13 juillet - Rabat - "DAKIRA, Présences marocaines aux Pays-Bas" à Tanger du 20 au 26 juillet 2009
lundi, 13 juillet 2009 10:34
Communiqué de presse
« DAKIRA, Présences marocaines aux Pays-Bas »
à Tanger du 20 au 26 juillet 2009 - Place des Nations-
dans le cadre du festival Méditerranéen de la Culture Amazigh,
A l'occasion du 40ème anniversaire de la convention maroco-néerlandaise de main-d'œuvre, l'association Dakira (plateforme des associations marocaines en Hollande) et le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger, organisent une série de manifestations visant à faire connaître l'histoire de l'immigration marocaine aux Pays-Bas.
Après un franc succès à Agadir, dans le cadre du festival TIMITAR, et en partenariat avec le festival Méditerranéen de la Culture Amazigh de Tanger, l'exposition fera escale à Tanger (Place des Nations) du 20 au 26 juillet. Une exposition riche de plus de 60 photos rares et de documents d'archives retraçant les trajectoires de ces marocains sur 40 ans de présence aux Pays Bas.
La programmation du festival, grâce à l'appui du CCME, sera enrichie par la présence des groupes artistiques néerlandais Intersection et Thaziri. En parallèle, seront organisés un colloque Intitulé : « migration : Apports et échanges culturels » en présence de M. Driss El Yazami président du CCME et de chercheurs des Pays-Bas et du Maroc, et la projection de films documentaires sur les marocains aux Pays-Bas.
L'exposition itinérante « Dakira, Présences marocaines aux Pays-Bas » sillonnera, du 1er juillet au 30 septembre 2009, diverses villes du Royaume, dont est issue une importante communauté marocaine installée aux Pays-Bas.
Pour toute information :
- FMCAT M. Abdelmonaim el Barri, tél : 0662151480
- CCME : Youssef Haji, Tél : 05 37 56 66 33, Email : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
13 juillet - Rabat - Réforme du Code pénal : une nécessité pour la qualification de la politique et de la législation pénales
lundi, 13 juillet 2009 08:55Conformément aux recommandations de l'Instance Equité et Réconciliation (IER) en matière de qualification de la politique et de la législation pénales et d'incrimination des violations des droits de l'Homme, le CCDH a réalisé cette étude en accompagnement du travail accompli par la commission gouvernementale, sous l'égide du ministère de la Justice, pour élaborer le projet du Code pénal, a indiqué un document du Conseil distribué samedi à l'occasion de sa 33-ème session ordinaire.
L'étude a porté sur les trois piliers de la loi pénale, à savoir qu'il ne peut y avoir d'incrimination, de sanction et de responsabilité en dehors de l'application explicite et minutieuse du principes que "nul ne peut être incriminé ou puni sans texte", "la non rétroactivité des lois, l'égalité, la légalité et l'équité" et la "responsabilité personnelle".
L'étude a reposé sur l'examen du projet du Code pénal à la lumière de ses principes et règles de l'ordre public, l'humanisation de la sanction, la nature personnelle de la sanction, l'adéquation de la sanction avec l'infraction et la personnalisation de la responsabilité, ainsi que l'alignement sur les conventions internationales et l'introduction de nouvelles infractions comme le génocide, la disparition forcée et le nettoyage ethnique.
L'année 2004 a été marquée par l'inauguration d'un nouveau processus dans le domaine illustré, notamment par un avis présenté par le CCDH à SM le Roi Mohammed VI à la fin des travaux de sa 22-ème réunion à propos de l'adaptation de la loi pénale marocaine pour lutter contre la haine, la discrimination et la violence, rappelle le document.
L'avis avait comporté plusieurs suggestions visant le renforcement et la modernisation de la loi pénale marocaine et le lancement des actions de communication en vue de prémunir le pays contre la discrimination, la haine et la violence.
Le CCDH avait relevé, à travers cet avis, l'adhésion du gouvernement au travail d'élaboration d'une politique pénale à travers un colloque national sur ce sujet afin de tirer les enseignements de 42 ans d'application du Code pénal à l'horizon de la conception d'une politique pénale intégrée et en phase avec les besoins actuels du pays. MAP
13 juillet - Lisbonne - Le Maroc au centre du premier débat à la 5ème conférence ministérielle de la Communauté des Démocraties
lundi, 13 juillet 2009 08:43"Le réalisme, la lucidité et la cohérence ont déterminé les fondements structurels du projet de société que le Maroc met en oeuvre sans état d'âme et sans frilosité", a déclaré M. André Azoulay, Conseiller de SM le Roi et président de la Fondation Anna Lindh, qui participe à cette conférence aux côtés de M. Youssef Amrani, Secrétaire général du ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération et de Mme Karima Benyaïch, Ambassadeur de SM le Roi au Portugal.
S'exprimant dans un panel réunissant notamment M. Luis Amado, ministre portugais des Affaires Etrangères et l'écrivain Amin Maalouf, M. Azoulay a souligné le choix délibéré et volontariste du Maroc "de privilégier un processus démocratique ancré dans la durée, la pédagogie et la participation active et responsable de la société civile".
Mettant en relief le caractère global et multidisciplinaire du processus de modernisation et de réformes que connaît la société marocaine, M. Azoulay a analysé les paramètres à partir desquels "s'est construite l'interaction entre la dynamique de démocratisation du Maroc nourrie par une croissance économique pérenne et un rééquilibrage social qui, à terme, s'exprimera par des indicateurs de développement humain qui donneront la juste mesure des progrès réalisés".
Le Conseiller de SM le Roi a rappelé dans cette perspective le caractère pionnier et décisif des changements fondamentaux décidés par SM le Roi Mohammed VI s'agissant du code de la famille et du statut de la femme. "C'est à l'aune de la globalité de l'ensemble de ces données qu'il faut comprendre et lire le Maroc de juillet 2009", a ajouté M. Azoulay en rappelant que le Maroc avait dès le départ pris une part active à la constitution de cette Communauté des Démocraties.
Ce choix, selon M. Azoulay, n'est ni celui du hasard ni celui de la complaisance car "cette Communauté des démocraties est celle des pays qui savent que le pluralisme politique et son exercice ne se décrètent pas, ils se construisent graduellement et sûrement en prenant garde de ne pas succomber aux vertiges illusoires d'une démocratie qui serait celle de la performance de l'instant".
Consacrant la deuxième partie de son intervention au rôle de la Fondation Anna Lindh dans la construction de l'Union pour la Méditerranée, M. Azoulay a rappelé que "le respect de la diversité culturelle et de l'universalité des valeurs" doivent constituer le socle de cette Union avec comme postulat l'épanouissement et la protection de tous les droits des minorités "qu'elles soient politiques, religieuses ou culturelles".
C'est dans les promesses de cette destinée commune en devenir, une destinée "en partage, régie par plus de parité et de culture de la coresponsabilité, que l'Union pour la Méditerranée converge avec la nouvelle vision des relations Islam-Occident définie par le Président Obama dans son discours historique du Caire", a ajouté pour conclure le Président de la Fondation Anna Lindh.
De nombreuses personnalités ont participé à la conférence de Lisbonne, parmi lesquelles les ministres des Affaires Etrangères du Portugal, d'Espagne, du Brésil, de Corée, de Pologne, du Mali et d'Angola.
Etaient également présents Mme Madeleine Albright, ancienne secrétaire d'Etat américaine, M. James Steinberg, Secrétaire d'Etat-adjoint américain ainsi que Mme Benita Ferrero-Waldner, Commissaire Européenne aux relations extérieures et à la politique de voisinage. MAP
13 juillet - Marrakech - Le Maroc propose la création d'un forum mondial du soufisme
lundi, 13 juillet 2009 08:37Le Maroc a proposé dimanche la création d'un forum mondial du soufisme, une approche mystique de l'islam, au terme d'une rencontre mondiale de ses adeptes tenue à Marrakech (sud), a-t-on appris de source officielle.
"Le Maroc appelle à la réflexion sur la création d'une instance mondiale des adeptes du soufisme", a déclaré le ministre des Affaires islamiques Ahmed Toufiq à la clôture de cette rencontre dédiée au saint marocain Sidi Chiker, chef religieux et guerrier qui avait été l'un des pionniers du soufisme au Maroc lors des expéditions musulmanes au XIIe siècle.
Cet événement religieux, appelé "2e rencontre mondiale Sidi Chiker du soufisme", a réuni à Marrakech du 10 au 12 juillet près d'un millier d'adeptes venus d'une quarantaine de pays, notamment d'Afrique et du monde arabe.
Ahmed Toufiq a ajouté que le Maroc était "disposé à abriter le siège de l'instance mondiale du soufisme", soulignant qu'il s'agissait pour le moment d'une proposition à transmettre à tous les chefs de confréries.
La première tâche de cette instance, une fois constituée, serait de réaliser une étude sur la situation actuelle des institutions soufies ainsi que l'établissement d'une encyclopédie des sciences liées au soufisme et des services religieux, éducatifs et sociaux menés par les soufis à travers l'histoire.
Elle pourrait se pencher aussi sur la réalisation d'une encyclopédie des figures emblématiques du soufisme, une approche mystique de l'islam inspirée du coran et de la sunna, l'ensemble des paroles et actes du prophète.
Source : AFP
13 juillet - Charm El-Cheikh - Sommet du MNA : Réunion préparatoire des ministres des AE lundi à Charm El-Cheikh
lundi, 13 juillet 2009 08:33La séance d'ouverture de la réunion ministérielle sera marquée par l'intervention du ministre cubain des Affaires étrangères, Bruno Rodriguez, dont le pays assure la présidence du 14è Sommet du MNA et qui présentera les réalisations du mouvement durant les trois dernières années.
Cette réunion sera l'occasion pour les ministres des Affaires étrangères des pays membres du MNA d'examiner le document final et la "Déclaration de Charm El-Cheikh" qui seront adoptés au terme du 15è sommet.
Le sommet de mercredi et jeudi doit notamment clarifier la position du MNA dans le contexte international actuel sur les dossiers internationaux et régionaux majeurs, tels que la crise financière, le processus de paix au Moyen-Orient et les programmes nucléaires nord-coréen et iranien.
La délégation du Maroc à la réunion de Charm El-Cheikh, conduite par le directeur général des Relations multilatérales et de la Coopération globale au ministère des Affaires étrangères et de la Coopération, M. Nasser Bourita, comprend notamment l'ambassadeur du Maroc au Caire, représentant permanent du Royaume auprès de la Ligue arabe, M. Faraj Doukkali, les directeurs des affaires américaines et africaines au même ministère, respectivement MM. Fouad Yazough et Abdellatif Dahhane et le directeur de l'Agence marocaine pour la coopération internationale (AMCI), M. Youssef Imani.
Fondé en septembre 1961, le MNA regroupe près des deux tiers des membres de l'ONU, particulièrement les pays en voie de développement, et représente 55 pc de la population mondiale. MAP
13 juillet - Kenitra - Organisation du 2-ème Festival culturel de Kenitra du 16 au 19 juillet
lundi, 13 juillet 2009 08:28Cette manifestation vise à créer une dynamique culturelle et artistique dans la ville et à faire connaître ses ressources naturelles, humaines et artistiques, ont affirmé les organisateurs lors d'une conférence de presse tenue samedi soir.
La population de Kenitra et de la région Gharb-Chrarda Beni Hssen pourra se divertir et se détendre grâce à des espaces dédiés par le festival à l'animation culturelle et artistique, ont-ils indiqué.
Des troupes musicales régionales et nationales de renommée comme le groupe "Lamchaheb", "Hoba Hoba Spirit", "Wach m'n-hit" et "Ahwach" ainsi que les artistes Hamid El Kasri, Said Moskir et Fatima Tihihit participeront à cette édition.
Le public aura rendez-vous avec des troupes connues au niveau international comme "Kalakuta" et "Taraf Dékalé", venue de France et une troupe catalane.
Organisée par la Fondation du festival de Kénitra en collaboration notamment avec la Wilaya de Gharb-Chrarda-Beni Hssen et les conseils régional et provincial, cette manifestation vise la réalisation d'un décollage culturel et social dans la région.
La Fondation du festival de Kénitra s'assigne pour objectif l'organisation d'un festival culturel et artistique, des manifestations locales, régionales et internationales ainsi que des ateliers de formation dans les domaines social, culturel, sportif et pédagogique. MAP
10 juillet - Bruxelles - 2.207 plaintes pour discrimination enregistrées en Belgique en 2008
vendredi, 10 juillet 2009 09:07En première place, viennent les discriminations sur la base de la race, qui constituent 57,3 pc des plaintes, suivies des discriminations liées à l'handicap qui représentent 13 pc.
Le secteur de l'emploi reste celui pour lequel le Centre reçoit le plus de plaintes (une sur cinq). "Les discriminations à l'emploi se jouent souvent au moment de l'embauche. Sur présentation du simple CV. Un nom, une caractéristique physique, un handicap peut jouer en la défaveur d'une personne qui ne sera pas convoquée pour l'entretien", indique Edouard Delruelle, directeur de Centre.
Concernant l'accès au logement, le Centre a été saisi de 144 plaintes pour
discrimination. Elles concernent principalement des refus de location à des candidats d'origine étrangère.
"Tous ces chiffres ne reflètent pas totalement l'ampleur de la situation. Les discriminations ont lieu tous les jours, mais beaucoup de personnes ne les dénoncent pas", souligne M. Delruelle.
Autre volet mobilisant fortement l'attention du CECLR: l'accroissement de l'incitation à la haine sur Internet. En 2008, le Centre a reçu 430 plaintes concernant des propos haineux sur internet.
En un an, les plaintes pour discriminations ou racisme sur la toile ont augmenté de 25 pc. Une plainte sur trois concerne des e-mails en chaîne qui incitent à la haine, à la violence ou à la discrimination envers des minorités ethniques. MAP
10 juillet - Rome - Immigration : la crise économique réduit le nombre de clandestins dans l'UE
vendredi, 10 juillet 2009 08:59"Le nombre d'immigrés clandestins interceptés aux frontières de l'UE au cours du premier trimestre 2008 était de 24.000 et un an plus tard de 20.200, soit une réduction de 16%", a déclaré à la presse à Rome Gil Arias Fernandez, vice-directeur de Frontex.
Ces chiffres ne tiennent pas compte des effets, qui se font sentir à partir du 15 mai 2009, de l'application de l'accord entre l'Italie et la Libye sur la lutte contre l'immigration clandestine "et la baisse pourrait atteindre à la fin de l'année peut-être 20% ou 25%" pour l'ensemble de l'UE, a ajouté M. Arias Fernandez, précisant qu'il ne s'agit que d'estimations.
Plusieurs éléments ont favorisé la baisse de l'immigration clandestine, dont la coopération accrue avec les Etats de départ des immigrés, "les accords de réadmission qui ont un effet dissuasif et la crise économique", selon le responsable.
"La crise économique a réduit les postes de travail et la possibilité d'en trouver un, elle a réduit l'espoir et donc la volonté d'un candidat potentiel à l'immigration d'affronter toutes les difficultés est plus faible", a expliqué M. Arias Fernandez.
"Les accords de réadmission dans le pays de départ ont aussi un très fort effet dissuasif. Quand vous voyez des gens qui ont dépensé beaucoup d'argent pour le voyage, qui ont affronté de grands dangers lors de la traversée en mer, revenir expulsés du pays d'arrivée, vous y pensez à deux reprises avant d'entreprendre un voyage similaire", a-t-il expliqué.
La baisse du nombre de clandestins en Italie est encore plus importante depuis l'entrée en vigueur de l'accord avec la Libye que pour le reste de l'UE.
Elle est de 54% en ce qui concerne les débarquement en Sicile, incluant aussi l'île de Lampedusa, principale porte d'entrée dans le pays, qui passent de 14.800 immigrés entre le 1er janvier et le 5 juillet 2008 à 6.760 au cours de la même période de 2009. AFP
10 juillet - Bruxelles - Les ministres de l'économie de l'UPM pour une poursuite de la coopération pour le développement
vendredi, 10 juillet 2009 08:54Ils se sont également félicités, dans leur déclaration finale, des actions coordonnées et efficaces menées pour stabiliser le secteur financier, et les mesures de stimulation qui ont été mises en oeuvre pour soutenir la croissance économique dans la région euro-méditerranéenne.
Ils ont également pris l'engagement ferme d'éviter de recourir à de nouvelles mesures de protectionnisme qu'ils estiment contraires aux règles de l'OMC, et contre-productives au regard des défis économiques et financiers actuels auxquels fait face la région euro-méditerranéenne.
Ils ont également exprimé leur conviction que "l'UPM joue un rôle important pour relever les défis socio-économiques auxquels les pays euroméditerranéens font face".
A l'issue de la réunion, le ministre égyptien des Finances Youcef Boutros Ghali, et la ministre française des Finances Christine Lagarde, coprésidents du Conseil ECOFIN de l'UPM, ont qualifié, lors d'une conférence de presse, cette réunion de "fructueuse".
"La réunion a permis aux deux parties de coordonner leurs politiques économiques et financières et de définir les domaines de coopération bilatérale", a déclaré le ministre égyptien sans préciser ces domaines. D'après lui, la réunion a révélé "une convergence des opinions sur la crise économique mondiale". Il a d'autre part appelé à "une coordination des politiques économiques entre les pays des deux rives de la Méditerranée pour faire face à la crise économique mondiale".
Il a également affirmé que les pays du Sud de la méditerranée se sont engagés, lors de cette réunion, "à poursuivre leurs réformes nécessaires pour réaliser la complémentarité économique et commerciale avec les pays du Nord", soulignant que la coopération entre les deux parties ne se limite pas aux seules institutions financières, comme la Banque européenne d'investissement (BEI), mais s'étend à une coopération bilatérale et une coopération renforcée avec le secteur privé.
Enfin, les quatre ministres de la rive Sud de la Méditerranée présents à cette réunion (Egypte, Liban, Maroc et Tunisie) et ceux de la rive Nord ont convenu de tenir une prochaine réunion en 2010, et dont la date sera fixée par les prochaines coprésidence de l'UPM.
Ces derniers tiennent en ce moment une réunion pour définir le nouveau programme de la Facilité euro-méditerranéenne d'Investissement et de Partenariat pour la période 2009 et 2010.
Ce programme concerne le financement de projets régionaux dans les domaines de l'énergie renouvelables, des transports, des PME, et la dépollution de la Méditerranée. APS
10 juillet - L'Aquila - Le G8 au chevet de l'Afrique pour sa dernière journée
vendredi, 10 juillet 2009 08:50Après s'être élargi jeudi aux grands pays en développement, le G8 va recevoir vendredi les représentants de l'Algérie, de l'Angola, de l'Egypte, de l'Ethiopie, de la Libye, du Nigeria, du Sénégal, de l'Afrique du Sud et d'une délégation de l'Union africaine.
La grande nouveauté devrait être l'annonce par le président américain Barack Obama d'une initiative de 15 milliards de dollars du G8 et de pays émergents pour garantir la sécurité alimentaire dans le monde, alors que le premier ministre britannique Gordon Brown s'est déjà alarmé d'une "catastrophe de la faim imminente."
L'objectif est de permettre aux pays les moins favorisés de revenir à des niveaux suffisants de cultures vivrières.
Le sommet se penchera aussi sur la gestion des terres agricoles, face notamment aux achats massifs de surfaces cultivables en Afrique. Le G8 veut "élaborer une proposition concernant les principes et les bonnes pratiques de l'investissement agricole international."
Pour le reste, il s'agira pour le G8 de réaffirmer ses promesses d'augmenter l'aide publique au développement en faveur de l'Afrique et d'accroître "avec d'autres donateurs" de 25 milliards de dollars par an cette aide sur la période 2004-2010, selon le texte d'une déclaration obtenue par l'AFP.
Des promesse vieilles de 2005, date du sommet de Gleneagles (Ecosse), et qui sont pour grande partie restée lettre morte, au grand dam des pays africains et des Organisations non gouvernementales.
Selon l'Onu et l'Union africaine, près d'un quart seulement de la somme initialement promise a été versée.
La journée de vendredi doit débuter par un petit déjeuner de travail à 06h30 GMT, suivi d'une session de travail finale, avant, à partir de 11h00 GMT, les conférences de presse finales des dirigeants des pays participants. AFP