vendredi 19 avril 2024 12:30
La crise économique, mais aussi la coopération accrue avec les Etats d'où partent les immigrés, ont réduit en un an le nombre de clandestins dans l'Union européenne (UE) de 16% au cours du 1er trimestre 2009, a indiqué jeudi l'agence européenne des frontières Frontex.

"Le nombre d'immigrés clandestins interceptés aux frontières de l'UE au cours du premier trimestre 2008 était de 24.000 et un an plus tard de 20.200, soit une réduction de 16%", a déclaré à la presse à Rome Gil Arias Fernandez, vice-directeur de Frontex.

Ces chiffres ne tiennent pas compte des effets, qui se font sentir à partir du 15 mai 2009, de l'application de l'accord entre l'Italie et la Libye sur la lutte contre l'immigration clandestine "et la baisse pourrait atteindre à la fin de l'année peut-être 20% ou 25%" pour l'ensemble de l'UE, a ajouté M. Arias Fernandez, précisant qu'il ne s'agit que d'estimations.

Plusieurs éléments ont favorisé la baisse de l'immigration clandestine, dont la coopération accrue avec les Etats de départ des immigrés, "les accords de réadmission qui ont un effet dissuasif et la crise économique", selon le responsable.

"La crise économique a réduit les postes de travail et la possibilité d'en trouver un, elle a réduit l'espoir et donc la volonté d'un candidat potentiel à l'immigration d'affronter toutes les difficultés est plus faible", a expliqué M. Arias Fernandez.

"Les accords de réadmission dans le pays de départ ont aussi un très fort effet dissuasif. Quand vous voyez des gens qui ont dépensé beaucoup d'argent pour le voyage, qui ont affronté de grands dangers lors de la traversée en mer, revenir expulsés du pays d'arrivée, vous y pensez à deux reprises avant d'entreprendre un voyage similaire", a-t-il expliqué.

La baisse du nombre de clandestins en Italie est encore plus importante depuis l'entrée en vigueur de l'accord avec la Libye que pour le reste de l'UE.

Elle est de 54% en ce qui concerne les débarquement en Sicile, incluant aussi l'île de Lampedusa, principale porte d'entrée dans le pays, qui passent de 14.800 immigrés entre le 1er janvier et le 5 juillet 2008 à 6.760 au cours de la même période de 2009.  AFP
Les ministres de l'économie et des finances de l'Union pour la Méditerranée (UPM), réunis mardi (7 juillet, NDLR) à Bruxelles, ont exprimé leur attachement "à poursuivre la coopération entre les pays de la région pour renforcer le développement et l'intégration économique".

Ils se sont également félicités, dans leur déclaration finale, des actions coordonnées et efficaces menées pour stabiliser le secteur financier, et les mesures de stimulation qui ont été mises en oeuvre pour soutenir la croissance économique dans la région euro-méditerranéenne.

Ils ont également pris l'engagement ferme d'éviter de recourir à de nouvelles mesures de protectionnisme qu'ils estiment contraires aux règles de l'OMC, et contre-productives au regard des défis économiques et financiers actuels auxquels fait face la région euro-méditerranéenne.

Ils ont également exprimé leur conviction que "l'UPM joue un rôle important pour relever les défis socio-économiques auxquels les pays euroméditerranéens font face".

A l'issue de la réunion, le ministre égyptien des Finances Youcef Boutros Ghali, et la ministre française des Finances Christine Lagarde, coprésidents du Conseil ECOFIN de l'UPM, ont qualifié, lors d'une conférence de presse, cette réunion de "fructueuse".

"La réunion a permis aux deux parties de coordonner leurs politiques économiques et financières et de définir les domaines de coopération bilatérale", a déclaré le ministre égyptien sans préciser ces domaines. D'après lui, la réunion a révélé "une convergence des opinions sur la crise économique mondiale". Il a d'autre part appelé à "une coordination des politiques économiques entre les pays des deux rives de la Méditerranée pour faire face à la crise économique mondiale".

Il a également affirmé que les pays du Sud de la méditerranée se sont engagés, lors de cette réunion, "à poursuivre leurs réformes nécessaires pour réaliser la complémentarité économique et commerciale avec les pays du Nord", soulignant que la coopération entre les deux parties ne se limite pas aux seules institutions financières, comme la Banque européenne d'investissement (BEI), mais s'étend à une coopération bilatérale et une coopération renforcée avec le secteur privé.

Enfin, les quatre ministres de la rive Sud de la Méditerranée présents à cette réunion (Egypte, Liban, Maroc et Tunisie) et ceux de la rive Nord ont convenu de tenir une prochaine réunion en 2010, et dont la date sera fixée par les prochaines coprésidence de l'UPM.

Ces derniers tiennent en ce moment une réunion pour définir le nouveau programme de la Facilité euro-méditerranéenne d'Investissement et de Partenariat pour la période 2009 et 2010.

Ce programme concerne le financement de projets régionaux dans les domaines de l'énergie renouvelables, des transports, des PME, et la dépollution de la Méditerranée.  APS
Le sommet des huit pays les plus industrialisés va se pencher vendredi sur l'Afrique et la faim dans le monde, pour la dernière journée de sa réunion à L'Aquila en Italie.

Après s'être élargi jeudi aux grands pays en développement, le G8 va recevoir vendredi les représentants de l'Algérie, de l'Angola, de l'Egypte, de l'Ethiopie, de la Libye, du Nigeria, du Sénégal, de l'Afrique du Sud et d'une délégation de l'Union africaine.

La grande nouveauté devrait être l'annonce par le président américain Barack Obama d'une initiative de 15 milliards de dollars du G8 et de pays émergents pour garantir la sécurité alimentaire dans le monde, alors que le premier ministre britannique Gordon Brown s'est déjà alarmé d'une "catastrophe de la faim imminente."

L'objectif est de permettre aux pays les moins favorisés de revenir à des niveaux suffisants de cultures vivrières.

Le sommet se penchera aussi sur la gestion des terres agricoles, face notamment aux achats massifs de surfaces cultivables en Afrique. Le G8 veut "élaborer une proposition concernant les principes et les bonnes pratiques de l'investissement agricole international."

Pour le reste, il s'agira pour le G8 de réaffirmer ses promesses d'augmenter l'aide publique au développement en faveur de l'Afrique et d'accroître "avec d'autres donateurs" de 25 milliards de dollars par an cette aide sur la période 2004-2010, selon le texte d'une déclaration obtenue par l'AFP.

Des promesse vieilles de 2005, date du sommet de Gleneagles (Ecosse), et qui sont pour grande partie restée lettre morte, au grand dam des pays africains et des Organisations non gouvernementales.

Selon l'Onu et l'Union africaine, près d'un quart seulement de la somme initialement promise a été versée.

La journée de vendredi doit débuter par un petit déjeuner de travail à 06h30 GMT, suivi d'une session de travail finale, avant, à partir de 11h00 GMT, les conférences de presse finales des dirigeants des pays participants.  AFP
Le Forum des jeunes marocains (FJM) a annoncé, mercredi à Rabat, la création d'un "Mouvement national pour la constitution du parlement des jeunes marocains".

Ce mouvement vise à faire connaître le projet du parlement des jeunes aux niveaux national et international à travers des rencontres locales et régionales et la collecte de signatures des jeunes et d'associations en faveur de ce projet, a indiqué le président du FJM, M. Ismail Hamraoui lors d'une conférence de presse.

Cette initiative intervient après l'organisation d'un colloque le 21 février dernier à Rabat qui a été sanctionné par l'appel à la création d'un parlement dédié aux jeunes pour renforcer leur participation à la vie politique, a précisé M. Hamraoui qui a appelé la jeunesse marocaine à "contribuer au développement de leur pays".

Le projet de parlement des jeunes vise à inculquer les valeurs de citoyenneté et de tolérance et le sens de responsabilité et d'objectivité, à diffuser la culture des droits de l'Homme et du pluralisme et à favoriser une prise de conscience chez les jeunes de l'ensemble des défis auxquels fait face cette frange de la société.

Le FJM, un réseau d'associations et d'organismes de jeunes, a pour objectif d'encourager la participation des jeunes à la vie politique et au processus de développement, de promouvoir l'esprit d'initiative de cette catégorie et d'ancrer les valeurs de citoyenneté et de démocratie à travers l'organisation de débats et de conférences.  MAP
Les 9, 10 et 11 juillet 2009 se tiendra un colloque international sur "Femmes, Cultures et Développement" au Palais des Congrès de Fès. Cette rencontre est organisée par l'Université Sidi Mohamed Ben Abdellah, la Faculté des lettres et des sciences humaines Dhar Mahraz Fès, la Fondation Esprit de Fès et l'Association Fès Saïss en collaboration avec le Centre d'études et de recherche sur la femme (Unité de recherche sur femmes et développement) et le Centre ISIS pour femmes et de développement.

En savoir plus : http://groupegregam.blogspot.com/2009/07/colloque-international-femmes-cultures.html

La Bibliothèque Nationale du Royaume du Maroc abritera le mercredi 8 juillet 2009 à 15h un séminaire sous le thème « Le Temps des Valeurs » organisé par L'Association Ribat Al Fath pour le Développement Durable.


Bibliothèque Nationale du Royaume du Maroc

Avenue Ibn Khaldoun, Agdal - Rabat

Tél. : (+212) 05 37 77 18 90 / (+212) 05 37 27 23 00

Fax : (+212) 05 37 77 74 30

Site web : http://www.bnrm.ma


La 21ème édition du Festival International de Théâtre Universitaire de Casablanca (FITUC), espace de promotion de la création sur la base des principes unissant l'humanité, démarrera vendredi prochain.

Ce rendez-vous annuel, qui connaîtra la participation de plusieurs troupes théâtrales universitaires et professionnelles nationales et étrangères, se tiendra cette année sous le thème ''le théâtre et les mutations''.

Moment fort de cette manifestation qui soufflera sa 21ème bougie sera l'hommage qui sera rendu au dramaturge Abdelkrim Berrechid, ''une des figures emblématiques du théâtre marocain qui a vécu l'ensemble des changements qu'a connus le Maroc et accompagné l'évolution de l'exercice théâtrale dans le pays", souligne l'organisation.

Cette édition, organisée sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI, verra la participation de troupes d'Amérique, d'Europe, d'Afrique particulièrement de France, des Etats-Unis, d'Equateur, du Soudan, de Tchéquie et de Tunisie en plus du Maroc.

Outre les représentations théâtrales des 14 troupes participantes, parmi lesquelles figurent deux professionnelles, FITUC verra l'organisation de plusieurs ateliers traitant notamment de ''la communication et de l'improvisation'', ''le théâtre et le mythe'', de ''l 'expression corporelle'', de ''la dramaturgie'' et ''l'éclairage''.

Le festival, organisé par la faculté des lettres et des sciences humaines de Ben M'sick, poursuivra du 10 au 15 juillet sa mission de consécration du théâtre estudiantin et de transformation de l'espace universitaire en lieu de création, de formation, d'apprentissage et d'échange.

Les représentations et autres spectacles seront éclatés sur plusieurs espaces notamment le complexe culturel Mohamed VI, l'Institut français de Casablanca, le complexe culturel Touria Sekkat, le complexe éducatif Hassan II des jeunes et le complexe culturel Anfa.  MAP


Omar Ba, un écrivain sénégalais auteur de deux livres sur son odyssée d'immigré clandestin serait en fait "un affabulateur", affirme mercredi le quotidien français Le Monde qui publie une "contre-enquête" sur ce personnage trés médiatisé.

Agé de 29 ans, Omar Ba a été invité à plusieurs reprises sur des plateaux de télévision ces derniers mois et a publié tribunes et entretiens pour raconter son histoire. Omar Ba aurait ainsi traversé déserts et océans, vécu l'enfer des clandestins avant d'atteindre la France.

Selon l'un de ses éditeurs, Omar Ba maintient pour sa part "90% de son récit".

Dans "Je suis venu, j'ai vu, je n'y crois plus" (édition Max Milo), il raconte son expérience d'immigré en France pour "faire comprendre aux jeunes d'Afrique que cette Europe ne vaut pas de risquer sa vie".

Selon Le Monde "tout ou presque est faux" dans ses livres. Ancien étudiant en sociologie, Ba est également l'auteur de "Soif d'Europe" (Editions du Cygne), un récit paru en janvier 2008 "truffé d'incohérences et d'anachronismes".

Lors de trois rencontres avec l'auteur de cette contre-enquête, Omar Ba serait "revenu sur son histoire, au moins partiellement". "Mais même ainsi remanié, son périple comporte toujours des incohérences", écrit le quotidien.

Patrice Kanozsai des Editions du Cygne a affirmé à l'AFP qu'il n'avait "jamais pensé" que le récit d'Omar Ba "était tout ou en partie inventé".

Dans un mail qu'il lui a adressé mardi, Omar Ba explique qu'"il a brouillé volontairement les pistes pour ne pas se compromettre", pour des raisons de sécurité administrative. "Il continue de dire que 90% de son récit est véridique", souligne Patrice Kanozsai.

"Extrêmement déçu", Youssef Jebri, directeur de collection aux Editions du Cygne, estime qu'Omar Ba "s'est approprié différentes histoires et en a fait une compilation. S'il a menti, ça dessert le combat qu'il prétend servir". "Soif d'Europe" s'est vendu, selon son éditeur, à 1.800 exemplaires.

Chez Max Milo, on souligne que ce qui intéressait la maison d'édition c'était "la condition de primo-arrivants". "On a lu ce texte, ce qui nous intéressait c'était ce qu'il vivait maintenant en France", indique-t-on.  AFP
Un mémorandum d'entente a été signé, mardi à Rabat, entre Diwan Al Madalim et le ministère chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger destiné à mobiliser les moyens nécessaires pour une gestion efficace des requêtes et doléances des membres de cette communauté dans le cadre d'une application intégrée du principe de droit et d'équité.

En vertu de cet accord, signé par Wali Al Madalim, Moulay M'hamed Iraki et le ministre chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger, M. Mohamed Ameur, les Marocains résidant à l'étranger (MRE) bénéficieront des dispositions issues des conventions signées entre Diwan Al Madalim et les institutions de médiation dans les pays d'accueil prévoyant, entre autres, de dresser un état des lieux des problèmes juridiques et procéduraux qui entravent la communication entre les MRE et l'administration.

Cet accord prévoit également l'élaboration d'un programme de formation des cadres du ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger en matière d'orientation, d'examen et de traitement informatique des doléances des MRE, outre la mise en place d'une Commission-mixte qui se réunira régulièrement pour assurer le suivi de la mise en application de cette convention.

Moulay M'hamed Iraki, qui intervenait à cette occasion, a rappelé qu'une série de conventions a été signée avec des institutions de médiation étrangères pour faciliter le traitement des doléances et requêtes des MRE, notamment avec le médiateur français et le défenseur du peuple en Espagne.

Pour sa part, M. Ameur a indiqué que cette convention ambitionne de promouvoir la coordination et la fédération des efforts des deux institutions, pour améliorer la situation des MRE dans divers domaines, notamment le traitement de leurs affaires et le règlement de leurs problèmes d'ordre administratif.

Le ministère a adopté une nouvelle approche visant à consolider la coordination et la coopération entre les institutions chargées des MRE, a-t-il souligné.  MAP
La première édition du Festival international du film documentaire de Khouribga (FIFDOK) aura lieu du 1-er au 3 octobre prochain, sous le thème "le film documentaire au service du développement".

L'Association de ce Festival international a fixé le 30 août 2009 comme dernier délai pour le dépôt des candidatures.

Outre le grand prix du Festival, les films en lice pourront remporter le prix du jury et celui de la photo ainsi que d'autres récompenses qui seront proposées par le jury et des attestations de mérite.

En plus de la compétition officielle, figurent au programme de cette manifestation une conférence, des ateliers de formation en techniques de réalisation et une caravane cinématographique.

Le festival vise à contribuer au développement de la production nationale de films documentaires, sa valorisation aux niveaux national et international et l'encouragement des réalisateurs marocains à produire davantage de films documentaires en s'inspirant des expériences des pays reconnus dans ce domaine.

Il ambitionne de contribuer au développement de la ville de Khouribga sur les plans culturel, économique et social, développer les techniques de tournage, s'engager à fournir une image réelle du lien entre la culture du Maroc d'hier et d'aujourd'hui et de demain et sur son ouverture sur l'autre.   MAP

SG au JT de 2m: spécial programmation de la journée internationale des migrants

Les entretiens du symposium

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