mercredi 27 novembre 2024 20:30

C'est au lendemain de la seconde guerre mondiale, avec ses trente millions de déplacés de force, et après le drame de la Shoah et ses six millions de morts, qu'à l'initiative des Etats-nations européens fut adoptée à Genève, le 28 juillet 1951, la convention des Nations unies définissant le statut de réfugié. Son article premier stipulait :

"Le terme 'réfugié' s'appliquera à toute personne (…) qui craignant avec raison d'être persécutée du fait de sa race, de sa religion, de sa nationalité, de son appartenance à un certain groupe social ou de ses opinions politiques, se trouve hors du pays dont elle a la nationalité et qui ne peut ou, du fait de cette crainte, ne veut se réclamer de la protection de ce pays ; ou qui, si elle n'a pas de nationalité et se trouve hors du pays dans lequel elle avait sa résidence habituelle, ne peut ou, en raison de ladite crainte, ne veut y retourner."

Le droit d'asile, au principe du statut du réfugié, avait été inscrit quelques années plus tôt, dans la déclaration universelle des droits de l'homme de 1948. A lire de près ces deux textes à vocation universaliste, on mesure le gouffre qui les sépare de la politique d'asile des pays européens aujourd'hui.

Rétrospectivement se dévoile ainsi la relativité de l'universalisme – une relativité toute politique en l'occurrence : l'adoption de la convention de Genève de 1951 s'inscrivait dans le nouveau contexte de la guerre froide qui culmina avec la construction du mur de Berlin en 1961. L'Ouest endossait la posture du monde libre et créait le cadre général au sein duquel prenait sens l'accueil de tous ceux qui étaient renvoyés par le bloc soviétique ou parvenaient à s'en échapper.

Puis les décolonisations, la fin de la guerre froide et la mondialisation accélérée ont marqué la période allant de 1960 à 2000 : un tournant radical s'est produit dans les sphères gouvernementales européennes, vers une conception et une gestion de plus en plus classificatoires et fragmentées des "autres" (réfugiés, migrants, étrangers…). Dès les années 1960, les principaux pays européens conçoivent une politique anti-migratoire qui sera mise en œuvre progressivement, d'abord dirigée contre les "indigènes" et "sujets" des anciennes colonies, ou leurs descendants, puis en général vers tous les migrants des pays du Sud. Si le droit des réfugiés semble avoir un temps résisté à cette politique montante de repli sur soi des pays riches (par exemple pour ce qui concerne les réfugiés angolais, vietnamiens ou afghans des années 1970-1980), c'est l'attitude sécuritaire qui s'impose quand la mondialisation s'accélère. Sur les ruines de l'affrontement Est-Ouest, les années 1990 voient en effet les zones les plus prospères de la planète chercher à contrôler une géopolitique devenue mondiale, et non plus régionale ou inter-nationale. Selon une vision idyllique et apparemment humaniste de la fin de la guerre froide, certains croient voir venir la "fin de l'histoire" et l'avènement de l'humain unifié, dans un monde homogène et obsédé par le consensus, ou un "village planétaire". En fait, et selon un paradoxe juste apparent, l'unité proclamée de la planète va se faire au détriment de ses "restes" : des millions de vies en reste ("wasted lives" selon Z. Bauman) de plus en plus nombreuses et diverses sont rejetées et plus ou moins visibles à cette échelle-là, planétaire.

Dans ce nouveau cadre, celui d'une mondialisation fragmentaire et inégale, ce sont les pays du Sud qui fournissent, par comparaison, le plus grand contingent de vies fragiles et d'indésirables. L'argument prophylactique et sécuritaire – se protéger d'une "misère du monde" soi-disant envahissante – trouve sa place dans ce contexte-là et se substitue à la rhétorique universaliste, devenue encombrante alors même qu'elle devrait trouver dans l'échelle de la planète le périmètre naturel de son action. La compassion – souffrir soi-même du spectacle de la souffrance de l'autre – devient une vertu officielle qui a pour fin de déléguer au loin et aux organisations non gouvernementales le soin de gérer les indésirables. Le gouvernement humanitaire et sans citoyens qui se développe dans ces hors-lieux qu'une frontière renforcée sépare des zones les plus riches et mondialisées, porte en lui la garantie de leur maintien à l'écart, et ainsi d'une paix humanitaire autant injuste qu'intenable. Ces derniers mois la réaction européenne aux printemps arabes fut de ce point de vue un cas d'école. En particulier lorsque le 11 mars 2011 à Bruxelles le président français Nicolas Sarkozy, s'appuyant sur une prétendue menace d'invasion migratoire en Europe, a proposé à ses collègues européens la création en Afrique du Nord de "zones humanitaires" pour "contrôler tranquillement les flux migratoires", accrochant ainsi la bannière humanitaire aux velléités politiques de contrôle de la mobilité humaine…

A partir de la fin des années 1990 et jusqu'à aujourd'hui, les principaux gouvernements européens se sont appuyés sur le "scandale" de l'existence durable – et surtout visible – du centre de transit et d'hébergement de la Croix-Rouge de Sangatte (1999-2002) pour mieux coordonner leurs actions contre des migrants dont bon nombre pouvaient se réclamer du droit d'asile. Il fut alors question de supprimer ou réformer la convention de Genève, ce qui finalement n'a pas été fait pour ne pas afficher publiquement le fait que le droit d'asile et le statut de réfugié étaient devenus dérangeants pour ces politiques.

Les politiques restrictives à l'égard des migrations ont eu pour effet de favoriser tant l'immigration dite "clandestine" que la suspicion à l'égard du droit d'asile. Devenir réfugié apparaît comme une sorte de privilège dérisoire, mais désiré, éventuellement négociable. Pour écarter et tenir à distance ce droit "universel" de l'asile sans le supprimer officiellement, des modalités du traitement de l'asile et de l'immigration hors des frontières de l'Europe ont été adoptées par les pays européens. Et des "accords de réadmission" se sont multipliés entre l'Union européenne – ou certains des pays-membres – et des pays de provenance des migrants (Libye, Sri Lanka, Pakistan, Albanie, Maroc, Sénégal, etc.) pour pouvoir renvoyer sans délai les gens dans ces pays, contre le principe de la Convention de Genève de 1951.

Dans ce cadre soupçonneux et dominé par la peur de l'étranger – un nouvel étranger, global et sans identité –, le droit d'asile est devenu inséparable des politiques de contrôle des flux migratoires : en Europe le taux d'acceptation des demandes d'asile est passé de 85 % au début des années 1990 à moins de 15 % au milieu des années 2000. Et le 20 juin 2011, le haut commissaire des Nations unies pour les réfugiés, António Guterres, a déclaré : "La dynamique globale de l'asile est en train de changer. Le nombre de demandes d'asile dans les pays industrialisés est beaucoup plus bas qu'il y a dix ans". Le même jour, le HCR annonçait qu'en 2010 "80 % des réfugiés dans le monde avaient été hébergés dans des pays en développement".

La dernière période a vu se développer un anti-universalisme au nom du pragmatisme et de la soi-disant real politik. Si dans le même temps l'universalisme s'est aussi développé, c'est de manière de plus en plus théorique et délocalisée (dans les débats intellectuels ou parmi les organisations et les assemblées internationales), et ce fut sans véritable effet gouvernemental ; car son lieu étant le monde entier, il n'y a toujours trouvé que les Etats-nations, sans territoire propre donc. Son contraire, lui, s'est incarné sur le terrain de la gouvernance territoriale, qui est précisément celle des Etats-nations. Les gouvernements nationaux semblent trouver tout le fondement de leur légitimité dans l'opposition à la mondialisation, voire dans la "protection" des populations contre les effets néfastes de cette mondialisation. Le réfugié, le migrant dit "clandestin" ou le sans-papiers représenteraient ainsi la face négative d'une mondialisation moins visible sur les autres plans. Mais cette place symbolique de l'indésirable est celle d'un étranger global au sens où, ne trouvant de place nulle part, son altérité reste inexplorée : le mur qui le tient à l'écart empêche toute expérience de cette altérité.

 

On sait pourtant que le monde en tant que contexte commun existe bien sur les plans économique, financier, communicationnel, médiatique ou politique. Les Etats ayant déjà cédé sur l'essentiel de leurs prérogatives, tout se passe comme si leurs gouvernants retrouvaient jouissance pleine et entière de leur souveraineté dans la lutte contre la mondialisation humaine et contre ses plus fragiles manifestations : le corps des migrants les plus pauvres et des réfugiés, ou leurs descendants. A armes inégales, la puissance publique traque des individus et fait tenir désormais dans cette police désincarnée tout le sens de l'Etat. Cette (im)puissance s'énonce dans une nationalité dont la frontière devrait être sans cesse colmatée. Triple frontière. Celle du lieu : c'est le périmètre géographique et juridique de la nation avec ses traductions dans le rétablissement des contrôles aux frontières (jusqu'au sein de l'Europe de Schengen comme on l'a vu récemment) et dans les objectifs chiffrés à l'avance de "reconduites à la frontière" des étrangers. Celle de la culture, qui inclut par exemple, en France, les pratiques religieuses, vestimentaires ou alimentaires. Celle enfin de l'identité nationale promue contre ses altérations venues de l'extérieur et de l'intérieur, ce qui finit par ouvrir la voie largement aux conceptions ethno-nationales voire raciales. La virulence raciste, en France, des ministres de l'intérieur successifs depuis 2007 n'est donc pas anecdotique mais bien une part de leur fonction gouvernementale. Plus généralement, le tournant anti-universaliste des Etats européens a favorisé dans les années 2000 la montée des extrêmes-droites qui confortent celui-ci en retour.

L'asile est un idée à double face : dérangeante aujourd'hui pour les Etats-nations qui veulent se protéger des zones du monde les plus précaires et troublées, il représente l'ultime recours autorisant des personnes en danger dans des pays lointains à se déplacer… au risque de leur renvoi, de leur enfermement ou même de leur mort (selon le HCR, 1 500 personnes sont mortes noyées en Méditerranée entre janvier et juin 2011 alors qu'elles tentaient de rejoindre un asile européen).

Faut-il enterrer ou modifier la convention de Genève au motif que le droit d'asile et le statut de réfugié n'auraient presque plus d'effets pratiques ? On peut au contraire s'en saisir et tenir plus que jamais au mot et à l'idée d'asile. Avec quelques autres qui peuvent lui être associés – "hospitalité" sur le plan anthropologique, "droit naturel" sur le plan juridique, "monde commun" sur le plan philosophique… – ces mots sont opposables à ceux qui prévalent aujourd'hui. Il s'agit non pas de changer le droit mais de changer la politique.

Michel Agier (Ethnologue)

28/7/2011

Source : Le Monde

Entre satisfaction et mécontentement, le retour des enfants du pays à la métropole en ce mois estival se fait entendre…Suite

Le responsable socialiste Alain Vidalies a dénoncé mardi le projet d'arrêté ministériel fixant la nouvelle liste des métiers "en tension", ouverts aux étrangers non communautaires, parlant d'une action "en catimini en plein cœur de l'été" de la part de Claude Guéant. "Après avoir annoncé, il y a quelques mois, sa volonté de diminuer l'immigration légale, le ministre de l'Intérieur et de l'Immigration passe aux actes en catimini en plein cœur de l'été", déplore dans un communiqué Alain Vidalies, secrétaire national PS chargé du travail et de l'emploi.

Cette liste sera publiée après le 8 août, date butoir pour que les syndicats puissent faire connaître leurs observations, selon un projet d'arrêté obtenu mardi auprès du ministère de l'Intérieur. Le projet d'arrêté réduit d'une petite moitié la liste des 30 familles de métiers actuellement ouverts aux non-européens, créée en janvier 2008. Sont considérés comme "en tension" les métiers pour lesquels il est difficile de trouver des candidats sur le marché classique du travail.

26/7/2011

Source : Europe 1

Le Maroc participe au Salon de l’Habitat organisé à Valence en Espagne du 28 septembre au 2 octobre prochain. A cette occasion, les organisateurs du salon ont présenté leur projet devant une cinquantaine d’entreprises marocaines jeudi à Casablanca.

Lors de cette présentation, les nouveautés et opportunités d’affaires du salon de l’habitat de Valence ont été exposés aux nombreux invités. Rendez-vous de l’architecture d’intérieur espagnole, le salon se propose comme une plateforme d’affaires dédiée aux professionnels du secteur.

Le Maroc, "terre d’accueil" des investissements étrangers avec sa main d’œuvre bon marché et sa proximité avec l’Europe, explique la démarche des organisateurs du salon. Ceux-ci espère en effet, et grâce à cette présentation, attirer un maximum d’entreprises et de professionnels marocains lors de l’évènement.

26/7/2011

Source : Bladi.net

L'ambassadeur du Maroc au Pérou, Mme Oumama Aouad, a animé, récemment, une conférence sur "la présence arabe dans la littérature latino-américaine", dans le cadre de la 16ème édition de la Foire internationale du livre de Lima (FILL), qui se déroule du 20 juillet au 2 août.

La conférencière a dressé, devant un parterre d'intellectuels, d'universitaires et de diplomates, les différentes facettes du discours littéraire latino-américains sur la culture arabe, ainsi que les grandes étapes de son évolution chez différentes générations d'écrivains.

Ainsi a-t-elle noté que l'image montrée par les auteurs du 19ème siècle à travers les récits de voyages au monde arabe, particulièrement au Maroc, était marquée par une vision plutôt orientaliste et romantique.

Cette image, a-t-elle indiqué, a été approfondie par les autres générations d'auteurs, dont l'argentin Jorge Luis Borges, qui ont entamé le dialogue interculturel entre la culture arabo-musulmane et celle de pays latino-américains particulièrement le Mexique, l'Argentine et le Pérou.

Cette vision a été affinée par la présence d'immigrés arabes dans le sous-continent, notamment ceux qui se sont installés dans des pays tels comme l'Argentine, le Brésil ou la Colombie, a-t-elle expliqué.

Elle a relevé que la littérature d'Almahjar a constitué un véritable pont culturel entre les deux mondes, rappelant que les écrivains appartenant à ce courant littéraire ont décrit, de manière détaillée, les difficultés d'adaptation à la langue et au climat des pays d'accueil.

Mme Aouad a également abordé l'évolution de l'image de l'"Arabe" dans la littérature latino-américaine, d'une vision initiale exotique et de représentations qui rappellent les "Mille et une nuits", vers une perception différente de l' "Autre", plus proche et plus réelle du monde arabo-musulman.

Dans le cadre de la FILL, Mme Aouad a également participé à une table-ronde sous le thème "le Maroc dans la littérature mexicaine", à laquelle a pris part l'écrivain mexicain Alberto Ruy Sanchez, connu pour sa passion pour la culture, la littérature et l'art marocains.

26/7/2011

Source : MAP

Une école pour enseigner la langue Arabe aux enfants de la communauté Marocaine vient d'ouvrir ses portes dans la localité Catalane de Malgrat Del Mar à Gérone dans le Nord est de l'Espagne, apprend-on auprès de ses promoteurs.

L'école, une initiative de la Ligue Marocaine pour l'éducation de base et la lutte contre l'analphabétisme, se propose d'enseigner la langue Arabe aux enfants de la communauté Marocaine établie dans cette localité Catalane et de dispenser des cours d'alphabétisation aux adultes.

L'école vise à combler le vide constaté en matière d'enseignement de la langue Arabe aux enfants Marocains établis dans cette localité de Catalogne où réside une forte communauté Marocaine, a indiqué à MAP-Madrid, le président de la Ligue Marocaine pour l'éducation de base et la lutte contre l'analphabétisme section Catalogne, Mohamed Lakhlifi, en précisant que ces cours seront dispensés de façon gratuite.

Cette initiative, qui a reçu le soutien de la municipalité de Malgrat Del Mar, se propose aussi de dispenser des cours d'Arabe aux citoyens Espagnols désireux se familiariser avec cette langue, a-t-il dit, ajoutant que diverses activités culturelles seront également organisées dans le cadre de cette initiative pour rapprocher les Espagnols de la culture et de la civilisation Marocaine.

Il a enfin exprimé l'espoir que cette initiative puisse bénéficier du soutien des autorités Marocaines pour lui assurer succès et continuité.

26/7/2011

Source : MAP

La Fondation "Trois Cultures de la Méditerranée", basée à Séville en Andalousie, a concocté une riche programmation culturelle au Maroc pour célébrer la fête du Trône, apprend-on mardi auprès de la Fondation.

Parmi les activités phares de cette célébration figurent une exposition de photos "Andalous et Marocains" de la collection Française "Lévy Compagnie", qui sera inaugurée ce mardi dans la soirée et un spectacle de Flamenco de la jeune danseuse Lidia Valle qui aura lieu mercredi, a précisé la Fondation dans un communiqué transmis à MAP.

L'exposition "Andalous et Marocains" propose à travers des instantanés une vision conjointe de la société Andalouse et Marocaine en accordant un intérêt particulier aux villes Espagnoles de Cadiz, Séville, Cordoue et Grenade et celles Marocaines de Tanger et de Tétouan, durant la seconde moitié du XIXème siècle.

De même qu'elle entend véhiculer "un message de solidarité entre les deux peuples en mettant l'accent sur le côté humain de deux sociétés séparées par le Détroit de Gibraltar mais qui présentent plus de similitudes que l'on puisse imaginer".

L'ensemble de cette programmation culturelle, initiée en collaboration avec la Fondation Marocaine Sedraoui, aura lieu dans le centre de Formation aux métiers du Tourisme de M'Diq en collaboration avec la commune urbaine de la ville, la direction générale de la Culture à Tanger-Tétouan et la préfecture de M'Diq-Fnideq.

A cette occasion, les deux Fondations Trois Cultures et Sedraoui vont signer une convention-cadre pour la réalisation d'activités culturelles conjointes et de projets d'intérêts communs pour la promotion d'une meilleure connaissance de la communauté marocaine en Andalousie et en Espagne en accordant la priorité aux projets visant l'intégration sociale et dans le monde du travail des femmes et des jeunes, souligne-t-on de même source.

La Fondation Trois cultures de la Méditerranée, une initiative conjointe du Maroc, de l'Espagne et du gouvernement autonome de l'Andalousie, a été créée en 1998 à Séville dans le but d'ancrer les principes de paix, de tolérance, de dialogue et de respect mutuel et de promouvoir le rapprochement entre les peuples et les cultures de la Méditerranée.

26/7/2011

Source : MAP

C’est officiel. Le Franco-Marocain Faycal Fajr a signé pour l’équipe de Caen, pour trois ans. Le jeune joueur évoluait depuis 2009 au sein de Fréjus, club de National (3ème division française). Le transfert a été annoncé ce matin sur le site Internet du club. « Le SM Caen est un club que j’apprécie depuis longtemps. J’ai découvert un groupe familial. Ce n’est que du bonheur d’être ici », a déclaré la nouvelle recrue.

Originaire de Rouen, ce milieu offensif de 22 ans réputé pour être spécialiste des coups de pieds arrêtés faisait l'objet de convoitises. Certains clubs comme Laval, Metz, Monaco, sans oublier Caen s'intéressaient déjà à lui il y a quelques semaines. Il a terminé la saison dernière avec 7 buts à son compteur en 31 apparitions.

26/7/2011

Source : Yabiladi

Faire une procuration depuis la France, pour qu’elle soit valable au Maroc n’est pas chose facile. Entre la première authentification en France et l’homologation au Maroc, chaque étape est capitale. Selon que vous choisissez de faire authentifier votre procuration dans une mairie ou dans un consulat marocain, les exigences administratives diffèrent. Détails autour d’un cas particulier.

 «Je devais faire 80 km aller et autant au retour, entre Saïdia et Nador, pour faire homologuer la signature du consulat de Paris», explique Marouane. Développeur web à Casablanca, il a acheté un appartement à Saïdia et un ami, acheteur comme lui, qui habite à Paris, lui a donné procuration pour signer deux documents à sa place, samedi 23 juillet. « Pour la première signature du contrat final de vente : pas de problème, mais quand je signerai pour moi-même et pour cet ami à la conservation foncière pour obtenir les titres de propriété, il faudra que je fasse homologuer la signature du consulat auparavant », continue Marouane.

Les procurations, réalisées dans les consulats marocains à l’étranger, ne sont valables au Maroc qu’à condition que la signature du document par le consul ou le vice consul soit elle même homologuée, ensuite, dans les bureaux des délégations régionales du ministère des Affaires étrangères. « Le ministère des affaires étrangères dispose de plusieurs délégations régionales, à Nador, Tanger, Agadir, Rabat, Tanger et Beni Mellal », précise Riad Ramzi, divisionnaire des Affaires consulaires et sociales au ministère des Affaires étrangères et de la Coopération. En dehors de ces villes point de salut.

Imbroglio administratif

Ces procurations peuvent aussi s’obtenir dans une mairie française. « Lorsque je suis allé signer l’acte final de vente pour mon ami et moi, le promoteur immobilier et le notaire m’ont expliqué que cette procuration n’était pas valable sans homologation auprès de la conservation foncière parce qu’elle avait été faite dans un consulat. Au contraire, si mon ami l’avait faite dans une mairie de Paris, elle aurait été immédiatement valable, sans homologation », assure Marouane. Deux explications possibles : soit les consulats et les délégations régionales n’ont aucun moyen de vérifier la validité des signatures des mairies françaises, soit les falsifications de leurs documents sont moins nombreuses et donc les documents plus fiables.

Contrairement à ce qu’affirment le notaire et le promoteur immobilier, Riad Ramzi assure que « les procurations réalisées dans les mairies françaises doivent, elles, être homologuées dans les consulats marocains en France ou, exceptionnellement, dans les délégations régionales du ministère, au Maroc. » L’imbroglio administratif se resserre : Pourquoi l’homologation faite par le consulat, dans ce dernier cas, serait valable au Maroc, alors que sa simple signature doit être, dans le premier cas, soumise à homologation dans les délégations régionales du ministère, au Maroc ?

« Le promoteur et le notaire m’ont expliqué que l’homologation au Maroc, dans les délégations régionales du ministère des Affaires étrangères, consistait à comparer la signature posée sur la procuration par le consul ou le vice-consul à un fichier comprenant toutes les signatures des consuls et vice-consuls, pour vérifier qu’elles étaient bien identiques », explique Marouane. Cependant, une procuration en France, peut être signée par n’importe quel agent de la mairie. Comment le consulat peut-il homologuer sa signature, dans ce cas ? Peut-on réellement imaginer que les consulats aient un fichier comprenant les signatures de tous les agents de toutes les mairies recensées sur le territoire de leur circonscription ? Autant de questionnement qui se démultiplieront si les MRE obtiennent le droit de voter au Maroc par procuration.

26/7/2011

Source : Yabiladi

Réduire la liste des métiers ouverts aux candidats à la régularisation par le travail car en manque de postulants, c'est le projet que le gouvernement compte mettre en œuvre. Avec, comme objet, la baisse du chômage.

Réduire l'immigration légale annuelle de 20.000 cartes de séjour (sur 200.000 environ au total), c'est l'objectif Guéant. La méthode Guéant ensuite : faire baisser l'immigration professionnelle (environ 20.000 visas de travail) en jouant sur la fameuse liste des métiers dits « en tension », ces emplois difficilement pourvus et ouverts aux ressortissants non-européens. Le gouvernement va donc réduire de moitié cette liste de 30 familles de métiers établie en 2008, selon une information des Echos confirmée mardi par le gouvernement. Résultat : l'immigration professionnelle ne concernerait plus que 10.000 personnes chaque année d'après le quotidien financier.

« Il s'agit de circonscrire cette liste aux métiers les plus qualifiés ou les plus spécifiques, correspondant à des besoins significatifs de main d'œuvre », qui seraient impossibles à pourvoir à court terme avec des travailleurs déjà présents en France, précise le courrier de la Délégation générale de l'emploi (DGEFP), qui a été adressé aux syndicats. Moins de main d'oeuvre étrangère, moins de chômage, le projet d'arrêté gouvernemental se veut cohérent. Et souple, puisqu'il devrait permettre aux préfets eux-mêmes de décider d'exclure certains métiers qui ne seraient pas en tension sur leur territoire, précise Les Echos. Les syndicats, eux, n'applaudissent pas. Ils avaient même dénoncé un projet « nationaliste » quand le patronat se montrait sceptique.

Coup de rabot sur le BTP et l'informatique

Quels métiers feront les frais de cette nouvelle liste ? « Installateur en ascenseur », « géomètre », « conseiller en crédit bancaire » pour n'en citer que quelques-uns. Mais le BTP et l'informatique sont les secteurs les plus touchés. Dans le premier, les postes de chefs de chantier, conducteurs de travaux, chargés d'études sortiront de la liste. Seul le poste de dessinateur industriel restera réservé aux ressortissants non-communautaires. En informatique, seuls les experts seront recrutés parmi les non-européens.

Les emplois qui échappent au coup de rabot concernent les emplois en production chimique, en pharmaceutique, téléconseil, ingénierie de l'information, audit et contrôle comptable, technique du bois et de la transformation du verre. La sélection définitive des 15 familles de métiers doit être publiée après le 8 août.

Un impact marginal ?

Toutefois, la modification de la liste pourrait toutefois n'avoir un impact que limité sur la baisse des permis de travail et les flux migratoires. Parce que la liste des 30, comme présenté ci-dessus, cible des métiers souvent très qualifiés (géomètre, conseiller en crédit bancaire) « pour lesquels l'immigration liée au travail était déjà inexistante », souligne Les Echos.

Et parce que, selon Libération, d'autres listes seraient appliquées. Une liste de 150 métiers en manque de candidats, dans les secteurs du BTP ou des services, ouvert aux ressortissants Bulgares et Roumains. Et d'autres listes encore, résultant d'accords bilatéraux entre la France et des pays non-communautaires comme le Sénégal, le Bénin, la Tunisie. Et si le candidat au permis de travail ne rentre dans aucune de ces listes, précise le quotidien, il peut quand même obtenir un titre de séjour s'il relève de la liste ajoutée en annexe au « guide des bonnes pratiques » des préfectures en juin 2010. Une annexe ajoutée sous les pressions des syndicats après des mois de grève de travailleurs sans-papiers, écrit Libération.

27/7/2011

Source : France soir

Nicolas Lebourg, chercheur à l'université de Perpignan, est spécialiste de l'extrême droite et de la violence politique…Suite

Sur la base des statistiques relatives à la situation du marché du travail en Espagne, en juin dernier, les marocains représentent 45% des étrangers en chômage recensés officiellement…Suite

Près de 8.000 participants ont pris part aux différentes compétitions de la première édition de la journée des sports "Sports day", qui a réuni dimanche à Tanger les Marocains du monde et leurs compatriotes du Royaume.

Dans une déclaration à la MAP, Ayman Ramdani, un marocain établi en Belgique qui organise cette manifestation en collaboration avec l'association "Femmes réalisations et valeurs", que préside l'ancienne championne du monde du 400m haies, Mme Nezha Bidouane, a souligné que cette initiative sportive et culturelle a été un succès, ajoutant que la course sur route a connu la participation d'environ 3.000 personnes, alors que le nombre des concurrents dans les différentes disciplines a atteint 5.000 participants.

Des Marocains établis aux Etats-Unis, en Norvège, Suède, Belgique, Italie et en France ont pris part à cette manifestation qui a été une véritable fête sportive entre les Marocains du monde, a-t-il dit.

Cette manifestation sportive aspire à devenir un espace de rencontres entre les Marocains établis l'étranger, dans une ambiance sportive et de fête, lors de la période d'été marquée par le retour des immigrés à leur pays, a-t-il ajouté.

Au programme de cet événement figuraient des matches de basketball, handball, beach-soccer, beach-volley, disputés sur la corniche de la ville du Détroit, ainsi qu'une course internationale des Marocains du monde sur une distance de 5 km, et qui a été réservée aux femmes et aux enfants à l'instar de la Course féminine de la Victoire, qui se déroule dans la ville de Rabat.

Cette manifestation a été également marquée par des démonstrations dans les disciplines de Judo, Escrime, Kick-boxing, et Skate et roller.

25/7/2011

Source : MAP

Les participants à la troisième édition des universités d'été, dont les travaux ont pris fin lundi à Marrakech, se sont félicités de la profondeur des réformes apportées par la nouvelle Constitution.

Les intervenants lors de la séance de clôture de cette 3ème édition (15 au 25 juillet) ont souligné que cette nouvelle loi fondamentale, fruit d'une concertation entre les différentes composantes de la société, est à même de placer le Maroc au rang des pays de longue tradition démocratique.

S'exprimant à cette occasion, le président de l'Université Cadi Ayyad de Marrakech (UCAM), Abdellatif Miraoui, a fait savoir que tous les Marocains sont appelés à contribuer à ce changement positif que connaît le Maroc, relevant que le Royaume avance à pas sûrs sur la voie de la consolidation d'une société démocratique et moderniste, dont les grandes lignes ont été tracées par la nouvelle loi fondamentale.

Il a, en outre, mis en avant le rôle primordial que jouent les membres de la communauté marocaine établie à l'étranger notamment, dans l'édification d'une véritable économie nationale ou encore dans la gestion des grands dossiers intéressant la nation.

Pour sa part, Ghita Mdrarhi Alaoui du ministère chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, a indiqué que les MRE sont des ambassadeurs du Royaume dans leurs pays d'accueil, et ont, de ce fait, le devoir d'œuvrer pour présenter la vraie image du Maroc et de faire connaître la richesse et la diversité de sa culture et de son patrimoine, estimant que les universités d'été sont l'occasion pour les jeunes marocains de se frotter à l'histoire et à la culture du Maroc.

De son côté, Amaallam Mourad, marocain résidant en France et participant à cette édition, a affirmé que les universités d'été constituent avant tout un événement phare destiné à permettre aux marocains résidant à l'étranger de revenir au Maroc et de constater de visu l'évolution réalisée dans nombre de domaines.

Un groupe composé de quelque 89 jeunes (étudiants et étudiantes) marocains du Monde avait effectué du 15 au 25 juillet courant, une visite à Marrakech, dans le cadre de la 3ème édition des universités d'été.

Lors de leur séjour dans la cité ocre, ces jeunes MRE ont pris part à une série de rencontres interactives traitant de plusieurs questions d'actualité se rapportant, entre autres, à "la femme à travers le proverbe populaire marocain", "la régionalisation avancée et les réformes constitutionnelles au Maroc", "les grands projets au Maroc", "l'initiative d'autonomie au Sahara marocain" et à "l'histoire de l'immigration marocaine".

Quelque 500 jeunes résidant à l'étranger, âgés de 18 à 25 ans venant de différents pays d'accueil ont participé à la 3ème édition des universités d'été qui s'est tenue dans sept sites universitaires à savoir : Essaâdi-Tétouan, Cadi Ayyad-Marrakech, Ibn Zohr-Agadir, Mohammed 1er-Oujda, Mohammed V-Rabat, Hassan II-Casablanca et Mohammedia.

25/7/2011

Source : MAP

IMMIGRATION - Médecin du Monde fait le bilan de la politique initiée par Nicolas Sarkozy...

Un an après le déclenchement d'une politique d'expulsion massive visant les Roms initiée par le discours de Grenoble de Nicolas Sarkozy, Médecins du Monde fait le bilan. Les reconduites de Roms à la frontière se poursuivent et la précarité de ceux qui restent en France s'aggrave, affirme l’association dans un rapport présenté mardi. Dans ce document, l’ONG reproche au gouvernement de présenter les Roms comme une «menace» pour les dissuader de rester en France et gonfler ses statistiques de lutte contre l'immigration illégale.

Et d’après l’association, cette politique n'a pas réduit le nombre des Roms de nationalité roumaine ou bulgare qui peuvent, en tant que citoyens européens, revenir librement en France une fois expulsés. Dans un discours sur la sécurité, le 30 juillet 2010 à Grenoble, Nicolas Sarkozy avait appelé le ministère de l'Intérieur à démanteler les implantations sauvages de campements Roms en France.  Des circulaires édictées par le ministre de l'Intérieur de l'époque, Brice Hortefeux, avaient déclenché la colère de Bruxelles, qui a reproché à Paris de cibler délibérément une communauté ethnique. Accusé de discrimination, le gouvernement estime cependant avoir remporté une partie diplomatique avec la décision de la Commission européenne, le 19 octobre 2010, de renoncer à ouvrir une procédure d'infraction contre la France.

«Des boucs émissaires “autorisés”»,

Parallèlement, Paris a engagé des discussions à Bucarest en vue d'une «mobilisation commune» franco-roumaine pour endiguer les allers-retours de Roms roumains en France et travailler au niveau européen à leur insertion. Depuis, SOS-Racisme a déposé plusieurs plaintes contre le fichage ethnique des Roms, victimes, selon elle, d'une «politique raciste d'Etat». Plus de 9.000 Roms, sur environ 15.000 présents en France, ont été expulsés en 2010, selon le ministère de l'Intérieur, et les trois-quarts des 600 à 700 campements illicites ont été démantelés.

Depuis, «la pression et les intimidations policières se sont encore renforcées et les Roms sont devenus en quelque sorte des boucs émissaires “autorisés”», écrit MdM dans son rapport. On assiste à l'émergence «d'une nouvelle approche en matière de politique migratoire fondée sur l'intention de nuire», ajoute l'organisation. Ses équipes à Bordeaux, Lyon, Marseille ou Strasbourg alertent déjà sur la préparation d'une nouvelle vague d'expulsions massives au cœur de l'été.

Problèmes sanitaires

Ces expulsions répétées et l'absence de proposition de relogement «condamnent les Roms à des conditions de vie extrêmement précaires: ils vivent dans des bidonvilles ou des squats, dans des caravanes délabrées ou des cabanes pour la plupart sans eau et sans électricité», souligne l'organisation. L'absence d'eau potable, de toilettes et de ramassage des déchets sur la majeure partie des terrains engendre en outre des problèmes d'hygiène avec des pathologies dermatologiques et digestives «potentiellement graves.»

Pour l'ONG, les squats ou bidonvilles présentent également de nombreux dangers: incendies, risque d'effondrement, intoxication, saturnisme et risques d'épidémies. Seule une femme sur dix est suivie durant sa grossesse et une femme sur dix en âge de procréer bénéficie d'une contraception, détaille-t-elle. En outre, la mortalité néo-natale (0-1 mois) est 9 fois plus importante que la moyenne française et la mortalité infantile (0-12 mois) est cinq fois plus importante. Le nombre de cas de tuberculose diagnostiqués est extrêmement élevé: en 2010, 6 cas pour 240 personnes en Seine-Saint-Denis soit 2,5 % (contre 0,03 % en population générale dans le département).

26/7/2011

Source : 20 minutes

La Commission européenne a indiqué que les deux pays avaient pris des mesures conformes à l'espace sans frontières dans l'afflux de migrants tunisiens, même si «l'esprit» de Schengen n'a pas été «pleinement respecté».

La France et l’Italie ont «violé l’esprit» de Schengen en avril lors de leur différend provoqué par un afflux de migrants tunisiens, mais les mesures prises étaient conformes aux règles de l’espace sans frontières, a annoncé lundi la Commission européenne.

«Du point de vue formel, les mesures prises par les autorités italiennes et françaises ont respecté la loi européenne. Mais je regrette que l’esprit de Schengen n’ait pas été pleinement respecté», a déclaré dans un communiqué la commissaire chargée des Affaires intérieures Cecilia Malmström.

Le gouvernement italien a régularisé quelque 25.000 migrants tunisiens arrivés illégalement en avril sur son territoire avec la volonté affichée de se rendre en France. Paris a alors décidé de rétablir les contrôles de police à la frontière avec l’Italie, et de refouler les personnes en situation irrégulière.

La Commission européenne a été saisie pour vérifier la conformité des mesures prises par les deux pays, membres de Schengen, l’espace sans frontières intérieures créé par 22 des 27 pays de l’UE (le Royaume-Uni, l’Irlande, Chypre, la Bulgarie et la Roumanie sont en dehors) auquel ont adhéré la Norvège, la Suisse et l’Islande.

Selon Cecilia Malmstöm, «la délivrance de permis de séjour et de documents de voyage par les autorités italiennes n’est pas une violation des règles européennes».

De même, «les contrôles de police menés par les autorités françaises ont été effectués en conformité avec le code de Schengen», a-t-elle souligné. «Mais Schengen est fait de solidarité et de confiance mutuelle. C’est son esprit», a-t-elle rappelé.

La Commissaire a plaidé pour une interprétation plus cohérente des règles de Schengen et une plus grande souplesse pour leur mise en œuvre.

A la demande de la France, Mme Malmström a proposé début mai une plus grande latitude pour rétablir temporairement les contrôles aux frontières nationales en cas de pression migratoire «forte» et «inattendue» ou de «défaillance» d’un Etat dont les confins sont les frontières extérieures de l’Union européenne.

La commission doit présenter en septembre des critères afin d’encadrer cette initiative et la rendre légitime.

25/7/2011

Source : Libération

La liste des métiers ouverts aux étrangers non ressortissants de l'Union européenne passe de 30 à 15, pour réduire l'immigration légale.

"La France n'a pas besoin de maçons, ni de serveurs." Claude Guéant avait annoncé la couleur en avril, le gouvernement le traduit dans les faits au cœur de l'été. Un projet d'arrêté révélé par les Echos s'apprête à réduire de moitié le nombre de métiers ouverts "sans opposition de la situation de l'emploi" aux étrangers non ressortissants de l'Union européenne. Il n'en restera que 15 au lieu de 29 dans la précédente liste, élaborée en 2008. 

Principaux secteurs touchés: le BTP et l'informatique, où seules les fonctions pointues d'experts ont été conservées. Dans le premier, seuls les dessinateurs pourront être recrutés alors que les postes de chargés d'études, de chefs de chantiers et de conducteurs de travaux sortent de la liste. Dans le second, seule la fonction d'ingénieur production et exploitation des systèmes d'information est conservée, selon la liste dévoilée par Les Echos. La nouvelle liste exclut également des métiers pour lesquels l'immigration par le travail était très faible, à l'instar d'agent d'assurance, d'installateur d'ascenseurs ou de géomètre. 

Réactions

La Direction générale de l'emploi (DGEFP) a écrit aux syndicats qui ont jusqu'au 8 août pour faire part de leurs observations. La CFDT s'est déjà dit "surprise" par cette mesure qui intervient au cœur de l'été. La CGT, interrogée par Les Echos, a de son côté dénoncé une mesure "d'affichage" à "visée politique" qui ne "changera rien".  

La baisse de l'immigration légale a été élevée au rang d'objectif prioritaire par Nicolas Sarkozy et son ministre de l'Intérieur, qui espèrent en faire un thème de la prochaine campagne présidentielle. 

26/7/2011

Source : l’Express

Si les Marocains, en Espagne, ne sont plus les premiers à être naturalisés ce n’est pas tant le fait d’une évolution de l’immigration dans la péninsule ibérique qu’en raison d’une politique de naturalisation discriminante. Quand il faut deux ans de vie en Espagne à un Argentin pour devenir Espagnol, il en faut 10 à un Marocain.

Au premier semestre 2011, 54 763 étrangers ont obtenu la nationalité espagnole. En Espagne, 300 personnes chaque jour, en moyenne, passent ainsi du statut d’étranger à celui d’Espagnol. Les Marocains étaient, en 2001, les plus nombreux à faire la transition. Ils n'étaient plus que troisième, en 2009, derrière les Equatoriens et les Colombiens. La raison ? Elle est plus politique que sociale, explique El Pais dans un article publié le 24 juillet.

En 10 ans, le nombre d’étrangers en Espagne a été multiplié par plus de 10 : il est passé de 11 996 en 2000 à 123 718 en 2010. Cette croissance a été soutenue par l’augmentation, en parallèle, du nombre d’immigrés. « Il n’est pas étonnant que les chiffres aient connu une telle croissance, car le nombre d’étrangers a été multiplié par cinq ou six dans l’intervalle », explique Joaquín Arango, professeur de sociologie à l’université Complutense, à Madrid. Pendant cette décennie, la proportion de Marocains naturalisés parmi les nouveaux Espagnols a, au contraire, baissé.

La législation espagnole en termes de naturalisation est très discriminante. Obtenir la nationalité est « plus facile pour certains, surtout les latino-américains et plus difficile pour d’autre, car la législation est clairement discriminante », souligne le professeur Joaquin Arango. Alors que les immigrants Marocains, parmi d'autres, doivent attendre d'avoir vécu dix ans en continue sur le sol espagnol avant de pouvoir demander la nationalité, la législation espagnole est plus flexible avec d'autres communautés.

Pour les pays d’Amérique du sud, Brésil inclus, les Philippines, la Guinée Equatoriale, le Portugal et Andorre, il suffit que l’étranger vive deux ans en Espagne pour pouvoir en demander la nationalité. José Antonio Moreno, avocat attaché au secrétariat fédéral de l’emploi et de l’immigration de la confédération syndicale (CCOO), explique qu’« un Sud-Américain peu obtenir la nationalité avant le statut de résidence de longue durée. » Alors que deux ans suffisent à ces populations pour obtenir la nationalité, le statut de résidence de longue durée nécessite, lui, plusieurs étapes et recquiert plus de temps : une autorisation initiale d’un an, une reconduction de deux ans puis une nouvelle reconduction de deux ans.

La situation est d’autant plus injuste que les deux populations immigrées ne demandent pas la nationalité espagnole pour les mêmes raisons. Pour Aurelia Alvares, professeure de droit international, à l’université de Léon, les sud-Américains « demandent la nationalité pour éviter la législation sur les étrangers qui est chaque jour un peu plus dure. » Ils ne veulent simplement plus prendre le risque d’être expulsés, mais n’ont pas nécessairement l’intention de s’installer durablement en Espagne. Au contraire, les Marocains, au terme du long et épuisant processus d’obtention de la nationalité plannifient de s'installer en Espagne pendant plusieurs années, selon Aurelia Alvares.

25/7/2011

Source : Yabiladi

Le FC Barcelone tient sa première recrue. Fabregas et Sanchez devront attendre, Mounir El Haddadi, Marocain de 16 ans, quitte son club de D4 espagnole, pour le champion d’Europe en titre.

A 16 ans, Mounir El Haddadi n’est un nom très connu du grand public. Mais, les clubs européens, eux, suivent depuis quelque temps ce jeune Marocain, qui évoluait au Rayo Mayadhonda FC, formation de quatrième division espagnole. Plus pour longtemps puisque c’est le grand FC Barcelone qui a débauché le phénomène.

C’est donc un Marocain qui est la première recrue du Barça. Devant Alexis Sanchez (Udinese), Neymar (Santos) ou Cesc Fabregas (Arsenal). Et, a priori, le Barça ne s’y est pas trompé en prenant de vitesse des cadors tels que le Real Madrid, Manchester City, le Real Vallecano, Getafe ou encore Osasuna.

Le petit attaquant rejoint donc La Masia, le célèbre centre de formation catalan, d’où sont sortis Lionel Messi, Xavi, Andres Iniesta, Bojan Krkic, Josep Guardiola, Diego Capel, Sergio Busquets, Mikel Arteta, Thiago Alcántara, Víctor Valdés, Gerard Piqué ou encore Carles Puyol.

Source : Afrik foot

 

Les ressortissants marocains établis au Sud du Portugal ont bénéficié, ce weekend, des prestations et services du consulat mobile, initié par l'ambassade du Maroc à Lisbonne afin de répondre à leurs sollicitations administratives.

Cette opération, qui vise à éviter, aux membres de la communauté marocaine établie dans cette région, les désagréments du déplacement jusqu'à Lisbonne, s'est déroulée à Albufeira dans la région d'Algarve au sud du pays sous la supervision de l'ambassadeur du Maroc au Portugal Mme Karima Benyaich.

Ce consulat mobile déployé au siège du consulat honoraire du Maroc en Algarve, a assuré notamment les services relatifs à l'immatriculation, aux inscriptions à l'état civil, légalisations et attestations diverses, et à la délivrance des cartes nationales d'identité et de passeports biométriques.

Mme Benyaich a à cette occasion eu plusieurs contacts avec les membres de la communauté marocaine établis au Sud du Portugal, qui s'inscrivant dans le cadre des échanges réguliers entre la mission diplomatique et la communauté marocaine résidant au Portugal.

Elle a à ce propos affirmé que ce consulat mobile vise à répondre aux besoins administratifs croissants des Marocains établis en Algarve et leur permet de régler leurs formalités administratives sans avoir à se déplacer jusqu'à Lisbonne.

La diplomate a en outre saisi cette occasion pour sensibiliser les ressortissants marocains à l'importance de se structurer dans le cadre d'associations en vue de fédérer leurs activités et mieux s'insérer dans le pays d'accueil.

Les membres de la communauté marocaine résidant au sud du Portugal ont salué cette initiative, tout en exprimant leur satisfaction des prestations du consulat mobile et leur reconnaissance des efforts déployés et de la qualité des services qui leur ont été offerts.

24/7/2011

Source : MAP

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