d'impliquer cette communauté dans le grand débat national en cours à propos des réformes constitutionnelles et politiques que vit le Maroc.
Le CCME explique, dans un communiqué, qu' "au regard des enjeux pour notre pays et de l'importance historique des événements en cours, il est primordial que cette communauté exprime, dans le pluralisme et la sérénité, ses avis sur des réformes qui engagent l'avenir du Maroc".
Ainsi, le CCME annonce qu'il a mis en place un questionnaire et un forum de discussion à travers une page dédiée sur son site internet www.ccme.org.ma/debat-reformes.
Ce questionnaire sera également envoyé par mail à un large échantillon de Marocain(e)s du monde, indique ce communiqué qui ajoute que cet organisme soutiendra les initiatives ou actions des associations et acteurs marocains qui, dans les pays d'accueil, souhaitent contribuer à ce débat.
Cette campagne de consultation sera clôturée par l'organisation, en mai prochain d'un colloque international au Maroc autour du thème "la migration marocaine et les réformes constitutionnelles et politiques", avec la présence d'acteurs associatifs de l'émigration, experts et acteurs politiques, syndicaux et associatifs du Maroc.
L'Alliance Méditerranéenne des amis du Maroc (ALMAMA) participe pour la septième fois consécutive à la Grande Foire Culturelle de Catalogne (Nord Est de l'Espagne) qui ouvrira ses portes le 29 courant à Barcelone, apprend-on mardi auprès de cette ONG.
Cette traditionnelle manifestation culturelle organisée par la Fédération des entités culturelles andalouses en Catalogne (FECAC), sera marquée par l'installation, en collaboration avec la Wilaya et le Conseil Préfectoral de Guelmim, d'une authentique " Khaima des provinces du Sud du Maroc en vue de faire connaître la diversité et la richesse de la culture marocaine depuis Tanger jusqu'à Lagouira ", souligne-t-on de même source.
Par ailleurs, une table ronde sous le thème " les immigrés, la régionalisation élargie et les réformes Constitutionnelles " sera organisée, le 1er mai prochain, dans le cadre de cette même " Khaima Sahraouie ".
Animée par des professeurs et des spécialistes en matière d'immigration, cette rencontre se fixe pour objectif d'expliquer à la communauté immigrée, les réformes annoncées le 9 mars dernier par SM le Roi Mohammed VI.
Grand événement Culturel annuel dans cette région autonome du Nord-est de l'Espagne, qui accueille une forte communauté Marocaine, la Grande Foire Culturelle de Catalogne draine chaque année des dizaines de milliers de visiteurs.
La Foire, qui offre l'occasion aux différentes composantes de la société Catalane de se rencontrer et de partager leurs différences, se veut un haut lieu d'intégration et d'échanges.
26/4/2011
Le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME) organise un séminaire sur le thème : « Les réformes constitutionnelles, immigration et citoyenneté» les 18 et 19 juin 2011 à Casablanca.
Le message dit «urbi et Qrbi», à la «villé et au monde», est lancé à la veille du sommet qui réunit MM. Berlusconi et Sarkozy…Suite
Les Marocains qui constituent le collectif étranger non communautaire le plus nombreux en Espagne sont en même temps les grandes victimes de la récession économique. En mars dernier, 95 .058 d'entre eux étaient inscrits aux bureaux de recrutement de l'institut de l'emploi et touchaient des prestations de chômage…Suite
A l'occasion du rassemblement de l'UOIF, des musulmans témoignent des difficultés qu'ils rencontrent…Suite
Nicolas Sarkozy et Silvio Berlusconi veulent une remise à plat des accords de libre circulation des personnes…Suite
Pour Dominique Paillé, président de l'Office français de l'immigration, l'intégration n'est pas un échec…Suite
Après Londres, Careers in Morocco part à la recherche des compétences marocaines de France. Cet événement qui vise à mettre en relation les entreprises marocaines et les cadres marocains travaillant à l’étranger, sera à Paris le 18 juin 2011.
La prochaine étape du Forum des compétences marocaines est la France. Après un passage à Londres, le 22 janvier dernier, Careers in Morocco se tiendra à Paris, au Palais des congrès, le 18 juin prochain, de 9h à 18h. Les organisateurs prévoient d’accueillir plus de 3000 cadres marocains. Plus d’une trentaine d’entreprises marocaines devraient participer à ce forum qui « se positionne comme une plate-forme incontournable de rapprochement du milieu professionnel, acteurs économiques marocains et compétences marocaines du monde ».
L’objectif est de mettre en relation les entreprises issues du Maroc et les professionnels marocains résidant à l’étranger. Le forum Careers in Morocco vise particulièrement à détecter les cadres marocains talentueux, disposant de 2 à 10 ans d’expérience, qui sont à la recherche d’opportunités de carrière au Maroc. Prés de 25 entreprises marocaines font le déplacement à chaque édition. En moyenne, 4 à 5 recrutements par entreprise participante sont réalisés après chaque édition, précise le responsable communication de l’événement, soit près de 125 embauches et autant de retour au pays : entre 5 et 10% des visiteurs.
Les entreprises participantes opèrent dans différents domaines d’activités dont le secteur banquier, la chimie, la comptabilité, l’audit, énergies, hydrocarbures, Informatique, Métallurgie, nearshoring et l’offshoring, le transport, le tourisme et l’immobilier. Les éditions précédentes ont connu la participation des plus grandes entreprises du Maroc dont le groupe ONA, Dell, Sonasid, Renault, CID, Poste Maroc, TMSA, Agence du Nord, Meditel, Maroc Telecom.
Des conférences et débats portant sur des sujets de l’actualité économique, de l’insertion professionnelle et des opportunités de carrière accompagneront l’événement pendant toute la journée. Des personnalités de référence interviendront pendant des rencontres. Les organisateurs ont également fait appel aux candidats recrutés lors des éditions précédentes, afin qu'ils fassent part de leurs témoignages aux visiteurs. Le Careers in Morocco fera le déplacement ensuite à Montréal, le 22 octobre 2011.
Lieu : Palais des Congrès
Adresse : 2 Place de la Porte Maillot, 75017 Paris
Tarif : Accès gratuit
Plus d’infos : www.careersinmorocco.com
25/4/11
“La nouvelle vision qui orientera la politique gouvernementale en matière de gestion des affaires de la communauté marocaine à l'étranger sera bâtie sur un partenariat participatif, la responsabilité, l'engagement et la confiance mutuelle”, a affirmé dimanche à Milan (Italie), le ministre chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, Mohamed Ameur.
Cette approche qui devient “incontournable”, a été élaborée sur la base de quatre éléments essentiels:
• le nombre en constante progression des Marocains du monde qui a plus que triplé en un laps de temps assez réduit notamment en Italie et en Espagne,
• le choix fait par nombre de ces derniers de s'établir de manière permanente dans leur pays d'accueil,
• la vulnérabilité sociale et économique de certaines catégories de la communauté du fait de la crise économique mondiale et ses incidences,
• et la composition même de cette communauté, qui recèle désormais un nombre important de compétences.
“Le défi consiste pour l'heure à trouver l'équilibre pour accompagner l'enracinement de ces ressortissants marocains à l'étranger sans déracinement. La migration est un facteur de développement qui doit être profitable aussi bien aux pays d'origine qu'aux pays d'accueil, à condition qu'elle soit encadrée par de véritables accords de co-développement et de partenariat.” Mohamed Ameur.
26/4/2011
Le rôle de la jeunesse dans la nouvelle dynamique enclenchée par la révision constitutionnelle annoncée par SM le Roi Mohammed VI a été au centre des débats lors d'une rencontre organisée ce week-end à Paris par l'Association des Etudiants marocains en France (AEMF), avec la participation de plusieurs responsables et universitaires marocains et français.
L'objectif de cette journée d'étude, sous le thème "Nouvelle génération des réformes : Pour un Maroc tourné vers sa jeunesse", a été de permettre aux jeunes marocains établis en France de rester en contact avec les réalités du pays et de leur offrir les éléments de décryptage des évolutions actuelles et des tendances futures, a précisé le président de l'AEMF, Ahmed Lahlou.
Intervenant à l'ouverture de la rencontre, le Pr. Charles Saint-Prot, directeur de l'Observatoire d'Etudes géostratégiques (OEG-Paris), a passé en revue les réformes annoncées dans le discours royal du 9 mars dernier, qui "s'inscrivent, a-t-il dit, dans la poursuite d'un processus réformiste et de transformations fondamentales dans tous les domaines, lancé depuis une quinzaine d'années.
"La révision constitutionnelle annoncée est le prolongement du grand chantier de la régionalisation ouvert par le Roi en janvier 2010" et dont le rapport a été rendu au Souverain en janvier de l'année en cours par la commission consultative de la régionalisation, a-t-il précisé.
Le géo-politologue français a, à cet égard, salué la manière dont le Souverain a choisi pour mettre en œuvre ce chantier. "Plutôt que de le réaliser par la voie ordinaire de la loi, le Roi a voulu donner à la décentralisation une consécration constitutionnelle", en "associant le peuple à la réorganisation fondamentale de l'Etat" par voie de référendum.
Outre la régionalisation, SM le Roi a lancé deux autres chantiers majeurs : la constitutionnalisation des droits et libertés publiques, et surtout, des organes chargés de les garantir, ainsi que le rééquilibrage et la séparation des pouvoirs dans le respect des principes intangibles de la nation marocaine, a-t-il ajouté.
Il s'agit au total, a-t-il estimé, d'"une évolution significative dans le sens d'un approfondissement démocratique dans le cadre de la spécificité marocaine".
Evoquant le chantier de la révision constitutionnelle, M. Saint-Prot a mis en garde contre "l'imitation aveugle" des modèles étrangers, souhaitant que le Maroc puisse "éviter les débats stériles" sur cette question et "continuer à évoluer sur un modèle maroco-marocain", pour la simple raison qu'"il n'existe pas un prêt-à-gouverner comme il peut y avoir un prêt-à-porter".
Pour lui, cette évolution constitutionnelle "ne peut que prendre en considération les grandes constantes de la nation marocaine" ou, ce qu'il appelle "les lois fondamentales de la politique marocaine".
Ces lois consistent en un islam malékite, combinant harmonieusement tradition et progrès, où le Souverain et Commandeur des croyants est le meilleur garant face à toute les déviations ou interprétations extrémistes, ainsi que la préservation de l'indépendance du pays et de son intégrité territoriale, et le rôle spécifique du Maroc comme espace de transmission entre l'Afrique et le monde européen.
Cette exception marocaine a été également relevée par l'économiste Henri-Louis Védie, professeur à HEC-Paris, qui a souligné que le Maroc "n'aurait pas songé à lancer le chantier de la régionalisation s'il n'y a pas eu un effort considérable en matière d'infrastructures".
Auteur des livres "Une volonté plus forte que le sable" (2008) et "Maroc: L'épreuve des faits et des réalisations" (2010), M. Védie a mis en exergue l'effort sans précédent, constant depuis 30 ans, déployé par les autorités marocaines pour mettre en valeur les provinces du Sud.
Il a rappelé que pour réussir ce challenge difficile du fait que les provinces sahariennes étaient "désertiques", une "mobilisation financière considérable" a été nécessaire, précisant au passage que dans cet effort de construction des infrastructures de communication (routes, ports, aéroports) d'installation des réseaux de distribution d'eau et d'électricité, d'urbanisation, d'éducation et de santé, le Maroc n'a compté que sur ses "propres ressources".
Pour sa part, la juriste Naïma Korchi, ancienne cadre du Haut Commissariat aux Réfugiés (HCR), a mis en avant l'évolution de la démarche marocaine dans le dossier du Sahara, en tant qu'indice "très révélateur de la dynamique du changement opérée dans les dix dernières années au Maroc".
Après l'avènement de SM le Roi Mohammed VI, on est passé d'une diplomatie traditionnelle à une diplomatie pro-active, axée sur une visibilité diplomatique dans des capitales stratégiques, notamment dans les pays d'Amérique latine qui étaient négligés jusque-là.
Tous ces efforts diplomatiques ont abouti à l'élaboration du plan d'autonomie en 2007 qui a été accueilli comme proposition crédible et sérieuse par la communauté internationale et permis au dossier de sortir du blocage, une dynamique qui a ouvert la voie à l'entame des négociations sur ce conflit qui a trop duré, a-t-elle estimé.
De son côté, l'économiste marocain Camille Sari, a axé son intervention sur l'impératif de l'intégration Maghrébine, seule solution à même de booster la croissance économique des pays de l'UMA.
Auteur d'un récent ouvrage sur le sujet : "L'Algérie et le Maroc : Quelles convergences économiques" (2011), M. Sari a présenté les réalités et perspectives de l'Algérie et du Maroc, avant de proposer une série de mesures pour juguler le chômage et relever le niveau de vie des populations, notamment les couches les plus défavorisées.
Selon lui, trois pistes sont à même de permettre chacune un gain de 2 points de PIB à chacun des deux pays : une lutte implacable contre la corruption et une grande transparence dans le fonctionnement des organisations publiques et privées, une intégration économique maghrébine et enfin une réduction drastique des dépenses militaires.
L'audience a, par ailleurs, pris connaissance de la stratégie nationale de la Jeunesse, présentée par M. Younes El Jaouhari, responsable au ministère de la Jeunesse et des Sports, qui les a incités à s'impliquer davantage dans les chantiers ouverts.
25/4/2011
- La beauté de Cléopâtre de Mustapha Fahmi
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