vendredi 19 avril 2024 02:34
Le Haut Commissariat au Plan (HCP) a récemment publié ses "repères statistiques" 1998-2008 sous le titre "Croissance et développement humain au Maroc".

Dans ce document de 65 pages, abondamment illustré en diagrammes, tableaux et photographies, le HCP présente les principaux chiffres et statistiques concernant le développement de la société marocaine pendant la décennie 1998-2008.

La publication comprend cinq principaux thèmes intitulés : "Un contexte de transition démographique accélérée", "Population active", "Une économie en voie d'émergence", "Développement humain" et "Objectifs du Millénaire pour le développement".

Ce document de référence revient notamment sur l'accroissement démographique, l'espérance de vie, l'emploi par secteur d'activité, le chômage, la croissance économique, l'investissement, les dépenses des ménages et la baisse de la pauvreté.

Le choix de cette "décennie de croissance et développement humain au Maroc" procède d'"une volonté d'enrichir d'une synthèse statistique décennale, la moins austère possible, les multiples publications, annuelles et infra-annuelles, livrées régulièrement sur ces thèmes par le HCP", écrit dans l'avant-propos le Haut Commissaire au Plan, M. Ahmed Lahlimi Alami.

MAP
Le peuple marocain célèbre jeudi la Fête du Trône qui marque le 10ème anniversaire du règne de SM le Roi Mohammed VI, l'incarnation de ce Trône multiséculaire et le dépositaire de la charge de conduire ce Royaume vers l'épanouissement, l'émancipation et la prospérité de son peuple, de le guider vers la justice, la paix, la modernité et la quiétude matérielle et cultuelle.

Ce n'est certes pas l'heure du bilan, le règne de SM le Roi Mohammed VI étant encore à ses débuts, mais dix années dans le parcours infini d'une nation, c'est trop peu.

Toutefois, l'événement qui fait date dans l'histoire du Royaume interpelle tout un chacun, lui enjoignant de se mettre dans la situation de l'artiste-peintre qui, face à son tableau en cours de finition, recule de temps en temps, pour mieux admirer son œuvre artistique, surtout pour apporter quelques ajustements et quelques touches finales.

En ce 30 juillet 2009, c'est peut être à ce geste répétitif de l'artiste-peintre que nous autres Marocains sommes conviés individuellement et collectivement, en ayant présent à l'esprit le sens nécessaire, et bien entendu, l'inévitable adéquation entre ce que le Maroc ambitionne légitimement, et ce qu'il peut réellement accomplir au regard de ses moyens et de ses contraintes endogènes et exogènes.

Dès le premier discours du Trône de SM le Roi Mohammed VI, discours qui était attendu à l'intérieur comme à l'extérieur par divers chancelleries et observateurs, chacun a senti et perçu un appel pressant pour tous, à se remettre en selle et, le pied à l'étrier, à se mettre en ordre de bataille pour accompagner le Maroc en marche dans un style nouveau, avec des méthodes nouvelles et avec une démarche nouvelle, plus en phase avec les exigences des temps modernes.


Intensification des visites sur le terrain

Dès le départ, SM le Roi a privilégié le "visu" et le " in-situ" aux dépens de traditionnels rapports administratifs sur l'état des lieux. Et c'est ainsi que le Souverain sillonne le Royaume de bout en bout allant dans les contrées les plus lointaines, les plus inaccessibles pour prendre le pouls des populations, leur tendre l'oreille, écouter leurs doléances, partager leurs préoccupations. Pour tailler un habitat au volet social, il faut prendre ses mensurations.

Et c'est parce que l'homme était et reste au centre de cette démarche de proximité, que SM le Roi a ouvert en premier parmi les grands dossiers, celui des droits de l'Homme, un thème fécond en envolées oratoires, en joutes politiques, en polémique à ras-de terre.

Il fallait donc ouvrir pour la fermer définitivement cette page douloureuse de notre histoire. Et ce fût fait, sachant que dans l'histoire de toutes les nations il y a des recoins obscurs et des chapitres pénibles que nul ne peut effacer d'un trait de plume, et qu'il faut donc gérer.

La tâche en a été confiée à l'Instance équité et réconciliation (IER) qui avait comme orientation sous l'impulsion de SM le Roi, d'établir la vérité, en croiser les sources, reconnaître les faits établis, réhabiliter les uns, indemniser les autres, confronter les uns aux autres.


Le passé disséqué

Et c'est ainsi que ce dossier qui relève désormais du passé, a été disséqué publiquement que bien de tabous ont sauté, que la réconciliation voulue a été consommée. Un travail cousu-main qui appelle ipso facto, une suite, un contenu concret, économique, social et culturel à donner à ce grand chapitre des droits de l'Homme.

Et c'est ainsi que SM le Roi a décrété l'état social pour livrer un combat frontal à la précarité, à la pauvreté et à la marginalisation.


INDH, mise à niveau sociale

Le traitement du dossier social étant si urgent et le déficit accumulé en la matière si important, qu'il fallait un outil performant pour superviser cette gigantesque opération de mise à niveau sociale, ce sera l'INDH lancée par SM le Roi comme "chantier de règne", qui embrasse tous les domaines, avec un déploiement de projets en tout genre touchant les régions du Royaume.

L'idée principale qui est à la base de cette initiative est d'enclencher un processus de développement qui ne fait pas d'exclus, ne produit pas de laissés-pour-compte, n'infante pas de marginaux.

Toute œuvre économique sans dimension sociale palpable, équivaut fondamentalement à un arrosage du désert, tant il est vrai, que lorsque la pauvreté s'installe durablement jusqu'à assombrir les horizons , jusqu'à noircir les perspectives, elle suscite fatalement ressentiments, dépits, frustrations et frondes.

La précarité quant à elle, agit à l'image de la rouille sur le métal. Si elle n'est pas traitée à temps par des moyens appropriés, c'est la pièce toute entière qui est vouée à la perdition.

Avec ses mécanismes intégrateurs, l'INDH est venue livrer combat à l'ensemble de ces fléaux ciblant par priorité les maillons les plus justiciables de ses prestations.

Parallèlement à l'INDH et pour resserrer davantage les boulons de la machine sociale, SM le Roi a lancé à diverses reprises de vastes campagnes de sensibilisation à la solidarité nationale, solidarité des uns vis à vis des autres, solidarité d'une communauté unie par des références communes.

Il s'agissait d'affûter pour le raviver, l'acte solidaire qui sommeille en tout Marocain et donc de renouer avec nos traditions ancestrales en la matière. Il s'agissait d'ennoblir cet acte, de l'ériger en culture, pour l'élever au rang d'habitude mécanique.

Rien, en effet, ne doit endurcir l'âme charitable du citoyen marocain, ni entamer sa promptitude à adoucir les souffrances, à compatir aux douleurs et à secourir les détresses.

Aux côtés des populations démunies et celles à besoins spécifiques auxquelles s'adressent l'INDH et les apports de la solidarité nationale, l'attention de SM le Roi s'est portée sur une autre frange de la population, la jeunesse en l'occurrence, gage de l'avenir de notre pays et son fonds de roulement intarissable.

Force est de constater à ce sujet, que tout au long des dix dernières années, tout a été fait en termes d'actes concrets, d'idées et de réflexions, d'aides et d'orientation pour que la jeunesse marocaine soit programmée pour entreprendre et entreprendre pour réussir. Tout a été fait pour lui épargner de verser dans la facilité de l'immobilisme ou, plus grave encore, de l'attentisme mortel célébrant l'Etat-providence. L'Etat-providence a fait son temps, si longtemps qu'il n'est plus de notre temps.

Aucune économie productive et compétitive ne peut en effet s'accommoder du concept de l'assistanat qui segmenterait la société en une catégorie d'hommes et de femmes actifs et inventifs et une autre attendant la redistribution de richesses à la production desquelles, elle n'a apporté nul effort. Ce serait fausser gravement le concept de la concomitance de l'exercice des droits et l'accomplissement des devoirs.


Culture de l'ardeur, du travail et de l'innovation

Dans la quasi-totalité des discours de SM le Roi, l'ardeur au travail et l'esprit d'innovation sont célébrés comme des vertus de la citoyenneté effective et agissante.

L'homme et son quotidien toujours au cœur des préoccupations royales ne peut agir et s'épanouir que dans le cadre d'un régime démocratique et d'un Etat de droit. C'est là un autre front que SM le Roi a ouvert à l'aube de son règne décrétant illico-presto ce postulat de base interpellateur : "il ne peut y avoir de démocratie sans démocrate".

Autrement dit, l'architecture institutionnelle aussi complète et aussi parfaite soit-elle ne saurait suffire pour la mise en place d'une démocratie réelle.

Ce postulat qui a revigoré le débat démocratique national, sonne comme un appel aux acteurs politiques et plus généralement encore à tout un chacun, pour réfléchir et agir en termes d'éthique et de civisme, afin de donner corps à une démocratie à deux têtes : une majorité élue en charge des affaires et une opposition également élue accrocheuse mais constructive, le tout fonctionnant dans la perspective de l'alternance, règle fonctionnelle de toute démocratie vivante.

Il y a quelques jours encore et pour conforter cette démocratie, SM le Roi a appelé la veille de l'échéance du 12 juin dernier, à des élections crédibles et transparentes, cela veut dire tout simplement, un scrutin qui ne donnerait ni de faux gagnants, ni de mauvais perdants nonobstant les subtilités de l'arithmétique électoral inhérents par ailleurs à toutes les démocraties de par le monde.


[b]Concept rénové de l'Autorité[/b)

La volonté royale réformatrice s'est étendue à bien d'autres domaines et d'abord à celui de l'Etat de droit qui signifie le règne de la loi envers et pour tous, avec le concept rénové de l'autorité qui veut que les détenteurs du pouvoir aux manches retroussées supplantent les bureaucrates officiant dans des bureaux inaccessibles avec à l'arrivée, le droit d'inventaire et l'implacable obligation de résultat.

Cet élan réformateur de grande envergure a également embrassé la famille réorganisée autour de son noyau dur : la cellule conjugale. La femme qui a vu son image revalorisée grâce à un subtil dosage entre la Charia et l'esprit du temps, l'enfant qui a récupéré et renforcé la protection qui lui est due, l'appareil judiciaire à présent mis en chantier pour sa mise à niveau, l'enseignement érigé en seconde priorité après le Sahara, l'acte d'investir désormais affranchi de tout carcan juridique et procédural, l'économie nationale dans son ensemble restructurée pour résister au mieux aux dysfonctionnements du structurel et aux aléas du conjoncturel.

S'y ajoutent les grands chantiers initiés par SM le Roi à travers le territoire national et qui se déclinent en ports et aéroports aux énormes capacités aux standards internationaux, programme autoroutier ambitieux, aménagements de zones touristiques de qualité, habitats en tout genre, refonte des structures culturelles et sportives.

Au plan extérieur, la diplomatie marocaine a gagné ces dernières années en maturité, en constance et en crédibilité. Elle se déploie tout particulièrement vers les axes du "vivre ensemble", du "gagnant-gagnant", de la négociation par chaque Etat de ses avantages dans l'avantage commun.

C'est d'ailleurs dans cette optique qu'il importe de placer l'initiative d'une large autonomie pour les provinces sahariennes lancée par SM le Roi et aussitôt saluée par la communauté internationale, qui y voit l'unique démarche à même de débloquer le processus de la recherche d'une solution équitable à ce faux problème.

A la vue de ces œuvres grandioses réalisées ces dernières années, de celles en cours de réalisation jointes à celles projetées pour les mois à venir, tout marocain est en droit de redresser fièrement le front en ce jour de fête nationale aux multiples symboles.

Par Abdelkrim Elmouss
MAP
Intégrer et diffuser la culture et la langue amazighe dans l'espace public et enrichir la scène culturelle, identitaire et linguistique de Tanger est l'objectif de la 5ème édition du Festival méditerranéen de la culture amazighe (FMCAT).

Placé sous le signe " la langue : refuge de l'être", le festival qui s'est achevé dimanche a proposé un programme riche et varié couvrant la littérature, la musique, la poésie, l'artisanat et les arts plastiques, ponctué de débats et de conférences sur " le dialogue culturel ", "les prémisses de l'histoire du Maroc", "l'islamisation et l'arabisation des berbères du Nord d'Afrique et "réflexions sur la place de l'Afrique du Nord/ Maghreb dans l'espace géo-historique méditerranéen" qui ont rassemblé des intellectuels s'intéressant à la richesse de la culture amazighe.

C'est ainsi que la conférence sur " la migration : apports et échanges culturels" qui a été l'occasion, pour les participants, de souligner les nombreuses mutations qu'a connu la migration marocaine aux niveaux culturel et social.

Dans ce cadre, le président du Conseil de la Communauté marocaine à l'étranger, M. Driss El Yazami a indiqué que le nombre de Marocains résidant à l'étranger (MRE) enregistrés auprès des consulats s'est élevé à plus 1.300.000 durant les années 90 à plus de 3.400.000 en 2005.

Malgré leur forte concentration en Europe (80 pc), la présence des Marocains ne cesse de s'étendre à d'autres contrées comme les Etats-Unis, le Canada et les pays arabes, a ajouté M. El Yazami.

Cette édition a été, en outre, marquée par l'intégration de la thématique de l'immigration à travers une exposition-photos intitulée "Présence et Mémoire : Histoire des marocains au Pays-Bas" organisée en partenariat avec le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME).

Cette exposition a été marquée par la signature d'un accord entre le Maroc et la Hollande concernant le recrutement de la main-d'Âœuvre marocaine vers ce pays.

L'exposition compte plus de 60 photos rares, des documents officiels et des documentaires sur la présence marocaine en Hollande depuis la fin des années 60 et le début des années 70, outre des photos sur la participation marocaine aux côtés des alliés pendant la seconde guerre mondiale en territoire hollandais.

L'hommage posthume rendu à Mohamed Choukri, a été l'occasion de restituer la mémoire de ce grand écrivain à travers une exposition de ses Âœuvres. Cette rencontre a été suivie d'une projection d'un documentaire sur " les visages dans la vie de Mohammed Choukri ".

Par la même occasion, une rencontre a été animée par une pléiade d'intellectuels, d'écrivains et de critiques qui ont analysé les romans du défunt, inspirés de l'enfance qu'il a vécue au Nord du Maroc.

Ce festival annuel de trois jours a été marqué par des lectures poétiques amazigh avec la participation d'un parterre de poètes notamment Abdelkrim Faouzi, Farid Touzarine, Abdellah El Manchouri, Mohamed Asouik, Saïd Abernouss et Mohamed Achkouk.

Volet musical, des soirées artistiques ont investi les scènes de la ville de Tanger et ont été animées par les groupes folkloriques du rif, de Abdelmalek Alandaloussi, de Massinissa et de Nass Al Ghiwane.

Le Festival Méditerranéen de la Culture Amazighe de Tanger, qui a bouclé sa cinquième année d'existence, s'est ainsi forgé une place dans le paysage culturel de Tanger et draine un public de plus en plus large.

MAP
La 9 ème édition du festival national d'Ahidous se tiendra du 1er au 3 août prochain dans la commune rurale d'Ain Louh, indique un communiqué de la direction régionale de la Culture à Meknès.

Initiée par le ministère de la Culture et l'Association Taimet des Arts de l'Atlas, en collaboration avec la commune rurale d'Ain Louh, cette 9 ème édition verra la participation de trente troupes d'Ahidous représentant les différentes régions du royaume, en plus de 8 équipes Imdiazen (poésie amazigh) précise-t-on de même source.

Des cérémonies seront également organisées lors de cette 9 ème édition pour rendre hommage à des artistes comme Hssain Nyoumia et Mohamed Harrouqui, ajoute la même source.

MAP
L'Organisation internationale pour les migrations (OIM) a dénoncé mardi l'exploitation dans des conditions "indignes" de plus d'un millier de travailleurs saisonniers marocains dans le sud de l'Italie, à San Nicola Varco (100 km au sud de Naples).

Pour Peter Schatzer, qui a mené pour l'OIM une mission d'enquête d'une dizaine de jours sur place, "leurs conditions de vie et de travail sont dangereuses, insalubres et indignes".

Les travailleurs migrants vivent dans un bidonville au milieu des ordures, sans eau courante et sans électricité. "Les migrants, tous de jeunes Marocains employés sans contrat comme travailleurs saisonniers agricoles, disent être exploités par des patrons sans scrupules, qui les paient entre 15 et 25 euros par jour de travail dans les serres et les champs voisins", a déclaré un porte-parole de l'OIM, Jean-Philippe Chauzy, lors d'une rencontre avec la presse.

Les jeunes Marocains ont expliqué qu'ils devaient même payer 3 euros pour recevoir de l'eau alors qu'ils travaillent de 04H30 du matin à 04H00 de l'après-midi.

L'équipe de l'OIM a "découvert que la plupart de ces travailleurs migrants ont été victimes d'une escroquerie". "Tous sont venus en Italie dans le cadre du quota établi par le gouvernement pour le travail saisonnier (...) mais une fois en Italie, leur employeur soit avait disparu, soit refusait de leur donner du travail: sans permis de travail en règle, beaucoup ont été livrés à l'exploitation", relève la mission d'enquête.

Les autorités locales et le ministère italien de l'Intérieur ont demandé à l'OIM de proposer des solutions pour aider ces Marocains. L'OIM va étudier des possibilités de retour volontaire ou une aide à la réintégration.

Le travail au noir, notamment dans le secteur agricole, est extrêmement répandu en Italie où il représente entre 15,9% et 17,6% du PIB du pays, selon les statistiques officielles citées par l'OIM.


AFP
Le Comité de pilotage du Plan d'action national en matière de démocratie et droits de l'Homme (PANDDH), mis en place auprès des pouvoirs publics pour développer la pratique démocratique, a tenu, lundi à Rabat, une réunion en perspective de la mise en place, en septembre, de l'ossature générale de ce plan.

Cette 7ème réunion a été consacrée à l'évaluation de l'état d'avancement des travaux des groupes de travail, la poursuite de la formation des groupes de travail thématiques (GTT) et leur agenda, l'examen des documents principaux soumis aux membres du Comité de pilotage lors de la 6ème réunion et la mise au point d'un agenda pour les prochaines réunions, prévues en septembre.

Pour le secrétaire général du CCDH, M. Mahjoub El Hiba, cette réunion constitue une occasion pour recueillir les avis des membres du Comité avant la mise au point de l'ossature générale du PANDDH et l'organisation d'ateliers thématiques s'inscrivant dans le cadre des axes stratégiques prioritaires.

L'importance de cette rencontre réside dans l'évaluation de l'état d'avancement des travaux et la mesure du degré d'appropriation du processus d'élaboration de ce plan national par tous les membres du Comité, a précisé M. El Hiba dans une déclaration à la presse.

L'expert de l'UE au sein de l'équipe d'assistance technique, qui appuie le projet du PANDDH, Mme Sylvie Roquain, a, pour sa part, fait savoir que cette réunion est la dernière avant le démarrage des activités des groupes de travail thématiques qui se pencheront sur les axes prioritaires, tels ''gouvernance et démocratie'', ''cadre juridique et institutionnel'', ''droits thématiques et catégoriels'' et ''approche droits humains et développement humain''.

Elle a ajouté que les réunions sont de plus en plus riches et productives en raison des échéances fixées.

De son côté, le secrétaire général du ministère de la justice, M. Mohamed Lididi, a indiqué que cette réunion connaît une participation effective de toutes les composantes du Comité de pilotage, présidé par son département, en vue de coordonner les orientations générales , définies par l'ensemble des acteurs qui s'impliquent dans la mise au point de ce plan.

Le PANDDH ambitionne d'accompagner le gouvernement, les organisations et la société civile dans leurs actions visant le respect, la promotion et la protection des droits de l'Homme et le renforcement les institutions nationales oeuvrant dans le domaine des droits de l'Homme.

Il vise également à promouvoir la ratification des conventions internationales, vulgariser les standards et mécanismes des droits de l'Homme et développer des programmes spécifiques dédiés à l'amélioration de la situation des groupes vulnérables, rappelle-t-on.

MAP
Les arrestations d'émigrés clandestins, à partir du Sénégal, ont fortement baissé, passant de plus de 2.700 en 2007 à près de 500 en 2008 et seulement 33 depuis janvier, a-t-on appris lundi à Dakar auprès du dispositif européen de lutte contre l'émigration clandestine (Frontex).

Le nombre de personnes arrêtées par Frontex est passé de 2.743 en 2007 (732 à terre, 1.964 en mer, 47 convoyeurs) à 494 en 2008 (312 à terre, 175 en mer, 7 convoyeurs). Depuis le début de l'année, seulement 33 personnes ont été appréhendées et aucune depuis le 10 janvier.

En tout, "nous avons procédé à 4.481 interpellations (1.399 à terre, 3.004 en mer et 78 convoyeurs) du 6 septembre 2006 au 10 janvier 2009", a indiqué à l'AFP le lieutenant-colonel Alioune Ndiaye, chargé de la communication des opérations Frontex au Sénégal.

Se basant sur la baisse du nombre de personnes arrêtées, ce responsable en conclut à la baisse des départs.

"De manière générale, le nombre de départs d'émigrés clandestins (du Sénégal) vers l'Europe a fortement régressé. Le phénomène est presque éradiqué au Sénégal", a-t-il indiqué

En septembre 2006, le Sénégal a conclu un accord de coopération avec l'Europe, afin de faire reculer le nombre de départs de clandestins ouest-africains vers les îles Canaries, une des principales portes d'entrée de l'Europe.

Selon la gendarmerie sénégalaise, "près de 95%" des clandestins appréhendés sont Sénégalais, le reste étant originaires de Guinée Bissau ou de Gambie.

Lors de la mise en place de ce dispositif, "les arrestations opérées en 2006 se concentraient dans la région de Dakar et dans une moindre mesure au nord du pays, à St-Louis", a constaté le lieutenant-colonel Ndiaye.

"Les départs (des émigrés clandestins, ndlr) se sont par la suite concentrés sur la Casamance (sud du Sénégal). Les gens partent aussi des îles du Saloum", a-t-il expliqué.

Désormais, les émigrés partent le plus souvent de la Gambie et de la Guinée Bissau, selon le responsable de Frontex.

AFP

Le gouvernement marocain a dénoncé lundi, en des termes très vifs, la "sortie illégale du territoire" de deux enfants marocains mineurs, fils et fille de l'athlète marocain Khalid Skah et de la Norvégienne Anne Cecilie Hobscot, aujourd'hui séparés.

Après la convocation vendredi de l'ambassadeur de Norvège au Maroc Bjorn Olav Blokhus et une première "protestation vigoureuse", le gouvernement marocain a encore haussé le ton lundi, dénonçant "l'implication évidente de l'ambassade de Norvège dans cette sortie illégale du territoire national".

Selon le ministère, les deux enfants, Selma, née en 1993 et Tarik, né en 1996, ont quitté le Maroc "à partir d'un petit port de plaisance au nord du royaume", en ayant recours "à des réseaux de type mafieux et à des pratiques frauduleuses utilisées par les filières de l'immigration clandestine et de trafics illicites en tous genres".

"Ni la législation nationale sur le déplacement à l'étranger d'enfants marocains mineurs, ni la saisine en cours de cette affaire devant la justice marocaine, ni l'article 41 de la Convention de Vienne sur les relations diplomatiques n'ont été respectés mais, au contraire, sciemment ignorés par la représentation diplomatique norvégienne à Rabat", souligne le communiqué.

L'ambassade de Norvège à Rabat n'a pu être jointe.

L'affaire prend donc l'allure d'une mini-crise diplomatique entre Rabat et Oslo, le gouvernement marocain appelant d'ailleurs "les autorités norvégiennes à prendre toutes leurs responsabilités".

Contacté samedi par l'AFP, Khalid Skah a affirmé que ses deux enfants "ont été enlevés (...) dans la nuit du 18 au 19 juillet, avec la complicité d'un voisin marocain".

Khalid Skah a assuré que ses deux enfants avaient fait l'objet par le passé de deux tentatives d'enlèvement: l'une en octobre 2008 dans leur établissement scolaire à Rabat et la seconde en juin 2009 dans leur appartement situé dans un quartier de la capitale.

"Après ces deux tentatives avortées, j'ai déposé une plainte au parquet de Rabat pour qu'il assume ses responsabilités", a-t-il dit.

AFP

La cinquième édition du festival méditerranéen d'Al Hoceima est marquée par l'intégration de la thématique de l'immigration à travers une exposition intitulée « Présence et Mémoire : Histoire des marocains au Pays-Bas » organisée en partenariat avec le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME).

La cinquième édition du festival méditerranéen d'Al Hoceima, organisé par l'Association Rif pour la solidarité et le développement (ARID), a démarré, samedi soir, sous le signe "développement, proximité et dialogue".

Initié en collaboration notamment avec la wilaya de la région de Taza-Al Hoceima-Taounate et la municipalité d'Al Hoceima, ce festival se veut désormais un rendez-vous artistique, culturel et sportif pour la promotion du dialogue et des échanges dans le bassin méditerranéen.

Fort de ses quatre premières éditions, le festival méditerranéen d'Al Hoceima s'est inscrit dans la continuité et devient aujourd'hui un espace de création et d'échange, où la culture amazighe côtoie les cultures des autres pays du pourtour méditerranéen, connu depuis toujours comme étant le berceau des civilisations.

Intervenant à l'ouverture de cette édition, le président de l'association "ARID", M. Ahmed Bentouhami a souligné que le choix du thème du "Développement, proximité et dialogue" n'était pas fortuit mais répond au souci d'être à l'écoute des besoins et attentes des citoyens en matière de développement socio-économique et culturel.

Mettant l'accent sur la nécessité que le processus de développement soit intégré et global, le président d'ARID a souligné que la région du Rif a connu, au cours des dix années du règne de SM le Roi Mohammed VI, une réelle dynamique dans les différents domaines, traduite par le lancement et la réalisation de grands chantiers structurants qui ont complètement changer la physionomie de toute la région.

Présentant le programme de la 5-ème édition, le directeur du festival M. Abdessamed Bencherif a, pour sa part, mis en relief la dimension méditerranéenne de cette manifestation qui a su se transformer, au fil des années, en espace de dialogue, et d'échange entre les civilisations du pourtour méditerranéen.

Se sont notamment produits lors de la soirée d'ouverture, le groupe Taziri et le chanteur rifain Mimoun Rafraoua qui ont fait vibrer, des heures durant, le public houceimi et les nombreux visiteurs de la perle bleue de la Méditerranée en cette période estivale.

Taziri (la lune) est un groupe composé de six membres tous originaires de Nador et Al Hoceima et établis aux Pays Bas. Le groupe compte à son actif deux albums et prépare un troisième dont la sortie est prévue l'été prochain.

Mimoun Rafraoua, un artiste très connu dans la région pour ses chansons célébrant l'amour, les préoccupations des émigrés, la paix ainsi que les problèmes sociaux des jeunes, n'a pas manqué de séduire un public passionné.

Selon les organisateurs, cette manifestation se donne pour objectif de contribuer au développement socio- économique et culturel de la région par le biais de création des espaces d'animation économique, artistique, sportive favorisant une diversité culturelle porteuse et édifiante.

Les initiateurs indiquent également que cette manifestation vise la promotion touristique de la région, la création d'un espace de distraction et de fête au profit des habitants d'Al-Hoceima et ses nombreux visiteurs et la valorisation du rôle des MRE dans l'enrichissement de l'art et de la culture amazighe, méditerranéenne et universelle.

Le festival d'Al-hoceima, ont-ils tenu à noter, n'est pas le fruit du hasard mais l'aboutissement d'une longue et mure réflexion qui a conduit à la création d'un rendez-vous à la fois culturel, artistique et sportif digne de la ville et de sa région, d'autant plus que le festival est, comme d'accoutumée, s'est ouvert sur plusieurs localités de la région.

Deux grands stars agrémenteront de leur présence la 5ème édition du festival: le Roi du Ray, Chab Khaled et le chanteur palestinien Marcel Khalifa.

Au programme également des soirées artistiques, animées par des star de la chanson rifaine et d'autres venues d'ailleurs, des conférences, des activités sportives et des expositions. Des soirées artistiques sont prévues dans les communes de Issaguen, Targuist, Beni Boufrah, Imzouren et Ait Bouayach.

Des conférences seront, par ailleurs, organisées sur des thèmes ayant trait à "l'histoire de l'immigration dans le rif vers l'étranger" et "l'immigration et le développement".

En marge de cette manifestation, une exposition de photographies intitulée "Présence et mémoire : Histoire des Marocains au Pays-Bas" ainsi que deux autres pour présenter des produits du terroir et de l'artisanat seront également montées.


Source : MAP

Certains ne manqueront pas d'y voir un nouveau signe de la "laïcité positive" prônée par le président de la République, Nicolas Sarkozy. D'autres, un esprit du temps qui confère aux religions un rôle-clé dans le supposé clash des civilisations. Depuis le 1er juin, un pôle religions s'est installé au sein de la direction de la prospective du ministère des affaires étrangères, une première en France.

SG au JT de 2m: spécial programmation de la journée internationale des migrants

Les entretiens du symposium

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