dimanche 4 juin 2023 05:08
Le Comité de pilotage du Plan d'action national en matière de démocratie et droits de l'Homme (PANDDH), mis en place auprès des pouvoirs publics pour développer la pratique démocratique, a tenu, lundi à Rabat, une réunion en perspective de la mise en place, en septembre, de l'ossature générale de ce plan.

Cette 7ème réunion a été consacrée à l'évaluation de l'état d'avancement des travaux des groupes de travail, la poursuite de la formation des groupes de travail thématiques (GTT) et leur agenda, l'examen des documents principaux soumis aux membres du Comité de pilotage lors de la 6ème réunion et la mise au point d'un agenda pour les prochaines réunions, prévues en septembre.

Pour le secrétaire général du CCDH, M. Mahjoub El Hiba, cette réunion constitue une occasion pour recueillir les avis des membres du Comité avant la mise au point de l'ossature générale du PANDDH et l'organisation d'ateliers thématiques s'inscrivant dans le cadre des axes stratégiques prioritaires.

L'importance de cette rencontre réside dans l'évaluation de l'état d'avancement des travaux et la mesure du degré d'appropriation du processus d'élaboration de ce plan national par tous les membres du Comité, a précisé M. El Hiba dans une déclaration à la presse.

L'expert de l'UE au sein de l'équipe d'assistance technique, qui appuie le projet du PANDDH, Mme Sylvie Roquain, a, pour sa part, fait savoir que cette réunion est la dernière avant le démarrage des activités des groupes de travail thématiques qui se pencheront sur les axes prioritaires, tels ''gouvernance et démocratie'', ''cadre juridique et institutionnel'', ''droits thématiques et catégoriels'' et ''approche droits humains et développement humain''.

Elle a ajouté que les réunions sont de plus en plus riches et productives en raison des échéances fixées.

De son côté, le secrétaire général du ministère de la justice, M. Mohamed Lididi, a indiqué que cette réunion connaît une participation effective de toutes les composantes du Comité de pilotage, présidé par son département, en vue de coordonner les orientations générales , définies par l'ensemble des acteurs qui s'impliquent dans la mise au point de ce plan.

Le PANDDH ambitionne d'accompagner le gouvernement, les organisations et la société civile dans leurs actions visant le respect, la promotion et la protection des droits de l'Homme et le renforcement les institutions nationales oeuvrant dans le domaine des droits de l'Homme.

Il vise également à promouvoir la ratification des conventions internationales, vulgariser les standards et mécanismes des droits de l'Homme et développer des programmes spécifiques dédiés à l'amélioration de la situation des groupes vulnérables, rappelle-t-on.

MAP
Les arrestations d'émigrés clandestins, à partir du Sénégal, ont fortement baissé, passant de plus de 2.700 en 2007 à près de 500 en 2008 et seulement 33 depuis janvier, a-t-on appris lundi à Dakar auprès du dispositif européen de lutte contre l'émigration clandestine (Frontex).

Le nombre de personnes arrêtées par Frontex est passé de 2.743 en 2007 (732 à terre, 1.964 en mer, 47 convoyeurs) à 494 en 2008 (312 à terre, 175 en mer, 7 convoyeurs). Depuis le début de l'année, seulement 33 personnes ont été appréhendées et aucune depuis le 10 janvier.

En tout, "nous avons procédé à 4.481 interpellations (1.399 à terre, 3.004 en mer et 78 convoyeurs) du 6 septembre 2006 au 10 janvier 2009", a indiqué à l'AFP le lieutenant-colonel Alioune Ndiaye, chargé de la communication des opérations Frontex au Sénégal.

Se basant sur la baisse du nombre de personnes arrêtées, ce responsable en conclut à la baisse des départs.

"De manière générale, le nombre de départs d'émigrés clandestins (du Sénégal) vers l'Europe a fortement régressé. Le phénomène est presque éradiqué au Sénégal", a-t-il indiqué

En septembre 2006, le Sénégal a conclu un accord de coopération avec l'Europe, afin de faire reculer le nombre de départs de clandestins ouest-africains vers les îles Canaries, une des principales portes d'entrée de l'Europe.

Selon la gendarmerie sénégalaise, "près de 95%" des clandestins appréhendés sont Sénégalais, le reste étant originaires de Guinée Bissau ou de Gambie.

Lors de la mise en place de ce dispositif, "les arrestations opérées en 2006 se concentraient dans la région de Dakar et dans une moindre mesure au nord du pays, à St-Louis", a constaté le lieutenant-colonel Ndiaye.

"Les départs (des émigrés clandestins, ndlr) se sont par la suite concentrés sur la Casamance (sud du Sénégal). Les gens partent aussi des îles du Saloum", a-t-il expliqué.

Désormais, les émigrés partent le plus souvent de la Gambie et de la Guinée Bissau, selon le responsable de Frontex.

AFP

Le gouvernement marocain a dénoncé lundi, en des termes très vifs, la "sortie illégale du territoire" de deux enfants marocains mineurs, fils et fille de l'athlète marocain Khalid Skah et de la Norvégienne Anne Cecilie Hobscot, aujourd'hui séparés.

Après la convocation vendredi de l'ambassadeur de Norvège au Maroc Bjorn Olav Blokhus et une première "protestation vigoureuse", le gouvernement marocain a encore haussé le ton lundi, dénonçant "l'implication évidente de l'ambassade de Norvège dans cette sortie illégale du territoire national".

Selon le ministère, les deux enfants, Selma, née en 1993 et Tarik, né en 1996, ont quitté le Maroc "à partir d'un petit port de plaisance au nord du royaume", en ayant recours "à des réseaux de type mafieux et à des pratiques frauduleuses utilisées par les filières de l'immigration clandestine et de trafics illicites en tous genres".

"Ni la législation nationale sur le déplacement à l'étranger d'enfants marocains mineurs, ni la saisine en cours de cette affaire devant la justice marocaine, ni l'article 41 de la Convention de Vienne sur les relations diplomatiques n'ont été respectés mais, au contraire, sciemment ignorés par la représentation diplomatique norvégienne à Rabat", souligne le communiqué.

L'ambassade de Norvège à Rabat n'a pu être jointe.

L'affaire prend donc l'allure d'une mini-crise diplomatique entre Rabat et Oslo, le gouvernement marocain appelant d'ailleurs "les autorités norvégiennes à prendre toutes leurs responsabilités".

Contacté samedi par l'AFP, Khalid Skah a affirmé que ses deux enfants "ont été enlevés (...) dans la nuit du 18 au 19 juillet, avec la complicité d'un voisin marocain".

Khalid Skah a assuré que ses deux enfants avaient fait l'objet par le passé de deux tentatives d'enlèvement: l'une en octobre 2008 dans leur établissement scolaire à Rabat et la seconde en juin 2009 dans leur appartement situé dans un quartier de la capitale.

"Après ces deux tentatives avortées, j'ai déposé une plainte au parquet de Rabat pour qu'il assume ses responsabilités", a-t-il dit.

AFP

La cinquième édition du festival méditerranéen d'Al Hoceima est marquée par l'intégration de la thématique de l'immigration à travers une exposition intitulée « Présence et Mémoire : Histoire des marocains au Pays-Bas » organisée en partenariat avec le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME).

La cinquième édition du festival méditerranéen d'Al Hoceima, organisé par l'Association Rif pour la solidarité et le développement (ARID), a démarré, samedi soir, sous le signe "développement, proximité et dialogue".

Initié en collaboration notamment avec la wilaya de la région de Taza-Al Hoceima-Taounate et la municipalité d'Al Hoceima, ce festival se veut désormais un rendez-vous artistique, culturel et sportif pour la promotion du dialogue et des échanges dans le bassin méditerranéen.

Fort de ses quatre premières éditions, le festival méditerranéen d'Al Hoceima s'est inscrit dans la continuité et devient aujourd'hui un espace de création et d'échange, où la culture amazighe côtoie les cultures des autres pays du pourtour méditerranéen, connu depuis toujours comme étant le berceau des civilisations.

Intervenant à l'ouverture de cette édition, le président de l'association "ARID", M. Ahmed Bentouhami a souligné que le choix du thème du "Développement, proximité et dialogue" n'était pas fortuit mais répond au souci d'être à l'écoute des besoins et attentes des citoyens en matière de développement socio-économique et culturel.

Mettant l'accent sur la nécessité que le processus de développement soit intégré et global, le président d'ARID a souligné que la région du Rif a connu, au cours des dix années du règne de SM le Roi Mohammed VI, une réelle dynamique dans les différents domaines, traduite par le lancement et la réalisation de grands chantiers structurants qui ont complètement changer la physionomie de toute la région.

Présentant le programme de la 5-ème édition, le directeur du festival M. Abdessamed Bencherif a, pour sa part, mis en relief la dimension méditerranéenne de cette manifestation qui a su se transformer, au fil des années, en espace de dialogue, et d'échange entre les civilisations du pourtour méditerranéen.

Se sont notamment produits lors de la soirée d'ouverture, le groupe Taziri et le chanteur rifain Mimoun Rafraoua qui ont fait vibrer, des heures durant, le public houceimi et les nombreux visiteurs de la perle bleue de la Méditerranée en cette période estivale.

Taziri (la lune) est un groupe composé de six membres tous originaires de Nador et Al Hoceima et établis aux Pays Bas. Le groupe compte à son actif deux albums et prépare un troisième dont la sortie est prévue l'été prochain.

Mimoun Rafraoua, un artiste très connu dans la région pour ses chansons célébrant l'amour, les préoccupations des émigrés, la paix ainsi que les problèmes sociaux des jeunes, n'a pas manqué de séduire un public passionné.

Selon les organisateurs, cette manifestation se donne pour objectif de contribuer au développement socio- économique et culturel de la région par le biais de création des espaces d'animation économique, artistique, sportive favorisant une diversité culturelle porteuse et édifiante.

Les initiateurs indiquent également que cette manifestation vise la promotion touristique de la région, la création d'un espace de distraction et de fête au profit des habitants d'Al-Hoceima et ses nombreux visiteurs et la valorisation du rôle des MRE dans l'enrichissement de l'art et de la culture amazighe, méditerranéenne et universelle.

Le festival d'Al-hoceima, ont-ils tenu à noter, n'est pas le fruit du hasard mais l'aboutissement d'une longue et mure réflexion qui a conduit à la création d'un rendez-vous à la fois culturel, artistique et sportif digne de la ville et de sa région, d'autant plus que le festival est, comme d'accoutumée, s'est ouvert sur plusieurs localités de la région.

Deux grands stars agrémenteront de leur présence la 5ème édition du festival: le Roi du Ray, Chab Khaled et le chanteur palestinien Marcel Khalifa.

Au programme également des soirées artistiques, animées par des star de la chanson rifaine et d'autres venues d'ailleurs, des conférences, des activités sportives et des expositions. Des soirées artistiques sont prévues dans les communes de Issaguen, Targuist, Beni Boufrah, Imzouren et Ait Bouayach.

Des conférences seront, par ailleurs, organisées sur des thèmes ayant trait à "l'histoire de l'immigration dans le rif vers l'étranger" et "l'immigration et le développement".

En marge de cette manifestation, une exposition de photographies intitulée "Présence et mémoire : Histoire des Marocains au Pays-Bas" ainsi que deux autres pour présenter des produits du terroir et de l'artisanat seront également montées.


Source : MAP

Certains ne manqueront pas d'y voir un nouveau signe de la "laïcité positive" prônée par le président de la République, Nicolas Sarkozy. D'autres, un esprit du temps qui confère aux religions un rôle-clé dans le supposé clash des civilisations. Depuis le 1er juin, un pôle religions s'est installé au sein de la direction de la prospective du ministère des affaires étrangères, une première en France.

« Sous le Thème « 10 ans de Règne, 10 ans de Grands Projets », le Ministère Chargé de la Communauté Marocaine Résidant à l'Etranger organise, en partenariat avec le Conseil de la Communauté Marocaine à l'Etranger (CCME), la 6ème édition du Raid des Marocains du Monde du 04 au 09 Août 2009.

Cette manifestation, devenue depuis 6ans déjà, un beau rituel annuel, connaît un franc succès et a permis durant cinq ans aux marocains résidant à l'étranger de découvrir la richesse de leur pays tant sur le plan culturel, touristique, social qu'économique.
Cette année le Raid revient avec un parcours inédit par les visites de grands projets réalisés durant les 10 années de Règne de Sa Majesté le Roi Mohamed VI, que Dieu l'assiste, qui seront ponctuées par des actions sociales de haut niveau notamment une caravane médicale qui sera organisée par des grands chirurgiens étrangers « Amis du Maroc » et par la distribution de dons aux personnes nécessiteuses des villages traversés par le Raid.

La 6ème édition du Raid des Marocains du Monde démarrera de Tétouan pour sillonner Tanger - Assila - Larache - Kenitra - Salé - Rabat - Casa - El Jadida - Marrakech et vivre une belle clôture à la ville d'Essaouira.

Le Challenge du Raid 2009 est d'offrir aux participants une occasion de visiter les grands projets réalisés et en cours au Maroc et s'informer des opportunités offertes aux MRE pour investir dans leur pays d'origine.

Du mardi 4 août à 10:15 au dimanche 9 août 2009 à 18:15


Barack Obama recevra "dans les prochains jours" à la Maison Blanche l'universitaire noir et le policier blanc de Cambridge (Massachusetts, nord-est) au centre d'une querelle raciale aux Etats-Unis, a déclaré dimanche le porte-parole de M. Obama, Robert Gibbs.

"On veut en tirer une leçon et créer une meilleure communication et un dialogue entre les communautés et la police", a dit M. Gibbs sur la chaîne de télévision Fox.

"Nous espérons que bientôt le professeur (Henry Louis) Gates et le sergent (James) Crowley viendront s'asseoir à la Maison Blanche et parler de ces problèmes et prendre une bière avec le président", a indiqué M. Gibbs, rappelant l'invitation lancée par M. Obama lui-même vendredi.

M. Gibbs a précisé que cela se ferait "dans les prochains jours".

M. Obama fait face depuis mercredi à la première controverse raciale de sa présidence après avoir qualifié lors d'une conférence de presse de "stupide" l'arrestation d'un de ses amis, un universitaire noir, par la police.

"Ses propos ont contribué inutilement à jeter de l'huile sur le feu", a reconnu M. Gibbs.

Barack Obama a regretté publiquement le choix de ses mots vendredi, au moment où la polémique enflait dangereusement.

"Je crois vraiment qu'il regrette la formulation qu'il a employée", a déclaré dimanche sur CNN le principal conseiller du président américain, David Axelrod.

"Ce qui est important maintenant, c'est que sa déclaration (concernant le choix de ses mots) a eu un effet très positif", a-t-il ajouté, soulignant que cela ouvrait la voie à une "discussion sur comment améliorer les relations entre la police et les populations".

AFP

Le Maroc a proposé d'accueillir une conférence internationale sur la thématique de l'eau dans la rive sud de la Méditerranée, lors d'un Séminaire méditerranéen de la Commission pour la Sécurité et la Coopération en Europe (CSCE), relevant du Congrès américain.

La délégation marocaine a suggéré que la grande problématique de l'eau soit examinée sous ses différents angles, notamment politique, a indiqué vendredi soir à la MAP le parlementaire, Hamid Narjisse, à l'issue des travaux de ce séminaire organisé à Washington.

Notant que l'eau fait l'objet de plusieurs conflits, particulièrement au Moyen Orient, le vice-président de la Chambre des Représentants a également souligné que cette question déterminera l'avenir de la sécurité dans la région MENA (Moyen Orient et Afrique du nord) dans les prochaines années.

Saluée par les participants, la proposition s'inscrit en droite ligne avec le document "Morocco Vision Paper", présenté par le Royaume à l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), aux fins de renforcer le partenariat méditerranéen.

Le document a eu "un excellent écho" et a été "très apprécié" par les participants a ce séminaire de deux jours, a dit encore Hamid Narjisse, faisant savoir que les recommandations qu'il renferme ont été qualifiées de "très pertinentes".

"Morocco Vision Paper" comporte, selon ses initiateurs, une série de propositions visant à renforcer le partenariat de l'OSCE avec les partenaires de la Méditerranée et à le rendre plus substantiel et plus concret, sur la base d'un agenda renouvelé.

Il insiste, en particulier, sur la définition de domaines précis de coopération et avance, à ce propos, ceux de la migration dans ses dimensions humaine, économique et de sécurité, de la tolérance et de la non discrimination. Il préconise ainsi la création d'un centre de collecte de données sur les formes d'intolérance, la coopération contre le terrorisme par l'échange des meilleures pratiques et la gestion de l'eau et de l'énergie dans sa dimension sécuritaire.

La rencontre de Washington a réuni des responsables de la commission ainsi que des représentants de pays de la rive sud de la Méditerranée, dont le Maroc, l'Algérie, la Tunisie, l'Egypte et la Jordanie.

Selon Hamid Narjisse, la délégation marocaine a mis en avant un certain nombre de points, dont les "dysfonctionnements" marquant la gestion de l'organisation. "Nous relevons que le statut réservé aux partenaires méditerranéens n'est pas en mesure de leur permettre de s'approprier réellement ce projet et de tirer parti des avantages et des mécanismes prévues par l'organisation", estime le député.

Il s'agit, pour lui, d'"être un peu créatif et d'imaginer un statut qui, sans être celui de membre a part entière, pourrait être un statut permettant a ces pays de participer au processus de prise de décision et de tirer parti de tous les bénéfices des mécanismes disponibles au niveau de la commission".

La délégation marocaine a également mis en avant l'impératif d'élargir cette organisation à d'autres membres. "Sur un certain nombre de thématiques, il est impossible d'avancer réellement sans une participation et un concours de l'ensemble des pays" de la rive sud de la Méditerranée, avance M. Narjisse.

La délégation, ajoute-t-il, a également souligné la nécessité de promouvoir une forme de synergie avec un certain nombre d'organisations qui partagent les préoccupations de l'OSCE, dont le parlement euro-méditerranéen et l'Union pour la Méditerranée.

La Commission pour la sécurité et la coopération en Europe, connue également sous le nom de la Commission d'Helsinki, est une agence gouvernementale américaine indépendante créée en 1976 pour suivre et encourager le respect de l'Acte final d'Helsinki et d'autres engagements de l'OSCE.

MAP
Le Maroc est en "état de réforme permanent" dans les domaines politique, économique et social, a affirmé M. André Azoulay, conseiller de SM le Roi.

"Quand on parle de démocratie au Maroc, ce n'est pas de la rhétorique, ce n'est pas de la théorie, c'est une réalité", souligne M. Azoulay, cité vendredi par le quotidien régional français "Les Dernières Nouvelles d'Alsace".

Recevant une délégation interconfessionnelle de Strasbourg et d'Alsace, qui effectuait récemment une visite au Maroc à l'invitation du Conseil de la Communauté des Marocains à l'Etranger (CCME), représentant les trois religions (islam, catholicisme et protestantisme), le conseiller du Souverain a affirmé que la démocratisation est "un chantier long, qui ne va jamais s'arrêter".

Le Maroc a "tourné le dos à tous les archaïsmes", a souligné M. André Azoulay, en affirmant que "nous ne serons le clone" d'aucun modèle.

Pour sa part, la directrice générale du Conseil de l'Europe pour le dialogue interculturel, Mme Gabrielle Battaini-Dragoni, souligne que l'adhésion en 2008 du Maroc à la "Commission de Venise" qui prône la démocratie par le droit, est "le signe d'une volonté d'ancrage démocratique".

MAP
Radio "Monte Carlo Doualiya" a consacré, samedi soir, une émission aux dix années de règne de SM le Roi Mohammed VI, avec comme invitée la présidente de l'Observatoire d'études géopolitiques (OEG), Zeina El Tibi, qui a exposé les réformes d'envergure entreprises au Maroc dans les domaines politique, économique et social, sous l'impulsion de SM le Roi Mohammed VI.

Au cours de cette émission, Mme El Tibi a présenté "Le Maroc en marche", un ouvrage qui reprend les communications d'une quinzaine d'universitaires et de chercheurs français, lors d'un grand colloque organisé, fin juin au Sénat français, sous le Haut patronage du président français Nicolas Sarkozy, par l'OEG et la faculté de droit Paris-Descartes.

La présidente de l'OEG a mis en exergue, à cette occasion, les progrès enregistrés dans le Royaume, sous la conduite éclairée de SM le Roi, en matière d'alphabétisation, de développement des infrastructures de Tanger à Lagouira, de promotion du statut de la femme et de réforme du champ religieux, soulignant que par cette réforme, le Maroc a réaffirmé les grands principes de l'islam du juste milieu.

Mme El Tibi a également souligné la Haute sollicitude dont SM le Roi entoure la communauté marocaine établie à l'étranger, notant que "le Maroc est le seul pays à avoir une politique constante et dynamique au profit de ses citoyens expatriés", lesquels gardent intact le lien avec la Mère patrie.

Sur ce point, M. Abdallah Boussouf, secrétaire général du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), a apporté son témoignage sur l'intérêt particulier que SM le Roi Mohammed VI accorde aux Marocains résidant à l'étranger, affirmant que "cette communauté occupe une place de choix dans la politique du Royaume".

Il a rappelé que, selon le célèbre institut de sondage français BVA, les Marocains résidant à l'étranger manifestent une forte volonté d'ouverture sur l'extérieur et d'insertion dans les pays d'accueil, tout en restant attachés aux valeurs socioculturelles de leur pays d'origine.

Pour sa part, l'écrivain et universitaire libanais Bahjat Rizk, spécialiste du dialogue des civilisations, a affirmé que le Maroc est un modèle en ce qui concerne l'harmonisation entre la nécessaire préservation de l'identité et l'ouverture sur le monde.

L'ouvrage "Le Maroc en marche", paru récemment aux éditions "CNRS", est dirigé par Jean-Yves de Cara, Frédéric Rouvillois et Charles Saint-Prot, respectivement professeurs à la faculté de droit de l'université Paris-Descartes et directeur de l'OEG.

MAP


SG au JT de 2m: spécial programmation de la journée internationale des migrants

Les entretiens du symposium

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