mardi 26 novembre 2024 00:32

Coup sur coup, en deux ans, l'extrême droite a frôlé ou franchi la barre des 10 %, voire des 15 %, lors d'un scrutin national dans plusieurs Etats européens, comme la Belgique (17,1 %), la Bulgarie (12 %), la France (10%), la Hongrie (14,8 %), les Pays-Bas (17 %) ou la Norvège (22,9 %)…Suite

Le mot «populisme» a beaucoup servi ces derniers mois. Il a été prononcé à propos des attaques contre l'Islam de Marine Le Pen, de la dénonciation des élites de Jean - Luc Mélenchon, de la transformation des Roms en boucs émissaires par Nicolas Sarkozy, des blagues salaces de Silvio Berlusconi, des lois liberticides du Hongrois Viktor Orban, des croisades anti -impôt des Tea Partie .... De quoi est donc fait ce populisme qui frappe les démocraties occidentales?  Libération a sollicité trois philosophes, dont nous publions les textes…Suite

"La littérature marocaine en langues étrangères et l'identité culturelle" est le thème d'un colloque qui sera organisé, les 23 et 24 février prochain à la faculté des lettres et des sciences humaines d'Oujda, à l'initiative du Centre d'études et de recherche humaines et sociales d'Oujda (CERHSO).

Cette rencontre scientifique, indique un communiqué du Centre, a pour but de "contribuer à l'élaboration d'un fonds cognitif autour de ce sujet, de répondre aux questions relatives à la création marocaine écrite en langues étrangères et de dévoiler les diverses attitudes que suscitent ces textes".

L'utilisation par des écrivains marocains des langues étrangères comme moyens d'expression, les thèmes abordés par ces écrivains, les techniques de l'écriture utilisée, à quel point cette littérature répond aux exigences de la littérature marocaine, les chances de réussite de cette littérature et les perspectives de cette littérature dans sa relation avec l'identité culturelle, sont autant de questions qui seront soulevées par les participants à ce colloque.

Les axes retenus pour cette rencontre s'articulent autour "des grandes thématiques de la littérature marocaine en langues étrangères", "l'affirmation de l'identité culturelle: spécificité et universalité", "écrire dans la langue de l'Autre, signifie-t-il abandonner son identité culturelle ?" et "la littérature marocaine en langues étrangères et la réception critique".

La création littéraire en langues étrangères a, dès sa naissance, suscité un grand débat autour de son identité dans les milieux académiques et culturels, soulignent les organisateurs dans une note de présentation de ce colloque, ajoutant que "deux points de vue diamétralement opposés s'affrontent..".

D'aucuns y voyaient le signe d'une aliénation alors que d'autres rejetaient et rejettent toujours tout rapport entre l'identité littéraire et l'appartenance linguistique et considèrent que l'imaginaire collectif en est plutôt le lien le plus puissant, expliquent-ils.
Et de souligner que les deux dernières décennies ont, par contre, vu naître une nouvelle conception de la littérature maghrébine, marocaine en l'occurrence. Elle devient un espace privilégié du dialogue des cultures et de l'interculturel et met en scène de nouveaux rapports entre les peuples tout en traitant de nouveaux thèmes dignes d'intérêt.

Source : MAP

Les immigrés résidant en Espagne ont effectué des transferts d'argent vers leurs pays d'origine d'une valeur de 1,95 milliard d'euros, durant le troisième trimestre de 2010, en hausse de 3,5% par rapport à la même période de l'année précédente.

Le chiffre enregistré au troisième trimestre de 2010 représente une hausse également de 11,3% en comparaison avec la période allant d'avril à juin de la même année, selon des données de la Banque d'Espagne publiées lundi.
La même source rappelle que la valeur des transferts d'argent des immigrés vers leurs pays d'origine a baissé en 2008 et 2009 respectivement de 7,1% et de 9,7%, à cause notamment de l'impact de la crise économique sur les migrants.

Ces transferts avaient enregistré des hausses continues avant la crise économique, passant de 2,84 milliards d'euros en 2002 à 8,44 milliards d'euros en 2007, rappelle, en outre, la Banque d'Espagne.

L'Espagne a été en 2008 le premier pays de l'Union européenne (UE) en termes de transferts d'argent des immigrés vers leur pays d'origine, dont la valeur s'est élevée à 7,84 milliards d'euros.

Les transferts d'argent émis par les immigrés résidant en Espagne en 2008 ont représenté 25 pc du total de ceux effectués par les immigrés établis dans les pays de l'UE, selon l'Office statistique de l'Union européenne "Eurostat".

Source : Casafree/MAP

La date des dépôts des demandes pour l'entrée en Italie de quelque 100.00 nouveaux travailleurs, en vertu du décret 2010-2011 sur les flux migratoires, entré en vigueur samedi dernier, a été fixée du 31 janvier au 3 février prochain, indique le ministère italien de l'intérieur.

Ce décret, qui avait été signé fin novembre par le président du Conseil italien Silvio Berlusconi, concernera, pour la moitié des postes prévus (52.080), une liste de pays dont le Maroc, avec lesquels l'Italie a signé des accords de coopération en matière d'immigration.
Outre le Maroc qui bénéficiera d'un quota de 4500 postes, il s'agit des travailleurs en provenance d'Albanie (4500), d'Algérie (1000), du Bangladesh (2400), d'Egypte (8000), des Philippines (4000), de Gambie (1000), du Ghana (2000), d'Inde (1800), de Moldavie (5200), du Niger (1000), du Nigeria (1500), du Pakistan (1000), du Pérou (1800), de Somalie (80), de Sri Lanka (3500), de Sénégal (2000) de Tunisie (4000) et d'Ukraine (1800).

Quelque 1000 postes d'emploi seront réservés à d'autres pays ayant conclu des accords avec l'Italie en matière d'entrée des immigrés et de leur réadmission.

Pour les 30.000 travailleurs domestiques (aide s aux personnes âgées et malades, aides ménagères, baby sitter) de différentes nationalités concernés par ce décret, la date de dépôt des demandes est fixée au 2 février.

Le 3 février sera, pour sa part, réservé aux personnes qui ont achevé des programmes de formation et d'instruction dans leurs pays de provenance (4000 postes) ainsi qu'aux descendants d'Italiens en Argentine, en Uruguay, au Venezuela et au Brésil et les détenteurs de certains types permis de séjour en Italie (étudiants, saisonniers et autres).

Toutes les demandes doivent être introduites par les employeurs qui présenteront les requêtes d'engagement de citoyens appartenant aux pays concernés. Elles doivent se faire via internet par le biais du site du ministère italien de l'intérieur.

Cette nouvelle mesure, qui entre dans le cadre des efforts déployés pour favoriser l'intégration de la communauté immigrée, intervient deux ans après que les autorités italiennes aient, sous l'effet de la crise économique mondiale, imposé des restrictions aux entrées des travailleurs immigrés.

Source : Casafree/MAP

Dans le cadre de sa stratégie 2008/2012, le Ministère chargé de la Communauté Marocaine Résidant à l'Etranger a engagé plusieurs actions en faveur des jeunes marocains résidant à l'étranger (MRE) ; parmi lesquelles les Universités d'été. Cette action, en réponse à la demande de plus en plus forte de la Communauté MRE dans les domaines culturel et éducatif, vise la préservation de l'identité nationale des nouvelles générations de la communauté émigrée dans ses dimensions linguistique et culturelle, la propagation des valeurs civilisationnelles fondées sur la tolérance, le dialogue et la cohabitation et le renforcement de leur attachement à leur mère patrie. Elle s'inscrit dans le programme d'accompagnement et d'animation du séjour estival des membres de la communauté marocaine résidant à l'étranger au Maroc.

Suite au succès de la 2ème édition des Universités d'été organisée le mois de Juillet 2010 pour 500 jeunes marocains sur neuf sites universitaires (Rabat-Souissi, Rabat-Agdal,  Tétouan, Casablanca, Marrakech, Mohammedia, El-Jadida, Agadir et Oujda), la 3ème édition destinée aux jeunes âgés de 18 à 25 ans sera organisée du 15 au 25 Juillet 2011 pour environ 500 candidates et candidats de différents pays d'accueil, en partenariat avec les mêmes universités.

Dans ces universités, il est programmé de réaliser des activités diversifiées concernant le domaine linguistique, l'organisation des conférences et les visites à caractère culturel, économique, artisanal et artistique.

Ces universités offrent non seulement un espace d'apprentissage de langue et culture marocaines, mais également des opportunités réelles pour que ces jeunes puissent rencontrer leurs homologues et les différentes composantes de la société marocaine (des universitaires, des élus, des grands responsables du secteur économique, des professionnels, des intellectuels, des artistes, des associations,…), permettant ainsi de renforcer et de créer des relations de convivialité et d'amitié entre les Marocains.

Source : Marocainsdumonde

Les transferts en devises des Marocains résidant à l'étranger (MRE) ont rapporté 4,3 milliards d'euros au royaume entre janvier et novembre 2010, en hausse de 7,4% par rapport à la même période de l'an dernier, a annoncé lundi l'Office des Changes marocain (OC).
Les MRE constituent le deuxième poste de recettes de l'économie marocaine avec à peu près 5 milliards d'euros par an, juste derrière le tourisme qui génère un peu plus de 5 milliards d'euros par an.

La balance des échanges de services a dégagé un excédent de 3,8 milliards d'euros pendant la même période.
Selon l'OC, près de 9 milliards d'euros ont été générés comme recettes au titre des services, de janvier à novembre 2010, soit une progression de 8,4% par rapport à la même période il y a un an.

Le royaume a relevé récemment le plafond autorisé pour les investissements marocains à l'étranger de 3 à 10 millions d'euros par an par personne morale résidente pour les investissements en Afrique et à 5 millions d'euros pour les investissements en dehors du continent.

Source : Les Echos.fr

Après un chantier qui a duré sept ans et de nombreuses polémiques, la plus grande mosquée d'Europe occidentale a ouvert ses portes le 18 décembre dernier à Rotterdam, aux Pays-Bas, La mosquée Essalam a été inaugurée par le maire de la ville, Ahmed Aboutaleb, Néerlandais d'origine marocaine.

Etaient également présents à la cérémonie d'ouverture, le conseiller municipal Hamit Karakus, d'origine turque, ainsi que les ambassadeurs de Dubaï et du Maroc, Selon la chaîne belge RTL Info, la plus grande maison de prière des Pays-Bas pourra accueillir jusqu'à 3,000 personnes. Ce monument a été bâti sur trois niveaux avec une architecture et un décor traditionnels islamiques.

Le premier étage, réservé aux hommes, s'étend sur une superficie de 2.000 m' , tandis que le deuxième étage est dédié aux femmes.

Au rez-de-chaussée et au 3ème étage, on trouve une bibliothèque et un centre de soutien scolaire. La mosquée Essalam dispose aussi de 2 minarets de 50 mètres de haut. Le président du conseil d'administration de cette mosquée, Abdelrazak Boutaher a déclaré dans un communiqué : « Nous espérons et attendons que ce bâtiment devienne un centre de charité, de miséricorde et de compréhension mutuelle, 12 VH magazine 1 Janvier 12011 et qu'il soit accessible à tous », Pour mémoire, son financement a été assuré en grande partie par la Fondation Al-Maktoum de Cheikh Hamdan ben Rached al-Maktoum, ministre des Finances des Emirats arabes unis, Ces dernières années, la population locale s'était opposée de nombreuses fois à ce projet, ce qui avait provoqué à maintes reprises, l'interruption des travaux de construction.

Source : VH

Trois nouvelles publications du Groupe d'information et de soutien des immigrés (Gisti) viennent de paraître, a annoncé le Groupe basé à Paris.

Il s'agit de "La demande d'asile à l'épreuve de Dublin II", un document présenté comme un nouveau titre de la collection "cahiers juridiques" de Gisti. Il explique les règles selon lesquelles est déterminé au sein de l'Union européenne l'Etat "responsable" de l'examen d'une demande d'asile.

Ce cahier s'efforce, selon ses initiateurs, d'expliciter les conséquences et effets de ce règlement sur les migrants, en particulier sur ceux qui réclament une protection au titre du droit d'asile.

Un système "Dublin II" épaulé par un fichier "Eurodac" établit les règles de la détermination de l'Etat " responsable" et du transfert du demandeur d'asile.

Selon le Gisti, des réfugiés risquent ainsi d'être systématiquement remis à des Etats par lesquels ils ont transité, "malgré des atteintes aux droits des demandeurs d'asile constatées par de nombreuses institutions".

"En vertu d'une clause de souveraineté, chaque Etat membre peut cependant choisir d'examiner une demande d'asile qui relève de la compétence d'un autre Etat", déplore le Gisti.

La deuxième publication "Aux frontières de l'Europe : contrôle, enfermement et expulsions", représente un deuxième rapport annuel sur les frontières, basé sur plusieurs enquêtes de terrain menées par des membres de Migreurop, un réseau d'associations, de militants et de chercheurs de divers pays d'Europe, du Maghreb, d'Afrique subsaharienne et du Proche-Orient.

Créé en 2002, son objectif est d'identifier, de faire connaître et de combattre les textes et les pratiques de l'Union européenne (UE) destinés à mettre à l'écart ou à tenir à distance les étrangers jugés indésirables.

Dans ce rapport, Migreurop se consacre à l'externalisation des politiques migratoires mises en place par les pays de l'UE élargie à 27 membres. Par "externalisation", dans le cadre d'une stratégie visant à contenir les migrants hors des frontières européennes, il faut entendre cette tendance à sous-traiter aux pays tiers la responsabilité d'empêcher par tout moyen les départs vers l'Europe et à leur faire accepter l'obligation de réadmettre chez eux tous les individus jugés indésirables.

La dernière publication,"Liberté de circulation : un droit, quelles politiques ?", met à la disposition des éléments de réflexion sur le thème de l'immigration, en rassemblant des textes dont Gisti, ou des membres du Groupe, sont les auteurs, ou des textes émanant de personnes étrangères à Gisti.

Dans cet ouvrage, ses auteurs considèrent que la liberté de circulation est, depuis quelques années, prônée par nombre d'intellectuels et d'experts qui constatent "l'impasse des politiques de contrôle et de répression croissante des migrations".

31/12/2010

Source : APS

Le congrès constitutif de l'Union des immigrés africains en Europe aura lieu du 15 au 17 janvier, avec la participation de plus de 400 délégués représentant les communautés africaines résidentes en Europe.

Le comité préparatif de ce congrès a tenu dimanche à Tripoli une réunion consacrée aux derniers préparatifs du congrès, avec la participation de plusieurs coordinateurs d'ateliers sur les immigrés africains en Europe qui ont eu lieu dans plusieurs pays d'accueil, notamment en Italie, en France, en Espagne, en Allemagne, aux Pays-Bas, au Portugal et en Grande Bretagne.

Lors de cette rencontre, le comité a notamment débattu des procédures et préparatifs pour l'organisation du congrès, de son ordre du jour ainsi que des avant-projets du document de constitution et du statut de l'Union.

Lors d'un point de presse tenu à l'issue de leur réunion, les organisateurs de ce congrès, qui connaîtra aussi la participation de plusieurs partenaires dont l'Union africaine, l'Union européenne, l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) et l'ONU, ont annoncé que plusieurs axes notamment ceux relatifs aux conditions de vie des immigrés africains et à la coordination de leurs actions seront au menu de ce congrès.

3 janvier 2010

Source : MAP

Quand on observe certaines diasporas vivant en France par exemple, on est frappé par l'organisation en collectifs productifs des associations vivant à consolider le lien entre les composantes de ces communautés et les pays d'origine et l'enracinement dans les pays d'accueil ainsi que le renforcement des partenariats.

Les actualités du Maroc démontrent la nécessité d'une communication adaptée en direction de cette diaspora pour informer sur la nouvelle dynamique du pays et dissiper le scepticisme ambiant. Une mise en confiance qui ne peut être réalisée sans une communication à double sens.

Déficit d'information, mauvaise communication ou inadaptation des canaux ? La dispersion géographique et la diversité linguistique et culturelle de la diaspora exigent une expertise à la hauteur des nouveaux défis. Sans attendre, les MRE s'organisent, localement, pour mieux communiquer entre eux en recourant notamment à de nouveaux outils de communication. C'est le cas en Rhône-Alpes par exemple où « Maroc Magazine » s'adresse à des milliers de marocains tous les vendredis soir sur Radio Salam Lyon ou SYNERGIES TV la web TV des Marocains du Monde. Au Canada, « La voix des Marocains à Montréal » qui joue ce rôle. Les initiatives sont nombreuses aussi en Belgique, Espagne, Italie, EU...

Au Pays Bas, un groupe de journalistes et d'intellectuels ont créé la Fondation Tawasol qui offre un véritable espace d'expression et d'échanges entre les marocains de ce pays. Notre équipe a rencontré M Younes BEHKANI son président…Suite

Parmi les cadres marocains formés en France certains choisissent de s'y installer. D'autres optent pour le retour au pays. Laila GALLOUJ, qui finit cette année sa spécialisation en chirurgie dentaire, a déjà programmé son retour pour ouvrir un cabinet dentaire à Meknès.

Cette native de Rabat en 1982 a suivi ses études primaires et secondaires dans la capitale ismaélienne puis des études de chirurgie dentaire à Rabat avant d'aller à Lyon et Clermont-Ferrand pour une formation de perfectionnement.

Comme beaucoup de marocaines du Monde, Laila participe à différentes actions humanitaires pour aider les plus démunis dans les régions du sud. Notre équipe l'a rencontré lors de la dernière mission médicale de l'AMDAM qui avait conduit plus de 100 médecins français et marocains à Errachidia, Errich, Goulmima... réalisant plus de 9000 consultations et 267 interventions chirurgicales…Suite

Chaque année, un demi-million d’émigrants clandestins traversent le Mexique dans l’espoir d’atteindre les Etats-Unis.

Au cours de cette traversée, de nombreux clandestins subissent des violences, souvent gardées sous silence. Eclairage sur ces destins de migrants.

Quelques affaires ont dernièrement attiré l’attention sur la situation de ces clandestins. Fin août dernier, un charnier contenant 72 cadavres avait été découvert dans une ferme du nord-est du Mexique, non loin de la frontière avec les Etats-Unis. Cet événement avait mis sur le devant de la scène une réalité bien trop souvent passée sous silence. Ces hommes et ces femmes étaient pour la plupart originaires d’Amérique centrale, fuyant la misère et la violence de leur pays natal, dans l’espoir d’atteindre le pays de l’oncle Sam.

Actuellement, une nouvelle affaire secoue depuis plusieurs jours le Mexique. En effet, le gouvernement du Salvador, appuyé par des humanitaires, a dénoncé l’enlèvement de dizaines de clandestins centraméricains la semaine dernière, par un gang armé dans le sud-est du Mexique. Plusieurs migrants illégaux auraient fui une opération de la police fédérale en montant à bord d’un train qui a été peu après attaqué par des malfaiteurs armés de pistolets et de machettes. Les clandestins ont été dépouillés, frappés, enlevés et violés. De son côté, le gouvernement mexicain a démenti l’information. Ces récentes affaires attirent l’attention sur une réalité alarmante. Chaque année, un demi-million de personnes quittent l’Amérique centrale pour migrer vers le Nord pour se trouver au Mexique en situation irrégulière. Animées par l’espoir de faire leur vie sur le sol américain, elles rencontrent au cours de leur traversée une réalité bien différente de celle qu’ils s’étaient imaginés. Ne bénéficiant d’aucun statut, ni de protection, des milliers d’entre elles sont battues, enlevées, violées et même assassinées.

Traversées anonymes

L’acteur mexicain, Gael Garcia Bernal, est parti avec Amnesty International à la rencontre de ces migrants pour recueillir leurs témoignages. Fruit de ce travail, le documentaire « Les Invisibles » révèle les récits emplis d’espoir, de douleur et de peur, de ces hommes et femmes, qui entreprennent ce dangereux périple vers le nord. « L’aventure est certes très difficile. Notre vie est en danger. On peut être kidnappé, certains se font dérober leur argent. Des femmes et des enfants sont violés. On voit des choses terribles», témoigne un migrant dans le documentaire.  En parallèle de ces témoignages filmés, Amnesty International a publié en avril 2010, un rapport qui tire la sonnette d’alarme sur la situation des migrants au Mexique. Ainsi, en 2009, près de 10.000 migrants auraient été enlevés et environ la moitié des victimes ont affirmé que des fonctionnaires étaient impliqués.

Le rapport estime également, que six femmes sur dix feraient l’objet de sévices sexuels sur le chemin lors de la traversée. Pour les proches, restés dans les pays d’Amérique centrale, le plus dur est le silence. Lorsque les migrants disparaissent ou subissent des violences, ceux qui restent au pays n’ont souvent aucun moyen de connaître leur sort. « Ce n’est plus le rêve américain, mais plutôt un cauchemar que vivent les prétendants à l’émigration, durant leur traversées méxicaine» , conclut un témoin des «invisibles» .

Source : Le Soir

En Allemagne, comme ailleurs, l'hostilité aux immigrés croît sans cesse. Une tendance que le discrédit de la classe politique n'aide pas à combattre…Suite

Le Conseil de la Communauté Marocaine à l'Etranger (CCME) a organisé, en décembre dernier à Bruxelles, la première rencontre des femmes marocaines d'Europe.

Amina Ennceiri , présidente du groupe de travail "Approche genre et nouvelles générations" au CCME, nous apporte son éclairage sur l'évènement…Suite

 

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Fermer la principale porte d’entrée de l’immigration clandestine en Europe : tel est l’objectif de la Grèce. Le pays a annoncé vouloir fermer sa frontière terrestre avec la Turquie.

Des immigrants clandestins dans le centre de rétention de Pagani, dans l'est de la Grèce, à proximité de la frontière turque
©REUTERS/John Kolesidis

"La société grecque a dépassé ses limites en matière de capacité d’accueil des migrants clandestins. La Grèce n’en peut plus ." Ce constat, le ministre grec de l’Immigration, Christos Papoutsis, l’accompagne d’un projet : empêcher les migrants clandestins d’accéder à la Grèce via la frontière avec la Turquie, principal point de passage des sans-papiers dans l’Union Européenne.

S’étalant sur 150 km, cette frontière permet à elle seule à près de la moitié des migrants clandestins détectés d’arriver en Europe. La crise économique sans précédent que connaît le pays a sans doute accéléré la décision d’Athènes de prendre des mesures.

Source : France info

Très souvent, lorsque la question de l'immigration marocaine est posée sur la table, les regards se tournent vers les jeunes immigrés qui représentent plus du tiers de la communauté marocaine résidant à l'étranger. Active, dynamique, vouée à un avenir brillant et disposant d'un grand potentiel d'intégration, la «nouvelle génération» fait beaucoup parler d'elle.

Au point de faire de l'ombre aux autres tranches d'âge, et à leur tête les personnes du troisième âge. Ceux-ci se comptent par dizaines de milliers et leurs conditions de vie dans l'immigration sont loin d'être agréables. En général, ce sont d'anciens ouvriers qui ont laissé leurs familles au bled pour travailler à l'étranger, qui ont passé un pan entier de leur vie à «rouler leurs bosses» dans divers petits métiers, et qui se retrouvent en fin de vie avec de maigres pensions de retraite.

«Mon père, ouvrier de son état, a passé 35 ans en France. Pour toute pension de retraite, il touche environ 400 euros. Comme il avait beaucoup travaillé au Maroc avant d'émigrer, il n'a pas eu droit à une retraite à taux plein», témoigne Malika, fille d'un retraité marocain résidant en France. Pour comble de malheur, ces immigrés sont dans bien des cas incapables de faire venir leurs familles éloignées auprès d'eux à cause du durcissement des mesures de contrôle de l'immigration dans beaucoup de pays européens. En outre, leurs pensions de retraite dérisoires ne suffisent même pas à subvenir à leurs propres besoins, à fortiori quand il s'agit d'entretenir toute une famille. Tout bien considéré, ils se trouvent condamnés à finir leurs jours dans la solitude et l'oubli. Autant de maux qui font d'eux l'une des populations les plus vulnérables et qui ont le plus grand besoin de soutien aussi bien sur le plan socioéconomique que psychologique.

En mai 2009, lors d'un colloque sur le thème «vieillir dans l'immigration», Mohammed Ameur, ministre délégué Chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger avait affirmé que «la question des immigrés âgés et retraités figure parmi les priorités du programme d'action du ministère dans son volet social». Mais force est de constater que les initiatives gouvernementales en la matière ont été longtemps en dessous des besoins enregistrés. Les attentes des vieux immigrés marocains vis-à-vis de leurs pays sont certainement plus importantes que la réduction de la taxe sur leurs véhicules de tourisme, l'animation culturelle et artistique dans les maisons de retraite, ou encore la prise en charge du rapatriement de leurs dépouilles. Plaider auprès des pays de résidence pour un meilleur accompagnement de nos immigrés dans leur vieillesse doit être placé à la tête des priorités.

Cela nécessite une mise à niveau des services sociaux, notamment les systèmes de retraite et de couverture sanitaire. Une grande avancée a été enregistrée là-dessus en mars 2009, date de signature d'une convention entre le ministère de l'Emploi et le ministère délégué Chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger pour développer et actualiser les conventions bilatérales dans les domaines de prévoyance sociale et de couverture sanitaire et mettre à niveau les services administratifs bénéficiant aux immigrés.

En cette matière, chaque pays d'immigration applique ses propres règlements qui, dans bien des cas, ne mettent pas sur le même pied les autochtones et les immigrés. «La durée de séjour des immigrés en dehors du territoire national ne doit pas excéder deux à trois mois. Le cas échéant, ils risquent d'importants prélèvements sur leurs pensions de retraite. Et puis, il y a une grande opacité qui règne en matière de droits socioéconomiques des retraités étrangers. A titre d'exemple, beaucoup d'entre eux ignorent qu'il existe une loi qui leur donne droit à des compléments de retraite via une caisse de retraite complémentaire. On leur fait comprendre à tort que c'est réservé exclusivement aux Français de souche. Si on n'est pas très avisé, on finit par accepter le fait accompli», souligne Leila.

Driss El Yazami, président du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger admet l'existence de discriminations à l'encontre des retraités immigrés. «Si la règle générale dans les sociétés démocratiques est en théorie l'égalité des droits entre retraités nationaux et étrangers, il subsiste néanmoins des discriminations. Par exemple, l'exclusion de certaines prestations en cas d'absence prolongée en dehors du territoire ou un régime de retraite différent, comme dans le cas de sociétés nationales, la SNCF en France par exemple. Mais ce qui est remarquable, c'est que les retraités marocains ont commencé à s'organiser et à porter ces questions de discriminations devant la justice et l'opinion publique».


Questions à : driss el yazami • Président du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger.

«La question centrale reste le rapport avec les enfants nés dans les pays de résidence»

• Comment peut-on qualifier la situation sociale et familiale des vieux immigrés marocains ?

Il n'y a pas une seule catégorie de retraités dans l'immigration. Il y a d'abord ceux qui ont procédé au regroupement familial et qui ont donc leur famille avec eux et il y a ceux qui ne l'ont jamais fait et qui, une fois la retraite venue, restent néanmoins dans les pays de résidence. Pour la première catégorie, on peut dire que si l'environnement familial permet en théorie une retraite relativement heureuse, parmi les siens, la question centrale reste le rapport avec les enfants, nés et socialisés dans les pays de résidence et qui sont donc fatalement «différents», et ce rapport peut être plus ou moins complexe à vivre pour les uns et les autres.
Le sondage réalisé l'été dernier auprès des jeunes marocains de 18 à 34 ans avait fait ressortir qu'en règle générale, les enfants développaient des stratégies d'évitement des conflits avec les parents. La question pour les parents reste toujours celle de la transmission du patrimoine culturel, linguistique et religieux qu'ils ont reçu à ces nouvelles générations, et ce n'est jamais une tâche facile dans une société qui n'est pas la société d'origine et qui change aussi à un rythme rapide. Pour la deuxième catégorie, la question est tout aussi complexe: comment vivre avec une petite pension, vivre sans activité alors que le travail, pour paraphraser le sociologue algérien Abedelmalek Sayad, était pour eux au fondement du projet migratoire ? Comment affronter les séquelles en termes de santé d'une vie laborieuse ? Et même comment mourir seul, loin de l'affection des siens sans l'environnement spirituel de rigueur ?

• Qu'est-ce que le CCME développe comme actions pour venir en aide à cette tranche d'immigrés ?

Le CCME est d'abord une institution consultative. C'est dans ce cadre que nous avons tenu en mai 2009 un colloque sur le thème « vieillir dans l'immigration », en partenariat avec douze associations de retraités marocains. Outre un état des lieux qui va être publié, il y a eu au moins trois conclusions : la mise sur pied d'un comité de suivi de cette conférence, qui s'est réuni depuis en séminaire fermé au siège du Conseil. Un accord des trois ministres présents : Nouzha Skalli, Mohammed Ameur et Jamal Rhmani pour tenir des rencontres régulières avec ce comité de suivi et un accord général sur la nécessité de suivre le travail de mémoire et d'histoire entamé par le CCME. Il y a chez les premières générations un immense besoin de témoigner et de transmettre et cette histoire, celle de l'immigration, fait partie de l'histoire des pays de résidence mais aussi de la nôtre.

Source : Le Matin

A l’égard de la communauté marocaine résidant à l’étranger, des assouplissements dans la réglementation de change ont également été décidés. Ainsi, les banques sont autorisées à rémunérer les comptes en devises des MRE, d’une part, et, d’autre part, ces mêmes MRE ont désormais le droit de racheter les devises qu’ils ont cédées sur le marché des changes à hauteur de 50%, au lieu de 40% auparavant, dans la limite de 100 000 DH, au lieu de 50 000 DH par le passé.

40 000 DH de dotation touristique par an et 10 000 DH pour les achats sur Internet, pour les particuliers. 200 000 DH pour les voyages d'affaires quand il s'agit des entreprises et 60 000 pour les professions libérales.

C’est une avancée, une de plus, qui vient d’être réalisée dans le domaine du change. On s’y attendait d’autant moins que les réserves en devises étrangères, à la faveur de la crise, se sont repliées assez nettement. Ces réformes, qui se sont accélérées ces dernières années, peuvent être lues comme autant d’étapes franchies sur la voie de l’allègement du contrôle de change et, pourquoi pas, de la convertibilité du dirham, à terme. Une dizaine de mesures ont donc été décidées et annoncées officiellement le vendredi 24 décembre. Nous en avions fait état, en avant-première, dans notre édition du 23 octobre dernier (www.lavieeco.com), même si, finalement, la dotation de voyage touristique pour les particuliers n’a pas été relevée à 75 000 DH par an. Ces mesures entrent en vigueur le 1er janvier.

Les mesures en faveur des entreprises

Investir à l'étranger : jusqu'à 100 MDH en Afrique et 50 MDH ailleurs

Pour renforcer les investissements marocains à l’étranger, une entreprise est désormais habilitée à transférer un montant de 50 MDH pour toute opération d’investissement dans n’importe quel pays. Toutefois, pour les investissements en Afrique, ce montant est porté à 100 millions de DH. C’est une façon d’encourager les opérateurs à aller à la recherche d’opportunités dans ce continent qui en recèle tant. Rappelons que cette possibilité existe déjà depuis 2007, mais le montant était alors limité à 30 MDH, quelle qu’en soit la destination.

70% des recettes d'exportation dans un compte en devises

Les exportateurs de biens et services, qui avaient jusque-là la possibilité de garder dans un compte en devises ou en dirhams convertibles 50% de leurs recettes d’exportations rapatriées, ont vu cette quotité monter à 70%. Mieux, l’exportateur peut détenir plusieurs comptes en dirhams convertibles, ou en devises, ouverts dans plusieurs établissements et les disponibilités de ces comptes en devises peuvent être rémunérées.

Accorder une réduction à un client étranger : 5% permis au lieu de 3%

Tous les exportateurs de biens et services ont également désormais la possibilité d’accorder à leurs clients étrangers des réductions de prix à hauteur de 5% du prix facturé. Dans la réglementation précédente (instruction de l’Office des changes n° 3 du 16 décembre 2009), cette réduction était de 3% du montant facturé et elle était réservée aux seuls exportateurs de produits textiles, d’habillement et de produits de textiles de maison et accessoires. Cette mesure, explique l’Office des changes, est destinée à lever les obstacles que rencontrent ces opérateurs lorsque la livraison aux clients accuse un retard, ou que des articles sont manquants ou défectueux, ou même lorsque l’exportateur fait une ristourne sur chiffres d’affaires, etc.
Voyages d’affaires : jusqu'à 200 000 DH par an

Les entreprises dont le personnel est appelé à se déplacer à l’étranger, dans le cadre de son travail, peuvent bénéficier directement d’une dotation équivalente à 10% du chiffre d’affaire de l’exercice clos (année n-1) plafonnée à 200 000 DH par an. Bien entendu, il est possible de bénéficier d’un montant supérieur mais sur décision dérogatoire accordée par l’Office des changes après présentation des justificatifs nécessaires.

Les mesures en faveur des particuliers

L’allègement de la réglementation de change profite également aux particuliers qui peuvent ainsi effectuer leurs déplacements à l’étranger pour raison de santé ou pour voyage d’agrément dans des conditions nettement améliorées. De la même manière, avancée technologique oblige, ils peuvent réaliser des opérations d’achats en ligne et depuis l’étranger. Les mesures les concernant sont les suivantes :

Dotation de voyage touristique : 40 000 DH par an

Augmentation de la dotation touristique pour toute personne physique marocaine ou étrangère résidant au Maroc ainsi qu’au MRE : de 20 000 DH par an, la dotation touristique passe à 20 000 DH par voyage dans la limite de 40 000 DH par an. En outre, cette dotation est majorée de 10 000 DH par enfant mineur et par voyage lorsque ledit enfant figure sur le passeport du parent bénéficiaire de la dotation touristique.

Dotations de voyage d’affaires pour les professions libérales : 60 000 DH par an

Les personnes physiques exerçant une profession libérale à titre individuel, appelées à se déplacer dans le cadre de leur travail, peuvent bénéficier d’une dotations en devises étrangères équivalente à 60 000 DH par an au lieu de 30 000 auparavant.

Se faire soigner à l'étranger : moins de complications

Pour les soins à l’étranger, la réglementation de 1993 et 1999, extrêmement tatillonne, est substantiellement allégée. Désormais, il n’est plus exigé que le certificat médical justifiant les soins à l’étranger délivré par un médecin soit «dûment homologué par le ministère de la santé publique», avant de bénéficier de l’allocation de 30 000 DH. Il suffit de présenter un certificat médical délivré par un médecin «dûment» inscrit à l’Ordre des médecins du Maroc. De même, pour le transfert des montants de soins au profit des établissements de santé où doit se rendre le patient, il suffit de présenter un devis, une note de frais de l’établissement hospitalier en question, une prise en charge de l’organisme mutualiste ou d’assurance. Fini donc la facture définitive exigée de l’établissement hospitalier étranger avant tout transfert d’argent. La facture définitive sert désormais juste pour régler éventuellement le reliquat restant dû des soins obtenus ou des médicaments achetés.

Achat sur un site électronique étranger : 10 000 DH par an

Le commerce électronique avec l’étranger est désormais consacré : l’Office des changes autorise les intermédiaires agréés à délivrer aux personnes physiques résidentes une dotation d’un montant de 10 000 DH par année civile, chargés sur une carte de crédit internationale. Cette carte est destinée à effectuer des achats à l’étranger, via le web, comme les titres de voyages, les logiciels d’application, etc.

Source : La Vie eco

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