mardi 26 novembre 2024 04:56

Une convention de partenariat a été signée, lundi à Rabat, visant à permettre aux jeunes marocains résidant à l'étranger et vivant en situation sociale difficile, de bénéficier de programmes de formation professionnelle au Maroc pour soutenir leur insertion professionnelle dans les pays d'accueil.

La convention a été signée par le ministre délégué auprès du premier ministre chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, M. Mohamed Ameur, le secrétaire d'Etat chargé de l'artisanat, M. Anis Birou et le directeur général de l'Office de la formation professionnelle et de la promotion du travail (OFPPT), M. Larbi Bencheikh.

Elle vise l'accompagnement social des jeunes marocains résidant à l'étranger en situation sociale difficile, à les aider à réussir leur insertion professionnelle dans les pays d'accueil à travers l'établissement d'un programme annuel commun dans le domaine de la formation professionnelle, la formation artisanale qui leur est dédié au Maroc.

La convention est le fruit d'une expérience pionnière qui a été lancée, en 2010, et qui a permis la formation de 40 jeunes marocains résidant à l'étranger ayant obtenu des diplômes professionnels dans des spécialités différentes (l'artisanat, la mécanique, le commerce, l'électronique, l'informatique).

En vertu de la convention tripartite, le secrétariat d'Etat chargé de l'artisanat s'engage à permettre aux jeunes immigrés marocains de bénéficier de ses différents programmes de formation professionnelle dans des spécialités différentes, de formation artisanale, à assurer leur formation dans les spécialités précitées pendant une période variant de 6 à 8 mois, et à leur délivrer des diplômes à l'issue de leur formation.

L'OFPTT contribuera, pour sa part, à l'élaboration de programmes, d'exposés dans le cadre de la formation professionnelle au profit des jeunes précités selon leurs besoins et leurs choix, à assurer leur hébergement, à titre gracieux pendant la période de la formation dans les internats relevant de l'Office situés dans plusieurs villes du Royaume, à leur délivrer des diplômes à l'issue de leur formation.

Quant au ministère chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, il s'engage à prendre en charge les frais de transport des jeunes bénéficiaires des pays d'accueil au Maroc, à leur allouer une bourse mensuelle pendant la période de formation, à dresser les listes des bénéficiaires en définissant les spécialités de formation.

Dans une allocution prononcée à l'occasion, M. Ameur a expliqué que la convention permettra aux parties signataires de travailler dans le cadre d'un programme de travail permettant l'augmentation du nombre des bénéficiaires parmi les jeunes immigrés marocains résidant à l'étranger, notamment ceux en situation difficile, de les aider à accéder au marché de l'emploi dans les pays d'accueil tout en favorisant le renforcement de leurs liens avec la mère patrie.

Il a précisé que la convention constitue le résultat de l'expérience exemplaire dont 40 jeunes immigrés ont bénéficié, en 2010, d'une expérience qui a eu des résultats importants.

De son côté, M. Anis Birou a indiqué que la convention a pour but d'assurer une formation aux métiers de l'artisanat aux jeunes marocains résidant à l'étranger, relevant que le secteur de l'artisanat connaît une grande prospérité et que la formation permettra bénéficiaires de trouver une opportunité de travail aux pays d'accueil tout en contribuant au rayonnement de l'artisanat marocain dans le monde entier.

Les formations précitées permettront aux jeunes bénéficiaires d'être "des ambassadeurs de l'artisanat dans les pays d'accueil tout en mettant en exergue les atouts artistiques, la profondeur culturelle des produits de l'artisanat marocain", a-t-il assuré.

M. Larbi Bencheikh s'est félicité, pour sa part, de l'expérience réussie, en 2010, affirmant que la convention signée, lundi, permettra au programme d'intéresser davantage de jeunes, leur assurera les formations adéquates pour être au diapason des exigences du marché de l'emploi dans les pays d'accueil.

Source : MAP

Sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, l’exposition « Le Maroc & l’Europe, six siècles dans le regard de l’autre » sera du 28 janvier au 22 février 2011 à Anvers (Belgique), sur le campus de l’Université d’Anvers.

Le Maroc sera l'invité d'honneur au Salon du livre de la Bibliothèque d'Alexandrie (BA), qui se tiendra du 24 mars au 5 avril prochain.

Dans un communiqué, le directeur du Département de l'information à la Bibliothèque d'Alexandrie a fait savoir que l'ouverture de ce Salon sera ponctuée par une intervention du ministre marocain de la Culture, Bensalem Himmich.

Selon la même source, la BA a lancé une campagne arabe de soutien au projet de création d'une bibliothèque à Fès. Elle a également fait part de la volonté de faire don de ses différentes publications à la nouvelle bibliothèque de Fès.

En 2010, une centaine de maisons d'édition de 13 pays arabes et étrangers avaient pris part au Salon du livre de la bibliothèque d'Alexandrie, qui avait drainé plus de 500.000 visiteurs.

24/01/11

Source : MAP

 

Une étude sociologique sur "l'impact de la crise économique sur les immigrés Marocains en Espagne", présentée jeudi soir à Madrid, a souligné l'impératif de l'intervention des institutions officielles concernées pour faire face au problème du chômage dont pâtissent les immigrés résidant en Espagne, particulièrement les Marocains.

L'étude, élaborée par un groupe de sociologues et experts en immigration, marché du travail et changement social en Espagne, a appelé à une intervention "urgente" pour faire front aux répercussions de l'actuelle crise économique dans ce pays sur le collectif immigré Marocain, particulièrement affecté par le chômage qui n'épargne pas non plus d'autres collectifs immigrés ainsi que les travailleurs autochtones.

Le rapport, élaboré pour le compte de la Fondation "Casa Arabe" par le collectif "Ioé" spécialisé dans les recherches sur la question migratoire en Espagne et qui a réalisé et publié depuis 1986 plusieurs études, ouvrages et enquêtes sur ce phénomène, relève que le problème du chômage bien qu'affectant l'ensemble des immigrés résidant en Espagne ainsi que les Espagnols, se fait particulièrement ressentir chez les immigrés Marocains avec une perte de 26 pc des postes d'emploi occupés par ce collectif entre 2007 et 2010, d'où l'importance d'interventions ciblées de la part des acteurs sociaux et des autorités responsables.

Le rapport, présenté par le sociologue Walter Actis, membre du collectif "Ioé", souligne que la communauté Marocaine résidant en Espagne a été particulièrement touchée par les répercussions de la crise économique et financière qui frappe le pays, avec une augmentation du taux du chômage qui atteint les 40 pc chez les immigrés âgés de 40 ans et plus. Mais ce taux devient particulièrement préoccupant chez la tranche d'âge de moins de 25 ans avec presque deux tiers des jeunes actifs (62,5 pc) sans emploi.

L'étude, qui analyse la situation des travailleurs immigrés Marocains en Espagne dans le contexte de crise économique et financière actuel et les incidences de celle-ci sur les perspectives socioéconomiques de ce collectif, tire, également, la sonnette d'alarme sur l'augmentation du pourcentage des immigrés chômeurs Marocains de longue durée et l'apparition de cas de familles Marocaines où tous les membres actifs se sont retrouvés sans emploi, avec les conséquences que cela suppose en termes de détérioration des conditions de vie.

Selon une note de présentation de la Fondation "Casa Arabe", l'élaboration de cette étude a été décidée pour combler le manque d'informations et de chiffres sur les répercussions de la crise sur les immigrés Marocains en Espagne, un manque pointé du doigt lors d'un récent séminaire sur "les effets de la crise sur les immigrés en Espagne: le cas des Marocains", organisé à l'initiative conjointe de Casa Arabe et du Conseil de la communauté Marocaine à l'étranger (CCME).

De ce fait, les résultats de cette étude devraient "faciliter une meilleure estimation de ce phénomène et aider à l'élaboration de politiques adéquates" pour y faire face, souligne-t-on des organisateurs.

Organisé en octobre dernier dans la capitale Espagnole, le séminaire sur les effets de la crise économique sur les Marocains établis en Espagne, qui a été marqué par la participation de hauts responsables espagnols et marocains et d'experts en matière d'immigration des deux pays, se proposait de dégager une meilleure compréhension des conséquences sociales et économiques de la crise économique en Espagne sur les migrants marocains et de tenter d'élaborer une vision concertée sur les éventuels mécanismes et stratégies à adopter.

Le chômage en Espagne, l'un des pays les plus affectés par la crise en Europe, a atteint le chiffre record de plus de 4 millions de personnes sans emploi au premier semestre de l'année écoulée, soit près de 20,5 pc de la population active.

Mais si le chômage concerne tous les travailleurs, les immigrés, qui représentent 16 pc de la population active en Espagne, sont les plus affectés avec un taux de chômage de 28 pc contre près de 16 pc chez la population active autochtone.

21/01/11

Source : MAP

Le gouvernement mexicain a assuré qu'il s'efforçait d'améliorer la sécurité des immigrants et a annoncé qu'il préparait une nouvelle loi sur l'immigration garantissant les droits de l'homme, en réponse à des critiques de l'ONU vendredi.

Le haut commissaire aux droits de l'homme de l'ONU, Navi Pillay, avait exhorté le Mexique à "accélérer" les recherches concernant une quarantaine d'immigrants latino-américains enlevés dans le pays en décembre.

Selon le Haut-commissariat, qui avait recueilli des témoignages d'ONG sur place, ces migrants ont disparu le 16 décembre alors qu'ils voyageaient dans un train de marchandises, parti de l'Etat d'Oaxaca (sud) en direction du Nord du pays.

Dans un communiqué du ministère des Affaires étrangères vendredi soir, le gouvernement mexicain souligne qu'une enquête est en cours et que "l'on ne peut pas préjuger de son résultat".

Le ministère souligne aussi qu'il a mis en place une stratégie nationale pour la sécurité des immigrants en transit vers les Etats-Unis, financée "par d'importantes ressources". Il assure qu'il travaille à une "nouvelle loi d'immigration garantissant les droits de l'homme".

Le gouvernement mexicain assure avoir renforcé la coopération avec les pays de la région pour affronter le crime organisé transnational, responsable selon lui des attaques contre les immigrants sans papiers, qui sont originaires en grande majorité d'Amérique centrale.

Mais en réponse à l'ONU, le gouvernement mexicain insiste sur le fait que, dans cette lutte, "le principe de responsabilité partagée doit s'appliquer non seulement entre gouvernements, mais aussi entre ceux-ci et les organisations internationales.

Le Mexique, où sévit une guerre des cartels de la drogue, est régulièrement secoué par la disparition d'émigrants. Un demi-million traversent chaque année le pays du Sud au Nord pour entrer aux Etats-Unis.

En août dernier, 72 émigrants clandestins, pour la plupart originaires d'Amérique centrale, avaient été tués dans le nord-est du Mexique.

22 jan 2011

Source : AFP

La Finlande a annoncé lundi avoir renoncé à renvoyer en Grèce les réfugiés dont c'était le premier pays d'accueil dans l'UE, après la condamnation de la Belgique par la Cour européenne des droits de l'Homme (CEDH) pour y avoir expulsé un demandeur d'asile afghan.

"Il est clair qu'en termes de conditions de vie et de procédure (d'asile) la Grèce n'est pas capable de faire respecter les droits des réfugiés", a justifié auprès de l'AFP un porte-parole des services finlandais de l'Immigration, Esko Repo.

La CEDH a justifié la condamnation de la Belgique par des défaillances de la procédure d'asile et des conditions d'accueil des migrants en Grèce, pays qui a été également condamné.

Arrivé en Belgique en février 2009 via la Grèce, le requérant en a été expulsé en juin, en vertu d'une réglementation de l'Union européenne qui prévoit que la demande d'asile soit examinée dans le premier pays d'accueil (Dublin II).

Les services de l'Immigration ne sont pas encore en mesure de dire combien de réfugiés en Finlande sont concernés par cette décision de ne pas les renvoyer en Grèce.

En 2009, près de 6.000 personnes ont demandé asile en Finlande et 1.373 ont obtenu un permis de séjour.

D'autres pays européens ont cessé de renvoyer les réfugiés en Grèce dans le cadre de Dublin II, dont la Grande-Bretagne, la Suède, la Norvège, l'Allemagne et le Danemark dimanche, en attendant qu'Athènes améliore leurs conditions d'accueil.

En Grèce les demandeurs d'asile sont systématiquement placés en détention, éventuellement brutalisés par la police, a relevé la Cour de Strasbourg dans son arrêt de vendredi dernier.

Avec 16.000 premières demandes reçues en 2009, Athènes n'a accordé le statut de réfugiés qu'à 0,3% des demandeurs, contre un taux moyen de 31% en Europe, tandis que 46.000 demandes sont en souffrance depuis des années.

24/1/2011

Source : AFP/Le Monde

Depuis la mi –décembre 2010, toutes les associations islamiques présentes en Espagne ont été appelées à préparer une série d'interventions destinées aux écoles espagnoles pour expliquer les fondements de l'islam.

La femme marocaine installée en Espagne est une immigrée jeune, célibataire, de bonne santé et provient du Nord du Maroc. Il s’agit aussi d’une femme qui vit dans les mêmes conditions que les immigrées d’autres collectifs pour  être à la fois étrangère, mère et travaillant dans des conditions précaires.

Ce profil est constitué à partir des résultats d’une étude, qui vient d’être publiée à Madrid par le sociologue Mohamed Boundi et le philologue et président de l’Association de Solidarité pour l’Intégration sociale de l’Immigré (SISI), Hassan Arabi.
Financée par le gouvernement régional de la Communauté Autonome de Madrid (6.445.499 habitants), réalisée entre mai et octobre 2010 et éditée par la maison Diwan, l’étude se base sur une enquête sociologique qui a concerné les femmes marocaines du centre de Madrid.

C’est la première du genre qui embrasse les aspects de l’intégration de la femme marocaine aux plans culturel, social et professionnel pour s’occuper de ses préoccupations et inquiétudes dans la société d’accueil. A la différence de la plupart des travaux de recherche faits par des anthropologues espagnols, cet essai  sociologique retrace les étapes du projet migratoire de la Marocaine, les conditions dans lesquelles elle arrive en Espagne, et, repasse l’ensemble de l’arsenal de textes législatifs régissant les relations en matière de protection réciproque de la main d’œuvre, les processus d’engagement et de sélection des travailleurs saisonniers et de l’actualisation des accords et conventions en vigueur entre le Maroc et l’Espagne depuis 1956.
Contrairement à certains préjugés véhiculés dans les médias locaux sur l’image qui se fait des Marocains en Espagne, l’étude démontre que, malgré la proximité géographique de son pays d’origine, l’immigrée marocaine s’efforce à s’intégrer dans la société d’accueil à travers l’apprentissage de la langue espagnole, la participation aux activités sociales et la convivialité par l’adaptation aux coutumes et usages des autochtones.

Bien que l’enquête concerne la population de la Madrid-capitale, la quasi-totalité des femmes interviewées se caractérisent par la présence d’une forte proportion de jeunes dans la pyramide démographique de l’Espagne du fait que la quasi-totalité se situe dans la tranche d’âge de 30-39 ans, soit 45% du total de l’échantillon.

Cette donnée démontre que la main-d’œuvre marocaine féminine est à la fois jeune et préparée physiquement pour exercer toute sorte d’occupations. C’est aussi une tanche d’âge idéale pour la procréation dans un pays qui souffre de la baisse du taux de natalité. La même observation est aussi valable dans l’analyse de la tranche d’âge de moins de 30 ans qui représente 35% des femmes marocaines. Dans cette catégorie, sont recensées  les étudiantes, les filles d’immigrées ou les Marocaines récemment mariées ou venues en Espagne par le biais du regroupement familial. Il est significatif de signaler que la proportion des Marocaines de 20 à 39 ans est similaire à celle des latino-américaines en Espagne. Le collectif féminin marocain à Madrid, objet de l’étude, se distingue par sa jeunesse au moment où la population aussi bien au Maroc qu’en Espagne connaît un processus de vieillissement. Selon le profil régional de ces femmes, 46% parmi elles proviennent du nord du Maroc, 35% du centre et 19% du sud.

Dans l’analyse de son statut civil, l’étude révèle que la Marocaine à Madrid préfère vivre indépendante de manière que 58% des femmes interviewées sont célibataires, divorcées, séparées ou veuves. Dans ces conditions, elles assurent être mieux préparées pour affronter seules les dures conditions et exigences du marché du travail sans se soumettre à la discipline de la vie en couple.

24/1/2011, Mohamed Boundi

Source : Al Bayane

Le Maroc va mettre au point un projet visant la mobilisation de points de vente gérés ou possédés par des ressortissants marocains résidant à l'étranger (MRE) au service de la commercialisation de produits marocains sur les marchés étrangers.

Une présentation préliminaire de ce projet ambitieux a été faite, jeudi à Paris, par le ministre du Commerce extérieur, M. Abdelatif Maazouz, devant les représentants diplomatiques et bancaires marocains en France.

Au cours d'une rencontre à laquelle ont pris part notamment l'ambassadeur du Maroc en France, M. El Mostafa Sahel, l'ambassadeur chargé du Consulat général du Royaume à Paris, M. Abderrazak Jaïdi, et le Directeur général de Maroc Export, Saad Benabdellah, le ministre a souligné que ce projet de mobilisation des commerçants MRE fait partie des 82 mesures prises pour faire de l'exportation un levier de la croissance au Maroc.

A partir du constat que les commerçants marocains établis à l'étranger représentent une niche qu'il faut développer, a-t-il expliqué, l'Etat s'est engagé à mobiliser les réseaux de distribution qu'ils gèrent ou possèdent, notamment dans des pays où la communauté marocaine est fortement présente, pour la commercialisation des produits marocains.

Il a précisé que la contribution de l'Etat consiste à identifier les réseaux, à contribuer à l'aménagement de rayons Maroc dans leurs espaces de vente et à les connecter avec les fournisseurs marocains des produits choisis, et à communiquer sur les produits.

Cette opération gagnant-gagnant a pour objectifs de recourir aux compétences expatriées et de contribuer à leur intégration dans le développement national du Royaume, a-t-il ajouté.

Elle vise également à promouvoir l'offre marocaine auprès des réseaux de distribution et des points de vente gérés par des marocains établis dans les marchés cibles, et à les alimenter régulièrement par des produits marocains de qualité contribuant ainsi à croître leurs chiffres d'affaires.

Le projet cible tous types de réseaux de distribution gérés par des MRE, à savoir les grossistes et semi-grossistes, les magasins commerciaux spécialisés, les supermarchés, les supérettes et les épiceries fines.

Quant aux produits ciblés, ils couvrent les filières "agro-industrielle et produits de terroir" (huiles d'olives et d'argan, conserves, couscous, pâtisseries marocaines), textile-cuir (marques marocaines), cosmétiques (ghassoul, henné, huiles essentielles) et artisanat (décoration, bijouterie, ameublement).

Le marché français a été désigné comme stratégique vu l'importance des réseaux de distributions marocains qui y opèrent, et en particulier la région Ile de France (Paris et sa banlieue), identifiée pour le lancement d'un projet pilote qui devrait être opérationnel d'ici les fêtes de fin d'année, a annoncé M. Maazouz.

Pour atteindre cet objectif, trois étapes ont été prévues, dont la première, celle du cadrage, vient d'être franchie à travers la rencontre avec l'Ambassade, les consulats et les représentations des banques marocaines à Paris pour échanger et enrichir le projet.

Viendra ensuite la phase d'identification et de recensement des points de vente des MRE en Ile de France, de leurs besoins en produits marocains à commercialiser et de leurs fournisseurs marocains intéressés.

La troisième étape consiste en l'organisation de rencontres entre les pots de vente et leurs fournisseurs. Une rencontre avec les MRE identifiés pour discuter des modalités pratiques de mise en oeuvre est prévue le 4 mars prochain.

Ensuite, des incoming missions seront organisées pour les commerçants MRE au Maroc pour rencontrer leurs fournisseurs potentiels.

Intervenant à cette occasion, M. Sahel s'est félicité de cette initiative en la qualifiant de "belle aventure qui va connaître le succès qu'elle mérite".

L'ambassadeur du Maroc en France a remercié le ministère du Commerce extérieur d'avoir pris cette démarche de dialogue et d'échange pour enrichir le projet, soulignant la disposition de l'ambassade et des Consulats à contribuer à définir et à faire évoluer le concept.

La même disposition à s'associer à ce projet a été relevée par les différents Consuls généraux du Maroc et les représentants des banques marocaines en région parisienne, qui ont salué la démarche structurante et le grand intérêt de cette opération d'envergure.

Ils ont proposé de tirer les conséquences des expériences individuelles et de s'appuyer sur les structures existantes en matière de grande distribution en mettant en place des mesures incitatives à leur égard, soulignant la grande importance des produits agro-alimentaires qui se taillent la part de lion dans les ventes de commerçants MRE.

Ils ont aussi proposé de diversifier en investissant d'autres espaces comme les marchés forains hebdomadaires qui existent dans chaque commune et les grandes surfaces dont les prix sont très attractifs.

Les commerçants MRE ne représentent qu'une seule parmi d'autres niches, a expliqué le ministre, soulignant que cette démarche ne devrait nullement favoriser le communautarisme ou la ghettoïsation, puisque ces points de vente s'adressent à tous les consommateurs.

Le projet de mobilisation des points de vente des MRE, piloté par Maroc Export, s'inscrit dans le cadre de la Stratégie Nationale de Développement et de Promotion des Exportations et vise à l'horizon 2015 de développer les exportations de biens et services à plus de 115 Milliards de Dh, d'augmenter leur contribution à la croissance du PIB à plus de 45 Mds de Dhs, et à la création de plus de 200.000 emplois.

Dans le cadre de cette stratégie, le ministre conduit vendredi à Paris une opération "Exectutive Marketing" qui consiste à rencontrer les décideurs des grands réseaux de distribution en France pour discuter avec eux des modalités de faire ou d'augmenter leurs achats du Maroc.

21/01/11

Source : MAP

Deux rencontres entre experts et décideurs politiques sur “Genre et migration de, vers et à travers les pays de l’Est et du Sud de la Méditerranée et d’Afrique subsaharienne” auront lieu au début de l'année 2011.

Une cinquantaine d’experts et décideurs politiques provenant de la partie occidentale du réseau CARIM (Algérie, Mali, Mauritanie, Maroc, Niger, Sénégal, Tchad et Tunisie) participeront à la première rencontre qui sera organisée à l'Université de Bamako les 27 et 28 janvier 2011 en partenariat avec le Centre International de Formation de l'Organisation Internationale du Travail (CIF-OIT).

La deuxième rencontre aura lieu à la Middle East University à Amman les 7 et 8 février 2011 et réunira des participants provenant de la partie orientale du réseau (Egypte, Jordanie, Liban, Libye, Palestine, Soudan et Syrie). Cette rencontre sera organisée en partenariat avec l'Organisation Internationale pour les Migrations (OIM).

Ces deux rencontres visent à discuter les conclusions des recherches du CARIM sur la thématique "genre et migration" afin d’instaurer un dialogue constructif ayant un impact positif sur le travail quotidien de chacun.

Source : UN Women

La musique andalouse marocaine a été à l'honneur vendredi soir à Londres à l'occasion d'un concert inédit animé par l'orchestre andalou de la ville de Fès en présence de plusieurs mélomanes britanniques et marocains.

Lors de cette soirée, organisée dans le cadre du programme "Mémoires marocaines en Grande-Bretagne" (Moroccan Memories in Britain) et coordonnée par Mme Meriyem Cherti, l'orchestre marocain, dirigé par M. Mohamed Briouel, a joué des célèbres noubas de son répertoire devant une assistance fascinée par le charme et la grâce de cet héritage musical marocain.

Le moment fort de la soirée fut quand les musiciens marocains se sont joints au célèbre orchestre symphonique de la BBC pour jouer des morceaux, donnant ainsi toute sa splendeur au rôle de la musique en tant que facteur de rapprochement des peuples et des civilisations.

Selon les organisateurs de l'événement, le but de la soirée est de mettre en avant ce rôle noble de la culture et de mettre en valeur la richesse de la civilisation marocaine.

"Mémoires marocaines en Grande-Bretagne" est un projet qui vise à faire la lumière sur l'histoire de l'immigration marocaine au Royaume-Uni depuis le 19ème siècle et de mettre en relief les relations entre les deux pays.

Une exposition avait déjà été organisée à Londres, dans le cadre de ce projet, présentant près de 120 témoignages oraux et visuels recueillis auprès de trois générations d'immigrés marocains en Grande-Bretagne.

Ce concert a été organisé en partenariat entre le British Council et la Moroccan memories Foundation.

22/01/11

Source : MAP

Dans le cadre de la Stratégie nationale de développement et de promotion des exportations, le gouvernement marocain compte mobiliser des réseaux de distribution des MRE, pour la commercialisation des produits marocains à l’étranger et le renforcement des exportations de produits à fort potentiel de valeur ajoutée. La région Ile de France a été identifiée pour le lancement d'un projet pilote à ce niveau avant fin 2011.

Les marocains résidant à l'étranger (MRE) seront la nouvelle force de vente du Maroc à l’international. Le gouvernement compte en effet  mobiliser  des points de vente et des réseaux de distribution  gérés ou possédés par les MRE, notamment dans des pays où la communauté marocaine est fortement présente, pour la commercialisation des produits marocains. L'Etat compte ainsi  identifier les réseaux, puis contribuer à l'aménagement de rayons Maroc dans leurs espaces de vente et  les connecter avec les fournisseurs marocains des produits concernés.

Le gouvernement a pour ambition de contribuer à intégrer des MRE dans le développement national du Royaume, de promouvoir l'offre marocaine auprès des réseaux de distribution gérés par des marocains à l’étranger. Côté cibles, seront visés tous types de réseaux de distribution gérés par des MRE, notamment les grossistes, les magasins commerciaux spécialisés, les supermarchés et les épiceries fines. Les produits à vendre dans ce circuit couvrent plusieurs filières à fort potentiel de valeur ajoutée comme l’agroalimentaire et les produits de terroir, notamment les huiles d'olives et d'argan, conserves, couscous, pâtisseries marocaines. Les produits de  textile-cuir, cosmétiques et artisanat feront aussi objet de cette commercialisation par les MRE de produits marocains à l’étranger.

Lors d’une rencontre à Paris avec   des représentants diplomatiques et bancaires marocains en France, le ministre a aussi souligné que Le marché français a été désigné comme stratégique pour ce projet. La région Ile de France a été identifiée pour le lancement d'un projet pilote à ce niveau avant fin 2011. Le choix de cette région a été motivé par l'importance des réseaux de distributions marocains qui y opèrent et de la communauté marocaine. Pour réaliser ce projet, le gouvernement, en l’occurrence le Département de Mazouz, compte identifier des points de vente des MRE en Ile de France, de leurs besoins en produits marocains à commercialiser et de leurs fournisseurs marocains intéressés. Par la suite, des rencontres seront organisées entre les points de vente et leurs fournisseurs. Il est prévu ainsi l’organisation en mars prochain d’une rencontre avec les MRE identifiés pour discuter de la meilleure manière à mettre en œuvre ce projet.

Et ce n’est pas tout,  des missions seront organisées au Maroc afin que les commerçants MRE puissent rencontrer leurs fournisseurs potentiels. A souligner que le ministre a révélé que ce projet, qui sera  piloté par Maroc Export, fait partie des 82 mesures prises pour faire de l'exportation un levier de croissance au Maroc. Le projet s'inscrit dans le cadre de la Stratégie nationale de développement et de promotion des exportations et vise  à l'horizon 2015 de développer les exportations de biens et services à plus de 115 Milliards de DH et à la création de plus de 200.000 emplois.

23 Janvier 2011, Abdel Ouaheb Baba

Source : Maroceco

Une délégation de sportifs de haut niveau, d'origines marocaine, belge et espagnole effectue, du 20 au 24 janvier courant, une visite à Rabat dans le cadre d'un séminaire sur le thème "Sport comme outil d'émancipation, de coopération et de santé publique".

La délégation comprend notamment des champions du monde et d'Europe dans différentes disciplines (jiujitsu et kick-boxing), des médaillés d'or aux jeux Olympiques de la jeunesse de Singapour (judo), ainsi que des joueurs internationaux de football et de basketball.

Organisée par l'association "Top Performance Belgique" en collaboration avec l'union des journalistes sportifs marocains, le séminaire s'articule autour de quatre grands thèmes, à savoir "Pyramide sociale et sport de haut niveau comme plus values nationales", "Santé publique et sport", "Médias et sport" et "Sport et émigration".

Les membres de la délégation animeront, à cette occasion, des ateliers d'initiation sportive et de réparation physique, de motricité générale, de technique et de tactique à l'attention des jeunes sportifs de plusieurs quartiers de la capitale.

Créée il y a 25 ans en Belgique, "Top Performance", une association à but non lucratif, a pour mission d'être au service du sport par le biais de la performance et de l'expertise.

Elle est aussi un centre de formation de haut niveau conçu pour les athlètes et aspirants athlètes.

20/01/11

Source : MAP

Les jeunes Marocains résidant à l'étranger âgés de moins de 18 ans sont exonérés, depuis le 1er janvier 2011, des droits de timbres pour l'obtention du passeport marocain.

Dans le cadre de la loi de fiances 2011, le gouvernement marocain a introduit une modification du code général des impôts qui stipule l'exonération des mineurs de moins de 18 ans des droits de chancellerie lors de l'établissement du passeport biométrique ou provisoire, a indiqué le ministère marocain chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger.

Cette initiative a pour objectif de renforcer les mesures prises par le gouvernement marocain en vue d'atténuer les impacts de la crise économique mondiale sur les citoyens marocains à l'étranger, selon le ministère.

Les Marocains résidant à l'étranger (MRE) reviennent souvent au pays des quatre coins de la planète pour revoir leurs familles, investir ou pour concrétiser un projet. Leur nombre s' élève à plus de trois millions de Marocains, dont la majorité vient d' Europe, des pays arabes du Golfe et de l' Amérique du Nord. Leur apport économique est de plus en plus important.

Selon l' Office des changes marocain, les transferts en devises des Marocains résidant à l' étranger ont rapporté au Royaume quelque 4.3 milliards d' euros jusqu' en novembre 2010.

Ce chiffre représente une hausse de 7.4% par rapport à la même période de l' année précédente. Aussi, les recettes générées de janvier à novembre 2010 au titre des services ont atteint les neuf milliards d'euros, soit une amélioration de 8,4% par rapport à la même période de 2009.

Le gouvernement marocain a également augmenté le plafond autorisé aux investisseurs marocains à l'étranger pour qu' il passe ainsi de 3 à 10 millions d'euros par an pour les investissements en Afrique et à 5 millions d'euros pour les investissements en dehors du continent.

Ces fonds contribuent efficacement au financement de l' économie, car ils représentent un quart des recettes courantes de la balance des paiements et 9 % du PIB. Leurs investissements physiques au Maroc représentent 1,5 % des IED au Maroc, selon la Direction marocaine des investissements.

Ces Marocains sont aujourd' hui organisés à travers la mise en place du Conseil de la communauté marocaine à l' étranger (CCME). Une instance que l' on crédite de jouer le rôle d' une véritable force de proposition aidant au développement politique, économique et social du Royaume.

En plus de cette initiative louable, il a été procédé à la création d' un ministère chargé des affaires de cette communauté et à la mise en place de deux institutions, la Fondation Hassan II pour les MRE et la Fondation Mohammed V pour la solidarité, ayant pour mission de contribuer à améliorer les conditions d' accueil des MRE et à consolider leurs liens avec la mère patrie.

Afin de mieux servir la communauté marocaine résidant à l' étranger, la Fondation s' est dotée d' une structure dédiée au suivi et à l' analyse de l' évolution et des conditions de vie des Marocains de l' extérieur. Il s' agit de l' Observatoire de la communauté marocaine résidant à l' étranger (O.C.M.R.E).

Aussi et pour répondre aux aspirations de cette communauté, un plan d' action pour la période 2008-2012 a été élaboré par le ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l' étranger. Il vise le renforcement de l' enseignement de la langue arabe et de l' encadrement religieux, et l' élargissement de la représentation consulaire, ainsi que le développement de l' administration électronique.

20 janvier 2011-01-21

Source : Xinhua

Plus d'un quart des Marocains travaillant en Espagne auraient perdu leur emploi à cause de la crise économique. Une récente étude a été réalisée dans ce sens pour  la « Casa Árabe », afin de connaitre la situation actuelle des immigrés marocains dans le marché du travail espagnol après la crise. Le rapport complet est présenté le 20 janvier, à Madrid.

Une étude socio-économique a été réalisée par le collectif Ioé, constitué principalement de sociologues, d’experts dans les domaines de l'immigration et du marché du travail, pour le compte de la « Casa Árabe ». Cette recherche présente des analyses relatives à l'impact qu’a laissé la crise sur la population des immigrés marocains en Espagne et qui se traduit par la perte de 26% des emplois occupés pendant ces 3 dernières années, entre 2007 et 2010.

Selon ce rapport, ce taux s’explique par la nature des fonctions qui leur est offerte. En effet, la majorité de ces postes proposés sont temporaires et nécessitent une faible qualification. Une grande partie de ces postes est reliée à la construction, un secteur qui a été sérieusement affecté par la crise économique. Ainsi, plus de la moitié des emplois temporaires occupés par des travailleurs marocains en Espagne en 2007 a disparu avec la crise, ce qui correspond à plus de 100 000 emplois, selon cette étude.

Les recherches indiquent aussi qu’en 2007,  sur une échelle de 100 personnes en mesure de travailler, il y’avait 11 hommes et 9 femmes qui se retrouvaient au chômage. Une moyenne qui a augmenté en 2010, puisque sur un total de 100 personnes, 36 hommes et 24 femmes étaient sans emploi. Aussi, le taux de chômage chez les hommes est passé de 11,7% à 41,7%, alors que chez les femmes, ces chiffres ont augmenté de 22,1% à 51,2%. De ce fait, la moitié des femmes ainsi que plus de 40% des hommes marocains se sont retrouvés au chômage. Lors du deuxième trimestre de l’année 2007, les statistiques ont démontré que 36 800 hommes et 23 900 femmes étaient sans emploi. Trois ans plus tard ces chiffres ont respectivement grimpé à 148 000 et 81 000 .

62,5 % des 16-24 ans au chômage

Cependant, le taux de chômage reste particulièrement préoccupant chez la population âgée de moins de 25 ans (entre 16 et 24 ans), vu qu’il a atteint 62,5%. Ces chiffres inquiétants s’expliquent par les difficultés rencontrées par les jeunes Marocains au cours de leurs recherches d’emplois. Cette situation devrait attirer l’attention des administrations publiques concernées afin de prendre les mesures nécessaires. Du côté des personnes plus âgées (entre 40 et 64 ans), le taux de chômage est moins important, mais frôle tout de même les 40%. Le nombre des immigrants marocains qui sont restés un an ou plus sans emploi, a quasiment doublé en passant de 24% en 2007 à 46% 2010.

Les taux de chômage les plus élevés concernent  les Marocains résidant dans la communauté valencienne (60,1%), suivi des Iles Canaries (58%) et de Castille-La Manche (52,3%).

Source : Yabiladi

La réforme contenue dans la loi Besson sur l'immigration prévoyait de faire passer le juge administratif avant le juge des libertés et de la détention. En revanche, la durée maximale de rétention reste fixée à 45 jours.

En commission, les sénateurs ont supprimé, mercredi 19 janvier, la réforme judiciaire de la procédure d'expulsion des sans-papiers. Cette réforme prévoyait d'inverser l'ordre des deux juges requis en faisant passer le juge administratif avant le juge des libertés et de la détention (JLD).

Cette modification avait été introduite par le projet de loi Besson sur l'immigration, adopté en octobre dernier en première lecture à l'Assemblée, au nom d'une plus grande "efficacité" dans l'éloignement des étrangers en situation irrégulière.

Selon le projet d'Eric Besson, le juge administratif devait être saisi en premier et juger de la légalité de la rétention. Il était prévu que le JLD n'intervienne qu'après un délai de cinq jours.

Revenir à la situation actuelle

Ce que proposent donc les sénateurs, à l'initiative des socialistes, c'est de revenir à la situation actuelle, à la satisfaction notamment des associations de défense des sans papiers.

Ainsi, un étranger en situation irrégulière passera toujours d'abord devant le juge des libertés et de la détention, qui examine la nécessité de la rétention au bout de 48 heures. Interviendra ensuite le juge administratif pour dire si l'arrêté de reconduite est légal ou non.

Une commission sur le cadre constitutionnel de l'immigration, présidée par Pierre Mazeaud, avait en 2008 conclu à "un enchevêtrement des compétences" aux "conséquences graves" qui aboutissaient à un taux d'exécution des éloignements très faible (environ 20%), proposant implicitement la réforme.

Durée maximale de rétention

Les sénateurs n'ont en revanche pas modifié la durée maximale de rétention administrative telle qu'elle a été votée à l'Assemblée et qui passe de 32 à 45 jours.

Sur proposition socialiste, ils ont aussi supprimé certaines dispositions visant à restreindre la possibilité, ouverte à des étrangers atteints de pathologies graves, de bénéficier de titres de séjour temporaires.

Ces modifications doivent encore être examinées en séance publique.

Directives européennes

"La commission a globalement donné son accord aux grandes orientations du projet de loi", a estimé François-Noël Buffet, rapporteur UMP du projet.

Le projet Besson, le cinquième sur l'immigration en sept ans, transpose dans le droit français trois directives européennes et prévoit l'extension de la déchéance de nationalité aux personnes naturalisées depuis moins de dix ans qui ont été condamnées pour meurtre ou violences contre une personne dépositaire de l'autorité publique.

Dans le droit fil du discours sécuritaire de Grenoble de Nicolas Sarkozy en juillet 2010, plusieurs mesures visant implicitement les Roms sont aussi été incluses dans le texte.

Source : Nouvelobs.com

L'islamaphobie est devenue socialement acceptable au Royaume-Uni, a déploré jeudi Sayeeda Warsi, coprésidente du parti conservateur et première musulmane membre du gouvernement.

Les préjugés contre les musulmans font "partie des propos d'après dîner", juge la baronne Warsi: il est désormais communément accepté de tenir des propos islamophobes lors d'une conversation en famille ou entre amis.

"Il ne faut pas beaucoup d'imagination pour prévoir ce à quoi mène ce genre de conversations sur les musulmans 'modérés': à l'usine, quand on emploie un travailleur musulman, le patron dit aux employés: 'Ne vous inquiétez pas, il n'est pas très pratiquant'. A l'école, les enfants disent: 'La famille d'à côté est musulmane mais ils ne sont pas trop mal'. Et dans la rue, quand une femme en burka passe, les gens pensent: 'Soit elle est victime d'oppression, soit elle veut afficher ses idées politiques", dira jeudi soir Mme Warsi lors d'un discours à l'Université de Leicester (centre), dont des extraits ont été publiés dans le Daily Telegraph.

La baronne Warsi est la première musulmane membre du gouvernement restreint, qui regroupe les postes ministériels les plus importants. Elle est secrétaire d'Etat sans portefeuille au sein du gouvernement du Premier ministre conservateur David Cameron.

Née de parents pakistanais, Sayeeda Warsi a fait de la lutte contre l'islamophobie son cheval de bataille. Lors de la conférence du parti conservateur en 2009, elle avait regretté que la haine contre les musulmans soit devenue la dernière forme de sectarisme communément acceptée.

En octobre dernier, elle avait dénoncé dans un article que s'en prendre aux musulmans dans la presse était également courant et que cela faisait vendre.

Le Royaume-Uni compte environ 2,9 millions de musulmans, soit moins de 5% de la population, selon une recherche publiée ce mois-ci par l'organisation Pew Forum on Religion and Public Life.

20/1/2011

Source : La Croix/AFP

 

L'Association "Jodour" pour les Marocains résidant à l'étrangers a organisé, récemment au siège de la Chambre de Commerce, d'industrie et de services de Tanger une conférence sur le thème: "La montée de la droite en Europe et ses conséquences sur les immigrés".

Les universitaires et chercheurs qui ont animé cette conférence, ont passé en revue les principales étapes de la progression de la droite en Europe, profitant notamment des erreurs politiques et économiques imputables à la gauche européenne, ce qui a favorisé un discours politique de plus en plus xénophobe et tourné contre l'immigration.

Les conférenciers ont notamment appelé les expatriés à s'intégrer pleinement dans leurs pays d'accueil, tout en restant attachés à leurs cultures et en oeuvrant pour une "identité multiple" qui met l'accent sur les valeurs de la citoyenneté et de la coexistence.

Créée en 2009, l'Association "Jodour" (racines) œuvre en faveur de l'intégration positive des Marocains résidant à l’étranger dans les pays d'accueil, tout en assurant le lien avec leur pays d'origine, à travers diverses activités culturelles, sociales et éducatives.

Elle est active notamment en France, en Italie, en Espagne et aux Pays-Bas.

20/01/2011

Source : MAP

La Belgique entend durcir les critères d'obtention de la nationalité en exigeant des demandeurs la connaissance non seulement d'une des trois langues nationales mais faire également l'effort d'apprendre la langue de la région dans laquelle ils habitent

Selon la presse locale, " il est désormais de plus en plus difficile de devenir belge ", dans la mesure où la commission ad hoc de la chambre (parlement) a adopté mardi de nouveaux critères de naturalisations.

Celui relatif à la connaissance de la langue de la Région dans laquelle vit le candidat à la naturalisation a été source de division entre les partis mais la proposition finale contenant les nouveaux critères a fini par être adoptée par neuf voix contre huit.

Les partis de droite aussi bien flamands que francophones ont voté ce texte en vertu duquel, une demande pourra également être ajournée si un candidat ne parvient pas à démontrer qu'il déploie suffisamment d'efforts lui permettant de comprendre et parler la langue de la Région dans laquelle il vit. La Belgique certes comprend trois Régions : Bruxelles Capitale, la Wallonie et la Flandre et trois communautés linguistiques : française, flamande et germanophone.

Les nouveaux critères sont imprécis et rendent difficiles les futures discussions sur les dossiers de naturalisation, indiquent des responsables du parti socialiste francophone mais pour les libéraux ayant soutenu le texte, " il est normal que l'on demande à un candidat à la naturalisation de prouver les efforts qu'il réalise en vue de s'intégrer à la Région dans laquelle il vit"

Quelque 16.000 dossiers de naturalisation sont toujours dans l'attente d'une décision, rappelle-t-on.

Source : Casafree/MAP

L'Office belge des étrangers a durant l'année 2010 régularisé la situation de quelque 25.000 personnes résidant illégalement en Belgique, selon un communiqué du secrétariat d'Etat à l'Asile et aux Migrations.

En 2009, quelque 14.830 personnes sans papiers avaient été régularisées précise la même source ajoutant que l'administration a pris 15.426 décisions positives en faveur de 24.199 personnes.

Au total, 23.392 décisions ont été traitées par l'Office des étrangers , soit une augmentation de 75,5pc par rapport à l'année précédente.

Outre les régularisations normales, l'Office a dû également traiter en 2010 de nombreuses demandes introduites dans le cadre de la procédure exceptionnelle de régularisation.

Il a en outre prononcé des décisions de refus, soit quelque 7.866 en 2010 contre 6.186 en 2009 envers respectivement 10.332 personnes et 8.758 personnes.

La dernière opération de régularisation d'envergure remonte à 2000. Elle avait permis de régulariser environ 42.000 sans papiers.-

19/1/2011

Source :MAP/Aufait

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