samedi 30 novembre 2024 07:23

L’Etat malgache a récemment annoncé le lancement d’un grand projet visant à définir le profil migratoire de l’île. « La migration, tant nationale qu’internationale peut être un levier pour le développement économique » a annoncé à cette occasion le Premier ministre malgache Omer Berizky, précisant qu’« aucune étude approfondie n’a [pour le moment] été effectuée en ce sens ». Ces données apparaissent pourtant indispensables pour pouvoir mettre en place des stratégies efficaces pour le développement et la croissance de Madagascar.

Cette étude sera financée par l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) à hauteur de 200 000 dollars. Elle comprendra la formation de formateurs en vue de la collecte et l’analyse des données migratoires et la publication du profil migratoire.

Le rapport final dressera les contours des tendances migratoires, des caractéristiques des migrants, des effets de la migration sur le développement humain et socioéconomique, sur la santé, sur l’environnement…

22/8/2012

Source : envoidargent.fr

Madagascar étudie son profil migratoire afin d’optimiser son développement socioéconomique

L’Etat malgache a récemment annoncé le lancement d’un grand projet visant à définir le profil migratoire de l’île. « La migration, tant nationale qu’internationale peut être un levier pour le développement économique » a annoncé à cette occasion le Premier ministre malgache Omer Berizky, précisant qu’« aucune étude approfondie n’a [pour le moment] été effectuée en ce sens ». Ces données apparaissent pourtant indispensables pour pouvoir mettre en place des stratégies efficaces pour le développement et la croissance de Madagascar.

Cette étude sera financée par l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) à hauteur de 200 000 dollars. Elle comprendra la formation de formateurs en vue de la collecte et l’analyse des données migratoires et la publication du profil migratoire.

Le rapport final dressera les contours des tendances migratoires, des caractéristiques des migrants, des effets de la migration sur le développement humain et socioéconomique, sur la santé, sur l’environnement…

22/8/2012

Source : envoidargent

C’est une histoire « à perdre la raison » que le cinéaste belge, Joachim Lafosse, a choisi de mettre sous les feux des projecteurs. Son film, sorti en salles aujourd'hui, en France, revient sur le quintuple infanticide qui avait secoué, en février 2007, la Belgique et plus particulièrement sa communauté marocaine.

Sorti en Belgique en mai, le dernier long-métrage du Belge Joachim Lafosse vient d’atterrir en France. « À perdre la raison », en salles dès aujourd'hui, mercredi 22 août, en France, revient sur l’affaire Geneviève Lhermitte : l'épouse belge d’un Marocain, qui avait assassiné leurs cinq enfants, il y a cinq ans, en 2007.

Contrairement à la Belgique, où le film avait essuyé différentes critiques, notamment de la part des vrais protagonistes de l’histoire, le film a bien été accueilli par la presse française qui n’a pas hésité à applaudir la performance d’Emilie Dequenne, qui interprète le personnage de Geneviève Lhermitte. Le rôle du père, Bouchaïb Moqadem, nommé Mounir dans le film, est, lui, joué par le talentueux acteur d’origine algérienne Tahar Rahim.

« Le récit autour de ‘l’affaire’ m’a perturbé. J’y ai trouvé matière pour approfondir les thèmes de mes films précédents : les bonnes intentions et ce qu’elles dissimulent, les névroses familiales, la manipulation et la perversité… », confie Joachim Lafosse, cité par Rue89. « Il était hors de question de faire un film sur le fait divers en tant que tel », poursuit-il. Pour ce cinéaste belge de 37 ans, « le cinéma n’est pas le lieu de la vérité, et encore moins de la vérité judiciaire. Ce qui me passionnait n’était pas la prétendue véracité des faits, mais les contradictions des êtres. Cette démarche a suscité des polémiques violentes dans mon pays ».

A perdre la raison : la véritable histoire

Tout a commencé en 1990, à Nivelles, en Belgique. Bouchaïb Moqadem, un Marocain résidant en Belgique, rencontre Geneviève Lhermitte, une jeune femme avec qui il partageait les bancs de l’école. Quelques mois plus tard, le jeune couple se marie. De leur union, naitra cinq enfants : Nora, Myriam, Mina, Medhi et Yasmine. Contraint de déménager, le couple s’installe chez le Dr Michel Schaar, le père adoptif de Bouchaïb. Au fil des années, Geneviève qui ne sortait plus de son domicile « familial », devient dépressive.

En février 2007, alors que son mari était en voyage, elle commet l’irréparable. Après leur avoir préparé le déjeuner, la maman décide de mettre fin à la vie de ses enfants, âgés à l’époque des faits de 4 à 12 ans. Après les avoir égorgés l’un après l’autre, elle tente de se suicider.

« Mes enfants ont été torturés et massacrés. C’est un crime contre l’humanité. J’en ai gros sur le cœur. Ma vie est détruite. Je voudrais que ce procès constitue un espoir pour que mes enfants reposent en paix à tout jamais. J’ai confiance en la justice belge », avait confié, en 2008, le père des cinq enfants, le Belgo-marocain Bouchaïb Moqadem, à Yabiladi.com.

Geneviève Lhermitte a finalement été condamnée, en décembre 2008, à la prison à perpétuité pour l’assassinat de leurs cinq enfants.

22/8/2012

Source : Yabiladi

Auteur d’une bonne prestation face au Rayo Vallecano ce lundi, Youssef El Arabi n’a pas laissé les lecteurs du journal Marca indifférents.

En effet, suite à un sondage effectué sur le site du quotidien sportif espagnol, l’attaquant du FC Granada, a été élu homme du match Rayo Vallecano-Granada et figure donc parmi les 10 meilleurs joueurs de la première journée de Liga aux côtés de Messi et de Alves entre autres.

Voici la liste des 10 joueurs :

Toulalan (FC Malaga)

Jesús Navas (FC Séville)

Hemed (RCD Majorque)

Beñat (Athletic Bilbao)

Diego Alves (FC Valence)

Messi (FC Barcelone)

Arda (Atlético Madrid)

Nelson Oliveira (Deportivo La Corogne)

El-Arabi ( FC Grenade)

Ebert (Valladolid)

22/8/2012

Source : Mountakhab.net

Ils auront accès à plus de métiers, mais les expulsions judiciaires des campements illicites continueront.

Matignon a fixé la ligne sur la question des Roms, ces quelque 20 000 ressortissants roumains ou bulgares dont l'installation en France, dans des campements de fortune, souvent en violation de la propriété privée, occasionne des troubles insupportables pour les riverains concernés.

Dès hier matin, en préambule à la réunion qu'il devait présider l'après-midi sur le sujet, Jean-Marc Ayrault a promis «fermeté et humanité». Une déclaration aussitôt accueillie comme une forme de soutien à Manuels Valls, très critiqué dans son camp pour avoir fait expulser des campements illicites à Lille cet été.

Le premier ministre s'est par ailleurs déclaré «favorable à une évolution» des mesures transitoires qui restreignent l'accès des ressortissants de ces pays au marché du travail en France. À ce jour, et jusqu'au 31 décembre 2013, ces étrangers, qui ne sont pas encore pleinement européens, n'ont accès qu'à 150 types d'emplois dans des secteurs dits «en tension».

Extension des secteurs professionnels accessibles aux Roms

Certes, on trouve dans cette liste nombre de métiers de main-d'œuvre, mais leur exercice y est très encadré. Parmi les conditions imposées: le versement par l'employeur d'une taxe à l'Office français de l'immigration et de l'intégration (Ofii). Un frein à l'intégration de ces populations, estiment les associations humanitaires qui les soutiennent. En Italie et en Irlande, les autorités ont purement et simplement supprimé ces mesures transitoires, offrant aux «Roms» un accès sans réserve à leur marché de l'emploi.

La France semble privilégier une solution intermédiaire. Lors de la réunion d'hier, en présence de neuf ministres, dont celui de l'Intérieur, Manuel Valls, l'hôte de Matignon a retenu le principe d'une extension des secteurs professionnels accessibles aux Roms et annoncé la suppression de la taxe pour les employeurs. A-t-il ainsi voulu limiter le risque d'«appel d'air» tant dénoncé par l'opposition? Beaucoup s'interrogent, quoi qu'il en soit, sur la portée concrète de telles mesures en période de crise. «Le gouvernement fait diversion», assure le député UMP de l'Yonne, Guillaume Larrivé.

Trouver des terrains

Quid, en effet, des 300 à 400 campements illicites qui concentrent, en périphérie des grandes villes, toute la misère de ces populations itinérantes s'adonnant souvent à la mendicité? D'un côté, le gouvernement déclare qu'il fera exécuter les expulsions ordonnées par la justice. De l'autre, il défend la doctrine du candidat Hollande de ne pas expulser sans proposition préalable de relogement.

Les autorités s'activent donc pour recenser les terrains disponibles. Mais ces derniers manquent. Tous les gouvernements s'y sont cassé les dents. La France invite par ailleurs les pays d'origine de ces communautés à mieux prendre en charge leurs ressortissants. «Le gouvernement souhaite ouvrir des discussions avec ceux-ci», déclare Matignon.

En tout état de cause, les expulsions de Roms cesseront «au plus tard fin 2013», se félicite le collectif Romeurope, dont Jean-Marc Ayrault a tenu à recevoir hier les représentants. Le temps de la «stigmatisation» est peut-être révolu. Le problème des Roms est loin d'être réglé.

23/8/2012

Source : Le Figaro

Les proches beaucoup plus concernés par les actes de charité lors de l’Aïd… Suite

Dans la théorie de l’immigration, le cas des morisques est cité dans l’étude des mouvements migratoires les plus significatifs dans l’histoire de l’humanité… Suite sur Al Bayane

Les Marocains du monde arrivent à s’intégrer normalement au sein des pays d’accueil durant le mois de ramadan… Suite sur les échos quotidien

Profitant d'un relâchement de la surveillance des frontières la veille de l'Aid El Fitr par les gardes frontières marocains, quelque 300 immigrants clandestins ont tenté un passage en force contre le mur de protection de l'enclave espagnole de Melilla, en territoire marocain. Une centaine de ces migrants clandestins, des subsahariens, auraient réussi à franchir ce mur de six mètres, hyper-surveillé, déclenchant du coup une alerte maximale sur les enclaves espagnoles, Melilla et Ceuta.

Les migrants subsahariens, installés côté marocain, ont tenté d'entrer dans l'espace Schengen à partir de la région de Nador, au nord-est du Maroc, près de l'enclave de Melilla. Selon le gouvernement de Melilla, l'assaut contre l'enclave a été déclenché samedi vers 21h00 du soir. Echelles et divers moyens d’ascension du mur d'enceinte, haut de six mètres, grillagé et électrifié, ont été utilisés. Sur les 300 immigrants qui ont participé à cet assaut, le plus important de l’année 2012, une soixantaine aurait réussi à passer la frontière.

Lundi, à 5h00 du matin, un autre assaut a été organisé par 150 autres candidats à l'émigration clandestine, mais les accès à l'enclave espagnole ont été bloqués par les forces de sécurité marocaines et espagnoles. Selon des riverains, beaucoup de ces immigrants clandestins auraient été blessés durant l’assaut, alors que les autorités de l'enclave de Melilla affirment le contraire. Des affrontements auraient opposés migrants et forces de sécurité marocaines et espagnoles, selon des ONG marocaines de défense des Immigrants.

Les blessés se cachent

Les immigrants clandestins refusent, dans des circonstances pareilles, d’être hospitalisés ou évacués vers des centres de santé marocains de peur d'être arrêtés et refoulés. Ils préfèrent, selon des ONG marocaines, dont l'AMDH, se cacher dans les forêts de la région de Nador, en attendant des moments plus cléments pour aller chercher de la nourriture. Près de 740 clandestins notamment des subsahariens sont entassés dans le camp de rétention installé à Melilla, dans l'attente d'être expulsés.

Madrid aurait dépêché sur place des unités spéciales pour verrouiller les accès à l'enclave de Melilla. Dans un rapport publié cette semaine, Human Right Watch avait fustigé l'attitude de l'Union européenne qui laisse mourir en mer les immigrants clandestins, qui font la traversée de la Méditerranée sur des bateaux de fortune. Le verrouillage des frontières espagnoles en territoire marocain et la chasse aux migrants au Maroc ont encouragé l'immigration clandestine vers l'Europe par mer. Résultat: au moins 170 personnes ont péri noyées depuis le mois de janvier dernier, 13.500 migrants depuis 1998, dont 1500 pour la seule année 2011.

20/8/2012

Source : maghrebemergent.info

Samia Yusuf Omar avait marqué les Jeux Olympiques de Pékin en 2008. Cette athlète somalienne alors âgée de 17 ans avait été le protagoniste d’un moment à la saveur particulière en Chine, lorsqu’elle avait pris part aux séries du 200 mètres et terminé bonne dernière avec un temps de 32 secondes et 16 centièmes, à quelque 10 secondes des autres concurrentes. L’essentiel était ailleurs, la jeune femme avait ainsi incarné l’esprit olympique, faisant sienne la maxime chère au père des Jeux Olympiques modernes, Pierre de Coubertin : « l’important, c’est de participer ». « C’était une expérience merveilleuse, j’ai porté le drapeau de mon pays, j’ai défilé avec les meilleurs athlètes du monde », confiait la sprinteuse à son retour à Mogadiscio.

Aujourd’hui, Samia Yusuf Omar émeut la planète pour une raison qui n’a malheureusement rien à voir avec le sport : la jeune femme a trouvé la mort en avril dernier dans des conditions dramatiques. Désireuse de rejoindre l’Europe pour trouver un entraîneur et préparer les JO de Londres, Samia Yusuf Omar a disparu lors d’une tentative de traversée de la mer Méditerranée sur une patera pleine de migrants prêts à prendre tous les risques dans l’espoir d’un avenir meilleur. Partie de Lybie, l’athlète souhaitait rallier l’Italie, un pays qu’elle ne verra jamais. Une terrible histoire contée par Abdi Bile, champion du monde somalien du 1500 mètres en 1987, lors d’une réunion du comité olympique somalien dont il est membre et relayée par le journal transalpin Corriere della Sera : « La jeune femme est morte, morte pour rejoindre l’Occident. C’était une athlète courageuse, une femme splendide ». Partie trop tôt.

20/8/2012

Source : sport.direct8.fr

« C’est le début du démantèlement de notre système de santé publique »… Suite sur libération

Les MRE ont boudé le Maroc cet été. Ils ont été 28% de moins que l’an dernier à revenir dans leur pays d’origine pour les vacances estivales en passant par l’Espagne. La tendance, déjà décelée en juillet, s’est confirmée en août en dépit de quelques pics d’affluences les week end d'août.

Pour la première fois, le nombre de MRE à revenir au Maroc par bateau chaque été pourrait passer en dessous de la barre symbolique du million de passagers. 913 000 Marocains résidant à l’étranger sont entrés au Maroc, en prenant le ferry, pour traverser le détroit de Gibraltar, entre le 15 juin, date du début de l’opération de transit, et le 13 août, selon la Protection civile espagnole. En 2011, ils étaient déjà 1,2 millions à avoir traversé le détroit en ferry.

Puisque la deuxième phase de l’opération transit 2012, à savoir le départ des mêmes voyageurs à destination de l’Europe pour revenir dans leur pays de résidence, a débuté le 16 août, ces chiffres ne sont pas loin d’avoir valeur de bilan pour l’ensemble de l’opération transit. Une nuance toutefois : quid des voyageurs qui auraient décidé de se rendre au Maroc juste avant l’Aïd el Fitr, entre le 13 et le 16 août ? Pour cette période, la Protection civile espagnole ne donne pas de chiffres, il faudra donc attendre la fin totale de l’opération transit, le 15 septembre, pour connaître le verdict.

Ameria-Nador : - 53%

La baisse de fréquentation du détroit, pour l’heure, est manifeste sur plusieurs liaisons entre le Maroc et l’Espagne. Du 15 juin au 13 août, la ligne Alméria-Nador a compté 53% de passagers en moins, Malaga-Mélilia 27,2% et Tarifa-Tanger 19,2%. L’ouverture des loignes Motril-Al Hoceima et Motril-Mélilia, avec respectivement 7521 et 48 914 passagers en direction du Maroc, n’ont pas suffit à compenser les pertes des autres lignes. La principale liaison entre les deux plus grands ports des deux royaumes, Algésiras et Tanger, est également touchée avec une baisse de fréquentation de 0,9%. Seules Algésiras-Sebta avec 5,6% de passagers en plus et Ameria-Mélilia avec 6,7% ont connu un regain d’activité.

Sur l’ensemble de l’été, la fréquentation du détroit dans le sens des arrivées au Maroc a été la plus forte le dernier week end de juin, avec près de 7000 véhicules par jour, mais elle est restée, même alors, inférieure à celle de l’an dernier. La fréquentation de toutes les lignes maritimes au départ des ports espagnols a ensuite baissé jusqu’à la fin du mois de juin pour atteindre près de 2000 véhicules par jour. En août, elle s’est à nouveau accrue pour dépasser celle de 2011 avec trois pics d’arrivées, aux alentours de 6000 véhicules par jour, le dernier week end de juillet et les deux premiers week end d'août. Globalement, pourtant, ces afflux n’ont pas permis de compenser la chute de fréquentation du mois de juillet.

Enfin, le nombre de MRE à revenir au Maroc chaque été a tendance à augmenter de moins en moins vite ces dernières années, transport aérien et maritime confondu. En 2010, le nombre de retours avait augmenté de 5% par rapport à 2009, selon la Fondation Mohamed V. En 2011, le nombre les retours n’avait pas augmenté par rapport à l’année précédente. 2012 sera-t-elle la première année de baisse ?

21/8/2012

Source : Yabiladi

L'association bruxelloise "ASBL Divers-City" remettra, le 2 décembre prochain, le prix Diwan Awards aux Belgo-marocains les plus méritants qui auront contribué autant pour la compréhension mutuelle que pour le développement socio-économique du pays.

Les Marocains résidant en Belgique, qu'ils soient entrepreneurs, artistes, sportifs ou investis dans le milieu social, sont tous en mesure de décrocher un Diwan Awards, grâce à un vote qui est ouvert à tous les Belges jusqu'au 31 octobre, affirme la présidente de l'ASBL Divers-City, Fatima Abbach, soulignant que ce prix permettra de mettre en valeur les talents de cette communauté.

Grâce à son talent et sa motivation, la communauté marocaine contribue au développement de bien des domaines où la Belgique revendique une place de référence, en l'occurrence la santé, la culture, les technologies, le commerce, le sport et l'action sociale, relève Divers-City.

18/8/2012

Source : MAP

SM le Roi Mohammed VI veillera à donner pleine effectivité aux dispositions de la Constitution qui assurent aux jeunes Marocains résidant à l'étranger une large participation à la construction du Maroc de demain, et une présence active dans les instances dirigeantes d'institutions nouvelles.

Dans un discours adressé, lundi soir à la Nation, à l'occasion du 59ème anniversaire de la Révolution du Roi et du peuple, le Souverain a également indiqué qu'Il veillera toujours à soutenir les efforts des Marocains du monde en matière d'intégration dans les sociétés d'établissement, en travaillant avec les autorités des pays d'accueil à rendre effectif le droit de vote des étrangers aux élections locales sur la base de la réciprocité.

SM le Roi a réitéré Sa disposition permanente à protéger les droits et les intérêts des MRE, surtout dans le contexte actuel de crise économique en Europe.

Le Souverain a indiqué que le solide attachement des jeunes de la communauté marocaine à leur pays reflète leur pleine adhésion aux orientations tracées et aux chantiers de développement lancés par SM le Roi.

SM le Roi a souligné que les Marocains établis à l'étranger sont toujours au centre des préoccupations, des réflexions et des projections du Souverain, mettant l'accent sur leurs efforts constants pour préserver leurs attaches et défendre les causes nationales, contribuant au développement du Maroc et veillant au renforcement de ses relations avec les pays de résidence.

Cette relation particulière, a ajouté SM le Roi, a été construite et façonnée par des années d'efforts et de sacrifices réciproques.

20/8/2012

Source : MAP

Un total de 200.878 Marocains sont affiliés à la sécurité sociale en Espagne à fin juillet dernier, selon des chiffres officiels publiés mardi.

Ainsi, les Marocains demeurent toujours au premier rang des travailleurs étrangers extracommunautaires affiliés à la sécurité sociale en Espagne, suivis des immigrés Equatoriens avec 119.438 personnes, des Colombiens (89.631) et des Chinois (87.614), indique le ministère espagnol du Travail et de la Sécurité sociale dans un communiqué.

Selon la même source, le marché de l'emploi en Espagne a enregistré, à fin juillet, une légère hausse de 0,25 pc du nombre des travailleurs immigrés inscrits au régime de la sécurité sociale. Ainsi, le nombre d'affiliés étrangers à la sécurité sociale en Espagne s'est établi à 1.764.932 de travailleurs.

Sur le total des affiliés étrangers, 667.718 sont originaires de l'Union européenne (UE), alors que 1.097.214 proviennent de pays extracommunautaires.

Les régions autonomes de Catalogne et de Madrid concentrent 43,55 pc du nombre de travailleurs étrangers légaux établis en Espagne.

21/8/2012

Source : MAP

Par CÉCILE DUFLOT Ministre de l’Egalité des territoires et du Logement 

Les Roms, c’est d’abord une histoire. L’histoire d’un peuple faite de déplacements et de persécutions depuis un siècle. L’histoire d’un peuple qui porte l’obligation de migrer, l’impossibilité de trouver un chez soi. Depuis 2008 et l’accession de la Roumanie et la Bulgarie à l’Union européenne, un espoir de les voir retrouver le droit commun et de pouvoir enfin s’établir était né. Pourtant, les «mesures transitoires» mises en place par les gouvernements européens n’ont pas permis d’en faire des citoyens comme les autres.

Contrairement aux autres Européens, les Roms ne peuvent pas aspirer à une vie meilleure que celle que leur offre leur pays d’origine, où ils sont victimes de discriminations profondes et sont confrontés à des conditions inacceptables. La vie des Roms, leurs conditions de vie, d’accès à l’emploi, à la santé, au travail : tout cela n’est donc pas seulement la charge d’un pays. Leur histoire est devenue notre histoire : une question européenne.

C’est dans le cadre de l’Union européenne que peut se définir le cadre institutionnel, social et économique pour leur offrir une vie meilleure et renouer ainsi avec la mission historique du rêve européen : celui de la paix pour tous. Mais ce rêve européen n’étant pas encore atteint, la France a le devoir et l’obligation d’y prendre toute sa part. Le gouvernement précédent s’en était détourné : au démantèlement des camps, il ajoutait des reconduites à la frontière sur le territoire même de l’Union européenne.

Contrairement aux décisions prises dans d’autres pays, il avait même choisi de prolonger les mesures transitoires jusqu’à fin 2013. Ces mesures ont créé pour les pouvoirs publics des situations inextricables, obligeant des familles à vivre dans des campements de fortune, dont les conditions sanitaires sont indignes de la France, sans ressources et sans possibilité d’accès au marché du travail, rendant difficiles la scolarisation des enfants et l’accès aux soins, et ne permettant pas un relogement pleinement efficace.

Il est inconcevable qu’en France, quelques milliers d’êtres humains venant de Roumanie et de Bulgarie vivent dans des conditions insalubres. Stigmatiser sur une base ethnique une population déjà discriminée et expulser, dans une absurde et coûteuse logique d’objectifs chiffrés - comme l’a fait le précédent gouvernement -, est non seulement honteux, c’est aussi inefficace. On ne résout pas le problème, on le déplace. On crée des errants, on jette des familles dans les rues, sur les routes, on interrompt le travail social, le suivi sanitaire, la scolarisation des enfants, etc. Laisser perdurer les bidonvilles et les campements insalubres condamnés par la justice n’est évidemment une solution pour personne.

Pourtant, une politique durable, humaine, efficace et exemplaire reste à construire. C’était le sens de l’engagement du candidat François Hollande : «Pas de démantèlement sans solutions alternatives.» Telle est donc la feuille de route validée par les électeurs. C’est sur le terrain qu’il faut agir.

Suite aux décisions de justice, dès maintenant, nous recensons les terrains et locaux disponibles immédiatement dans les départements qui sont en premier lieu concernés : Seine-Saint-Denis, Paris, Nord, Rhône et Bouches-du-Rhône. Un peu partout sur notre territoire sont menées des initiatives prometteuses alliant hébergement et accompagnement des populations roms vers les dispositifs de droit commun en matière de travail, de santé, d’emploi et de logement.

Espaces aménagés pour un accueil individuel ou collectif, structures d’habitat temporaires, places d’accueil d’urgence spécifiques, expérimentation de l’accompagnement dans le logement diffus : il faut recenser et évaluer ces projets, afin de pouvoir généraliser ceux qui fonctionnent. Les structures d’insertion soutenues par les associations et largement améliorées depuis les premières expériences doivent être valorisées lorsqu’elles permettent de rendre efficace l’accès au droit. Dans ces dispositifs, la concertation locale est centrale ; les initiatives les plus pertinentes sont le fruit d’un travail commun entre familles, associations, collectivités locales, représentants de l’Etat, voire bailleurs sociaux. Les moyens nécessaires peuvent être mobilisés, et ces dispositifs ne sont pas nécessairement coûteux. D’ailleurs, le Fonds européen de développement régional prévoit des crédits spécifiques pour le logement de populations marginalisées : plusieurs projets d’aide aux Roms sont déjà soutenus dans ce cadre.

En y consacrant les moyens nécessaires, en mobilisant les pouvoirs locaux et en étendant les premières expériences mises en place et qui produisent des résultats, nous avons la possibilité, dans les semaines et mois à venir, de mettre en place une politique d’avenir pour les Roms en France, qui sera exemplaire en Europe, au lieu d’être pointée du doigt comme le fut celle du précédent gouvernement.

17/8/2012

Source : Libération

A Aigues-Mortes, les soutiens à un couple, condamné pour avoir tiré sur des jeunes en tenant des propos racistes, ne se cachent pas… Suite

En dehors des grandes questions soulevées lors de la journée des Marocains du monde, de nombreux problèmes attendent des solutions… Suite

Véritable vache à lait pour nombre d’économistes, les immigrés ne constituent pas un sujet particulièrement vendeur pour les historiens… Suite

A l’heure actuelle, au Maroc, la question de la migration et soumise à de nombreuses mutations… Suite sur Al Bayane

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