vendredi 22 novembre 2024 04:35

Occident : le retour des milices néo-nazies

vendredi, 19 février 2016 13:33

FRANCE : Robert Ménard, le maire raciste de Béziers, ancien président de Reporters sans Frontières (RSF) a créé, en décembre 2015, une "garde citoyenne". Une milice constituée de "bénévoles" dont le rôle devait consister à patrouiller dans les rues de la ville. La milice était constituée de 80 "volontaires". Des milices recrutées parmi des anciens policiers, pompiers et autres retraités qui n'étaient pas sans rappeler dans l'inconscient collectif les milices neo-nazies. Ces milices ont été dissoutes au début de l'année 2016 par la justice "bitteroise". Mais le maire raciste a annoncé avoir décidé de saisir le Tribunal administratif

Depuis son élection en 2014 il a entamé une chasse aux sorcières visant essentiellement la communauté musulmane de Béziers en demandant aux écoles de "ficher" le nombre d'élèves musulmans dans les écoles notamment.

Il n'est jamais inutile de rappeler que Robert Ménard était un farouche critique du Royaume du Maroc qu'il considérait comme l'un des pires ennemis de la liberté en général et de la presse en particulier.

FINLANDE : Le groupe d’autodéfense -néo-nazi- Soldiers of Odin a été créé par un routier de 29 ans,en octobre 2015 en Laponie, dans le nord du pays près de la frontière avec la Suède. Ils seraient plus de 500 avec des ramifications dans plusieurs villes de Finlande et des sympathisants à l’étranger. C'est de ce côté là que sont arrivés principalement des demandeurs d’asile irakiens.

A Kemi,ville où le mouvement néo-nazi a été créé, des patrouilles vêtues de noir avec le portrait d’Odin -le dieu de la mythologie nordique, flanqué d’un drapeau finlandais- commencent à patrouiller dans les rues. Ils proposent d'être les yeux et les oreilles de la police pour mettre fin à l'insécurité qui serait causée par «les intrus islamiques». Les milices d'extrême droite finlandaises sont les meilleurs alliés de l'organisation de la droite extrême de la jeunesse du parti, créé par Sebastian Tynkkynen, des Vrais Finlandais, qui siège au gouvernement depuis plusieurs mois.

Elles sont présentes dans tous les pays scandinaves..

ETATS-UNIS : Le nombre de groupes incitant à la haine raciale et de milices "anti-gouvernementales" a augmenté pour la première fois depuis plusieurs années en 2015 aux Etats-Unis, alimenté notamment par leur peur du déclin de la majorité blanche, a récemment alerté l'ONG Southern Poverty Law Center.

Selon l'ONG qui documente depuis le début des années 70 les violences raciales et communautaires aux Etats-Unis, le nombre de groupes incitant à la haine envers les minorités (noires, hispaniques, juives ou musulmanes) et les homosexuels est passé de 784 à 892, de 2014 à 2015, poussé par l'augmentation du nombre de chapitres du Klu Klux Klan, des partisans de la suprématie blanche.

Il s'agit surtout de la première augmentation du nombre de ces groupes depuis 2011 alors qu'un pic de 1.018 organisations avait été recensé.

Le mouvement PEGIDA

mardi, 09 février 2016 10:59

Pegida est une association anti-immigrée lancée en octobre 2014 en Allemagne sur les réseaux sociaux par Lutz Bachmann, un homme connu pour ses déboires avec les autorités (qui a démissionné depuis du mouvement).

Le 20 octobre 2014, la première manifestation de Pegida a lieu à Dresde (Allemagne), réunissant près de cinq cents manifestants. 

Bien que très médiatique, Pegida reste un mouvement pour le moment encore assez flou : s’il rassemble principalement des personnes proches de l’extrême droite, jusqu’à ce jour aucune étude n’a démontré qu’il s’agissait d’une organisation politique.

Ce qu'il faut cependant noter, c'est  qu’en Allemagne face à chacune des manifestions racistes de Pegida qui ont lieu pratiquement tous les lundis, se tiennent systématiquement des contre-manifestations.

Les boucs émissaires de Pegida, lors des rassemblements organisés en Allemagne, sont notamment les étrangers, les musulmans, les politiques et les médias. 

Le 6 février 2016 le Mouvement a organisé des manifestations dans 14 pays européens. Mais les manifestations n’ont pas connu -pour le moment- le succès escompté malgré la montée des extrêmes droites en Europe.

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