La chanteuse marocaine Hindi Zahra a remporté, vendredi soir à Paris, le prix Constantin 2010 dédié aux jeunes talents ayant marqué l'année musicale en France.
Hindi Zahra, récompensée pour son premier album "Hand Made", a reçu ce prix lors d'un grand concert à l'Olympia, où le président du jury Marc Lavoine a chanté en duo avec la Première Dame de France, Carla Bruni-Sarkozy, invitée surprise de cette soirée.
Selon les organisateurs, l'épouse du président français a accepté l'invitation pour marquer son soutien aux jeunes artistes.
La cérémonie sera retransmise sur la radio France Inter le 19 novembre, et sur les chaînes de télévisions France 4 et France 2, respectivement les 22 et 25 novembre.
Dans son premier album, qui vient de sortir en France chez EMI, l'artiste marocaine propose des ballades musicales chantées en anglais et en berbère.
Née à Khouribga, Hindi Zahra, a écrit, composé, chanté, mixé et produit cet album bercé de folks, soul urbain et blues du désert.
Issue d'une famille d'artistes qui compte parmi les plus célèbres d'entre eux le groupe Oudaden, sa mère et ses oncles l'initient à la musique traditionnelle de Gnaoua.
Ainsi, Hindi Zahra pratique avec les siens les rythmes ancestraux et les plus belles mélodies du répertoire oriental.
En tournée actuellement en France, la chanteuse se produira également en Belgique à partir de la fin du mois.
13/11/10
Source : MAP
Selon un rapport du réseau d'associations européennes et afriaines Migreurop, l'Union européenne tente désormais de bloquer ou d'intercepter les migrants avant même leur arrivée sur le sol européen. Et manque de plus en plus aux accords de solidarité et de coopération signés avec ses voisins.
Le réseau Migreurop, qui regroupe une quarantaine d'associations européennes et africaines, livre une charge virulente contre l'externalisation par l'Union européenne de sa politique migratoire, dans son deuxième rapport annuel sur les frontières de l'Europe rendu public vendredi 12 novembre à Madrid.
Exemples à l'appui, le réseau dénonce l'attitude de l'UE qui "par la menace d’une remise en cause des accords de coopération et d’aide au développement" contraint les pays tiers à "non seulement réadmettre chez eux les migrants chassés d’Europe mais aussi, sur leur territoire, de les empêcher d’entreprendre leur voyage vers ses portes".
"De la région de Calais, en France, aux marches de la Turquie et à la mer Adriatique, des parages de Gibraltar au désert sahélo-saharien et aux nouveaux pays membres à l’est de l’Union européenne, une sous-traitance des contrôles migratoires s’effectue en chaîne, parfois très loin de l’Union mais aussi en son sein, tout particulièrement quand il s’agit de se renvoyer de pays à pays des demandeurs d’asile jugés indésirables", note le rapport, intitulé "Aux frontières de l'Europe, contrôles, enfermements, expulsions".
"Toute une population d’exilés se trouve ainsi soumise, des deux côtés des frontières de l’Europe, soit à l’incarcération arbitraire, soit à l’errance et aux vexations permanentes d’un environnement hostile", s'insurgent les ONG.
Eviter une Europe "noire"
Ce rapport est publié alors que pour la première fois, un pays de l'espace Schengen, la Grèce, a fait appel à la solidarité européenne qui s'est traduite par le déploiement des forces militarisées de l'agence Frontex à la frontière gréco-turque, devenu un passage privilégié des migrants.
Migreurop tient à rappeler que "le droit, reconnu par les traités internationaux, à quitter tout pays et à demander protection ailleurs, est vidé de son sens si les candidats à l’émigration ou à l’asile sont assignés à résidence ou retenus en route".
De plus en plus, les pays européens, à l'instar de la France et de l'Italie qui a conclu un accord avec la Libye, tentent d'intercepter les migrants avant même qu'ils arrivent sur le territoire de l'UE où ils peuvent demander l'asile.
Jouant sur la rhétorique d'une immigration africaine incontrôlée et envahissante, le dirigeant libyen Mouammar Kaddafi avait demandé, en août, à l'Union européenne au moins 5 milliards d'euros par an pour stopper les migrants si les gouvernements voulaient éviter une Europe "noire".
13/11/2010
Source : Jeune Afrique/AFP
Une convention de partenariat et de coopération pour la promotion de la langue et de la culture amazighes a été signée, vendredi à Rabat, entre le ministère chargé de la communauté marocaine à l'étranger et l'Institut royal de la culture amazighe (IRCAM).
Cette convention a été signée par le ministre délégué chargé de la communauté marocaine à l'étranger, Mohamed Amer et le recteur de l'IRCM, Ahmed Boukous.
A cette occasion, M. Amer a indiqué que cette convention vient répondre aux aspirations des ressortissants marocains établis à l'étranger et à leur volonté de connaître la culture riche de leur pays.
Cette convention aura des retombées positives sur les enfants des MRE qui seront ainsi initiés à la langue et à la culture amazighe et vont bénéficier de diverses activités culturelles, a-t-il ajouté,.
M. Amer a également évoqué les efforts déployés par le gouvernement en faveur des MRE dans les différents domaines.
Pour sa part, M. Boukous a indiqué que la culture marocaine est ouverte sur les cultures mondiales et ancrée dans ses racines amazighe, arabe, africaine et islamique, soulignant que l'IRCAM contribue avec les ressources financières et humaines dont il dispose à la promotion de la langue amazighe dans le domaine de l'enseignement et de l'information.
A travers cette convention, a-t-il poursuivi, l'IRCM va contribuer au côté du ministère chargé de la communauté marocaine à l'étranger à la promotion de la langue et de la culture amazighes à l'étranger.
12/11/10
Source : MAP
Le Maroc a condamné avec la plus grande fermeté l'agression ''sauvage et vile'' dont a été victime, mercredi soir à Bruxelles, M. Ahmed Marzouki, ressortissant marocain et défenseur des droits de l'Homme.
Un communiqué de l'ambassade du Maroc en Belgique et au Luxembourg, rendu public jeudi, indique que les services diplomatiques de l'ambassade ont pris contact avec M. Marzouki, dès qu'ils ont appris la nouvelle, pour ''s'enquérir de son état de santé et de ses besoins, tout en l'assurant de la totale solidarité et de l'attention particulière qu'accordent les autorités marocaines à sa situation''.
M. Marzouki, qui est unanimement respecté au Maroc, donne très régulièrement des conférences, participe à de nombreux débats et est très engagé dans le combat pour la mémoire et les droits humains, poursuit la même source, soulignant que les médias marocains se font très régulièrement l'écho de ses activités.
Et de préciser que le militant des droits de l'Homme a, lui-même déclaré aux médias belges et internationaux, suite à cette acte ignoble, qu'il ''n'avait jamais été agressé dans son pays, le Maroc''.
L'ambassade du Maroc regrette vivement que cette agression ait eu lieu sur le sol d'un pays ami, la Belgique, et appelle les autorités belges à prendre les mesures nécessaires à la protection de M. Marzouki durant son séjour.
Elle fait confiance à la justice belge pour faire toute la lumière sur cet incident regrettable, pour que les responsables soient identifiés aussi rapidement que possible et déférés à la justice pour répondre de leurs actes inqualifiables.
Bruxelles, 12/11/10
Source : MAP
Le Maroc sera l'invité d'honneur du Marché de Noël de Bruxelles "Plaisirs d'hiver", qui se tiendra du 26 novembre courant au 2 décembre prochain, indique la délégation de l'Office national marocain du tourisme (ONMT) au Benelux.
Cet événement de renommée internationale, qui draine chaque année plus de deux millions de visiteurs, permettra de mettre en avant des destinations culturelles marocaines, telles Marrakech et Fès ou encore le balnéaire avec Agadir et Essaouira-Mogador, a précisé jeudi à la MAP, le directeur de l'ONMT au Benelux, M. Saad Bezzate.
Pour ce faire, a-t-il poursuivi, la délégation de l'Office au Benelux et la ville de Bruxelles ont prévu des stands installés en plein-centre de la capitale belge sur un espace de 400 m2.
La participation marocaine sera ainsi une occasion pour approcher près de 2,5 millions de visiteurs durant cinq semaines, en leur faisant découvrir les différentes destinations touristiques du Maroc, son artisanat, ses traditions culturelles et sa gastronomie, a-t-il ajouté.
Plusieurs stands de vente de voyages, d'objets de l'artisanat, de produits du terroir et de gastronomie représentative des différentes régions du Maroc seront également montés lors de cet événement, qui prévoit aussi un riche programme d'animations musicales et de spectacles folkloriques.
Et de préciser que le Maroc sera associé à la campagne de promotion des "Plaisirs d'hiver", à travers notamment des émissions radio spéciales sur le double thème du Maroc et du marché de Noël, des spots TV et radio, ainsi que des articles publicitaire dans la presse nationale belge.
11/11/10
Source : MAP
Le Maroc a plaidé, jeudi au Mexique, pour donner la priorité aux volets du développement et de la solidarité internationale dans le traitement des questions migratoires et réitéré son adhésion aux finalités et à la démarche du Forum mondial sur la migration et le développement (FMMD).
Dans une intervention devant ce Forum, qui a tenu ses 4ème assises dans la ville mexicaine de Puerto Vallarta (Ouest), Mme Latifa Akharbach, secrétaire d'Etat aux Affaires Etrangères et à la coopération, a souligné que la politique migratoire du Maroc est construite sur "un socle de mesures d'ordres juridique, institutionnel et opérationnel'' qui favorisent la protection des droits des migrants, le respect de leurs projets personnels et le maintien de leurs liens culturels avec leurs pays d'origine.
De même, la politique migratoire marocaine est en "cohérence avec les objectifs'' du FMMD, qui avait, dés le départ, adopté une approche globale basée sur trois dimensions : la migration légale, la migration illégale et le lien entre migration et développement afin de définir la politique à suivre et les priorités d'action.
Il est établi aujourd'hui, a ajouté Mme Akharbach, que "les partenariats entre les pays d'origine, de transit et de destination sur des questions de migration, non seulement apporteront de meilleurs résultats pour toutes les parties intéressées, mais constituent également la manière la plus durable de relever les défis d'une économie mondiale de plus en plus interdépendante''.
"Le Maroc saisit l'occasion de ce Forum réuni à Puerto Valarta pour appeler au renforcement de la concertation et de l'action commune dans le cadre de ces partenariats tripartites fidèles à la réalité de la migration sur le terrain'', a plaidé la secrétaire d'Etat.
Et Mme Akharbach de poursuivre que la contribution et le rôle des migrants dans le processus de création de la richesse dans les pays d'accueil comme dans les pays d'origine, est devenue ''une question à dimension stratégique''.
Toutefois, les liens entre la migration et le développement n'ont pas encore été suffisamment analysés et mis en exergue pour servir de référent aux politiques publiques migratoires ou aux relations de coopération en la matière.
Mme Akhrabach a, par ailleurs, regretté que l'approche unilatérale de la question migratoire et son traitement selon une ''perspective étriquée de l'utilité économique exclusive'' et de la ''jetabilité'' des migrants continuent à être dominants dans la pratique.
Elle a estimé, à ce propos, que le FMMD, qui se veut un processus informel et innovant, peut contribuer à améliorer la compréhension du phénomène migratoire et favoriser une meilleure perception de ses enjeux à travers une gestion concertée, le renforcement des synergies entre les migrations et le développement et la promotion d'une volonté commune de traiter les causes premières du phénomène.
La démarche participative adoptée par le Forum est un atout pour initier de véritables échanges d'expériences comme préalable à l'émergence de solutions consensuelles, sachant que ''l'approche sécuritaire qui a souvent prévalu a démontré ses limites'' et prouvé que l'option du ''tout contrôle'' est vouée à l'échec et elle est ''porteuse de périls pour la stabilité et la cohésion sociale'', a prévenu Mme Akharbach.
Reconnaissant que les réalisations du FMMD sont en deçà des attentes des parties concernées, la secrétaire d'Etat a appelé à se pencher sur les manifestations et les conséquences du phénomène de la fuite des cerveaux, notamment pour le continent africain. Ce problème devrait recueillir plus d'attention de la part du Forum, car ''son envergure est déjà fort inquiétante et réellement ruineuse pour les efforts de développement de nos pays'', a insisté la secrétaire d'Etat.
Mme Akharbach a conduit une forte délégation marocaine au 4ème FMMD composée de représentants des départements de l'Intérieur et de la Communauté marocaine résidant à l'étranger et de l'Agence nationale de promotion de l'emploi et des compétences (ANAPEC).
En marge de ce Forum, Mme Akharbach a eu des entretiens avec le sous-secrétaire mexicain aux Affaires Etrangères chargé d'Amérique du Nord, M. Julian Ventura Valero, et le Haut Commissaire de l'ONU aux Droits de l'Homme, Mme Navanathem Pillay.
12/11/2010
Source : MAP
Près de 22 millions de personnes ont migré hors de l'Afrique subsaharienne durant l'année 2010, selon des estimations de la Banque mondiale.
"Le continent détient le taux de migration interne le plus élevé au monde, avec notamment trois migrants africains sur quatre qui vivent dans un autre pays d'Afrique", indique un rapport de la BM publié jeudi par plusieurs médias africains.
Ainsi, les îles et les pays dits "fragiles" ou touchés par un conflit détiennent des taux élevés d'émigration de personnel hautement qualifié, comme le Cap-Vert où 68 pc des personnes qui ont fait des études supérieures ont quitté l'archipel.
Ce phénomène existe aussi en Gambie (63 pc), en île Maurice (56 pc), aux Seychelles (56 pc), en Sierra Leone (53 pc), au Ghana (47 pc), au Mozambique (45 pc), ainsi qu'au Liberia (45 pc), au Kenya (38pc) et en Ouganda (36 pc), selon la même source.
Le rapport de la BM relève que les couloirs migratoires "les plus actifs" d'Afrique subsaharienne se situent notamment entre le Burkina Faso et la Côte d'Ivoire (1,3 million de migrants), le Zimbabwe et l'Afrique du Sud (900.000 migrants), l'Ouganda et le Kenya, l'Erythrée et le Soudan, la République démocratique du Congo et le Rwanda.
Selon les estimations de la BM, les fonds envoyés par les migrants de l'Afrique subsaharienne en 2010 atteindront 21,5 milliards de dollars, en légère baisse par rapport à 2009 à cause de la crise économique mondiale.
"Selon nos estimations, la reprise se poursuivra au cours des deux prochaines années et les envois de fonds vers l'Afrique subsaharienne devraient atteindre environ 24 milliards de dollars d'ici 2012", a déclaré dans le rapport Dilip Ratha, chef de l'unité "Migrations et envois de fonds" à la Banque mondiale.
M. Ratha souligne que les chiffres sur lesquels se base le rapport ne tiennent pas compte des canaux informels utilisés par des millions de migrants.
Dans l'ensemble, les envois de fonds à travers le monde devraient atteindre 440 milliards de dollars d'ici fin 2010, en hausse par rapport au niveau de 2009 (416 milliards).
Environ les trois quarts de ces fonds, soit 325 milliards, iront aux pays en voie de développement.
En termes de montants, le Nigeria, avec 10 milliards de dollars, est de loin la première destination des fonds envoyés par les migrants en Afrique subsaharienne, suivi du Soudan (3,2 milliards de dollars), du Kenya (1,8 milliard), du Sénégal (1,2 milliard) et d'Afrique du Sud (1 milliard).
Source : MAP/Aufait
Les travaux du colloque international "Repenser les frontières cultures: continuités et différences, Afrique, Europe, Amérique Latine" se sont ouverts, jeudi à Rabat, avec la participation d'une pléiade d'experts et de spécialistes nationaux et étrangers.
Intervenant à l'ouverture de cette rencontre, organisée par l'Institut des études hispano-lusophones (IEHL) en collaboration avec l'Université nationale de Rosario (Argentine) et l'Observatoire de la Triple Frontera (PIP Conseil national des recherches scientifique et technique), la Directrice de l'IEHL, Mme Fatiha Benlabbah, a affirmé que cette manifestation constitue un espace de réflexions et de débats pour les chercheurs concernés par la problématique de la frontière.
Il s'agit aussi de la première coopération fructueuse entre l'IEHL et l'Université nationale de Rosario et le Conseil national de la recherche scientifique et technique (Concit) d'Argentine.
Mme Benlabbah a souligné que le principal objectif de ce colloque est que ces chercheurs, qui travaillent sur des contextes frontières différents, puissent échanger des idées afin de rendre possible la comparaison scientifique contemporaine.
Ella formulé le vÂœu que l'université nationale de Rosario devienne une liaison "qui nous permettra l'ouverture sur les réseaux de recherche latino-américains ".
Pour sa part, le chef de mission de l'Organisation international des migrations au Maroc, Stéphane Rostiaux, a abordé la thématique de la migration internationale, les frontières et leur gestion par les Etats.
Il a noté que la migration est un important vecteur de changements sociaux, économique et culturels, ajoutant que la question des migrations est liée à des problématique démographiques, économiques, sociales, humanitaires, politiques et religieuses, ainsi que des préoccupations identitaires et de sécurité.
Et de préciser que le droit international de la migration reconnaît aux Etats souverains le droit de gérer et de réguler leurs frontières, mais offre aussi une série de droits et de responsabilités à ceux qui sont impliqués dans le processus migratoire.
De son coté, Mme Silvia Montenegro, du l'Université nationale de Rosario d'Argentine, a souligné l'importance de cette rencontre qui offre l'occasion de repenser les frontières, les différences culturelles et les continuités.
Les participants à cette rencontre examineront, deux jours durant, plusieurs thématiques ayant trait à "la diversité dans la culture marocaine", "la question de la triple frontière en Amérique latine", "L'Islam et la conscience des minorités en Europe" et à "la mobilité des sujets sur les frontières".
11/11/10
Source : MAP
La fuite des cerveaux préoccupe de plus en plus les pays en développement, en particulier dans des secteurs-clef comme la santé et les technologies, ont souligné leurs représentants jeudi au Mexique lors du Forum mondial de la migration de l'ONU.
"Pendant des années les Israéliens hautement qualifiés, par exemple, ont quitté leur pays, en particulier pour le secteur de la technologie de pointe aux Etats-Unis", indique à titre d'exemple un document adressé au Forum par les gouvernements d'Israël, du Bangladesh, du Maroc et du Portugal, entre autres.
Aujourd'hui, 15.000 à 20.000 Israéliens travaillent dans ces technologies à travers le monde, plutôt que de développer ce secteur dans leur pays, souligne le texte.
Les pays d'expatriation conditionnent souvent l'octroi d'un visa de travail à l'engagement de périodes très limitées de retour au pays, précise le document.
"L'immigration sélective va priver les pays d'origine d'un facteur indispensable à leur développement en leur enlevant le personnel hautement qualifié", a commenté au nom de Cuba un représentant de son ministère des Relations extérieures, Ulises Fernandez.
"C'est une préoccupation sérieuse en Amérique latine, et les nouvelles générations de médecins péruviens travaillent aux Etats-Unis", a déclaré à l'AFP le vice-ministre péruvien des Affaires étrangères, Max de la Puente.
Les perspectives ne sont pas totalement pessimistes, a soutenu un spécialiste français, Jean-Baptiste Meyer, de l'Institut de recherche et de développement (IRD), en évoquant "des formules d'accords bilatéraux".
"Des réseaux de diasporas se sont organisés pour que leurs cerveaux collaborent avec leurs communautés d'origine et transmettent leurs connaissances depuis leurs lieux de travail", a-t-il expliqué.
"Ce sont des professionnels transnationaux, doublement loyaux", a-t-il souligné, citant l'exemple d'accords sur la mobilité des professionnels hautement qualifiés entre l'Inde et le Danemark.
Le problème qu'affrontent ces spécialistes, c'est quand, faute de tels accords, ils doivent "émigrer dans l'ombre de la clandestinité", car alors, "plutôt qu'une fuite de cerveaux, on a un gâchis de cerveaux", a-t-il conclu.
11.11.2010
Source : Le Monde/AFP
Le ministre français de l'Immigration, de l'intégration, de l'identité nationale et du développement solidaire, M. Eric Besson, a présenté, jeudi, aux entreprises marocaines le projet d'Office méditerranéen de la jeunesse (OMJ), qui vise à promouvoir la mobilité des jeunes compétences.
Lors d'une conférence de presse à l'issue d'une rencontre tenue en marge du Forum MEDays à Tanger, en présence notamment de M. André Azoulay, Conseiller de SM le Roi, et de M. Youssef Amrani, secrétaire général du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération, M. Besson a indiqué que la réussite de ce projet nécessite la conjugaison des efforts de l'Union européenne (UE), des pays méditerranéens et des entreprises leaders des deux rives de la Méditerranée.
L'OMJ vise à promouvoir la mobilité des jeunes compétences et à renforcer leur contribution au développement de leurs pays d'origine, a rappelé M. Besson, appelant les entreprises à adhérer activement à cette initiative en lançant des formations, des stages et des offres de première insertion au profit des bénéficiaires de cette initiative, qui s'inscrit dans le cadre de la vision globale de coopération adoptée par l'Union pour la Méditerranée.
A cet égard, le ministre français a souligné que le Maroc a été le premier pays à "réagir positivement" à cette initiative, qui permettra aux jeunes de mieux contribuer au développement de leurs pays d'origine, notant que "le rapprochement des peuples se fait toujours par les jeunes".
L'Office aura pour mission de faciliter la libre circulation des étudiants de certaines filières universitaires d'excellence, identifiées au Nord comme au Sud de la Méditerranée pour leur capacité à construire les compétences de demain, afin d'être mobilisés au service du développement économique et social des pays d'origine.
Dans un premier temps, quelque 700 jeunes étudiants en master et doctorat devraient bénéficier des services de l'OMJ, notamment l'accès à des bourses "Méditerranéennes", dans 13 filières jugées prioritaires pour les pays de la Méditerranée, dont l'agriculture et la pêche, l'environnement et sciences de la terre, l'informatique et les télécommunications, le génie civil, les transports et le tourisme et l'hôtellerie.
Ces filières ont été choisies pour leur capacité à construire les compétences de demain, afin d'être mobilisées au service du développement économique et social des pays d'origine.
Seize pays du bassin méditerranéen, totalisant quelque 13 millions d'étudiants et 350 universités publiques, participent à cette initiative, à savoir le Maroc, la France, l'Albanie, la Bosnie-Herzégovine, Chypre, la Croatie, l'Egypte, l'Espagne, la Grèce, l'Italie, le Liban, Malte, le Monténégro, la Slovénie, la Tunisie et la Turquie, en plus de l'UE.
La création de l'OMJ doit intervenir en janvier 2011, alors que les candidatures seront ouvertes en février pour les 100 à 150 masters et doctorats labellisés. La rentrée de la première promotion de l'Office est attendue en septembre prochain.
Source : MAP
L'artiste peintre marocain El Houssaine Mimouni expose ses derniers travaux au Maroc. Pour cet artiste qui vit à Montpellier, le travail sur le signe et la mémoire sont un sacerdoce…Suite
A17 ans, la jeune fille quitte Marrakech pour New-York, la ville vivier des tendances artistiques. Elle fait ses armes auprès des meilleurs assistants et retoucheurs photos. Même si aujourd’hui, elle avoue : «En réalité, je n’aime pas du tout la mode. Tout ce que j’aime dans la mode c’est la technique photo, la lumière». Mystérieuse Leila, dont la vie semble n’en faire qu’à sa tête. En arrivant à New-York, la jeune franco-marocaine veut faire du film documentaire. Elle aime les médias de caractère, les sujets engagés. Son destin croise celui de Spike Lee et Margan Harris. Si peu. Pourtant, Leila s’estime piètre caméraman, bien plus solide un appareil photo entre les mains. C’est ainsi qu’elle rejoint les studios de John M. Hall, Serge Lutens et Maripol. Elle aiguise son regard, maîtrise les lentilles et les compositions de lumières. Tout ceci dans un seul et unique but : transposer la technique du studio dans une photographie anthropologique et documentaire. Son premier sujet, «No Pasara», lui permet d’exprimer son engagement sur la scène artistique : «toute la position que j’avais sur ce sujet était qu’avec tout l’argent dépensé pour la sécurité des frontières, on oublie d’aller à la source. Ces enfants pensent que la France est un Eldorado. Or pour un clandestin, c’est l’opposé. Si on veut résoudre le problème, il faut éduquer les enfants, leur donner envie de rester dans leur pays». Le succès est immédiat. Leila se fait un prénom. Très vite elle est happée par ses premières amours. Son projet de 40 portraits d’artistes marocains lui permet de rencontrer Faouzi Bensaïdi, Fouad Bellamine, Lamia Naji. Et de les faire poser tels qu’elle les voit, du bout de son objectif. Elle s’en amuse : «Je ne prends pas une personne en photo si elle n’est pas à 2000% avec moi!». Autoritaire Leila ? Non, perfectionniste. Ainsi se lance-t-elle dans son nouveau projet -celui qui lui ressemble le plus dit-elle- reflet des aspirations d’une jeune artiste qui, au risque de paraître éparpillée, n’hésite pas à mêler la grande photographie et les couches populaires, New-York et le Maroc, la rue et le studio. Une audace qui ne manque pas de surprendre ses nouveaux modèles, les «Marocains». La majorité n’ont jamais vu d’appareil photo de leur vie. Ils se postent devant l’objectif, bras ballants et regard d’acier, amusé, curieux, intrigué. Ils paniquent, ne restent pas, laissant à peine le temps à Leila de capter l’essentiel : un regard, un vêtement, une posture. Ceux du Maroc populaire. Pour ce faire, elle parcourt toutes les régions du pays, son studio mobile sous le bras, monté avec toujours le même entrain dans les souks, les lieux publics ou les rendez-vous de convivialité. Elle part à la recherche de visages, de «gueules» dit-elle, représentatives du Maroc actuel, loin de tout fard et de tout exotisme : «Je veux isoler les individus de leur environnement. Le but est de mettre ces populations marocaines dans un studio avec une lumière frontale. De montrer les diversités culturelles, professionnelles, ethniques et les différentes couches sociales grâce à une esthétique particulière, proche des effets mode. Je veux casser avec la carte postale». Quasi anachroniques, certainement anthropologiques, ces images mêlent photographie d’art et documentaire. Elles se veulent des archives. En photographiant chaque individu de la même manière, avec la même lumière, la même lentille, le même cadre, Leila mise sur l’unité esthétique. Une technique minutieuse, laissant surgir la quintessence de la société marocaine. Des photographies du détail où rien n’est laissé au hasard. Pas même le petit voyant rouge fixé sur son appareil, qui vient capturer les gestes de la jeune femme, l’installation du studio, l’entrée des modèles d’un jour. L’artiste envisage de projeter le film «off» de son projet durant l’exposition à venir en 2011. Une manière de vérifier les propos résolument catégoriques d’un regard qui, bien plus que photographique, s’intéresse à l’autre : «Moi j’adore le portrait. Les paysages, ça m’ennuie».
12 novembre 2010
Source : Le Soir
Le Maroc joue un rôle très actif sur la scène internationale dans la défense des droits des travailleurs migrants, a affirmé le président du comité de l'ONU pour la protection des droits ces travailleurs (ONU-CTM), M. Abdelhamid El Jamri.
Ce rôle pionnier du Maroc est d'autant plus évident que le Royaume a été l'un des premiers pays à avoir ratifié la Convention pour la protection des droits des travailleurs migrants, adoptée il y a 20 ans et entrée en vigueur en 2003, a souligné M. El Jamri, de nationalité marocaine et également expert auprès du Haut Commissariat de l'ONU aux droits de l'Homme.
"Le Maroc joue un rôle très important au niveau international sur la question migratoire à travers sa présence active au niveau de tous les événements internationaux qui ont eu lieu au cours de ces 25 dernières années'', a déclaré à la MAP M. El jamri, en marge de sa participation au 4-ème Forum mondial sur la Migration et le Développement dans la ville mexicaine de Puerto Vallarta (Ouest) (8-11 novembre).
S'agissant de la Convention pour la protection des droits des travailleurs migrants, "le Maroc a été l'un des premiers pays ayant ratifié ce texte aux côtés de l'Egypte, le Mexique et les Philippines'', quelques années avant son entrée en vigueur, a-t-il relevé.
"Depuis, a-t-il dit, le Maroc a toujours fait la promotion de la convention pour qu'elle soit ratifiée par d'autres Etats et précipiter ainsi son entrée en vigueur''.
De même, le Maroc était un membre actif de la Commission globale sur la Migration et le Développement, mise en place par l'ancien secrétaire général de l'ONU, M. Koffi Annan, afin de réfléchir sur les moyens d'introduire sur l'agenda international la problématique de la migration. Le Royaume a été représenté par Mme Aicha Belarbi, parmi 20 experts internationaux.
Le travail de cette commission pendant deux ans a été couronné par un rapport, en 2006, qui traçait les contours de la gouvernance mondiale de la migration. Ce sont les conclusions de rapport qui ont débouché sur la mise en place du Forum mondial sur la migration et le développement, qui tient actuellement sa 4-ème édition au Mexique.
Par ailleurs, le Maroc a été très actif au niveau de l' "Initiative de Berne'' (avec notamment la Suisse et la Suède) pour jeter les bases d'une réflexion approfondie sur la gouvernance internationale du phénomène migratoire.
S'agissant de la Convention pour la protection des travailleurs migrants, qui célébre cette année son 20-ème anniversaire, M. El Jamri a fait savoir que ce texte est un outil d'aide à l'élaboration de politiques publiques en matière de migration afin qu'elles soient respectueuses des droits des travailleurs migrants.
La Convention est l'expression de la conscience de la Communauté internationale sur les questions liées à la migration, notamment sur les causes qui poussent les gens à migrer (problèmes économiques, changements climatiques, entre autres).
"Cette conscience, a ajouté l'expert onusien, est toujours présente, mais il faut qu'elle s'exprime de manière plus forte par des ratifications massives et par des actions'', à travers l'établissement de dispositifs et de mécanismes de gestion de la migration au niveau international qui protègent le migrant pendant tout le processus migratoire.
A ce propos, le président du comité ONU-CMW a lancé un appel aux Etats ayant ratifié la convention de s'acquitter de leur obligation de présenter un rapport périodique sur la mise en oeuvre des dispositions de cette convention.
11/11/10
Source : MAP
La migration et le développement sont des processus interdépendants dans un univers mondialisé et les pays des régions maghrébines et subsahariennes ont tout à gagner en pensant le développement en fonction du facteur migration ou diaspora, ont souligné, jeudi à Oujda, les participants à un colloque international.
La migration et le développement ont eu, conjointement ou indépendamment, un rôle décisif pour l'avancement de la civilisation et ont influencé l'évolution des Etats, des sociétés, des économies et des institutions, ont indiqué les intervenants à l'ouverture de ce colloque organisé sur la "Migration et développement maghrébines et subsahariennes" par le Centre de d'études des mouvements migratoires maghrébins (CEMMM), qui relève de l'Université Mohammed Premier (UMP) d'Oujda.
Notant que la migration est de plus en plus temporaire et circulaire, le président de l'UMP d'Oujda, M. Mohamed El Farissi, a fait remarquer que les paysages géopolitiques et les économies, de même que "l'économie du savoir" évoluent et "modifient fondamentalement les processus migratoires et la mondialisation en entraînant l'apparition de nouveau modes de pensées et de nouvelles stratégies de développement".
Au plan international, a-t-il dit, on insiste désormais moins sur les effets négatifs de la migration et davantage sur son apport potentiel pour rende le développement durable et réduire la pauvreté, notant que les spécialistes insistent de plus en plus sur le fait que les partenaires du développement économique doivent repenser le sens de la migration pour le développement socio-économiques, tant du pays d'origine que du pays d'accueil.
Ce colloque, de deux jours qui réunit des spécialistes marocains et étrangers, a ajouté M. El Farissi, constitue une occasion afin de diagnostiquer, reprendre les connaissances établies aujourd'hui sur le lien entre développement et migration, en débattre et proposer les conclusions opérationnelles nécessaires.
Rappelant la création en 1994 par l'UMP d'Oujda d'un centre complètement dédié à l'étude des flux migratoires, il a fait savoir que ledit centre a été restructuré en 2005 pour en faire une plateforme de recherche sur le phénomène de l'émigration, dont les missions fondamentales sont "la veille informationnelle pour suivre de près les tendances et les priorités internationales dans ce domaine".
De son côté, M. Mohamed Lagssyer, responsable du CEMMM et membre du comité d'organisation de cette rencontre scientifique, a estimé que la volonté de lier les migrations au développement est certainement d'un grand intérêt même si elle ne dispense pas pour autant d'une réflexion sur la nature des politiques de développement, d'immigration et de coopération.
Une telle approche liant la problématique des migrations et celle du développement, a-t-il estimé, peut s'appuyer d'abord sur "la revendication des immigrés à être reconnus comme des acteurs de développement", relevant que l'accent peut être mis en outre sur "le développement local, la décentralisation et la montée des pouvoirs locaux, l'intervention des associations des migrants, les pratiques de coopération décentralisée et les pratiques de partenariats de solidarité internationale".
Une politique de codéveloppement liée aux flux migratoires pourrait être susceptible de renforcer le développement local à travers la coopération décentralisée, a-t-il dit, faisant savoir que toutes les formes de migrations intra et extracontinentales seront abordées lors ce colloque afin d'avoir une vision globale de leur rapport avec le développement des régions maghrébines et subsahariennes.
Pour sa part, M. Taoufiq Boudchiche, directeur du pôle coopération internationale et promotion économique à l'Agence de développement de l'Oriental, a rappelé que près de 30 pc des Marocains résidents à l'étranger sont originaires de la région de l'Oriental.
Mettant l'accent sur le volume important des transferts financiers effectués par la diaspora marocaine originaire de cette région, M. Boudchine a souligné le rôle que peuvent jouer les MRE dans le développement local.
Les débats et les interventions lors de ce colloque seront articulés autour de cinq axes principaux, à savoir "la relation entre les migrations et le développement des pays du sud de la méditerranée", "la problématique des transferts des revenus et des compétences", "les expériences de développement local", "les aspects historiques et socioculturels liés aux migrations" et "la problématique du genre et des droits des migrants".
Le colloque est organisé en partenariat avec la Fondation Hassan II pour les Marocains résidant à l'étranger, l'Agence de développement de l'Oriental et Fondation Friedrich Naumann.
11/11/2010
Source : MAP
Le nouveau Programme d’immigration fédéral des investisseurs entre en vigueur le 1er décembre 2010, d’après un communiqué de presse de Citoyenneté et Immigration Canada. A partir de cette date, les investisseurs qui présenteront une demande, devront posséder un avoir personnel net de 1,6 million de dollars, ce qui représente une hausse par rapport à l'avoir minimal de 800 000 $ prévu par les anciens critères. En plus de cet avoir, ils devront faire un investissement de 800 000 $, alors que l'ancien investissement minimal se chiffrait à 400 000 $. Le communiqué de presse renseigne que les anciens critères du Programme d'immigration des investisseurs du Canada étaient les moins stricts de ceux des autres pays qui disposent de programmes semblables. Les nouveaux critères permettent, selon les dirigeants fédéraux, de mieux aligner le Programme sur ceux des autres pays qui accueillent des immigrants.
Le Programme d'immigration des investisseurs avait été interrompu en juin dernier, en partie parce que le grand nombre de demandes présentées prolongeait trop le temps d'attente. La hausse des exigences favorisera une réduction du nombre de demandes, tout en permettant d'attirer des gens d'affaires d'expérience qui pourront apporter une contribution plus importante à l’économie canadienne. ‘Grâce à la hausse des critères relatifs à l'avoir personnel net, le Programme nous permettra maintenant d'attirer des investisseurs entretenant des relations d'affaires précieuses et possédant les ressources nécessaires pour faire des investissements secondaires dans l'économie canadienne’, explique le ministre fédéral de la Citoyenneté, de l'Immigration et du Multiculturalisme, Jason Kenney. Ce dernier d’ajouter que ‘ces changements étaient nécessaires. Les exigences n'avaient pas été modifiées depuis plus d'une décennie et nous devons suivre le rythme de l'économie en constant changement’. Le ministre de renseigner que la hausse du montant minimal des investissements permettra aux provinces et aux territoires de recevoir davantage de capitaux de placement à consacrer à des projets de création d'emplois et de développement économique.
Le Programme d'immigration des investisseurs (Pii) du Canada est une stratégie du gouvernement fédéral pour attirer des hommes d'affaires expérimentés, prêts à réaliser des investissements importants au Canada. D’après la note de présentation, les investissements faits par l'entremise du programme prennent la forme d'un prêt sur cinq ans sans intérêt au gouvernement du Canada au nom des provinces et des territoires participants. Ces fonds sont distribués à des provinces et à des territoires participants et servent à y financer des initiatives de développement économique et de création d'emplois. A l'heure actuelle, les provinces et les territoires gèrent des fonds renouvelables en capital de près de 2 milliards de dollars sur cinq ans dans le cadre du Pii. En 2009 uniquement, près de 500 millions de dollars ont été alloués par l'entremise du Programme.
Les stratégies d'investissement tournent autour de placements de capital de risque dans la technologie propre, d’investissements dans l'infrastructure du secteur public et de prêts à de petites et moyennes entreprises canadiennes. Les provinces et les territoires garantissent le remboursement des investissements reçus. La note de présentation renseigne que ‘le Pii avait des répercussions positives sur l'économie canadienne. En effet, non seulement constitue-t-il une importante source d'investissements en capital pouvant être utilisé par les provinces et les territoires, mais il permet à des investisseurs immigrants de faire d'importantes contributions économiques, puisqu'ils apportent au Canada une grande expérience des affaires, en plus d'entretenir des liens utiles avec les économies des autres pays et de nous permettre de mieux connaître les marchés internationaux’.
Source : Walt Fadjri
Originaire d'Oujda, installé à Bruxelles, Abdelhak ZROURI, 1m97 et 90kg, a su franchir, peu à peu, les obstacles avant de devenir le taewondoiste le plus médaillé de l’histoire du sport marocain : 28 médailles dont 19 en or.
5ème au championnat du monde de Hongkong en 1997 et aux jeux olympiques d’Athènes avant de s’illustrer aux championnats du monde en remportant la médaille d’argent aux mondiaux de 2005 puis de briller encore en 2007 au championnat du monde de Pékin…Suite
Le ministre de la Défense, Hervé Morin, rendra hommage jeudi aux soldats musulmans morts pour la France durant les deux guerres mondiales, lors d'une cérémonie à l'occasion du 11 novembre au cours de laquelle une plaque sera dévoilée à la Grande mosquée de Paris.
Le secrétaire d'Etat aux anciens combattants, Hubert Falco, et le recteur de la Grande mosquée, Dalil Boubakeur, participeront à la cérémonie.
On estime à quelque 100.000 le nombre de soldats musulmans tombés sous l'uniforme français ou portés disparus durant les deux conflits mondiaux. Les soldats n'étant pas enregistrés selon leur confession, il s'agit d'une évaluation.
Venus du Maghreb, d'Afrique noire ou de Madagascar, 600.000 soldats des troupes coloniales participèrent à la Grande guerre de 1914 à 1918.
Selon l'historien Jean-Jacques Becker, spécialiste du premier conflit mondial, 38.200 Maghrébins (Algériens, Marocains et Tunisiens) ont été tués ou portés disparus, sur 293.000 soldats engagés. A Verdun, le carré musulman compte 592 tombes devant l'ossuaire de Douaumont.
Avec les combattants issus du reste de l'ancien empire français, quelque 70.000 soldats musulmans au total sont morts pour la France durant le premier conflit mondial, selon une estimation du ministère de la Défense.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, plus de 170.000 Tunisiens, Marocains, Algériens et Africains furent engagés, notamment en Syrie, en Italie, lors des campagnes de Provence, des Vosges et d'Alsace.
De 1940 à 1945, plus de 16.600 soldats musulmans d'Afrique du nord furent tués ou portés disparus, selon le ministère. Plusieurs milliers de combattants d'Afrique noire, comme les tirailleurs sénégalais, ont également été tués.
"La Grande mosquée de Paris est elle-même un lieu de mémoire", souligne-t-on à la mosquée en rappelant qu'elle été construite de 1922 à 1926 en hommage aux musulmans morts pour la France en 1914-1918. Sa construction a été décidée, à la demande notamment de leurs officiers, après un vote du Parlement.
Une cérémonie commémorative a lieu tous les 11 novembre et 8 mai dans le jardin de la mosquée. "Il manquait deux plaques" - une en arabe, une en français, avec un texte identique - pour rappeler leur sacrifice, souligne-t-on.
Source : La Croix/AFP
Quelque 400 représentants de la société civile venus de 80 pays ont appelé, mercredi au Mexique, à un "changement radical de la perception des migrants'' et condamné "la xénophobie galopante'' dont ils sont victimes.
Ces organisations de la société civile ont présenté les conclusions de leurs débats dans le cadre du 4ème Forum mondial sur la migration et le développement, qui se tient dans la ville mexicaine de Puerto Vallarta (Ouest) sous le thème "partenariats pour la migration et le développement humain : prospérité partagée, responsabilité partagée''.
Selon ces organisations, la tendance actuelle à "la criminalisation'' de la migration, dans le contexte de la crise économique globale, nécessite "des efforts, des alliances et des mécanismes qui assurent la protection des droits des migrants dans le monde''.
C'est pourquoi, ajoutent-elles, "'nous exhortons les gouvernements à retirer la question de la migration des agendas de sécurité nationale et l'inscrire dans le cadre de la sécurité et du développement humains''.
La société civile mondiale recommande, également, aux gouvernements de lutter contre les atteintes aux droits fondamentaux à travers une différenciation entre les migrants selon qu'ils aient une bonne formation ou non, selon qu'ils soient des migrants temporaires ou permanents, réguliers ou irréguliers.
Les délégués de la société civile pointent du doigt "l'hypocrisie'' des politiques publiques pour contrôler la migration irrégulière, qui contribue à la prospérité des économies développées sans recevoir de prestations sociales adéquates.
Ils ont également condamné "la criminalisation croissante des migrants irréguliers'' et la grande importance accordée aux volets de la sécurité et des contrôles frontaliers.
De même, Ils recommandent la ratification par tous les pays de la Convention sur les droits des travailleurs migrants, adoptée il y a 20 ans, et son intégration aux législations nationales de ces pays.
A propos des problèmes de "désintégration familiale'' issus de la migration, les représentants de la société civile exhortent les gouvernements des pays d'accueil à faciliter la délivrance des visas pour les visites familiales.
Les participants à ces journées ont, également, appelé à prendre en compte le facteur du changement climatique dans l'augmentation de la migration intérieur et transfrontalière, et exhorté les pays développés à venir en aide, financièrement et techniquement, aux pays du sud pour faire face aux impacts du réchauffement climatique.
10/11/10
Source : MAP
Les transferts des Marocains résidant à l’étranger vers le Maroc reprennent bien cette année et devront maintenir, voire renforcer cette tendance au cours des années à venir. Cette prévision vient d'être confirmée par la Banque mondiale (BM) qui avance qu'après s'être redressés cette année, les envois de fonds déclarés vers les pays en développement, dont le Maroc, continueront d'augmenter en 2011 et 2012.
La reprise de ces flux cette année est illustrée par les dernières statistiques communiquées par l'Office des changes qui font ressortir que les recettes MRE se sont établies à 40,78 milliards de DH au cours des neuf premiers mois de l'année en cours, contre 37,69 MMDH à fin septembre 2009, en progression de 8,2% ou +3,09 MMDH. Par rapport à la moyenne des neuf premiers mois des années 2005 à 2009, soit 37,5 MMDH, ces recettes ont enregistré une hausse de 8,7% ou +3,27 MMDH.
D'après un rapport de la BM, qui vient d'être publié, les envois de fonds des travailleurs migrants vers les pays en développement, qui ont bien résisté à la crise, se redressent bien cette année. Le Recueil des statistiques de 2011 de cette institution financière internationale sur les migrations et les envois de fonds (Migration and Remittances Factbook 2011) estime que les montants déclarés à ce titre au niveau de ces pays devraient atteindre 325 milliards de dollars d'ici à la fin de l'année, contre 307 milliards de dollars en 2009. Au niveau mondial, les envois de fonds devraient se monter à 440 milliards de dollars d'ici à la fin de 2010.
Ce redressement se poursuivra pour les prochaines années, d'après la BM qui table sur une progression soutenue des envois de fonds déclarés vers les pays en développement, qui pourraient dépasser 370 milliards de dollars dans deux ans.
Pour le Maroc, cette reprise a déjà été prévue par bon nombre d'analystes et d'observateurs qui lient leur contraction en 2008 (-3,6%) et 2009 (-5%) à la crise économique internationale et qui prévoyaient une reprise de ces envois dans le sillage de la reprise économique.
«Cette forte inflexion de tendance qui relève, pour l'essentiel, des facteurs liés à la conjoncture internationale et à la forte contraction de l'activité ne devra pas affecter outre mesure la tendance à moyen et long terme qui semble caractériser les flux financiers de l'émigration», a estimé le Centre marocain de conjoncture (CMC), dans une précédente livraison de sa Lettre mensuelle qui avait pour thème principal l'impact de la crise sur les transferts des migrants dans la région MENA et particulièrement des MRE. Et cette reprise ne devra pas être passagère, mais structurelle et s'étalera dans la durée. En fait, selon les analystes du CMC, le potentiel de croissance de ces transferts «demeure assez important en raison de la densité des flux migratoires avec l'émergence de nouvelles destinations, le degré d'attachement de la population émigrée au pays d'origine et les perspectives de reprise économique dans les pays d'accueil».
Par ailleurs, il est à noter que le montant de ces transferts a connu une progression importante depuis le début de la décennie, malgré les fortes restrictions de la politique migratoire appliquée par les pays européens. Ainsi, de 23 milliards de DH en 2000, ces transferts sont passés à 53 milliards de DH en 2008, soit un rythme de hausse moyen de 11% par an.
94% des transferts destinés au pays d'origine
D'après les enquêtes effectuées à ce sujet, la proportion de la population émigrée effectuant régulièrement des transferts de fonds à son pays d'origine est de 94%.
Autre indicateur important, près de 34% des migrants enquêtés déclarent transférer plus du tiers de leurs revenus contre 40% qui en envoient moins du quart. S'agissant des montants annuels moyens transférés, ils se situent entre 10.000 et 50.000 DH, représentant plus de 40% des flux financiers de l'émigration, alors que les montants dépassant les 100.000 DH constituent près de 13% de l'ensemble des transferts effectués entre 1996 et 1998.
11/11/2010
Source : Le Matin
Le Centre d'études mouvements migratoires maghrébins relevant de la présidence de l'Université Mohammed Ier organise les 11 et 12 novembre 2010 un colloque international sur le thème « Migrations et développement des régions maghrébines et subsahariennes». Au programme vingt-sept communications pour décortiquer la relation entre les mouvements de migration et le développement…Suite
Innondations en Espagne
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