Quelque 250 Marocains résidant hors du territoire national dans plus de 40 pays des 5 continents ont été conviés par le ministère délégué à la communauté marocaine à l'étranger à participer aux festivités de la fête du Trône organisées à Tanger et à Tétouan…Suite
La baisse des migrations reflète peut-être l'impact des tendances démographiques, notamment en Europe où le vieillissement des populations et la baisse des taux de fécondité se traduiront par une demande constante de travailleurs qualifiés et non qualifiés…Suite
Le ministère chargé de la Communauté résidant à l'étranger vient d'organiser vendredi dernier à Rabat une rencontre avec des membres de la Communauté venus de 60 pays d'accueil, à l'occasion de la célébration de la fête du Trône…Suite
La galerie La Chambre à Strasbourg en France abrite une exposition photographique à caractère historique, mettant en œuvre des autochromes du Maroc, prise par le photographe Gabriel Veyre.
Gabriel Veyre fut le photographe et cinéaste officiel du Sultan Moulay Abd el Aziz dès 1901, il tourne alors les premiers films du royaume marocain. En 1934, Gabriel Veyre entreprend un périple à travers le Maroc. Dans sa Ford, il embarque ses chambres photographiques, des boîtes de plaques autochromes, une caméra et de la pellicule 16mm. Casablanca, Tanger, Meknès, Fès, l’Atlas, Marrakech... Avec cette subtilité des couleurs propre à l’autochrome, il immortalise des centaines de paysages et filme autant de scènes de la vie quotidienne.
En hommage à son pays d’adoption, Gabriel Veyre dresse un portrait unique du Maroc du début du XXème siècle, un Maroc poétique et légendaire, vibrant de luminosité.
Mais le regard qu’il porte sur les gens n’en est pas moins vivant ; les visages des Marocains, saisis dans les rues de Fès ou de Marrakech, offrent à l’objectif de Gabriel Veyre un regard plein de vie.
L’autochrome est un procédé de film photographique couleur, c'est en réalité la première technique industrielle de photographie couleurs; elle produit des images transparentes.
L'exposition/hommage au Maroc; imaginée par La Chambre et la galerie Lumière des Roses dans le cadre du cycle d’expositions historiques de La Chambre; se tient DU 1er au 31 juillet et du 15 au 28 août 2011. Un véritable moment de plaisir historique en autochromes.
29/7/2011
Source : E-Marrakech
Chaque année, en France, pendant le ramadan, fleurissent, dans les rayons et les catalogues promotionnels, des références, plus ou moins directes, au mois sacré. Opportunistes, les enseignes généralistes s’y sont mises. Succès mitigé, communication médiocre.
Il rebute certains et en fascine d'autres, mais dans l'ensemble, il y a une sorte de banalisation du ramadan », analyse Franck Fregosi, chercheur au CNRS et spécialiste de l'islam en France. Preuve en est faite, chaque année, dans nombre d'enseignes généralistes. Produits spécifiques, affichages, dispositions en rayon, publicités rappellent plus ou moins explicitement le mois de ramadan. Depuis « saveurs des milles et une nuits » jusqu'à « ramadan moubarak », les messages publicitaires n'ont guère évolué les cinq dernières années : rudimentaires et généralisants.
En 2010, la marque Isla Délice (société Zaphir) de charcuterie et de plats cuisinés halal, a reçu le prix de la campagne la plus innovante de l'Observatoire de l'innovation publicitaire créé par les agences Dufresne Corrigan Scarlett et Plan Net. Le film publicitaire débute avec la mise en place, le matin, de grands panneaux publicitaires dans les rues de Paris. Les affiches présentent seulement le nom de la marque sur un fond blanc que l'on devine être une nappe. La journée passe dans le ciel de la capitale et, quand le soir tombe, les panneaux publicitaires s'éclairent. Apparaissent alors, sur la nappe, les mets du ftour autour d'une assiette de charcuteries produites par la marque. Si l'esthétique des affiches est limitée, l'exploitation du principe marketing du teaser est originale.
« Cette année, le spot sera visible sur le site, mais nous ne réaliserons pas de nouvelles publicités spécifiques au ramadan », explique Frédérique Dokes, directrice marketing d'Isla Délice. Pour le mois de jeûne 2011, elle prévoit seulement, à la demande notamment des distributeurs, de disposer un habillage spécifique du site web et des produits où il sera inscrit « ramadan moubarak ».
Les Milles et une nuits vendues aux musulmans
L'innovation d'Isla Délice, société spécialisée, semble répondre à la croissance du marché du halal en France. Les enseignes de la grande distribution tentent aussi de toucher spécifiquement la clientèle musulmane. Quel meilleur moment pour le faire que le mois de ramadan ? Pourtant, Isla Délice reste une exception dans le champ de la communication ramadanesque. La plupart des dispositifs publicitaires restent très inadaptés à leur cible. « On prend les musulmans pour des abrutis, tranche, amère, Jean-Christophe Desprès, directeur général de l'agence conseil en communication affinitaire Sopi, d'année en année, le marché ne s'améliore pas. »
En 2008, le catalogue promotionnel de Leclerc titrait, pendant le mois de ramadan, « Mille et une saveurs d'Orient ». « Les saveurs orientales à petits prix » ouvre celui d'Auchan en 2010. « Comme un parfum d'orient ». Continue Carre-four Market, au même moment. « La plupart du temps, les catalogues de ces grands magasins vous proposent de venir goûter les produits de l'orient, en exposant des produits qui n'ont rien à voir avec le ramadan », continue Jean-Christophe Deprès : nuggets, hamburger, pizza ...
La méconnaissance de la cible peut expliquer, en partie, le ridicule de certaines propositions commerciales. L'an dernier, dans le catalogue de Lidl, du vin marocain était présenté entre un plat de couscous et une silhouette de dromadaire. Ces publicités et les installations très « orientales » dans les magasins amalgament ramadan, Maghreb, orient fantasmé et Ailleurs exotique.
« Aucune étude n'est faite par la grande distribution, estime Jean-Christophe Desprès, en amont, afin de connaître la clientèle musulmane ». Seuls des tracking en rayon permettent éventuellement de connaître quand, et par quel type de client, a été acheté un produit particulier.
Le mot « ramadan » tabou
Le flou entretenu par les enseignes généralistes pousse à se demander, quand bien même ces actions promotionnelles coïncident avec le ramadan, si ce sont bien les musulmans qui en sont la cible. La majorité des catalogues évoquent l'orient à l'envie mais, nulle part, ou presque, n'apparait le mot « ramadan ». Seul Casino avec ses grands panneaux d'affichages « ramadhan » et sa marque halal Wassila faisait figure d'exception.
L'usage du passé est de mise puisque le directeur des relations presse du groupe, Frédéric Croccel, annonce que « Casino souhaite « décommunautariser » la communication halal ». Un formule très maladroite puisque le halal ne s'adressera jamais, par définition, qu'aux musulmans. Le mot « communautarisation » utilisé pour justifier ce retournement - le di-recteur marketing insiste aussi sur le fait que, contrairement à ce qu'affirme le site de la marque Wassila, « aucun projet de magasin halal » n'existe - est révélateur du comportement des autres chaînes de la grande distribu¬tion. Le refus de mettre directement en relation leur communication avec les musulmans par le mot « ramadan » s'explique, en partie, par des raisons politiques. En République française il a toujours été et il est encore, plus que jamais, déconseillé de s'adresser à une « communauté » dans l'espace public, fusse-t-il commercial.
Pour Jean-Christophe Desprès, directeur général de Sopi, le manque d'engagement des grandes enseignes à faire évoluer leur communication pour s'adresser spécifiquement aux musulmans peut aussi s'expliquer par une certaine déception. « La population musulmane en France a des origines ouvrières. Elle n'a pas, pour la plupart, un pouvoir d'achat considérable. »
Pourtant, en dehors du secteur de la consommation courante, une autre enseigne communique ouvertement sur le ramadan, et avec succès. Une spécificité : elle ne s'adresse pas seulement aux musulmans. La FNAC, renouvellera cette année l'expérience lancée en 2010 : placer en exergue tout un rayon rempli d'une trentaine d'ouvrages relatifs au ramadan. « Il y aura le Coran en français, en arabe, des livres de prières pour garçon et filles, mais aussi des livres destinés aux non-musulmans comme l' « Islam pour les nuls » ou « Sagesses d'Islam », détaille Laurence Deschamps, chefs de produits librairie à la FNAC. Impossible de connaître exactement le succès commercial de l'opération, mais, en 2010, « nos ventes ont été multipliées, assure Laurence Deschamps, croyez moi, ça a bien marché sinon on ne recommencerait pas cette année. »
31/7/2011
Source : Yabiladi
Les premiers jours de son arrestation, avant d'être transféré dans un autre étabfissement pénitentiaire et confiné à l'isolement, lundi 25 juillet, Anders Behring Breivik aurait pu voir, depuis la fenêtre de sa cellule, l'incarnation de son cauchemar: une mosquée…Suite
Que pensent les jeunes de la diaspora marocaine de leur pays d'origine le Maroc ? De ses institutions politiques? De son développement socioéconomique ? De son administration ? De ses services?...Suite
La constitutionnalisation du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME) est un pas vers l'optimisation des actions en faveur des Marocains du monde et la redéfinition des tâches des structures œuvrant dans ce secteur, a souligné le ministre délégué chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, Mohamed Ameur.
"Cette redéfinition des tâches devra optimiser nos actions à travers l'organisation de ce secteur et la mise en place d'une stratégie nationale à long terme", a indiqué M. Ameur dans un entretien jeudi au quotidien +L'Economiste+, soulignant que "la spécialisation et la complémentarité sont les règles de base dans la distribution des rôles entre ces différentes structures".
Il a dans ce sens rappelé que les départements gouvernementaux sont chargés de l'élaboration et la mise en œuvre des grandes orientations de la politique publique, le CCME étant l'instance de réflexion et de concertation, alors que la Fondation Hassan II a pour mission de subvenir aux besoins des MRE en matière d'éducation et d'assistance sociale.
Selon M. Ameur, le gouvernement mène "une diplomatie vigilante et active" visant à défendre les droits et intérêts des Marocains du monde, en actualisant, en accord avec les pays d'accueil, le cadre conventionnel qui leur garantit le plein exercice de leurs droits et en veillant à la préservation de leur intégrité physique et morale. A cet égard, des actions sont mises en œuvre pour mobiliser les compétences marocaines à l'étranger au service du développement du Maroc.
Evoquant sa position concernant l'appel de certains pays au rejet de la double nationalité, le ministre a qualifié "cette attitude "de limitation d'un droit humain universellement reconnu".
"Nous exprimons clairement notre position là-dessus à nos interlocuteurs et leurs prouvons que la double nationalité n'est pas un acte de trahison envers l'une ou l'autre patrie, mais un apport enrichissant s'il est bien compris et intelligemment canalisé. C'est pour cela que nous faisons de la question culturelle l'un des domaines privilégiés de coopération avec les pays d'accueil", a-t-il expliqué.
Commentant le programme espagnol de retour volontaire des immigrés, M. Ameur a fait savoir que le nombre des Marocains à être tentés par ce dispositif "a été insignifiant pour ne pas dire nul".
28/7/2011
Source : MAP
Initié en 2008 par le ministre en charge de la Communauté marocaine de l’étranger, Mohamed Ameur, le programme de construction des premiers centres culturels dédiés aux Marocains résidant à l’étranger est en cours de finalisation.
En Belgique, le centre culturel marocain de Bruxelles est opérationnel depuis avril 2009. Il sera officiellement inauguré en septembre prochain, rapporte l’Economiste, jeudi 28 juillet. En Amérique du nord, le gouvernement marocain avait acquis, en juin 2010, un bâtiment situé à Montréal. Les travaux de son réaménagement en centre culturel sont achevés. Il devrait ouvrir ses portes en fin d’année. Celui de Tunis est en cours de finalisation. Du côté de la Libye, le centre culturel de Tripoli est également prêt. La date de sa mise en service demeure toutefois inconnue en raison du conflit qui secoue actuellement la Libye. D’autres centres culturels marocains devraient voir le jour, notamment à Amsterdam, Barcelone et Mantes-la-Jolie.
28/7/2011
Source : Yabiladi
La population belge a crû l'année dernière de quelque 78.500 personnes, pour atteindre près de 10,91 millions d'habitants. Cette hausse de 0,72% place la Belgique parmi les pays européens où la démographie progresse le plus, selon des chiffres livrés jeudi par Eurostat, l'office européen de statistiques.
Les deux tiers de cette croissance sont dus aux flux migratoires, la croissance "naturelle" étant de 22.500 nouveaux-nés, selon l'étude. Dans l'ensemble de l'Union européenne, ce sont quelque 5,4 millions d'enfants qui ont vu le jour en 2010, portant la population totale du Vieux continent à quelque 502,5 millions d'habitants. C'est en Irlande que l'on a proportionnellement dénombré le plus de nouveaux-nés, devant la Grande-Bretagne, la France. La Belgique est juste derrière, avec 11,7 naissances par mille habitants. Le plus grand nombre de décès ont, eux, été enregistrés dans les pays de l'est, la Bulgarie au premier chef, devant la Lettonie et la Hongrie. En Belgique, on a recensé 9,6 décès par mille habitants.
28/7/2011
Source : Le Vif/Belga
« Comment faire pour téléphoner, une fois là-bas ? » La question se pose à tous les Marocains résidant à l’étranger qui envisagent de partir au Maroc pour les vacances. Certains préfèrent le roaming international pour ne pas s’encombrer l’esprit quitte à alourdir leur facture, d’autres adoptent un système de puce et de téléphone spécifiques à leurs déplacements aux Maroc.
Avoir une puce ou carrément un portable dédié au Maroc ? Adopter le roaming international ? Les options ouvertes aux MRE lors de leur retour au Maroc en matière de téléphonie mobile sont nombreuses. Elles se déclinent en fonction du caractère et des pratiques de chacun : du moins organisé, au plus prévoyant.
Les « roameurs » : rien ne change
La première solution, la plus facile mais aussi la plus coûteuse : le roaming international. Il est possible de partir au Maroc avec son portable, sa puce et son abonnement habituels. Arrivé au Maroc, le portable capte les réseaux locaux automatiquement ou à la demande de l’utilisateur. A défaut d’un abonnement international, cette option est très coûteuse.
« Mes frères viennent généralement pour des raisons professionnels. Ils ne s’embarrassent pas d’acheter de puce au Maroc. Dans leur budget, ce surcoût ne représente presque rien », explique Fatima, 30 ans, à Marseille. Pour ceux qui viennent au Maroc pour des raisons professionnelles, le roaming permet de rester joignable et de conserver tous ses contacts quel que soit le pays où l’on est.
Les têtes en l’air : une puce par été
A chaque retour, une nouvelle puce, un nouveau numéro. Nadia et Assia saisissent la première offre promotionnelle une fois sur place. « Avant je récupérais une vieille puce de la famille, mais depuis 3 ou 4 ans, on nous les donne directement à l’aéroport sur simple présentation de notre CIN », raconte Nadia, 26 ans, qui a voyagé depuis Paris. Pour Assia, l’essentiel est de pouvoir joindre uniquement sa famille et ses proches amies. Sa technique est déjà bien rodée : « la première qui rentre au bled envoie son nouveau numéro à celles qui doivent venir ensuite pour qu’elles puissent la joindre une fois arrivées : c’est le téléphone arabe ! », plaisante Assia.
Pour ces jeunes femmes, avoir un numéro au Maroc est un moyen de réduire le coût de leurs communications. « Les premiers jours j’ai les deux téléphones, français et marocain, ensuite j’essaie d’éteindre le français », détaille Nadia. Toutefois, le portable français n’est jamais très loin et il est le recours n°1 lorsque la recharge est épuisée. « Là je suis hors forfait, laisse tomber !, soupire Assia. J’ai pris une puce Meditel, mais les recharges sont ridicules ! » Se rabattre presque systématiquement sur son portable français lui a coûté très cher. Même expérience pour Nadia : « il m’est déjà arrivé d’avoir 130 euros de hors forfait. » A la fin du séjour, après avoir fait les comptes, la puce de l'été est laissée de côté. « Au moment de partir, mes cousines qui vivent au Maroc récupèrent 5 ou 6 puces, tous les ans. Je me demande à quoi ça peut bien leur servir », plaisante Fatima.
Les fidèles : une seule puce spéciale Maroc
D’autres préfèrent être joignables sur un seul numéro, tout en restant flexibles. C'est le cas de Latifa, 34 ans et résidente à Asnières, dans la banlieue parisienne. Habituée à voyager deux fois par an au Maroc, elle explique qu'elle a sa propre puce depuis l’an dernier et qu'en cas de perte, elle pourra toujours en racheter une autre et communiquer son nouveau numéro.
Plus prévoyante encore, Ilhame, 35 ans, a prévue de conserver sa nouvelle puce précieusement. Jusqu’ici, elle empruntait la puce de sa mère avec qui elle faisait la majeure partie de ses voyages entre Trappes, en France, et Temara, au Maroc. Cette année, elle a récupéré une puce gratuite de Inwi en arrivant à l’aéroport. « Je vais la conserver pour mon prochain voyage », prévoit-elle. Face au risque de perdre son numéro, si elle ne recharge pas à temps, elle prévoit d’avance plusieurs solutions : « je viens assez régulièrement pour pouvoir la recharger. Je peux aussi demander si on peut la recharger à partir d'internet. Sinon, mes parents font régulièrement le voyage, ils pourront la recharger à ma place. »
Les organisés : un portable marocain
« Je ne me pose jamais la question », lance Rachid, 40 ans, installé à Paris. Pour lui, la question est réglée depuis longtemps. « J’ai pris une puce une fois, elle est dans un téléphone portable particulier que j’utilise seulement au Maroc. Je garde ce portable avec moi, y compris en France, même s’il est éteint », explique Rachid. Il a fait ce choix après avoir perdu bien des fois les numéros de ses contacts ainsi que de l’argent de recharges qu’il n’avait pas eu le temps d’utiliser. « A présent, je fais en sorte qu’il y ait toujours du crédit sur ce portable, pour ne pas me retrouver à court puisque je rentre presque tous les 15 jours au Maroc. »
29/7/2011
Source : Yabiladi
EXPULSION - 15.000 personnes ont déjà été reconduites à la frontière depuis le début de l'année, un chiffre en hausse...
Le rythme des reconduites à la frontière s'est sensiblement accru depuis mai, a indiqué mercredi le ministère de l'Intérieur, qui confirme qu'au rythme actuel le chiffre de 30.000 expulsions pourrait être atteint en 2011, comme l'a annoncé le Figaro.
La Cimade y a vu mercredi l'effet de la récente loi sur l'immigration, d'accord sur ce point avec la place Beauvau.
Mais quand l'Intérieur se félicite de ce texte, l'association oecuménique de soutien aux immigrés en a dénoncé mercredi «une application systématique des mesures les plus répressives».
15 000 reconduites sur les six premiers mois
Selon Le Figaro daté du 28 juillet, «les 28.000 reconduites pour 2011 vont être portées à 30.000 en 2011». S'il indique qu'aucun nouvel objectif n'a été officiellement fixé, le ministère de l'Intérieur relève qu'il y a eu «près de 15.000 reconduites sur les six premiers mois de l'année, soit une moyenne de 2.500 par mois».
Surtout, ajoute-t-on, depuis mai, les services de lutte contre l'immigration clandestine ont relevé «une réelle inflexion» des chiffres. Ainsi, en mai, 3.397 étrangers en situation irrégulière ont été renvoyés dans leur pays, contre 2.563 lors du même mois l'année précédente, selon le Figaro.
Même si cette «inflexion» est antérieure à sa promulgation le 16 juin, le ministère y voit l'effet direct de la loi sur l'immigration. «Depuis début juillet, tous les décrets sont publiés», fait-on valoir place Beauvau.
Un effet de la nouvelle loi sur l'immigration?
Fin juin, le ministre de l'Intérieur Claude Guéant expliquait qu'«au vu de la mise en oeuvre» du texte, il se réservait «la possibilité d'augmenter les objectifs» de 28.000 expulsions fixé par son prédécesseur Brice Hortefeux.
Principaux outils dans l'arsenal de l'administration, l'allongement de 32 à 45 jours du délai de rétention administrative, ce qui offre plus de temps pour obtenir des laissez-passer consulaires et un pouvoir plus grand accordé au juge administratif, désormais compétent pour trancher sur un arrêté préfectoral de reconduite à la frontière.
La loi a aussi repoussé à cinq jours (au lieu de deux auparavant) l'intervention du juge des libertés et de la détention (JLD) lorsqu'un étranger en situation irrégulière est placé en rétention administrative.
Le texte a également permis de remédier à un vide juridique qui permettait depuis fin 2010 à des sans-papiers d'obtenir une annulation de leur expulsion devant la justice administrative.
Une directive «retour» plus favorable aux sans-papiers que la législation française
Le Groupe d'information et de soutien aux immigrés (Gisti) avait ainsi indiqué en janvier qu'ils étaient «des centaines» d'étrangers placés en rétention administrative à avoir été libérés, faute de transposition d'une directive européenne en droit français.
Cette directive «retour», pourtant dénoncée par les organisations de défense des droits de l'Homme, était à certains égards plus favorable aux étrangers sans papiers que la législation française de l'époque.
Le net rebond des expulsions a été sévèrement commenté mercredi par la Cimade qui a regretté des décisions «totalement stéréotypées».
«L'administration n'a pas hésité à priver de liberté de nombreux étrangers pour essayer de les expulser sans leur laisser de délai de départ. Cette pratique est clairement contraire au droit européen», déplore la Cimade.
L'association relève que «plusieurs magistrats judiciaires et administratifs ont déjà annulé des décisions d'éloignement ou refusé de prolonger l'enfermement des étrangers visés, estimant notamment que l'application de la nouvelle loi est contraire au droit européen».
28/7/2011
Source : 20 minutes
Le 26 juillet, le député de la Haute-Saône Michel Raison a interpellé le gouvernement sur la question.
Le 26 juillet, relève Numérama, le député UMP de la Haute-Saône Michel Raison a interpellé le gouvernement "sur les chansons écrites par certains groupes de musique rap issus de l'immigration. Sous couvert de liberté d'expression, ces groupes se livrent à de véritables appels à la haine raciale et religieuse en proférant des paroles obscènes, racistes et misogynes."
"Les conséquences sont d'autant plus préoccupantes que ces groupes sont écoutés par des jeunes en pleine construction qui n'ont pas forcément la maturité nécessaire pour prendre du recul par rapport à de tels propos. Ils bafouent les valeurs fondamentales de respect et de liberté qui fondent notre démocratie. Il [Michel Raison] lui demande donc les mesures qui ont été prises pour censurer ces chansons et mieux contrôler la diffusion de certaines œuvres musicales."
Réactions
Interrogé par l'AFP, SOS Racisme estime "étonnant que M. Raison qualifie des formations musicales en fonction des origines des membres qui les composent, comme si les débordements éventuels - dont le périmètre n'est pas vraiment défini - de certains groupes de rap pouvaient être liés à ce facteur."
Le site RapGenius, qui entend "expliquer les paroles de rap" a par ailleurs écrit une lettre ouverte au député".
Le député a par ailleurs explicité ses propos au Nouvel Observateur auquel il précise qu"il souhaite "reformuler" sa question et insiste sur la "liberté d'expression qui ne peut pas tout permettre. Les rappeurs profèrent certains mots -que je ne peux répéter- contre nos institutions, contre la police, contre la gendarmerie... qui me choquent profondément." Concernant le rapport avec l'immigration, le député précise au Nouvel Observateur, qu'ils 'agit d'une "connerie", "Je ne suis pas raciste, d'ailleurs je voulais dire l'inverse. Aujourd'hui, l'extrême-droite pointe l'immigration en stigmatisant certaines paroles de groupes de rap, ce que je voulais condamner..."
Michel Raison envisage de retirer sa question pour la "reformuler".
28/7/2011
Source : L’Express
Fruit d’un vote surréaliste à la Chambre qui intervint le 28 avril 2011, l’interdiction du niqab dans l’espace public est entrée en vigueur samedi dernier en Belgique. Les deux inévitables conséquences de cette décision n’étonneront personne. La première : les quelques porteuses de niqab devront renoncer à toute vie sociale publique et resteront cloîtrées chez elles. Grande victoire de l’émancipation féminine… La seconde : suite aux divers recours auxquels elle donnera lieu (devant la Cour constitutionnelle ou devant la Cour européenne des droits de l’Homme de Strasbourg), cette loi sera certainement cassée, avec des attendus qui ne feront pas honneur à la qualité du travail législatif de nos députés.
Un vote surréaliste, disions-nous. La Belgique est à ce jour le seul pays avec la France à s’être dotée d’une telle loi. Si la crise politique ne s’en était pas mêlée, c’eut déjà été chose faite un an plus tôt. La France, au moins, s’était donné le temps et les moyens d’examiner la question sous toutes ses facettes en mettant sur pied une mission parlementaire qui plancha sur le sujet pendant plus de six mois pour aboutir à la conclusion suivante : il n’existe aucune base légale pour limiter les libertés fondamentales à propos du voile intégral. Pourtant, le 14 septembre 2010, le Parlement français passa outre et vota à l’unanimité moins une voix l’interdiction du voile intégral en rue, l’opposition (socialistes, communistes et Verts) ayant refusé de prendre part au vote.
Mais, en Belgique, on ne s’embarrassa pas de tels scrupules. Pas d’audition d’experts. Pas d’avis demandé au Conseil d’État. Alignement de l’opposition. Une belle unanimité sans bavure, avec seulement deux abstentions et une voix contre. Comme si cette décision allait de soi. Quel parlementaire aurait pu prendre la défense de la « burqa » ?
Il ne s’agit pas de ça. Car si cette question est totalement anodine eu égard à l’ampleur minime du « problème », elle ne l’est pas du point de vue des droits humains fondamentaux qui sont ici bafoués. Rappelons que ceux-ci sont coulés dans des conventions internationales qui engagent les États qui les ont ratifiées et qui se situent, dans la hiérarchie des normes juridiques, au-dessus de toutes les lois qu’un parlement pourrait voter. Ce qui fut rappelé par toutes les autorités politiques et morales habilitées à se prononcer sur les questions de droits humains. La liste est longue : l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe et Thomas Hammarberg, son commissaire aux droits de l’Homme, la Commission nationale consultative des droits de l’Homme (France), le Centre pour l’égalité des chances et la lutte contre le racisme (Belgique), Amnesty International (Belgique et France), Human Rights Watch, les Ligues des droits de l’Homme (Belgique et France) auxquels il faut ajouter deux institutions historiques de la laïcité française, la Libre Pensée et la Ligue de l’enseignement.
Mais toutes ces considérations n’ont eu aucune prise sur nos députés, les yeux rivés sur le baromètre de l’islamophobie supposée de l’opinion qu’il fallait caresser dans le sens du poil par peur d’un désaveu électoral. A nos yeux, une questions demeure : qu’est-ce qui pouvait justifier, en reprenant les termes du commissaire Thomas Hammarberg, de « faire, comme on l’a fait, des pratiques vestimentaires d’un petit nombre de femmes un problème central nécessitant d’urgence débats et initiatives législatives » ? Nous n’allons donc pas ici entrer dans des considérations de type normatif, ni donner notre appréciation sur le port du niqab, là n’est pas notre propos. Il s’agit ici de décoder les significations sous-jacentes aux arguments politiques justifiant son interdiction.
Dans le débat parlementaire, trois types d’arguments ont été développés pour justifier l’interdiction du port du niqab. Pour une députée, cette loi va permettre de « libérer la femme d’un fardeau ». Un autre député invoque le « respect de la sécurité publique » et la nécessité de donner « un signal très fort aux islamistes ». Pour un troisième, « l’argument fondamental, ici, n’est pas la sécurité mais la défense d’un socle pour la société. Quand on oblige une femme à porter un vêtement, l’Etat de droit doit intervenir en envoyant un signal de solidarité ».
Ces arguments rhétoriques – qui avaient tous été réfuté par la mission parlementaire française – concentrent de nombreuses implicites problématiques. Tout d’abord, ils procèdent d’une démarche paternaliste qui prétend sauver et libérer des femmes victimes du joug masculin. Précisons : de les libérer malgré elles et contre leur avis. Comme l’ont établi toutes les enquêtes sociologiques, la plupart des femmes en niqab ont fait le choix volontaire de le porter. Qu’on apprécie ou pas ce type de vêtement, cela pose la question de fond de savoir où s’arrête la liberté d’un individu à s’habiller en fonction de ses convictions. Quant à l’argument sécuritaire, il n’a jamais été démontré que le port du niqab constituait par lui-même une menace pour l’ordre public (à condition, bien entendu, de respecter l’obligation de s’identifier chaque fois que c’est nécessaire). En isolant ces femmes et en les bannissant de l’espace public, notre parlement a mis en branle une violence symbolique qui l’engage dans un engrenage inquiétant.
Car le plus à craindre dans une telle dialectique, c’est qu’elle témoigne de la banalisation d’un discours basé sur l’exclusion, la prohibition et le mépris des droits fondamentaux. Ce discours, qu’on retrouve à droite comme à gauche de l’échiquier politique et qui ignore le clivage linguistique, traduit une forme de névrose collective à l’égard de l’altérité. Il alimente le climat délétère qui pèse sur une communauté en particulier dont elle ne peut qu’accroître le sentiment de stigmatisation et la tendance au repli. En ciblant les musulmans, qui occupent pour la plupart d’entre eux des positions sociales dévalorisées, un tel discours détourne de l’énergie qui devrait se concentrer principalement sur les politiques publiques susceptibles de réduire la fracture sociale. N’est-ce pas plutôt sur ce terrain qu’il y aurait des initiatives législatives urgentes à prendre ?
26/7/2011
Source : Le Soir (Belgique)
Accusées par le Mrap, les deux organisations refusent d'endosser la responsabilité d'une banalisation des idées islamophobes en France…Suite
Si tous les Norvégiens sont horrifiés par l'opération meurtrière d'Anders Behring Breivik, de plus en plus d'habitants de ce paisible royaume considèrent que l'immigration représente un danger pour les valeurs scandinaves…Suite
L'envie de retourner au bled après plusieurs années de séparation de sa patrie et le désir de rentrer définitivement au pays d'origine en vue d'y travailler ou d'investir, font que plusieurs MRE décident de plier bagage et oser l'aventure, malgré les contraintes y afférentes…Suite
Le segment des Marocains du monde continue à être disputé entre les banques marocaines. Elles déploient des offres commerciales tout en couleur dans l'espoir de séduire les «Marocains du monde» ou «Marocains sans frontière»…Suite
Les nouveaux Marocains du monde, 4,2 millions selon le ministère chargé de MRE et 3,6 millions selon le ministère des Affaires étrangères, sont arrivés…Suite
Entretien avec Mohamed Ameur, ministre chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger…Suite
Innondations en Espagne
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- Selon une étude, l’Allemagne doit attirer 288 000 travailleurs étrangers par an
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