Tout le Programme
عبد القادر الرتناني: رجل الكتب
C’EST parti pour la dernière ligne droite avant le transfert définitif du trafic passagers vers le port TangerMed. C’est le 17 mai prochain que les premiers passagers devraient arriver au port TangerMed en provenance de celui d’Algésiras. Le transfert intéressera dans une première partie, les passagers de la ligne Tanger-Algésiras. Le transfert des autres lignes, telles celles reliant Tanger aux villes de Séte par exemple devrait démarrer, selon le ministère de l’Equipement et du Transport au mois d’octobre.
Comme déjà annoncé par L’Economiste, la ligne Tanger-Tarifa restera ancrée au port de Tanger-ville, vu son importance touristique, selon les responsables. Le transfert prévu pour le mois de février pour un démarrage en douce de l’activité du port passagers de TangerMed n’a finalement pu se faire que plusieurs mois après.
La cause en reste, selon des sources proches du projet, les pluies des derniers mois qui ont lourdement retardé l’avancement du projet. Le port n’aura à peine qu’un mois de rodage avant le démarrage de l’opération retour des MRE qui démarre le 15 juin. Une opération qui constituera un véritable baptême du feu pour le port et ses installations. Elle devrait également permettre de corriger les éventuels problèmes qui risqueraient de naître.
Au départ, ce seront des installations provisoires qui seront affectées en tant que gare maritime au port roulier de TangerMed. En 2012, c’est une véritable gare maritime qui sera inaugurée.
A noter qu’en vitesse de croisière, le port aura une capacité de 7 millions de passagers et 2 millions de véhicules par an, soit un volume à terme trois fois supérieur que celui de l’actuel port de Tanger-Ville.
L’investissement est pharaonique: avec 230 millions d’euros, soit environ 2,8 milliards de DH. La grosse part est allée aux travaux de construction de la digue. Réalisée à 100%, elle a été signée de la main d’un groupement piloté par Bouygues-Bymaro et Saipem pour un montant de près de 1,66 milliard de DH.
Le reste de l’investissement concerne une zone de stockage de 20 hectares, les zones d’accès douane et police des frontières ainsi que la gare maritime et autres services aux passagers.
La darse comprendra, à terme, huit postes d’accostage qui permettront d’accueillir simultanément autant de navires. La distance de traversée plus courte entre TangerMed et Algésiras (une heure) permettra en outre une plus grande productivité pour les bateaux. Alors qu’à Tanger-ville, ils ne pouvaient assurer que trois rotations quotidiennes au maximum, à TangerMed, ils pourront faire jusqu’à cinq rotations, soit 40% de passagers transportés en plus par jour de pic.
Avec la même flotte, TangerMed pourra facilement alors traiter jusqu’à 50.000 passagers par jour car il bénéficiera d’une programmation de départs toutes les demi-heures, en cas de besoin.
Source : L’Economiste
Des défenseurs américains des droits civiques ont annoncé jeudi qu'ils allaient contester devant la justice la loi controversée sur l'immigration récemment adoptée par l'Arizona (sud-ouest), que ses opposants accusent de légaliser le délit de faciès.
La puissante association américaine de défense des droits civiques (ACLU) et d'autres ont prévu d'annoncer leur stratégie à Phoenix, devant le siège du parlement de l'Arizona, l'un des Etats américains frontaliers du Mexique.
Un porte-parole de l'ACLU a précisé que la stratégie pour obtenir le retrait de la loi signée vendredi par la gouverneur Jan Brewer -- qui permet à la police de contrôler le statut migratoire de quiconque en cas de "doute raisonnable" -- n'était pas encore complètement arrêtée.
Mais ces groupes pensent que la loi est "anticonstitutionnelle" et ils ont l'intention de la contester devant la justice fédérale, a déclaré ce porte-parole à l'AFP.
La signature de la loi a déclenché une vague d'indignation aux Etats-Unis et dans plusieurs pays latino-américains, Mexique en tête. Plusieurs politiciens et élus locaux, ainsi que des militants des droits civiques ont condamné publiquement le texte, allant jusqu'à appeler, pour certains, à un boycott économique de l'Arizona.
Le président Barack Obama lui-même a pris part au débat, en qualifiant la loi d'"irresponsable". Il a estimé mercredi que la situation en Arizona mettait en évidence la nécessité d'une réforme migratoire au niveau fédéral.
Le gouvernement fédéral "n'a pas pris ses responsabilités (sur ce sujet) depuis de longues années", a-t-il dit.
Le Mexique, par la voix de son ambassade à Washington, a annoncé qu'il soutiendrait "résolument la démarche" entreprise par les associations.
L'ambassade cherche ainsi à protéger les "Mexicains qui résident, étudient ou veulent visiter l'Arizona, et qui pourraient être affectés par l'entrée en vigueur de cette loi", explique-t-elle dans un communiqué.
Elle "continuera à mettre en oeuvre tous les moyens en sa possession pour défendre l'intégrité et le respect des droits de l'homme" des Mexicains aux Etats-Unis, ajoute-t-elle.
Le président du Salvador, Mauricio Funes, a condamné jeudi une loi "xénophobe", et son gouvernement a invité ses compatriotes à "s'abstenir" de se rendre en Arizona.
Source : Romandie/AFP
Dans le cadre de l'Initiative conjointe sur la migration et le développement (ICMD), cofinancée par l'Union européenne (UE) et l'Organisation des Nations unies (Onu) et qui vise à lutter contre la fuite des cerveaux, un projet d'accompagnement vers l'emploi des jeunes diplômés chômeurs, tentés par l'immigration, vient d'être lancé au Maroc.
Porté par l'association «Nouas», un organisme de conseil et de formation à Montpellier et l'association « Agence internationale pour le développement économique et sociale» (AIDES) à Casablanca, ce programme de coopération international a aussi pour objectif de mobiliser la diaspora marocaine pour participer au développement de son pays d'origine. Les opérateurs engagés dans ce projet d'intégration professionnelle des jeunes chômeurs devront être capables de repérer ces personnes sans emploi, de les accueillir et de réaliser avec chaque individu un premier diagnostic.
Une démarche de finalisation d'un projet professionnel avec chaque candidat sera réalisée. Elle peut aboutir à deux conclusions : soit ce jeune est en mesure de proposer sa compétence auprès d'un employeur en tant que salarié, soit il envisage de créer son propre emploi via la création d'une micro-entreprise coopérative. Une troisième alternative peut être envisagée avec le chercheur d'emploi et qui consiste à la reprise d'une formation qualifiante. «Au démarrage, nous allons former des professionnels pour accompagner ces demandeurs d'emploi ici au Maroc. Pour ce faire, nous allons sélectionner neuf opérateurs issus des régions de Settat, Fès et Tétouan. Dans ces trois zones, beaucoup de diplômés chômeurs sont candidats à l'immigration. Nous nous appuierons pour l'accompagnement des jeunes diplômés sur un réseau d'experts ayant migré, afin qu'ils partagent leur expérience avec les jeunes», a expliqué Abdelhak Harraga, directeur de «Nouas». L'autre axe principal de ce projet, c'est l'accompagnement des entreprises locales ayant des difficultés à recruter des collaborateurs qualifiés.
Ces sociétés seront accompagnées dans leur démarche de recrutement en procédant à des mises en relation avec les jeunes diplômés suivis par les organismes d'accompagnement. «Notre projet propose deux innovations.
La première consiste au dispositif lui-même unique et qui correspond à un accompagnement global comme un guichet unique pouvant répondre aux différents profils de candidats (salarié ou entrepreneur). Quant à la deuxième, il s'agit de la nouvelle compétence du chargé de mission relation-entreprise, qui possède à la fois la capacité de valider le projet du candidat et de mobiliser les sociétés en ciblant les métiers», a ajouté M. Harraga.
Parmi les opérateurs engagés dans ce programme, il y a l'Entraide nationale à Settat, l'association ATIL de microcrédit à Tétouan, etc.
Chaque opérateur devrait désigner quatre chargés de mission, dont chacun devrait accueillir le candidat et l'accompagner dans son projet professionnel. «La prochaine étape du programme consiste à former des chargés de mission. Celle-ci se déroulera entre mai et juin prochains en vu d'acquérir les compétences nécessaires des actions du programme. Après, nous allons nous mobiliser auprès des opérateurs pour sélectionner les jeunes et étudier les éventualités de financement des projets de création d'entreprise», a souligné Mohamed Asri, président d'Aides.
Partage des expériences
L'Initiative conjointe sur la migration et le développement (ICMD), d'une durée de trois ans (2008-2010), dotée d'un budget de 15 millions d'euros, vise à encourager les diasporas à contribuer au développement et au retour des migrants dans leur pays d'origine, d'atténuer la fuite des cerveaux, de faciliter les transferts de fonds. Dans ce sens, sept projets présentés par des consortiums maroco-européens ont été sélectionnés pour un financement de 1,3 million d'euros. Le Maroc se positionne comme un des principaux bénéficiaires de ce programme de développement. Les représentants de ces sept projets seront invités à participer à la rencontre qui se tiendra à la fin de ce projet afin de partager leurs expériences et d'échanger directement avec leurs homologues en provenance des pays ciblés par l'ICMD.
Source : Le Matin
C’est un jeune festival - il fête seulement sa deuxième bougie - mais il traverse déjà les frontières ! En effet, le festival Transfrontalier extra, co-organisé par le théâtre Bonlieu-Scène nationale d’Annecy, le théâtre Saint-Gervais et l’Association de Danse contemporaine de Genève, se déroule en France et en Suisse. Quoi de plus naturel pour un événement dont le fil conducteur est « la présentation d'œuvres questionnant l'idée des frontières. Les frontières politiques comme les frontières esthétiques ». Au total, 23 spectacles pluridisciplinaires et internationaux. Beaucoup de danse - dont les créations Les Sentinelles de Nacera Belaza ou Kawa d’Aïcha M’Barek et Hafiz Dhaou, un hommage à l’immense poète palestinien Mahmoud Darwich mort il y a bientôt deux ans – mais aussi du théâtre - à noter les Cahiers d’Afrique de Marielle Pinsard qui épingle le post colonialisme culturel à travers ses rencontres avec des Sud-Africains - ou encore des performances et des ateliers publics. A voir également, l’exposition L’Esthétique des frontières qui regroupe le travail de « cinq artistes qui condensent la réalité politique contemporaine, la signification symbolique de l’altérité et la recherche artistique de formes dépaysantes ». Parmi eux, la Franco-Marocaine Bouchra Khalili qui suit, à la manière d’une journaliste, des trajets migratoires pour en extraire des fictions. A noter enfin la lecture de Voyageur de nulle part, de Reza Daneshvar, ou l’histoire d’un Iranien qui se voit refuser le statut de réfugié politique par la France et se retrouve subitement sans pays, coincé dans la zone de transit à l’aéroport Charles-de-Gaulle. La preuve qu’en dehors de ce festival qui met à disposition des navettes gratuites pour se rendre d’Annecy à Genève, et inversement, il n’est pas toujours si aisé de franchir les frontières…
Le festival se déroulera du 18 au 29 mai 2010, à Annecy et Genève
La politique migratoire suivie par la France est la même que celle pratiquée par les autres pays de l'Union européenne (UE), a insisté jeudi 29 avril à Tanger, dans le nord du Maroc, Eric Besson. Evoquant les critiques qui lui reprochent de mener en France un "durcissement" à l'égard de l'immigration classique, du regroupement familial ou d'asile, le ministre de l'immigration et de l'identité nationale français s'est défendu en affirmant que "l'objectif et le socle de la politique migratoire en France c'est de parvenir à une intégration réussie" des immigrés. "Ouvrir [les frontières] c'est facile" et "c'est une erreur", a ajouté Eric Besson.
"Il ne faut pas croire aux bêtises de la polémique, la France est une terre d'accueil. Elle n'est pas une forteresse fermée et il n'y a pas de migration zéro", a poursuivi le ministre, qui a néanmoins mis l'accent sur la nécessité de "règlementer le flux migratoire". Selon lui, "la France est le premier pays au monde après les Etats-Unis pour les demandes d'asile". En 2009, a précisé le ministre à Tanger, quelque 174 00 étrangers ont été admis en France au titre du long séjour et 108 000 se sont vu octroyer la nationalité française.
Eric Besson a par ailleurs annoncé que la France comptait proposer au Maroc, lors de son entrevue jeudi soir à Rabat avec le ministre des affaires étrangères marocain, Taieb Fassi, une "feuille de route" pour faciliter la circulation des personnes entre les deux pays. Le ministre a coprésidé aux côtés du ministre chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger marocain (RME) la première conférence des experts pour la création de l'Office méditerranéen de la jeunesse (OMJ). Ce dernier sera opérationnel à partir de janvier 2011. Il permettra progressivement aux "étudiants de certaines filières universitaires d'excellence de circuler librement au niveau des pays du bassin méditerranéen" et de leur "favoriser l'octroi de 'bourses méditerranéennes'".
Source : Le Monde
Environ cinquante personnes étaient présentes pour assister au lancement officiel de la nouvelle version de Yabiladi.com mardi soir à l'hôtel Barceló de Casablanca. Intervenants et audience se sont échangés sur les succès et défis du portail et son rôle pour la diaspora marocaine et le Maroc.
Invités à partager leurs expériences, M. El Yazami, président du Conseil de la Communauté Marocaine à l'Etranger (CCME), M. Sahibi, directeur de cabinet du ministère délégué à la Communauté Marocaine Résidant à l'Etranger, et M. Jean Christophe Despres, PDG de l'agence de communication Sopi se sont exprimés sur le rôle des nouveaux médias dans la relation entre Marocains résidant à l'étranger et le Maroc.
Concernant Yabiladi.com, les intervenants ont souligné le rôle de pont virtuel entre le Maroc et sa diaspora. Etant donnée la dispersion des Marocains à travers le monde, l'internet est le meilleur outil pour toucher les MRE. Compte tenu de cette dispersion et de la diversité des trajectoires des Marocains à l'étranger, les intervenants ont salué l'approche multi-supports de Yabiladi.com.
D'autre part, M. El Yazami a mis en exergue les difficultés de ces MRE de deuxième génération de s'implanter au Maroc, appréciant ainsi l'effort personnel et le parcours de Mohamed Ezzouak, fondateur de Yabiladi.com et de la société Web Stratégie.
Partageant son expérience dans la communication envers divers communautés, M. Despres a mentionné la singularité de Yabiladi en ce que ce serait le premier portail à destination d'une diaspora en France. Aujourd'hui, le plus grand défi identifié pour Yabiladi réside, selon M. Despres, à fidéliser cette audience dans le contexte d'une concurrence avec les réseaux sociaux et spécialement Facebook.
A cet égard, Mohamed Ezzouak a présenté les projets d'avenir du portail: un service de messagerie instantanée sur tout le portail, qui existe déjà sur le service rencontres, un annuaire professionnel et d'autres services facilitant la vie des MRE. A terme, l'objectif est également de lancer une version multilingue du portail, en commençant par l'anglais et l'espagnol. Cela permettra d'étendre l'impact du portail aux non-francophones.
Plusieurs médias marocains étaient présents pour couvrir la conférence: les Echos, Au Fait, Le Matin, Al Bayane, et la chaîne télévisée 2M.
Source : Yabiladi
Les Marocains représentent la première communauté étrangère hors Union européenne (UE) légalement installée en Espagne avec 747.000 personnes, selon les données publiées jeudi par l'Institut national de la statistique (INE).
Les Equatoriens avec 395.000 personnes occupent la deuxième place, suivis des Colombiens (289.000), ajoute la même source, précisant que les Roumains sont le premier collectif étranger d'un pays européen en Espagne avec 830.000 immigrés.
Le nombre d'immigrés roumains et marocains en Espagne a continué à augmenter en 2009, note l'INE, faisant part d'une baisse des étrangers d'origine latino-américaine (Equateur, Bolivie, Argentine), en raison notamment de la crise économique.
Selon l'Institut, l'Espagne compte au 1er janvier 2010 près de 47 millions d'habitants, dont 5,7 millions d'étrangers, soit 12,2 pc de la population contre 11,3 pc l'année dernière.
La population espagnole recensée se chiffre à 46,95 millions de personnes, ce qui constitue une progression de 0,4 pc (145.000 personnes) en un an, indique la même source.
Les statistiques de l'INE dénombrent 5,7 millions d'étrangers, dont 41 pc (2,35 millions) sont citoyens d'un pays de l'UE. Ils sont suivis de ceux venant d'Amérique Latine et des Caraïbes qui totalisent 30 pc, soit 1,72 million d'immigrés.
Depuis 2001, le nombre d'immigrés a augmenté en Espagne de plus de 4 millions, soit en moyenne quelque 600.000 étrangers de plus chaque année.
Source : MAP
Après un premier concert donné mardi soir à Séville (Andalousie), dans le cadre de l'année internationale du rapprochement entre les cultures, le chœur des Trois Cultures, ensemble vocal de la Fondation des Trois Cultures, se produira le 1-er mai prochain à Essaouira.
La Fondation des Trois Cultures de la Méditerranée a réussi la prouesse de réunir, mardi soir, dans le cadre d'un concert inédit donné par le Chœur "Trois Cultures", des morceaux de musique en Arabe, Latin et Hébreu, dans l'emblématique cathédrale/grande Mosquée de Séville.
Le concert de Séville du Chœur des Trois Cultures a rassemblé une centaine d'interprètes en provenance du Maroc, d'Espagne et de France qui se sont joints aux 85 musiciens de l'Orchestre des Jeunes d'Andalousie, pour interpréter des œuvres de la tradition orale arabe (Ard Elejded, Marmar Zamani, Ya Ward Ful Yasmine) et des compositions hébraïques.
Dirigé par le Français, Michael Piquemal, le Chœur des Trois Cultures, composé de jeunes chanteurs arabes et européens appartenant au pays du pourtour méditerranéen, oeuvre pour le rapprochement des peuples de différentes cultures et confessions en vue d'un idéal de paix et de tolérance.
Le Chœur avait commencé les répétitions le 19 avril dernier à Séville. Il se produira le premier mai prochain à Essaouira, rapportent mercredi les Médias espagnols.
Née à Séville en 1998, la Fondation des Trois cultures et des trois religions de la Méditerranée, est un forum fondé sur les principes de paix, de tolérance et de dialogue, dont l'objectif principal est de promouvoir la rencontre entre les peuples et les cultures de la Méditerranée.
La Fondation, qui est une initiative du gouvernement du Maroc et du gouvernement autonome de l'Andalousie, est l'un des organismes les plus actifs de l'espace euro-Méditerranéen.
Source : MAP
Les membres de l'organisation des Etats américains (OEA) ont exprimé mercredi leur inquiétude suite à la nouvelle loi sur l'immigration adoptée en Arizona.
Après avoir écouté les griefs des pays membres, le secrétaire général de l'organisation, José Miguel Insulza, a indiqué que la loi constitue "une préoccupation" pour tous les citoyens du continent américain, y compris ceux résidant aux Etats-Unis.
Insulza s'est félicité de la réaction du président Barack Obama, qui a condamné le texte de loi adopté au Congrès local, contrôlé par les républicains, qui permettra d'interroger et d'arrêter quiconque suspecté de résider illégalement dans l'Etat. En outre, les journaliers en situation irrégulière pourront être arrêtés pour avoir sollicité du travail, et les forces de l'ordre faire l'objet de poursuites si elles n'appliquent pas la loi.
Selon Obama, la loi a été "mal conçue" et ne permettra pas "de manière correcte" de trouver une solution au problème de l'immigration illégale.
Source : Le Nouvel observateur/AP
La jeune élève Marocaine interdite de classe par un lycée de la banlieue de Madrid pour port du voile, a intégré, mercredi, un autre lycée.
Najwa Malha avait été interdite d'entrée en classe par la direction du lycée Camilo José Cela à Pozuelo de Alarcon (Madrid), pour port du voile, lui permettant seulement de passer quelques heures de la journée dans la salle des visites.
Pour justifier cette mesure, l'administration du lycée avait argué que le règlement intérieur de l'établissement interdit "de se couvrir la tête en classe ou de s'habiller de manière provocatrice", rappelle-t-on.
Le département de l'éducation de Madrid, qui avait appuyé la décision du lycée Camilo José Cela, sous prétexte de l'indépendance des établissements d'enseignement, avait annoncé que cette dernière pouvait intégrer un autre lycée de son choix.
La jeune fille qui a essuyé un premier refus a finalement été acceptée dans un autre établissement qui n'interdit pas le port du hijab.
La famille de la jeune élève Marocaine ne considère pas pour autant l'affaire comme close. Elle a mandaté un avocat pour entreprendre les démarches nécessaires pour des actions légales contre le lycée de Camilo José Cela et contre la communauté de Madrid.
L'avocat de la famille Malha, Ivan Jiménez-Aybar, a indiqué, dans des déclarations à la presse , qu'il va intenter une action judiciaire contre la communauté autonome de Madrid ainsi que contre le lycée de Najwa, estimant que les droits de l'élève ont été bafoués.
De son côté le Défenseur du Peuple a été saisi d'une plainte concernant le cas de Najwa et a demandé au département de l'éducation de Madrid de lui faire parvenir de plus amples informations sur cette affaire.
L'affaire de Najwa Malha a provoqué la réaction des trois principales organisations islamiques en Espagne (la Fédération musulmane d'Espagne, FEME, la Fédération espagnole des entités religieuses islamiques, FEERI et l'Union des communautés islamiques d'Espagne, UCIDE), qui ont annoncé des actions en justice contre l'interdiction d'une élève portant le voile.
De son côté, l'Association des travailleurs et immigrés marocains en Espagne (ATIME) a dénoncé cette interdiction qu'elle a qualifiée de "discriminatoire".
Cette affaire a suscité un large débat, parfois tendu, au sein de la société espagnole partagée sur le port du voile dans les écoles.
Le gouvernement a tenté de minimiser la polémique née autour de cette interdiction, non sans laisser voir une certaine divergence, y compris dans ses rangs.
Source : MAP
La marche, qui coïncide avec un sommet France-Afrique, aura pour principaux slogans: "hier colonisés, aujourd'hui exploités, demain régularisés" ou encore "gouvernements africains arrêtez de collaborer, gouvernement français, régularisez les sans-papiers", ont précisé les organisateurs réunis au sein du collectif "ministère de la régularisation de tous les sans-papiers".
Les manifestants entendent demander aux chefs d'Etats africains de ne plus signer les laisser-passer permettant au gouvernement français d'expulser les immigrés en situation irrégulière et de ne pas conclure avec Paris d'accord sur la gestion des flux migratoires.
Conformément au "Pacte européen sur l'immigration et l'asile" adopté en 2008, la France a signé des accords sur l'immigration avec plusieurs pays: Bénin, Cameroun, Cap-Vert, Congo-Brazzaville, Gabon, Ile Maurice, Sénégal, Tunisie.
Ces chefs d'Etat "sont la cause de nos malheurs. Ils savent ce que nous subissons au pays et pourquoi nous sommes là", a dénoncé un intervenant lors d'une conférence de presse.
Un autre a souligné que le durcissement des lois françaises depuis l'arrivée de Nicolas Sarkozy à la présidence "ne nous a pas empêchés d'arriver en France". "Maintenant, battons-nous pour être régularisés", a-t-il exhorté.
"Si nous avons choisi de venir ici c'est parce que la France a d'abord fait l'émigration vers nos pays", a plaidé un troisième dans une allusion à la colonisation.
La manifestation "Paris-Nice à pied pour les sans-papiers" traversera dix villes: Melun, Auxerre, Dijon, Châlon-sur-Saône, Mâcon, Lyon, Valence, Avignon, Marseille, Cannes et Nice.
Cette dernière ville accueillera le sommet Afrique-France, qui se tient l'année du 50e anniversaire de l'indépendance pour 14 anciennes colonies françaises (Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Centrafrique, Congo-Brazzaville, Côte d'Ivoire, Gabon, Madagascar, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal, Tchad et Togo). Le président de la Côte d'Ivoire, Laurent Gbagbo, a décliné l'invitation en invoquant une situation intérieure difficile.
Source : Le Point/AFP
Le Comité Anti-Torture du Conseil de l'Europe a souhaité aujourd'hui une enquête approfondie sur les mauvais traitements par l'Italie de demandeurs d'asile africains refoulés en Libye en juillet dernier.
L'Italie a violé la Convention européenne des droits de l'homme en interceptant des immigrés en mer pour les refouler vers la Libye, estime cette agence qui avait envoyé une mission sur place fin juillet. "En l'état, la Libye ne saurait être considérée comme sûre pour des réfugiés et ils y risquent des mauvais traitements" affirme le rapport.
Le CPT regrette que les candidats à l'immigration refoulés en mer par les patrouilleurs italiens "n'ont pas pu bénéficier de l'accès au système de protection des réfugiés".
Il ressort de la visite de ses experts que Rome "a en connaissance de cause refoulé des personnes particulièrement vulnérables ou qui auraient pu faire valoir un statut de réfugiés", déplore le document.
Le rapport publié à Strasbourg avec les éléments de réponse du gouvernement intervient après les critiques d'autres organisations.
Human Rights Watch (HRW) a critiqué l'Italie pour les refoulements des immigrés clandestins vers la Libye. "Les navires italiens repoussent les embarcations des immigrés clandestins sans vérifier s'il y a parmi eux des réfugiés, des malades ou des blessés, des femmes enceintes ou des mineurs, indiquait en septembre le rapport de l'organisation.
Il demandait à l'Italie et à l'Union européenne de "renoncer à refouler les non-Libyens vers la Libye tant que la manière de ce pays de traiter les immigrés, les demandeurs d'asile et les réfugiés ne sera pas aux normes internationales".
L'accord conclu par l'Italie avec la Libye pour refouler les candidats à l'immigration a aussi été critiqué en décembre par le Haut Commissariat des Nations Unies aux réfugiés qui a critiqué le refoulement de réfugiés ayant des raisons valables pour demander l'asile en Europe.
sont disponibles sur le site (http://www.cpt.coe.int) du comité.
Source : Le Figaro/AFP
Au nombre de 20, ils sont venus aux Emirats arabes unis pour poursuivre leurs études dans la plus prestigieuse université française. Les étudiants marocains de l'université de la Sorbonne d'Abou Dhabi travaillent dure avec pour seul but de décrocher des diplômes supérieurs leur permettant d'intégrer facilement le marché de l'emploi.
C'est dans l'une des cours de l'annexe de l'université de la Sorbonne à Abou Dhabi, situé à l'Ile Rim, caractérisée par une architecture prestigieuse puisée dans la spécificité française, que Wajih, Aouatif et Hassan, tous âgés à peine de 23 ans, se sont donnés rendez-vous pour débattre de leur cours du soir.
Parlant le dialecte marocain émaillé, de temps à autre, de certaines expressions françaises, ces étudiants soucieux de perfectionner leurs connaissances scientifiques dans leurs branches respectives, ne cachent pas leur fierté d'avoir choisi de poursuivre leurs études dans la plus ancienne et prestigieuse université française.
La Sorbonne, le choix opportun
Originaire de la capitale ismaïlienne, Aouatif a décidé de partir aux Emirats arabes unis pour poursuivre ses études dans une filière scientifique de l'avenir, défiant les conditions difficiles de l'émigration dans un pays du Golfe. Grâce à ses camarades et aux nouvelles connaissances du monde entier qu'elle a faites, Aouatif a pu s'adapter au fil du temps.
Poursuivre les études loin de la famille et dans un pays étranger "nous impose de relever de nombreux défis, liées notamment à l'adaptation avec le climat de la région", a-t-elle confié à la MAP, sans cacher son admiration ce pays d'accueil, dont les traditions ne diffèrent pas de celles de la mère-patrie et où règnent sécurité et quiétude au rythme d'une croissance économique sans précédent.
Etudiante en commerce internationale, Aouatif a indiqué que le choix de la Sorbonne d'Abou Dhabi est motivé par les programmes d'études modernes qu'elle adopte, la communication facile avec les professeurs ce qui permet une intégration aisée dans la vie estudiantine et aussi, et surtout, l'équivalence des diplômes obtenus à ceux délivrés par l'université mère à Paris.
Aouatif et ses colocataires de la cité universitaire demeurent attachées aux valeurs et traditions de la patrie, puisqu'elles tiennent à préparer, quand l'occasion se présente, des plats marocains pour les étudiantes venant de pays asiatiques, européens ou arabes, qui admirent la gastronomie marocaine.
Le vendredi demeure un jour spécial pour ces étudiantes, poursuit-elle, puisqu'il coïncide avec un jour de repos, ce qui leur permet de préparer le couscous, d'une part, pour déguster un repas en compagnie des étudiantes d'autres nationalités, et d'autre part, pour faire valoir les us et coutumes du pays, où le couscous constitue un plat de choix dans la gastronomie nationale.
On tient également à célébrer les fêtes religieuses dans la tradition marocaine allant de l'habit traditionnel en passant par la dégustation d'un verre de thé et des pâtisseries marocaines en compagnie des étudiants marocains, a-t-elle dit.
Le retour au bercail est inéluctable
Originaire de Settat, Wajih qui poursuit ses études dans la même université en marketing et la gestion des entreprises rêve lui aussi de décrocher un diplôme de cette prestigieuse université française pour revenir au Maroc et trouver un emploi.
Wajih, un grand admirateur du club du Raja de Casablanca, indique que la qualité des formations dispensées dans la Sorbonne d'Abou Dhabi et ses programmes modernes l'ont encouragé à s'y inscrire, ajoutant que le retour au Maroc sera possible quand il obtient son diplôme.
L'étudiant settati souligne que les perspectives au Maroc sont désormais prometteuses surtout pour les spécialités en phase avec les mutations économiques actuelles, appelant les étudiants marocains à l'étranger à retourner dans leur pays en vue de contribuer au processus de développement déclenché au Maroc.
Source : MAP
Le ministre français de l'immigration, de l'intégration, de l'identité nationale et du développement solidaire, Eric Besson, entreprend, du 29 au 30 avril, une visite de travail au Maroc, apprend-on mercredi auprès de son cabinet.
Au cours de son séjour, M. Besson devra présider, avec le ministre chargé de la communauté marocaine à l'étranger, Mohamed Ameur, l'ouverture à Tanger de la 1ère conférence d'experts pour la création de l'Office Méditerranéen de la Jeunesse (OMJ), précisent les deux ministres dans un communiqué.
Le Maroc et la France co-organisent cette conférence, qui réunira des délégations représentant l'Albanie, la Bosnie-Herzégovine, Chypre, la Croatie, l'Egypte, l'Espagne, la Grèce, l'Italie, le Liban, Malte, le Monténégro, la Slovénie, la Tunisie, la Turquie et la Commission de l'Union Européenne.
A cette occasion, les 16 pays fondateurs du projet d'OMJ et l'Union Européenne définiront ensemble les lignes directrices du projet, notamment l'architecture de l'Office et le périmètre retenu pour la promotion de la mobilité des jeunes dans l'espace méditerranée.
Ce projet pilote vise, dans un premier temps, à faciliter la libre circulation des étudiants de certaines filières universitaires d'excellence identifiées au Nord comme au Sud de la Méditerranée pour leur capacité à construire les compétences de demain.
Il devrait également organiser l'accès de ces étudiants à des bourses "méditerranéennes", en mobilisant tant les bailleurs publics que le secteur privé, pour leur permettre de financer ce parcours d'excellence, ainsi que promouvoir leur exercice d'une première expérience professionnelle dans le pays méditerranéen de leur choix, en les faisant bénéficier, pendant toute leur scolarité, d'un parrainage par des réseaux d'anciens élèves et de chefs d'entreprise.
Un programme de mobilisation des compétences et de l'expertise de ces jeunes au profit du développement de leur pays d'origine sera également mis en Âœuvre.
La conférence de Tanger sera la 1ère étape en vue de parvenir à la création de l'OMJ d'ici le 1er janvier 2011. Elle devra mettre en œuvre les recommandations adoptées par les ministres méditerranéens réunis à Paris, à l'initiative de M. Besson, le 14 décembre 2009.
Par ailleurs, MM. Ameur et Besson donneront, le même jour à Tanger, une conférence de presse sur le lancement de l'Office Méditerranéen de la Jeunesse.
Au cours de cette conférence de presse, les deux ministres évoqueront également le renforcement des actions de développement solidaire entre le Maroc et la France et procèderont à la signature de la déclaration franco-marocaine pour la mise en œuvre d'un programme d'appui à la création de petites et moyennes entreprises (PME) au Maroc par les ressortissants marocains résidant en France.
Doté par la France d'une subvention initiale d'un million d'euros, ce programme permettra d'accompagner au moins 1.000 Marocains résidant en France dans la création et le développement des PME au Maroc au cours des trois prochaines années.
Source : MAP
Amnesty International a dénoncé mercredi l'indifférence, voire la responsabilité de représentants des autorités du Mexique face aux "enlèvements, viols et meurtres" dont sont victimes les clandestins dans le pays.
"Les autorités mexicaines doivent agir pour stopper les sévices dont sont continuellement victimes les émigrants, proies de bandes criminelles tandis que les représentants de l'autorité ferment les yeux ou jouent même un rôle actif dans les enlèvements, viols et meurtres", dans un rapport publié à Londres, où siège l'organisation de défense des droits de l'homme, et reçu à Mexico.
Quelque 500.000 "clandestins", presque tous venus d'Amérique centrale, tentent chaque année la traversée du Mexique pour aller chercher du travail aux Etats-Unis. Ce voyage est devenu "l'un des les plus dangereux au monde", affirme le rapport signé par Rupert Knox, spécialiste du Mexique à Amnesty.
Les enlèvements contre une rançon, demandée à la famille restée au pays, ont atteint "des records en 2009", ajoute Amnesty en citant la Commission nationale mexicaine des droits de l'Homme (CNDH): "près de 10.000 victimes en six mois, dont près de la moitié affirment que des fonctionnaires étaient compromis".
"Six femmes ou jeunes filles sur dix dénoncent des viols, et la rumeur raconte que certains passeurs demandent que les émigrantes reçoivent des piqûres anticonceptionnelles avant leur voyage", selon Amnesty.
Le rapport cite le témoignage de "Veronica" (prénom modifié par Amnesty), qui voyageait le 23 janvier dernier avec plus de 100 clandestins à bord d'un train de marchandises stoppé par la police fédérale dans l'Etat du Chiapas (sud, à la frontière du Guatemala).
Les policiers ont obligé les clandestins à descendre et à s'allonger sur le ventre, leur ont dérobé leurs bagages et ont menacé de les tuer s'ils ne continuaient pas leur route à pied, le long de la voie, a-t-elle affirmé.
Après des heures de marche, le groupe a été attaqué par des hommes armés, Veronica a été violée et un de ses compagnons au moins a été tué, a-t-elle ajouté.
Deux suspects ont été arrêtés, mais la police fédérale n'a pas été inquiétée, bien que les victimes aient indentifié deux de ses agents, souligne Amnesty.
Amnesty "recommande" au Mexique de s'attaquer à cette "crise des droits de l'Homme" par "des réformes législatives garantissant l'accès à la justice, l'établissement d'une commission fédérale spéciale" et "la publication des cas de mauvais traitements et des actions entreprises contre les responsables, y compris les représentants des autorités".
Le Mexique a lui aussi ses émigrés, 12 millions aux Etats-Unis dont la moitié de clandestins, et son gouvernement s'est élevé ces derniers jours contre une loi d'immigration particulièrement sévère adoptée en Arizona, à la frontière entre les deux pays.
La loi, signée le 23 avril par la gouverneure républicaine Jan Brewer, autorise les policiers à arrêter des étrangers en cas de "doute raisonnable" sur la légalité de leur entrée aux Etats-Unis, même en l'absence d'un autre délit présumé.
Le Mexique "utilisera tous les moyens à sa portée" pour défendre ses émigrants contre cette loi qui "porte atteinte aux droits de l'Homme", avait déclaré mardi le président mexicain Felipe Calderon.
Source : Aufait/ AFP
Du 6 au 8 mai prochain, Casablanca accueillera la cinquième édition de son défilé de mode, le FestiMode Casablanca Fashion Week 2010. Cette année, l’évènement met en lumière l’avant-garde de la mode contemporaine des Marocains du monde.
Certains créateurs sont connus internationalement, sans l'être au Maroc. Tel est le cas par exemple de Hisham Oumlil. Natif de Casablanca et installé à New York, il a fait ses preuves au sein de prestigieuses compagnies de mode tel que Loro Piani, Rocco Ciccarelli, Hermès et Versace, avant de fonder, en 2005, sa propre marque, Oumlil. Dans la même année, et régulièrement depuis, il présente ses collections à la Fashion Week de New York.
En 2008, l’artiste reçoit le prix de Star montante par le Fashion Group International. Son travail figure dans de nombreux ouvrages de American Beauty à Vanity Fair Italie. Faisant d'abord dans le sur mesure, il s'est ensuite lancé dans le prêt à porter. Il montrera pour la première fois sa collection de tailleurs fins et de trenchs audacieux au public casablancais en précisant qu’il est « très engagé dans la cause de la contemporanéité du Maroc ».
Said Mahrouf, qui a participé au salon du prêt-à-porter parisien en 2008, Nouredine Amir, créateur du show room Villa Amir à Marrakech en 2009 et Amel Bouazizi, qui enseigne à l'Artemis Fashion Academy de Rotterdam seront les autres créateurs de renom international dont on pourra voir les œuvres dans l'ancienne cathédrale du Sacré Cœur à Casablanca. Rendez-vous samedi 8 mai à 20h pour le défilé « Dress Code ».
A côté de ces artistes internationaux, la Fashion Week donnera aussi l'occasion à l'avant-garde de la scène marocaine de voir leurs créations défiler. Les jeunes talents répondent aux noms de Meriem Bennani, Ghitta Laskrouif, Ahmed Taoufiki, et le duo de l’Ecole des Beaux-Arts de Casablanca : Mehdi Kessouane & Yamane Aladgham, et leur défilé, le défilé émergence « De Long en Large » aura lieu le vendredi 7 mai à 20h dans le même lieu. Auprès d’eux, cinq élèves du prestigieux Atelier parisien Chardon Savard présenteront leurs collections.
En accompagnement aux défilés, deux conférences, l'une sur la formation aux métiers de la mode et l'autre sur la diaspora marocaine engagée dans la cause de la contemporanéité au Maroc se tiendront respectivement le vendredi à 17h à l'Institut Français de Casablanca et samedi 8 à 11h dans l'ancienne église du Sacré Cœur.
Tout au long de la Fashion Week 2010, l'exposition « Itinéraire d'une tendance » présentera, dans les locaux de l'Institut Francais de Casablanca, une rétrospective photo de l’aventure FestiMode Casablanca depuis sa création en 2006.
Source : Yabiladi
Le Maroc a ouvert un nouveau Consulat à Orly, le plus grand en termes de superficie de son réseau en France pour servir quelque 65.000 Marocains établis dans trois départements jouxtant cette ville connue pour son grand aéroport international du même nom et située au sud de Paris.
Ce nouveau consulat dont la gestion a été confiée à un diplomate chevronné, M. Bouchaib El Khalfi qui a à son actif une longue expérience à Paris, Villemomble (France) et à Barcelone (Espagne) en tant que Consul Général, couvre les départements de la Marne (51), la Seine et Marne (77) et le Val-de-Marne (94).
Ce cinquième consulat du Maroc en région Parisienne (après ceux de Paris, Pontoise, Colombes et Villemomble) devra alléger la charge qui pesait sur le poste de Villemomble et rapprocher les services consulaires des usagers résidant à Orly-ville et les départements limitrophes conformément aux hautes instructions royales en faveur de la communauté marocaine à l'étranger.
Cette nouvelle acquisition de l'Etat marocain est un édifice alliant le béton et le verre sur une superficie de 2150 mètres carrés bâtis sur trois niveaux. Le bâtiment refait à neuf est aménagé en 3 salles d'attente dotées du système d'afficheurs de numéros pour gérer automatiquement les files d'attente.
Les usagers ont à leur disposition 14 guichets pour l'obtention des documents administratifs dont 7 dédiés aux démarches pour l'obtention des nouveaux passeports biométriques. Un guichet est réservé aux personnes à mobilité réduite. Une salle de prière et un espace enfant ont été également aménagés pour améliorer l'accueil.
Depuis son ouverture, le nouveau poste reçoit entre 130 et 180 personnes par jour. L'accès aux nouveaux services consulaires est facilité par sa situation à la croisée des différents centres économiques autour de l'aéroport d'Orly bien desservis par différents moyens de transports (autoroutes, trains, bus et métro).
Source : MAP
Le procès du député néerlandais d'extrême droite Geert Wilders pour incitation à la haine raciale et à la discrimination envers les musulmans devrait avoir lieu du 4 octobre au 2 novembre, a annoncé mardi le tribunal d'Amsterdam.
"L'affaire contre M. Wilders reprendra en octobre", a déclaré le tribunal dans un communiqué. Selon un calendrier encore provisoire, les audiences commenceront le 4 octobre et le jugement sera rendu le 2 novembre.
Geert Wilders, chef du Parti de la liberté (PVV, 9 députés sur 150), est accusé d'insultes envers les musulmans pour avoir comparé leur religion au fascisme dans son court-métrage "Fitna", mis en ligne en mars 2008, et demandé l'interdiction du Coran, qu'il compare au "Mein Kampf" d'Adolf Hitler.
Le 21 janvier 2009, la cour d'appel d'Amsterdam, saisie par des dizaines de plaignants, avait ordonné au parquet de poursuivre M. Wilders après le classement sans suite des plaintes en juin 2008.
La défense de l'accusé avait ensuite contesté la compétence du tribunal, lors d'une audience de procédure le 20 janvier, estimant que le député devait être jugé par la cour de cassation, seule habilitée à poursuivre les élus pour des délits commis dans l'exercice de leurs fonctions.
Le tribunal d'Amsterdam s'était le 3 février déclaré compétent pour juger Geert Wilders.
Source : La Croix/AFP
Le Maroc participe actuellement à Barcelone à la 39ème édition de la Foire d'avril de la Catalogne, qui revêt une dimension culturelle certaine et une importance touristique indéniable.
Le pavillon marocain à cette foire est monté sous forme de tente typique du milieu saharien marocain, un espace meublé d'articles et objets artisanaux de toutes les villes marocaines, avec une déclinaison de la culture diversifiée et du patrimoine riche des provinces du Sud.
La tente offre également aux visiteurs l'occasion de connaître de près la gastronomie et le thé, selon le cérémonial propre au Sahara marocain, ainsi que les différents types de musique des provinces du Sud, à travers des concerts morceau de musique populaire et traditionnelle du Sahara, présentés par la célèbre troupe Bnat Aichata qui perpétue la tradition ancestrale de la Guedra.
L'objectif de cette participation est de faire connaître la région du Sahara marocain, sa richesse et son patrimoine culturel et touristique, a indiqué, à cette occasion, Aziz Hicham, président de l'Alliance Méditerranéenne des Amis du Maroc (ALMAMA), ajoutant que la tente constitue un pont pour rapprocher les peuples, les cultures et les civilisations.
Le pavillon marocain a été visité par plusieurs personnalités, dont le ministre espagnol du travail et de l'immigration, Celestino Corbacho, et le maire de Barcelone, Jordi Hereu. A cette occasion, un cadeau souvenir a été offert au ministre espagnol par le président du Conseil provincial de Guélmim et le président de l'ALMAMA.
Un total de 68 pavillons sont érigés sur une superficie de 105.000 m2 à l'occasion de la Foire d'avril de la Catalogne, organisée jusqu'au 02 mai prochain par la Fédération des Entités culturelles andalouses en Catalogne (FECAC), en partenariat avec les gouvernements autonomes catalan et andalou et les municipalités de Barcelone.
Source : MAP
Matignon semble privilégier la recherche d’un consensus le plus large possible plutôt que l’adoption rapide d’une loi sur le niqab
François Fillon appelait la semaine dernière à prendre « le temps du débat » afin de rechercher « un consensus républicain » sur l’interdiction du voile intégral. L’affaire de la conductrice portant le niqab et ses suites sont venues compliquer la donne.
Avec un risque d’« amalgames » dont les premières victimes seraient l’ensemble des Français de confession musulmane, comme l’a souligné François Fillon, lundi 26 avril, lors d’une rencontre avec le président du Conseil français du culte musulman (CFCM), Mohammed Moussaoui. L’occasion également pour le premier ministre d’exprimer sa « vive émotion » après le mitraillage, dans la nuit de samedi à dimanche, de la mosquée d’Istres dans les Bouches-du-Rhône (lire ci-contre).
Il n’empêche. Deux lignes s’opposent au sein de la majorité de droite. D’un côté, Jean-François Copé, favorable à une interdiction générale et absolue du port du voile intégral à travers une proposition de loi (d’origine parlementaire) et une déclaration d’urgence par le gouvernement, procédure accélérée permettant de limiter l’examen d’un texte à une seule lecture par chaque assemblée. Le président du groupe UMP à l’Assemblée nationale avait ainsi déposé lui-même, en février, une proposition de loi « visant à interdire le port de tenues ou d’accessoires ayant pour effet de dissimuler le visage dans les lieux ouverts au public et sur la voie publique ».
« Le temps sera pris pour préparer un texte réalisant un consensus républicain »
De l’autre côté, ceux qui plaident en faveur d’un projet de loi (d’origine gouvernementale) et d’une interdiction dans des circonstances particulières de temps et de lieux, comme l’a recommandé le Conseil d’État afin d’éviter une éventuelle censure du Conseil constitutionnel ou de la Convention européenne des droits de l’homme.
Sur le fond, c’est Jean-François Copé qui paraît l’avoir emporté, le porte-parole du gouvernement, Luc Chatel, ayant indiqué, à l’issue du précédent conseil des ministres, que « l’interdiction du port du voile intégral doit être générale dans tout l’espace public parce que la dignité de la femme ne se divise pas ». L’Élysée et Matignon n’étaient pourtant pas, à l’origine, sur cette ligne.
Sur la forme, en revanche, François Fillon semble avoir été convaincu par les deux présidents UMP des assemblées parlementaires, Bernard Accoyer (Assemblée nationale) et Gérard Larcher (Sénat), également reçus lundi. « Le temps sera pris pour préparer un texte qui sera un texte réalisant un consensus républicain », a ainsi souligné Bernard Accoyer à l’issue de la rencontre.
Le projet de loi sera présenté à l’Assemblée nationale début juillet
La première secrétaire du PS, Martine Aubry, a affirmé, devant le conseil national de son parti, que les socialistes seraient favorables à une loi contre le voile intégral si elle reprenait l'avis du Conseil d'Etat. Selon la maire de Lille, le port du niqab ou de la burqa est "un réel problème" dans notre société et il convient de s'y opposer, comme n'ont cessé de l'affirmer les socialistes.
Le projet de loi sera présenté en conseil des ministres le mercredi 19 mai, comme prévu après le vote par les députés d’une résolution le 11 mai. François Fillon a annoncé mardi 27 avril que le projet de loi sera présenté à l’Assemblée nationale début juillet lors de la session extraordinaire. Il n’a pas précisé si le texte serait examiné en urgence ou selon la procédure ordinaire.
« stigmatiser une partie de la population française »
En attendant, François Fillon poursuit ses consultations des formations politiques et de « tous ceux qui ont à parler sur le sujet ». Notamment les instances morales et religieuses : si la rencontre avec Mohammed Moussaoui a été rendue publique, le premier ministre a déjà discrètement reçu, vendredi, le grand rabbin de France, Gilles Bernheim, et devrait recevoir jeudi le président de la Conférence des évêques de France, le cardinal André Vingt-Trois, ainsi que le président de la Fédération protestante de France, le pasteur Claude Baty.
La recherche du « consensus républicain » s’annonce toutefois difficile. Religieusement, le CFCM est en effet d’ores et déjà contre toute interdiction générale et absolue du niqab et de la burqa, version afghane du niqab. Politiquement, enfin, l’opposition accuse la majorité de « stigmatiser une partie de la population française » depuis le lancement du débat sur l’identité nationale.
Une ambiance bien éloignée de celle qui régna, en 2004, sous la présidence de Jacques Chirac, lors de l’adoption consensuelle de la loi relative à l’application du principe de laïcité dans les écoles, collèges et lycées publics.
Source : La Croix
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