mardi 23 avril 2024 16:46
Radio "Monte Carlo Doualiya" a consacré, samedi soir, une émission aux dix années de règne de SM le Roi Mohammed VI, avec comme invitée la présidente de l'Observatoire d'études géopolitiques (OEG), Zeina El Tibi, qui a exposé les réformes d'envergure entreprises au Maroc dans les domaines politique, économique et social, sous l'impulsion de SM le Roi Mohammed VI.

Au cours de cette émission, Mme El Tibi a présenté "Le Maroc en marche", un ouvrage qui reprend les communications d'une quinzaine d'universitaires et de chercheurs français, lors d'un grand colloque organisé, fin juin au Sénat français, sous le Haut patronage du président français Nicolas Sarkozy, par l'OEG et la faculté de droit Paris-Descartes.

La présidente de l'OEG a mis en exergue, à cette occasion, les progrès enregistrés dans le Royaume, sous la conduite éclairée de SM le Roi, en matière d'alphabétisation, de développement des infrastructures de Tanger à Lagouira, de promotion du statut de la femme et de réforme du champ religieux, soulignant que par cette réforme, le Maroc a réaffirmé les grands principes de l'islam du juste milieu.

Mme El Tibi a également souligné la Haute sollicitude dont SM le Roi entoure la communauté marocaine établie à l'étranger, notant que "le Maroc est le seul pays à avoir une politique constante et dynamique au profit de ses citoyens expatriés", lesquels gardent intact le lien avec la Mère patrie.

Sur ce point, M. Abdallah Boussouf, secrétaire général du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), a apporté son témoignage sur l'intérêt particulier que SM le Roi Mohammed VI accorde aux Marocains résidant à l'étranger, affirmant que "cette communauté occupe une place de choix dans la politique du Royaume".

Il a rappelé que, selon le célèbre institut de sondage français BVA, les Marocains résidant à l'étranger manifestent une forte volonté d'ouverture sur l'extérieur et d'insertion dans les pays d'accueil, tout en restant attachés aux valeurs socioculturelles de leur pays d'origine.

Pour sa part, l'écrivain et universitaire libanais Bahjat Rizk, spécialiste du dialogue des civilisations, a affirmé que le Maroc est un modèle en ce qui concerne l'harmonisation entre la nécessaire préservation de l'identité et l'ouverture sur le monde.

L'ouvrage "Le Maroc en marche", paru récemment aux éditions "CNRS", est dirigé par Jean-Yves de Cara, Frédéric Rouvillois et Charles Saint-Prot, respectivement professeurs à la faculté de droit de l'université Paris-Descartes et directeur de l'OEG.

MAP


SEMINAIRE
« MIGRATIONS MAROCAINES, ENJEUX ET PERSPECTIVES ».

Casablanca le 8 août 2009.

S'interroger sur les enjeux actuels et les défis futurs engendrés par les migrations marocaines est l'objectif du séminaire organisé à l'initiative d'Al Wasl en partenariat avec le journal Al Ittihad Al Ichtiraqui et plusieurs associations de migrants marocains en europe.
Ces enjeux subissent des modifications majeures dans la conjoncture mondiale actuelle marquée par la crise mondiale, avec ses conséquences directes sur les volumes des transferts et un impact négatif aux niveaux macro et micro économique. Mais limiter le débat au niveau des mécanismes d'accompagnement, certes nécessaires pour faire face à la conjoncture, ne peut que reproduire le schéma classique qui réduit les marocains du monde à cette dimension économique fortement réductrice de leur valeur ajoutée en tant que citoyens à part entière.
Le monde a changé, les migrations marocaines aussi. Les nouvelles réalités soulèvent des questions pertinentes pour les acteurs de terrain. La nature des nouveaux migrants , l'évolution des sociétés d'accueil et la portée des politiques publiques mises en œuvre font apparaître des nouveaux défis (économique, scientifique, social, politique, éducatif, ...). Ces nouveaux défis / perspectives ouvrent de nouvelles pistes de recherche et d'actions dans les années à venir.
Le séminaire sera l'occasion d'engager un débat sur ces enjeux et ces perspectives , avec pour objectif principal de dégager les axes d' une réflexion novatrice associant les acteurs de terrain, les chercheurs, les décideurs politiques, et de favoriser une interaction dynamique et renouvelée.


Programme:


Ouverture :
Présentation du séminaire : objectifs, déroulement et participants
· Abdelhamid Jmahri
Rédacteur en chef du journal Al Ittihad Al Ichtiraqui
· Salaheddine EL Manouzi
Président d'Al Wasl (France)
Séance du matin: enjeux et défis, regards croisés
Modérateur : Said Bentrika
Président de Codenaf (Espagne)
Intervenants :
· Fathallah Oualalou,
Maire de la Ville de Rabat et ancien ministre des finances
« mondialisation, migrations et enjeux »
· Abdelhafid Amazirh,
Expert comptable (Paris)
Membre fondateur du Conseil Franco-Marocain des ingénieurs et scientifiques
« transferts financiers et investissements »
· Abderrahim Ghbabra:
Directeur du centre ACM Formation (France)
« la citoyenneté en question »
· Brahim Ouchelh
Acteur associatif, militant des droits humains
« migration et enjeux des politiques intérieures au sein de la communauté européenne"


Séance après midi: mutations, et questions d'avenir
Modérateur : Said Zaghloul
Vice Président d'Al Wasl
Intervenants :
- Mustapha Aklay,
Maître de conférences associé. Université Paris XXIII
Responsable des actions culturelles de Codenaf (Espagne)
« De la culture nationale à la culture transnationale »
- Lahcen Bemnrit
Enseignant, Président de l'Association Afaaq (Pays Bas)
« Quels repères pour l'identité marocaine en Holland »
- Kawtar Boughlala
Anthropologue, Secrétaire Générale de Codenaf (Espagne)
« Féminisation de l'immigration »
- Ahmed Habouss
Professeur à l'Institut Universitaire de Napoli et Président de l'ORIM
(Observatorio Ricera Internazionale Mediterraneo)
« Les nouvelles migrations en Italie »
- Farid Housni
Président de l'AMTF 92 (France)
« migrations et nouvelles générations »
Séminaire organisé à l'initiative d'Al Wasl (France)
en partenariat avec
Le journal Al Ittihad Al Ichtiraqui (Maroc)
et les associations :
· Codenaf (Espagne)
· Afaaq (Pays Bas)
· ORIM (Italie)
· Sawt Al Mouhajir (Belgique)
· Réseau des Compétences Marocaines (Allemagne)
· Amitié Marocco Danoise (Danemark)
· 2 Rives de Picardie (Amiens, France),
· 2 Rives d'Auvergne (Clermont Ferrand, France)
· ACM (Orléans, France)
· ATMF 92 (Bagneux, France)
· Conseil Franco Marocain des ingénieurs et des scientifiques (Paris, France)
· les Chibanis (Nice, France)
· Solidarité Agen (Agen, France)
· 2 rives Nord Pas de Calais (Lille, France)
· Horizons (Reims, France)

Informations et inscription : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Le Festival Méditerranéen de la Culture Amazighe de Tanger boucle ses quatre ans d'existence et entre dans sa cinquième édition cette année, s'enracinant ainsi dans le paysage culturel de la ville. Cette cinquième édition se déroule du 23 juillet au 26 juillet 2009.

Cette édition a connu, le jeudi 23 juillet, l'ouverture officielle de l'exposition : "Dakira, présences marocaines aux Pays-Bas", après avoir sillonné plusieurs villes du Royaume depuis le début du mois.  Cette exposition est organisée conjointement par l'association Dakira et le Conseil de la Communauté Marocaine à l'Etranger (CCME). Il s'agit d'une exposition riche de plus de 60 photos rares et de documents d'archives retraçant 40 ans de présence de Marocains aux Pays -Bas, qui prendra fin le 30 septembre prochain.

Le programme prévoit, aussi,  le samedi 25 juillet, l'organisation d'un colloque intitulé: « Migration : apports et échanges culturels », avec notamment comme intervenant, M. Driss El Yazami,  président du Conseil de la Communauté Marocaine à l'Etranger.


Le traitement du dossier de la communauté marocaine à l'étranger a connu un sérieux virage ces dernières années, avec la mise en place d'un Conseil de la Communauté Marocaine à l'Etranger (CCME), comme étape transitoire, d'un processus de réflexion sur les mécanismes adéquats D'une meilleure et réaliste représentation et d'une meilleure implication des ressortissants marocains au développement de leur pays.

Dans son discours du 6 novembre 2007, à l'occasion du 32ème anniversaire de la Marche Verte, SM le Roi Mohammed VI avait souligné que la création du CCME "s'inscrit dans le cadre d'une réflexion renouvelée et rationnelle et d'une révision profonde de la politique d'immigration, à travers l'adoption d'une stratégie globale, mettant fin au chevauchement des rôles et à la multiplicité des intervenants ".

" Il s'agit d'une stratégie cohérente en vertu de laquelle chaque autorité publique, institution ou instance agit dans un esprit de complémentarité et d'harmonie pour s'acquitter des missions qui lui incombent, tant pour ce qui est d'assurer la bonne gestion de toutes les questions d'immigration, que de contribuer au processus prometteur de construction démocratique et de développement, que Nous conduisons avec fermeté, détermination, dévouement et abnégation", avait indiqué le Souverain.


Démarche globale et cohérente


La mise en place du CCME avait couronné de larges concertations, conduites par le conseil supérieur des droits de l'homme (CCDH) sur les mécanismes devant assurer une meilleure implication de la communauté marocaine à l'étranger dans le processus de développement au Maroc aux niveaux politique, économique et social du royaume.

Cette nouvelle réflexion était dictée par la diversité des intervenants dans le traitement du dossier de l'immigration marocaine, les grands bouleversements sociologiques et le rôle de plus en plus accru joué par les MRE dans les pays d'accueil ainsi que leur apport substantiel au développement de leur pays. SM le Roi Mohammed VI a décidé d'enclencher cette réflexion et ces concertations dans une démarche globale, coordonnée de l'action des différents intervenants, afin de mieux cerner la problématique et procéder à un traitement judicieux, réaliste et globale de la question.

Lors de la nomination du président du Conseil, de son Secrétaire général et de ses membres, SM le Roi avait insisté sur le devoir qui incombe au Conseil, en plus de ses attributions consultatives, dans l'approfondissement de la réflexion sur la mission à conduire, en oeuvrant de manière impartiale, en toute responsabilité et avec la sagesse, la clairvoyance et l'ouverture d'esprit requises, en vue de soumettre à la Haute Appréciation Royale des recommandations sur les garanties nécessaires pour que la future instance gagne en représentativité, ainsi que sur les conditions à réunir pour assurer une présence réelle, globale et graduelle des citoyens marocains à l'étranger, au sein de toutes les institutions nationales et de tous les secteurs d'activité du pays.

CCME, une force de proposition


Cette nouvelle réflexion se fonde sur plusieurs facteurs, notamment l'extension de la carte géographiques de l'immigration marocaine durant les dernières années, dont la présence s'est renforcée aux Etats Unis, au Canada et dans les pays arabes, parallèlement à une augmentation du nombre des MRE en Europe, zone traditionnelle d'accueil.

Force de proposition, le CCME est une instance consultative appelée à émettre des avis et des recommandations sur les projets de textes législatifs et réglementaires concernant l'émigration et les orientations des politiques publiques, ainsi que sur les mesures visant à garantir les droits des MRE et renforcer leur contribution à la dynamique du développement humain national, régional et local impulsée par SM le Roi Mohammed VI.

Ce cadre institutionnel, dont les membres ont été nommés pour un mandat transitoire de quatre années, s'assigne pour objectif de mettre à profit les expériences accumulées par la communauté immigrée au service du pays d'origine, une communauté importante en nombre qui, selon le recensement de 2008, compte 3,292.599 millions de personnes, soit près de 10 pc de la population du pays.

La volonté du Maroc, qui a érigé la problématique de l'immigration en département ministériel en charge des affaires des Marocains résident à l'étranger, était de disposer en même temps d'une instance représentative, dont la forme sera décidée ultérieurement, qui fera office d'interlocuteur des pouvoirs publics, de force de réflexion, de proposition.


COME, instance de référence en Europe, en matière cultuelle


La mise en place d'un Conseil des Oulémas Marocains d'Europe (COME) S'inscrit dans cette même démarche globale de traitement de thématique de la communauté marocaine à l'étranger.

Le Conseil, dont la création a été annoncée par SM le Roi le 27 septembre 2008, constitue une référence religieuse marocaine en Europe. Il tend à renforcer les valeurs de tolérance, de modération, de solidarité, de paix et d'amitié, prônées par l'Islam, parmi les Musulmans établis en Europe. La dimension cultuelle bénéficie de la haute sollicitude de SM le Roi, Amir El Mouminine.

Ce Conseil, qui compte 18 membres dont cinq femmes parmi les oulémas, prédicateurs et morchidine et morchidate établis à l'étranger, a pour mission notamment de veiller à une saine pratique des rites religieux, à la défense de ses valeurs, dans la sérénité et la sécurité spirituelle pour l'ensemble des marocains établis en Europe et dans le cadre de l'unité du rite malékite et de sa doctrine achaârite.

Cette démarche dans le traitement des questions de la communauté marocaine établie à l'étranger s'est traduite au niveau gouvernemental par l'adoption d'un plan quinquennal pour l'accompagnement des MRE (2008-2012).

Les objectifs dudit plan visent à satisfaire les attentes de la communauté immigrée au niveau de leur pays d'origine, notamment l'assouplissement des procédures administratives et douanières et l'habitat. Au niveau des pays d'accueil, ce plan ambitionne, avec le concours du ministère des affaires étrangères et de la coopération, l'amélioration des prestations, l'élargissement des bénéficiaires de l'enseignement de la langue arabe afin qu'il englobe l'ensemble des pays accueillant une communauté marocaine, outre l'ouverture d'espaces culturels pour la défense de ses droits dans les pays d'accueil à travers l'actualisation des accords et conventions bilatérales.

Cette première décennie s'est également distinguée par l'action tous azimuts pour améliorer l'opération transit annuelle des MRE en période estivale, baptisée " Marhaba ", cette action gagne en efficacité, d'année en année, aux niveaux de l'organisation logistique, des différentes prestations, grâce aux efforts soutenus de la Fondation Mohammed V pour la Solidarité.

Ces dernières années ont également été marquées par une plus grande ouverture des opérateurs économiques sur cette communauté dont la contribution à l'économie nationale est notable, avec des produits et des services spécifiques, outre la tenue de salons et foires ayant trait à diverses activités économiques nationales dans les pays accueillant une forte communauté marocaine.

Une importance a également été accordée aux Marocains du Monde par les médias nationaux, aussi bien publics que privés, qui, régulièrement, se font l'écho aussi bien de leurs problèmes que de leurs réussites dans les pays d'accueil et dans leur patrie d'origine.

Ces différentes actions et initiatives constituent l'illustration parfaite de cet intérêt pour les questions des émigrés marocains, non seulement parce qu'ils constituent une catégorie ayant un statut et des besoins spécifiques, mais plutôt parce qu'il s'agit de citoyens marocains expatriés mais concernés par les développements dans leur patrie d'origine, notamment aux plans politique, économique et culturel.

MAP

L'ouvrage "Le Maroc en marche", publié récemment aux éditions "CNRS", a été présenté, mercredi soir à Paris, devant un parterre de juristes, parlementaires, universitaires et d'hommes des médias.

Il reprend les communications du colloque, organisé le 29 juin dernier au Sénat sous le thème "le développement politique, social et économique du Maroc: réalisations (1999 -2009) et perspectives".

Introduit par le doyen de la Faculté de droit de l'Université Paris Descartes, Jean-Pierre Machelon, cet ouvrage réunit les études d'une quinzaine d'universitaires, dont des juristes, politologues, sociologues, économistes, philosophes et experts sur le développement politique, social et économique du Royaume.

Après un rappel par MM. Christian Cambon et Jean Roatta, présidents respectivement des groupes d'amitié France-Maroc au Sénat et à l'Assemblée nationale, des relations anciennes et amicales liant Rabat et Paris, les auteurs démontrent que face aux multiples défis du monde moderne, le Maroc "tient le cap d'un projet global ayant pour objectif un plus grand développement politique, économique et social".

Ils analysent également les évolutions visant la consolidation de l'Etat de droit et la modernisation des institutions, s'attardant plus particulièrement sur le rôle unificateur de la Monarchie et de son action en faveur de la consolidation de l'unité nationale, de Tanger à Lagouira.

Le doyen Michel de Guillenchmidt, professeur à l'Université Paris Descartes, présente une synthèse magistrale et une analyse très pointue de la question du Sahara marocain, rappelant dans ce contexte "le bon droit de la cause marocaine face à la tentative de sécession" des Provinces du Sud par les séparatistes du Polisario soutenus par l'Algérie.

M. de Guillenchmidt expose à cet effet la proposition d'autonomie présentée par le Royaume pour trouver un règlement définitif de ce "conflit algéro-marocain", faisant observer que les grandes puissances (Etats-Unis, France, Grande-Bretagne) et la majorité de la communauté internationale soutiennent le projet marocain.

Une partie importante de cet ouvrage de 250 pages est consacrée à l'identité religieuse et à la sociologie du Maroc.

Dans ce cadre, Charles Saint-Prot, directeur de l'Observatoire d'études géopolitiques (OEG), Dominique de Courcelles et Olivier Galland, directeurs de recherche au CNRS, ou encore Florence Jean, professeur de droit, s'intéressent à l'effort d'adaptation du champ religieux et aux efforts du Souverain visant à "asseoir l'identité culturelle et religieuse du pays tout en la rénovant".

M. Charles Saint-Prot définit la fonction d'Amir Al-Mouminine comme "la clé de voûte du système marocain et le socle de l'identité nationale qui permet de combiner la réforme et le respect de la tradition".

C'est aussi en insistant sur "l'alliance harmonieuse" entre la tradition et le progrès que M. Jean-François Poli, doyen de la Faculté de droit de l'Université de Corse, démontre que "le Maroc, fort de son identité culturelle et religieuse, peut être un acteur de premier ordre du dialogue des civilisations".

Pour ce qui est de la partie consacrée au développement socio-économique, Mme Zeina El-Tibi, présidente de l'OEG, décrit "les progrès considérables" réalisés en matière notamment du développement social, d'alphabétisation et de lutte contre la pauvreté.

Sur le plan économique, le président de la Banque populaire française et du Forum francophone des affaires, Stève Gentili, souligne les bonnes performances du Maroc durant la décennie 1999-2009 en matière de croissance, d'amélioration des infrastructures et d'attrait des investissements étrangers.

Pour sa part, l'économiste Henri Védié expose les efforts du Maroc destinés à assurer le développement des Provinces du Sud, faisant remarquer que cet effort "ne se fait pas au détriment des autres provinces" et que le Royaume bénéficie d'un programme coordonné visant le développement de toutes ses régions.

La cérémonie de présentation de ce livre, qui donne une image complète et très documentée du Maroc en marche, s'est déroulée en présence notamment de MM. El Mostafa Sahel, ambassadeur du Royaume en France, et Michel Rousset, ancien doyen de la Faculté de droit de Grenoble et éminent spécialiste du droit administratif marocain.

MAP
L'Office national des chemins de fer (ONCF) vient de lancer un nouveau produit "Rail Pass" dans le but de dynamiser l'offre ferroviaire et offrir aux clients des avantages "exceptionnels".

Ce nouveau produit, qui vise à rendre le voyage par train plus simple, plus pratique, plus attractif et mieux adapté aux besoins de chaque segment de clientèle, est destiné notamment aux touristes étrangers et aux Marocains résidents à l'étranger (MRE) sans limitation d'âge, indique jeudi un communiqué de l'ONCF.

Cette nouvelle carte donne, en outre, "le droit à la gratuité du voyage dans tous les trains de l'ONCF durant la période et dans la classe du Pass acheté", précise la même source, ajoutant que les prix de la carte sont "bien étudiés" et sur mesure pour des Pass de 7, 15 ou 30 jours qui courent à partir d'une date choisie par le client.

MAP
Avec quelque cinq millions de jeunes sans emploi dans l'Union Européenne, le taux de chômage des 15-24 ans a atteint 18,3% au premier trimestre, contre 8,2% pour l'ensemble de la population active, selon les chiffres communiqués jeudi par Eurostat, l'agence des statistiques de l'UE.

Dans les 16 pays de la zone euro, 3,1 millions de jeunes étaient au chômage, soit un taux de chômage des jeunes de 18,4%, pour un taux de chômage total de 8,8%.

Le taux de chômage des jeunes augmente plus vite que le taux de chômage total, note Eurostat. Les jeunes hommes souffrent davantage que les jeunes femmes de la crise, qui frappe durement des secteurs dominés par les hommes, comme la construction et l'industrie, victimes d'une baisse de la demande.

AP

La 12ème session du Conseil des ministres des Transports de l'Union du Maghreb Arabe (UMA), a clos, jeudi à Syrte, ses travaux avec la signature de trois accords relatifs au renforcement de la coopération maghrébine dans le domaine des transports terrestre et maritime.

Dans une déclaration à la MAP, le ministre de l'Equipement et des Transports, M. Karim Ghalab a indiqué que ces accords portent respectivement sur le transport routier des personnes, le transport des substances dangereuses et le transport maritime.

Les ministres de l'UMA ont débattu également du transport aérien, a ajouté M. Ghalab, rappelant que le Maroc avait déjà signé des accords de libéralisation du transport aérien sur le plan bilatéral notamment avec la Tunisie.

"Nous avons profité de cette réunion pour débattre du développement du transport aérien et notamment pour continuer à promouvoir ce type de transport en parallèle avec la politique menée par le Maroc après la signature de l'accord de libéralisation du transport aérien avec l'Europe, les Etats-Unis, la Tunisie et d'autres pays arabes et africains", a-t-il souligné.

Le ministre a indiqué, par ailleurs, avoir eu des entretiens avec le Commissaire européen aux transports, M. Antonio Tajani, en visite en Libye, qui ont porté sur la coordination des efforts de coopération dans le domaine des transports entre les pays de l'UMA et de l'UE.

Cette rencontre avec M. Tajani a porté en particulier sur l'organisation d'une conférence sur le transport en automne prochain, à Naples, en vue de donner une impulsion à la coopération entre les deux parties dans le domaine des transports.

La 12ème session du Conseil des ministres des Transports de l'Union du Maghreb arabe (UMA) a été consacrée à l'examen de la mise en œuvre des recommandations de la précédente session, qui s'est tenue en mars 2007 à Skhirat, notamment celles relatives aux transports terrestre et aérien, aux aéroports, à la navigation aérienne et aux compagnies aériennes maghrébines.

MAP
Le secrétaire général de l'Organisation internationale Cités et Gouvernements locaux unis d'Afrique (CGLUA), M. Jean pierre Elong Mbassi a annoncé, jeudi à Rabat, que le 5ème sommet africain des collectivités locales se tiendra, du 16 au 20 décembre prochain à Marrakech.

L'annonce de M. Elong Mbassi a été faite lors de la cérémonie de signature d'une convention de partenariat entre la CGLUA et l'Association marocaine les Rangs d'honneur visant l'organisation de missions médico-sociales au profit des populations démunies en Afrique.

Ce sommet, qui sera organisé sous le thème "La réponse des collectivités locales et régionales d'Afrique à la crise globale: promouvoir le développement local durable et l'emploi", ambitionne de faire des propositions dans le but de transcender les effets de la crise mondiale portés par les collectivités locales et régionales d'Afrique.

Lors de ce sommet, les participants examineront plusieurs questions, notamment le fonctionnement de l'économie mondiale, les stratégies de développement et la dimension économique, sociale, écologique et géopolitique de la crise.

MAP
Un musée national d'archéologie et des sciences de la terre et un nouveau théâtre national seront bâtis au bord du Bouregreg, a annoncé le ministère de la Culture.

Ces deux projets s'inscrivent dans le cadre des grands chantiers culturels ouverts par SM le Roi Mohammed VI, visant à enrichir le paysage culturel national et promouvoir la ville de Rabat en tant que capitale culturelle, indique un communiqué du ministère.

Le Musée national d'archéologie et des sciences de la terre sera un des grands musées spécialisés dans ce domaine, réaffirmant ainsi l'intérêt qu'accorde le Maroc à son riche patrimoine archéologique et aux sciences de la terre, ajoute le ministère qui lancera prochainement un appel d'offre international d'architecture pour la construction du musée.

Ces projets sont en parfaite harmonie avec la vision éclairée de la gestion du champs culturel national à travers laquelle le Souverain aspire à faire du Royaume un pays de rayonnement culturel et civilisationnel.

MAP

SG au JT de 2m: spécial programmation de la journée internationale des migrants

Les entretiens du symposium

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