Le Parti populaire s'est dit complètement contre le vote des Marocains dans les élections locales espagnoles de 2015.
La droite espagnole reprend ses hostilités envers le Maroc. En effet, le parti populaire espagnol s'est dit complètement contre une participation des immigrés marocains au vote lors des élections locales prévues en 2015. La nouvelle constitution marocaine donne le droit aux étrangers installés au Maroc de voter dans les élections communales. Cela veut dire que les MRE pourront également dans le cadre d'un accord de réciprocité voter à leur tour dans leur pays d'accueil.
La réaction officielle du gouvernement espagnol était favorable à la participation des citoyens marocains dans les élections locales. La ministre espagnole des Affaires étrangères, Trinidad Jiménez avait déclaré quelques jours après le référendum que l'Espagne était prête à signer avec le Maroc un accord pour permettre aux expatriés des deux pays de prendre part aux élections locales. Mais c'était sans compter sur la réaction de l'opposition parlementaire espagnole menée par le parti «popular » de Mariano Rajoy qui n'est autre que le disciple d'un certain José Maria Aznar, ancien premier ministre en Espagne, connu du reste pour son hostilité envers le Maroc. Même si les hauts cadres du PP n'ont pas encore manifesté ouvertement leur opposition, le refus a été exprimé par des députés de cette formation de droite dans les deux présides marocains occupés, Sebta et Méllilia. Les responsables de ce parti qui contrôle les deux villes depuis les dernières élections, affirment qu'ils vont utiliser tous les moyens pour empêcher les Marocains installés dans ces deux villes de voter. La raison invoquée par les responsables politiques est la suivante : le droit de vote ne peut pas être donné aux citoyens d'un Etat qui revendique sa souveraineté sur Ceuta et Méllilia.
Machiavélisme
Des gouvernements locaux PP s'emploient tous depuis quelques jours à défendre cette thèse. La presse espagnole a relayé la déclaration d'un certain Francisco Marquez, député populaire à Ceuta ainsi que deux autres parlementaires PP qui ont parlé des «conséquences graves» d'une éventuelle participation marocaine. Carrément ! Pour ces derniers, leur parti n'hésitera pas à brandir son veto contre tout accord de réciprocité avec le Maroc. Mais la raison principale derrière cette opposition farouche relève plutôt d'un pur machiavélisme politique.
Selon des observateurs espagnols, le parti populaire a peur d'une participation marocaine qui pourrait bénéficier à l'opposition dans les villes occupées représentée principalement par l'UCDE CPM. Majoritairement musulmane, cette coalition est arrivée deuxième lors des dernières élections, juste derrière le PP devançant par la même occasion le PSOE, parti de gauche au pouvoir dans la péninsule ibérique.
Autrement, la droite craint de perdre sa majorité confortable au profit de l'opposition musulmane qui deviendra plus forte grâce à un éventuel soutien de l'électorat marocain en 2015.
Si telle est la réaction de la droite dans les deux présides occupés, quelle sera sa réaction en Espagne? Il faut préciser que le nombre des Marocains résidant en Espagne atteint les 800.000 personnes dont 550.000 sont des adultes et donc capables de voter. Pour sa part, Ceuta compte 3000 Marocains alors que Melilla accueille 6000 MRE, selon des sources espagnoles.
Actuellement, plusieurs pays ont des accords de réciprocité avec l'Espagne. Il s'agit principalement de pays sud-américains notamment la Colombie, la Bolivie, le Chili, le Paraguay et le Pérou. A noter enfin que les relations entre le Maroc et les gouvernements espagnols menés par le PP ont connu des tensions.
Les deux Royaumes étaient au bord de la confrontation armée en 2002 dans ce qui sera appelé par la suite l'affaire de l'îlot de Leila. Il s'agit d'une petit territoire rocheux à quelques centaines de mètres des côtes marocaines au Nord où le Royaume avait décidé d'installer un poste de contrôle pour lutter contre l'immigration et le trafic de drogue.
Mais le gouvernement espagnol présidé alors par José Maria Aznar avait pris une décision démesurée et pour le moins hasardeuse d'expédier un commando des forces spéciales dans l'îlot.
Législatives
Le royaume d'Espagne se prépare déjà pour les prochaines élections législatives. C'est le PSOE qui forme la majorité parlementaire actuellement en Espagne. Arrivé premier lors des élections de 2004, le parti socialiste a beaucoup pâti des conséquences de la crise économique dans ce pays. Les sondages donnent ainsi le PP favori dans les prochaines élections législatives.
Les socialistes avaient déjà essuyé un revers face à leurs rivaux de droite lors des élections locales. Mais le PSOE abordera la prochaine échéance avec un nouveau leader.
C'est Alfredo Perez Rubalcaba qui conduira les troupes socialistes espagnoles succédant à l'actuel Premier ministre José Luis Zapatero.
Il a été désigné samedi dernier par le comité fédéral du parti socialiste espagnol (PSOE). Il est le vice-président du gouvernement de Zapatero et ministre de l'Intérieur. L'homme est donc bien connu des Espagnols. Il s'était distingué lors des négociations avec le mouvement séparatiste basque ETA.
Source : Le Matin
L'opposition dénonce un fichage général de la population française par le ministère de l'Intérieur.
Si la future carte d'identité biométrique fait les affaires des industriels comme Gemalto, Oberthur et autres fournisseurs de l'Imprimerie nationale, elle suscite en revanche une vive controverse sur le plan de la protection des données personnelles. Adoptée en première lecture par l'Assemblée nationale en fin de semaine dernière, la proposition de loi relative à la création d'une carte d'identité biométrique implique le recensement des informations (noms, prénoms, sexe, date et lieu de naissance, adresse, taille, couleur des yeux, empreintes digitales, photo) concernant les 45 à 50 millions de détenteurs d'une carte d'identité au sein d'une base centralisée, appelée TES (Titres électroniques sécurisés).
Le ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, a invoqué la nécessité de lutter contre les usurpations d'identité en confrontant les données inscrites sur les cartes d'identité avec celles figurant dans la base TES. Mais des membres de l'opposition, comme le député Serge Blisko, ont dénoncé « un fichage général de la population », dans le cadre duquel figureraient dans la base de données du ministère de l'Intérieur non plus les seuls criminels et délinquants mais également « la grande masse des Français honnêtes ». « La France n'a créé qu'une seule fois un fichier général de la population, c'était en 1940 », a asséné Serge Blisko à Claude Guéant.
L'opposition pointe également du doigt le risque d'élargissement du fichier TES « à des recherches en matière criminelle ». De fait, TES ne sera pas un simple fichier administratif puisqu'il pourra être consulté sur réquisition de la justice dans le cadre de recherches criminelles. Ce que le Sénat avait refusé lorsqu'il avait adopté la proposition de loi en première lecture, fin mai.
Compte tenu de l'importance des problématiques soulevées par la future carte d'identitié biométrique, Serge Blisko estime que celle-ci aurait dû faire l'objet, non pas d'une proposition, mais d'un projet de loi, ce qui aurait nécessité l'avis du Conseil d'État et une étude d'impact. Serge Blisko fustige ainsi « la volonté de faire voter un texte en catimini ». D'autant que la proposition de loi a été votée en session extraordinaire dans la nuit de jeudi à vendredi en présence de... onze députés.
11/07/2011, Christine Lejoux
Source : La Tribune
En début d'année, le Barça et le gouvernement de Catalogne ont lancé un programme social basé sur la pratique du football. Cette action, menée dans la ville de Salt, voisine de Girona, permet d'enseigner les valeurs sociales d'intégration aux jeunes d'origine immigrée, dans une commune sujette à de fortes tensions culturelles.
En déplacement ce samedi dans la ville de Salt, mitoyenne de Girona, le président du gouvernement catalan, Artur Mas, a défendu ardemment la pratique sportive comme moteur d'intégration. La commune, secouée en début d'année par deux nuits d'émeutes à caractère communautaire, fait partie des points les plus sensibles de la Catalogne du Sud, en vertu de l'arrivée d'une forte proportion de population immigrée au cours de la dernière décennie. Depuis plusieurs semaines, près de 250 jeunes de Salt participent à une opération intitulée "Futbol Net” (football propre, ou football net), vouée à l'éducation sociale par le biais du sport. Cette action, engagée par le Football Club Barcelone et le gouvernement de Catalogne, a été défendue dans le discours d'Artur Mas, partisan d'un “traitement différencié et spécial, car cette problématique est plus importante que les autres”. L'intervention du président catalan, adressée à un jeune public qui manifeste des besoins spécifiques, lui a permis d'insister sur l'intérêt, lorsque son audience du jour sera devenue adulte, de s'engager dans les associations, les entreprises et les institutions du territoire, en vue de renouveler le modèle catalan à l'horizon 2020. Selon M. Mas, “La Catalogne au aussi des règles. Si nous les respectons au football, comme dans l'ensemble du pays, tout ira mieux, mais si nous ne les respectons pas, cela ne sera pas le cas". La présentation de ce bilan sportif et social s'est déroulée en présence du président du Barça, Sandro Rosell.
10/7/2011
Source : La Clau
Le conseil de gouvernement, réuni jeudi, sous la présidence du Premier ministre, M. Abbas El Fassi, a adopté quatre projets de décret et une convention internationale.
Lors d'un point de presse à l'issue du conseil de gouvernement, le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, M. Khalid Naciri a souligné que le premier projet de décret porte attribution et organisation du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération dont il est devenu nécessaire de développer et de moderniser les structures administratives actuelles qui n'ont connu aucun changement depuis 1995, précisant que l'objectif est de permettre au cadre institutionnel de ce département de relever les défis auxquels fait face le Maroc en matière de renforcement de son attrait et de son rayonnement au niveau extérieur.
Présenté par le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, ce texte dont les dispositions répondent aux diverses évolutions et mutations internationales, régionales, continentales et nationales, vise à réviser les structures de ce ministère afin de les simplifier, garantir leur adaptation, préciser leurs attributions au niveau de leurs unités administratives, le but étant d'éviter l'enchevêtrement des compétences et permettre à ce département de s'acquitter de ses hautes attributions professionnelles, et ce, en harmonie avec les nouvelles orientations de la politique extérieure.
Cette politique vise à assurer la défense de la souveraineté nationale, le parachèvement de l'intégrité territoriale, la protection des intérêts supérieurs du Royaume, le renforcement de la présence du Maroc et de son influence aux niveaux international, régional et continental et le renforcement de l'attrait du Royaume et de sa diplomatie économique et générale.
Il s'agit également de protéger les droits et les intérêts de la communauté marocaine résidant à l'étranger, d'assurer une coordination entre tous les services opérant dans le domaine de la politique extérieure du Maroc et de mettre à niveau le réseau diplomatique afin qu'il soit en mesure de coordonner et fournir les données nécessaires à la mise en place d'une politique extérieure efficiente.
Afin de concrétiser ces objectifs, a ajouté le ministre, il a été décidé de réorganiser le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération en tenant compte de considérations objectives, sectorielles, géographiques et régionales dans cinq pôles.
Il s'agit d'un pôle à caractère régional et géographique (sept directions) ayant pour mission de se pencher sur les initiatives régionales et continentales, tels le statut avancé avec l'Europe, l'Union du Maghreb arabe, le développement des relations extérieures du Maroc, la préparation de l'action diplomatique au niveau bilatéral conformément à la politique extérieure adoptée par le Maroc.
Le ministre a également évoqué le pôle multipartite (trois directions), le pôle chargé d'améliorer l'image du Maroc à l'étranger (3 directions), le pôle d'appui et de la logistique, le pôle consulaire et social, chargé de la gestion des ressources humaines et financières (3 directions) et le pôle technique et juridique (deux directions).
7/7/2011
Source : MAP
« Les Nantais venus d’ailleurs », présentée au château des Ducs de Bretagne, retrace un siècle d’immigration à travers des portraits sensibles et des objets intimes
Dans le jardin de son pavillon nantais, Hocine Slimani désigne un olivier, un figuier et un grenadier. « Ici, c’est ma petite Kabylie », confie ce cuisinier à la retraite de 63 ans qui a quitté l’Algérie pour la France voilà plus de quarante ans.
Il fait partie de la centaine de personnes immigrées qui ont bien voulu prêter un objet pour l’exposition dédiée aux « Nantais venus d’ailleurs », installée jusqu’en novembre au château des Ducs de Bretagne.
Outre la carte de main-d’œuvre autorisant sa venue en France, Hocine a confié un pot de terre cuite peint à la main qui le relie à ses racines. « Je l’ai toujours avec moi car il me rappelle ma mère, qui l’utilisait pour servir l’eau. »
Objets symboliques
En prenant le parti de dresser de longs portraits et de présenter une multitude d’objets personnels chargés de sens, cette exposition offre une autre perception de l’immigration. Le choix scénographique – des échafaudages faisant office d’étagères – souligne la précarité des conditions d’arrivée, et parfois de séjour, en France.
De vieilles valises de cuir, censées contenir toute une vie, retiennent l’attention. Tout comme ce bol à café en verre, acheté par le Portugais Antonio Machado à son arrivée en 1972, et dont il se sert toujours. Ou ce gros téléphone orange de 1970 avec lequel la Sénégalaise Aïssata Kane garde le lien avec sa famille.
Autant d’objets symboliques, peu habitués à être exposés.
Migrations
L’histoire de l’immigration à Nantes possède ses spécificités. On apprend que les premiers « immigrés », subissant déjà des discriminations, furent les Bas-Bretons, venus travailler dans l’industrie dans les années 1920, suivis par les Italiens, les Espagnols et les Polonais.
On découvre l’itinéraire de Louis Kermarec, issu d’une famille nombreuse de Quimperlé, embauché dans les fonderies et les chantiers navals. Ou celui de Giovanni, parti du Piémont pour travailler dans le bâtiment : le savoir-faire des mosaïstes italiens était très recherché alors.
La deuxième vague d’immigration concerne les Algériens, après la Seconde Guerre mondiale, puis les Portugais à la fin des années 1960, avant le choc pétrolier de 1973 et la fin de cette immigration de main-d’œuvre encouragée autant par les patrons que par l’État. Suivra le temps du regroupement familial et des réfugiés politiques, notamment du sud-est asiatique et du Chili.
Restrictions
Aujourd’hui, les origines se sont diversifiées et les politiques d’accueil sont de plus en plus restrictives, comme partout. La photo de classe d’une école nantaise reflète cette variété contemporaine. Sous certains visages, le visiteur découvre un objet de la famille de l’élève.
Léo a rapporté la boîte à couture de sa grand-mère, Ziah a confié des épices et de la vanille cultivées par sa tante à Madagascar… Pour Zozan Oztekin, Nantaise d’origine kurde qui a fui la Turquie en 1987, l’exposition permet de « voir que l’on compose une ville tous ensemble. C’est une goutte d’eau pour changer les regards. Mais les gouttes d’eau font l’océan. »
Jusqu’au 6 novembre, 4 place Marc-Elder à Nantes
8/7/2011, FLORENCE PAGNEUX
Source : La Croix
Les chefs d'Etat italien et allemand, Giorgio Napolitano et Christian Wulff, se sont prononcés, vendredi, pour une politique européenne commune en matière d'immigration suite à l'afflux massif de migrants et de réfugiés que connait le vieux continent depuis quelques mois.
Lors d'un entretien à Loveno di Menaggio (Lombardie), au nord de l'Italie, le président Napolitano a souligné la nécessité d'une réponse urgente de l'Union européenne à ce problème dans des cas comme celui de l'île de Lampedusa (sud), qui est particulièrement touchée par le phénomène.
"Lampedusa, la Sicile et l'Italie représentent la porte de l'Europe et ces migrants veulent justement aller en Europe", a-t-il observé lors de sa rencontre avec son homologue allemand dans cette commune située sur le lac de Côme, à quelques dizaines de Kms de Milan.
Tout en reconnaissant l'exigence d'une politique européenne commune en la matière, le président Wulff a, selon l'agence Ansa, demandé à ne pas exagérer le cas de Lampedusa, observant que son pays avait, durant les années 1990, fait face, seul et pendant des années, à des flux beaucoup plus importants de migrants en provenance de la région des Balkans.
Selon des chiffres fournis en juin par la sous-secrétaire d'Etat italienne à l'intérieur, Sonia Viale, 42.807 migrants ont débarqué sur les côtes italiennes au cours des cinq premiers mois de 2011, contre 4.406 durant toute l'année 2010. Le nombre d'embarcations utilisées par les migrants arrivés en Italie est passé, d'une année à l'autre, de 159 à 507, avait-elle précisé.
Viale avait relevé un changement des sites de débarquement des migrants, la région de la Sicile (sud), particulièrement l'île de Lampedusa, marquant la préférence de ces derniers cette année contre les Pouilles, en 2010. Selon la responsable italienne, les migrants embarquant de Tunisie (24.356) viennent en tête en 2011 alors que, l'année dernière, c'étaient ceux provenant d'Afghanistan (1699) qui occupaient les devants.
8 Juillet 2011
Source : Atlas info/MAP
Un système à points sera testé afin de sélectionner les candidats à l'immigration en France en fonction des besoins exprimés.
Après le débat sur l'identité nationale et «la laïcité et l'Islam», l'UMP (majorité présidentielle) organisera, jeudi prochain, une nouvelle convention sur l'immigration pour durcir davantage les mesures d'entrée sur le territoire français. A travers les 23 propositions qui seront discutées à la faveur de cette convention qui sera présidée par Jean-François Copé, le secrétaire général de l'UMP, le parti présidentiel proposera, notamment de conditionner les prestations sociales au respect des obligations scolaires ou de celles des contrats d'accueil et d'intégration et de renforcer les sanctions existantes en cas de non-respect des dispositions qui seront mises en vigueur. L'UMP entend aussi conditionner le regroupement familial après deux ans de présence sur le territoire français contre 18 mois actuellement par le respect des droits de la République française. S'agissant de l'immigration professionnelle que le ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, veut limiter, l'UMP préconise une conférence nationale tous les deux ans où les partenaires sociaux devront estimer de manière précise, les besoins en main- d'oeuvre et les justifier. Un système à points sera également testé en vue de sélectionner les candidats à l'immigration pour le travail en fonction de leur qualité, de leurs atouts et des besoins éventuels de la France. Pour renforcer la lutte contre l'immigration irrégulière, le parti UMP propose d'agir avec une politique plus restrictive des visas, notamment dans le cadre européen. Claude Guéant a récemment déclaré à la presse, «qu'il se réserve le droit d'augmenter l'objectif annuel de reconduite à la frontière de migrants illégaux, fixé pour cette année à 28.000».
Le visa étant considéré par l'UMP comme l'une des principales sources de l'immigration irrégulière, permettant à ses détenteurs de demeurer en France après son expiration, le parti majoritaire propose une caution-retour pour les dossiers qu'il considère à risques. Elle ne sera rendue qu'une fois le retour au pays d'origine effectué. En cas de non-présentation aux services consulaires, ces derniers devraient informer les services de l'immigration en Europe. L'UMP veut également lier le nombre de visas délivrés, à la coopération des pays d'origine au retour des clandestins. Au niveau européen, le parti du président Nicolas Sarkozy veut créer un poste de commissaire en charge de l'immigration et une agence européenne de l'espace Schengen pour harmoniser les demandes de visas et échanger les données en la matière. Opposée à la régularisation des sans-papiers en dehors des situations réduites, l'UMP veut, par ailleurs, conditionner l'obtention d'un titre de séjour à une entrée régulière en France. Une mesure qui exclut tous les étrangers arrivés illégalement, tels que les récents flux des migrants tunisiens en provenance de l'île italienne de Lampedusa.
En voulant s'attaquer au système sensible des droits sociaux des immigrés à un an de l'élection présidentielle, cette convention sur le thème de l'immigration, serait un moyen de s'adresser aux électeurs qui seraient tentés par le vote du Front national (FN), estiment de nombreux analystes.
9/7/2011, Amar CHEKAR
Source: L’Expression
Dans le cadre de son plan d’action annuel pour l’année 2011, le Mouvement NOUVEL ÉLAN « M.O.N.E », organise le Jeudi 14 Juillet 2011 à partir de 9h.00 à la Salle de la Bibliothèque nationale du Royaume à Rabat un colloque sur les thèmes :
- Evaluation de la politique migratoire marocaine
- Le rôle des CME dans le cadre de la nouvelle constitution
Le but du colloque consiste à évaluer la politique migratoire marocaine et à poser la problématique de la relation des Citoyens Marocains de l’Etranger « CME » avec la multitude d’institutions et organisations, censées gérer leur dossier.
Un deuxième objectif est de contribuer à la réflexion sur une nouvelle approche de gouvernance des affaires de quelques cinq millions de citoyens marocains de l’étranger, devenus dans leur grande majorité des bi-nationaux et bi-citoyens, soit par leur statut juridique de citoyens de leur pays de résidence, soit par leur statut de bi-citoyen de fait (citoyens résidents).
A travers ce colloque, nous entendons attirer l’attention non seulement sur la gestion du dossier, mais aussi proposer des pistes susceptibles de contribuer au développement d’une nouvelle approche de gestion, qui tienne compte des réalités de la communauté et de l’environnement dans lequel elle vit et évolue.
Concernant les mutations que connaît notre pays, comme l’ensemble des marocains, les citoyens marocains de l’étranger, aspirent à accompagner cette nouvelle phase qu’aborde le Maroc. C’est dans ce sens, que le mouvement a présenté le 25 avril dernier des propositions à la commission consultative pour la réforme constitutionnelle.
Lors de ce colloque, nous débâterons du rôle et de l’apport des Citoyens Marocains de l’Etranger par rapport aux changements que connaît notre pays, ainsi que nos attentes par rapport au processus de changement engagé.
Le choix des thèmes du colloque n’est pas fortuit dans la mesure où le Maroc n’est pas seulement un pays d’émigration, mais également de transit, voire d’immigration et qui connait des mutations, qui vont conduire à un Maroc nouveau.
Cette réflexion, nous avons souhaité la faire avec les acteurs de la vie politique marocaine dans une ample confrontation d’expériences et de points de vue. La synthèse des débats de ce colloque, sera adressée aux différentes institutions et organisations, chargées de la gestion du dossier, ainsi qu’aux formations politiques, aux centrales syndicales, au CNDH et aux organisations des droits de l’homme.
9/7/2011
Source : Site Oujdia
C'est clair, net et décomplexé.. Les stratèges de l'UMP n'en démordent pas. « Le premier tour de la présidentielle se gagnera à droite et il faut franchir le premier tour. Si on a un risque d'être débardé, c'est par le Front national, pas par le centre », martèle-t-on au siège du parti…Suite
Ils sont quelque 900 réfugiés à vivre au Maroc, dont la vie risque de changer avec l'adoption de la nouvelle constitution. La mise en place d'un cadre juridique facilitant leur accueil et leur donnant le droit au travail devrait voir enfin le jour. Explications
Attirés par le dynamisme économique du royaume et confiants dans sa stabilité, ils sont nombreux à s'y établir...Suite
La participation des Marocains aux élections municipales espagnoles dérange certains partis politiques, le pp en l'occurrence. Le porte-parole de la mairie de Sebta, le populaire Guillermo Martinez, s'est dit préoccupé par l'éventuelle participation des Marocains installés dans l'enclave aux élections locales, si le Maroc et l'Espagne ratifient l'accord de réciprocité...Suite
« On ne trouvera pas les solutions au bord d'une piscine»…Suite
A l'image des 14 000 Marocains rapatriés jusqu'à présent, Azzedine, Youssef sont les rescapés d'une guerre civile qui les a dépouillés de tous les biens…Suite
A moins d'un an de la présidentielle, que proposent-ils en la matière ? Tour d'horizon
UMP : " Irresponsable de ne pas agir"
Le secrétaire général de l'UMP Jean-François Copé, avec la collaboration du ministre de l'Intérieur Claude Guéant, ont remis jeudi 7 juillet une série de 23 propositions dans le cadre de la convention sur l'immigration. Claude Guéant a par ailleurs réaffirmé ce jeudi qu'il serait "irresponsable de ne pas agir" pour réduire l'immigration légale, car "les capacités d'accueil de la société française ne sont pas sans limites". La politique du parti présidentiel est anglée autour de 5 axes majeurs:
- Une réponse globale et concertée à un défi mondial
- Une Europe qui assume davantage ses responsabilités
- Une politique de fermeté et de clarté contre l'immigration illégale
- Une responsabilisation de tous les acteurs pour adapter l'immigration de travail aux besoins
- Une affirmation permanente de l'équilibre des droits et des devoirs
PS : Une politique de lutte mais "juste"
Dans ses 30 propositions pour la France, le Parti socialiste a formulé la volonté de luttercontre les trafiquants et les employeurs clandestins, tout en proposant une amélioration de l'accueil et de l'intégration. Il s'agit entre autres de favoriser la maitrise de la langue, et la compréhension des droits et des devoirs.
- Vote tous les trois ans d'une loi d’orientation et de programmation qui serait élaborée en concertation avec les partenaires sociaux et les territoires qui assurent l’accueil et l’insertion des migrants.
- Création d'un contrat d’accueil et d’intégration fondé sur des obligations réciproques et insistant sur la maitrise de la langue et la compréhension des droits et des devoirs républicains.
- Le droit de vote serait accordé aux étrangers aux élections locales.
Europe-Ecologie-Les Verts : "L'immigration est une chance"
Le programme d'Europe Ecologie-Les Verts pour la présidentielle 2012 est encore en cours d'élaboration. Mais la politique d'immigration du parti s'articule déjà autour de l'idée que la migration des peuples à travers la France et l'Europe doit se faire librement et sans contraintes. Les mesures phares d'EELV englobent la régularisation de tous les sans-papiers à la procédure de naturalisation, en passant par la mise en place d'une politique d'accueil et de suivi des arrivants, notamment dans l'apprentissage de la langue.
En mai 2011, un audit des parlementaires de la politique d’immigration, d’intégration et de co-développement avait été rendu public. Des parlementaire européens, dont Eva Joly, avaient décidé de soumettre la politique de Nicolas Sarkozy à une évaluation. La candidate à la primaire écologiste avait alors déclaré que "l'immigration est une chance", "porteuse de multiples richesses et de tolérance".
FN : L'immigration, à l'origine des maux de la France
Le programme du Front National en vue de la présidentielle en 2012 n'est pas encore élaboré. Les mesures présentées sur son site datent de 2007. Mais rien de neuf au soleil. L'immigration reste le thème de prédilection de Marine Le Pen, qui arpentait dernièrement les plateaux de télévision pour dénoncer notamment le principe de binationalité.
Le Front National, pour qui l'immigration est "à l’origine de la plupart des maux dont souffre notre pays", propose à la fois de dissuader, de contrôler les frontières, d'assimiler et de mettre en place des politiques de retour et de co-développement avec les pays d'émigration.
7/7/2011, Assma Maad
Source : Le Nouvel Observateur
L'UMP réunit aujourd'hui jeudi à Paris une convention sur le sujet sensible de l'Immigration alors que la politique migratoire gouvernementale est régulièrement ciblée par la gauche comme par le Front national. Des attaques qui visent également le ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, après qu'il a estimé que la France n'avait «pas besoin de maçons» immigrés, et imputé deux tiers des échecs scolaires aux enfants d'immigrés.
«Les questions évoquées par Claude Guéant sont fondées. Ce sont des sujets objectifs sur lesquels il faut travailler», a justifié Jean-François Copé, le secrétaire général de l'UMP.
«Personne ne doit être choqué que nous remettions régulièrement sur la table ces problématiques parce qu'elles sont évolutives». Ne pas le faire «serait une erreur», a-t-il estimé en présentant la convention. Une énième convention alors que certains à l'UMP pensent qu'elles sont trop nombreuses, comme le député-maire de Nice (Alpes-Maritimes), Christian Estrosi, estimant jeudi que la multiplication des conventions à l'UMP devenait «inaudible».
«Irresponsable de ne pas agir pour réduire l'immigration légale»
Arrivé en fin de matinée à la convention, le ministre de l'Intérieur a déclaré qu'il serait «irresponsable de ne pas agir pour réduire l'immigration légale». «Les capacités d'accueil de la société française ne sont pas sans limites», a-t-il fait valoir, souhaitant que «l'immigration vers la France diminue».
Avec comme ambition de «faire divorcer l'idéologie et les questions d'immigration», l'UMP avance des contributions au projet présidentiel de 2012. Fidèle à son credo des «droits et devoirs», elle s'attaque notamment au sujet sensible des droits sociaux des immigrés : conditionnant les prestations au respect des obligations scolaires et du contrat d'intégration et propose de renforcer les sanctions en cas de non-respect.
Elle préconise aussi une politique plus restrictive des visas - principale source d'immigration illégale -, y compris dans le cadre européen. Les 22 propositions réaffirment le principe d'une «immigration choisie» défendu par le candidat Nicolas Sarkozy en 2007, et celui d'une intensification de la lutte contre l'arrivée irrégulière d'immigrés.
Regroupement familial : «respect des lois de la République»
Alors que l'immigration familiale, qualifiée d'«immigration subie» par le président Sarkozy, est la principale source d'entrée régulière en France, l'UMP propose de conditionner le regroupement familial après deux ans de présence sur le territoire - contre dix-huit mois actuellement - au «respect des lois de la République». Cela «continue à être un sujet de préoccupation», estime Claude Guéant sur BFM TV. «Il y a des abus, des fraudes, et il convient de lutter contre les excès du regroupement familial». «Il y a aussi un certain nombre d'abus aux prestations sociales», a-t-il encore estimé, «et je vais lancer à cet égard une mission pour voir comment on pourrait mieux lutter contre ces abus là».
Binationalité : réhausser le niveau d'exigences pour devenir français
«Le gouvernement n'a aucune intention de changer la loi dans ce domaine». Non, la binationalité ne sera pas interdite. «A mon sens c'est un faux problème parce que les binationaux n'ont pas le choix. Ils sont binationaux du fait des législations des Etats, et la réalité du problème c'est celle des conditions dans lesquelles on entre dans la nationalité française», a déclaré le ministre.
Il faut se demander, estime-t-il, si le postulant épouse «complètement notre style de vie, s'il a bien intégré nos principes républicains les plus fondamentaux, s'il maîtrise le français. C'est la raison pour laquelle je souhaite rehausser le niveau des exigences à l'égard de ceux qui veulent entrer dans la nationalité», a-t-il expliqué, précisant qu'il allait adresser rapidement une circulaire aux préfets afin qu'ils soient «plus vigilants, plus exigeants, sur les critères de l'assimilation (...) pour entrer dans la nationalité». «Aujourd'hui pour entrer dans la nationalité française il suffit de se débrouiller en français. Je vais demander que désormais les postulants à la nationalité française aient un niveau qui soit celui que l'on maîtrise au collège», a encore ajouté Claude Guéant.
Immigration professionnelle : mieux la choisir
S'agissant de l'immigration professionnelle que le ministre veut limiter, l'UMP préconise une «Conférence nationale»tous les deux ans où les partenaires sociaux «devront estimer précisément les besoins en main d'oeuvre par secteurs et les justifier». Inspiré du modèle canadien, un «système à points» sera testé en vue de sélectionner les candidats à l'immigration du travail en fonction de leurs «qualités» et de leurs «atouts» et des «besoins éventuels» de la France.
Immigrations irrégulière : une «caution retour» pour les visas
Le visa étant considéré comme une des principales sources de l'immigration irrégulière, ses détenteurs restant en France après leur expiration, le parti présidentiel veut créer une «caution-retour» pour les dossiers à risques qui «ne serait rendue qu'une fois le retour au pays effectue». Et «en cas de non-présentation aux services consulaires, ces derniers devraient en informer les services de l'immigration en Europe».
Au niveau européen, l'UMP veut créer un poste de Commissaire en charge de l'immigration et une«agence européenne de l'espace Schengen» pour harmoniser les demandes de visas et échanger les données en la matière.
Enfin, comme la France ne parvient pas à exécuter 30% des décisions d'expulsion des étrangers en situation irrégulière, l'UMP veut lier le nombre de visas délivrés à la coopération des pays d'origine au retour des clandestins, certains de ces pays rechignant à délivrer les laisser-passer consulaires indispensables aux reconduites.
Titre de séjour seulement après être entré régulièrement en France
Opposée à la régularisation des sans-papiers, en dehors de «situations réduites», l'UMP veutconditionner l'obtention d'un titre de séjour à une entrée régulière en France. Une proposition qui exclut tous les étrangers arrivés illégalement, comme les milliers de boat-people tunisiens.
Reconduites à la frontière
Alors que la présidente du Front national, Marine Le Pen, a affirmé que les expulsions d'immigrés clandestins étaient «en chute libre», Claude Guéant rétorque ce main que «c'est absolument faux» : les objectifs sont, pour 2011 comme pour 2010, de reconduire 28 000 personnes à la frontière, a-t-il rappelé, et la France en est à «14 500 éloignements effectués mois de juin compris». Il n'exclut d'augmenter cet objectif. «Depuis 2007, nous avons éloigné 210 000 étrangers», a-t-il souligné.
7/72011
Source : Le Parisien.fr /AFP
Des journées culturelles marocaines seront organisées les 9 et 10 juillet à Barcelone (nord-est de l'Espagne) par l'Association Bouregreg en vue de promouvoir le rapprochement et l'amitié entre le Maroc et la Catalogne.
Plusieurs actions sont prévues dans le cadre de cette manifestation culturelle, initiée en collaboration avec l'Association "Unio Germans del Mon" (Union Frères du monde) de Gava (près de Barcelone), apprend-on jeudi auprès des organisateurs.
Au programme de ces journées culturelles, figurent une exposition des produits de l'artisanat marocain en collaboration avec la Chambre d'artisanat de Salé, une exposition d'art pictural marocain et un défilé Caftan haute couture 2011.
Outre la dégustation de mets typiquement marocains, le programme de cette manifestation culturelle prévoit également une grande soirée musicale animée entre autres par la diva de la chanson amazighe Raissa Tahihit, le groupe Tagadda ainsi que la star de la chanson amazighe rifaine Najim Aghrib.
Par ailleurs, deux tables rondes sur les grands axes de la nouvelle Constitution du Maroc et le rôle de la culture en tant que vecteur de coopération entre le Maroc et la Catalogne sont prévues dans le cadre de ces journées.
7/7/2011
Source : MAP
A Toronto, une simple prière du vendredi organisée dans une école publique suscite depuis peu la polémique, alors qu'elle y est pratiquée depuis trois ans. Pour cause, un reportage publiée dans la presse, et sur lequel une association hindoue a rebondi pour critiquer une « situation alarmante ». La commission scolaire de Toronto ne semble pas pour autant se laisser influencer.
La prière du vendredi crée la polémique à Toronto (Ontario). Elle est régulièrement organisée depuis trois ans dans la cafétéria de l'école publique de Valley Park. L’objectif était de permettre aux élèves musulmans, dont le nombre avoisine les 400, soit entre 80 et 90% des effectifs de l’école, de pouvoir prier sur place et d’éviter de rater des cours en allant à la mosquée. La demande, approuvée par la commission scolaire de Toronto, émanait des parents d’élèves, qui avaient fait venir un imam pour diriger la prière hebdomadaire.
« Dans une école avec une telle concentration d'étudiants musulmans, il s'agissait de la meilleure solution afin d'éviter que le temps de classe ne soit compromis », explique Jim Spyropoulos, haut responsable de la commission scolaire.
Depuis, la prière du vendredi est tenue dans l’école, sans susciter la moindre opposition : « En trois ans, il n'y a eu aucune plainte », indique Shari Schwartz-Maltz, porte-parole de la commission scolaire, pour qui « c'est un plaisir et un honneur de montrer aux enfants que nous valorisons qui ils sont ». Mais la publication dans la presse, cette semaine, d’un reportage sur l’école, a créé une polémique.
Levée de boucliers
Rebondissant sur ce reportage, une association de Hindous parle de « situation alarmante et inacceptable ». Pour ce groupe, en plus des repas halal servis à l’école, le fait d’accorder quarante minutes de prière hebdomadaire aux élèves musulmans après le repas le déjeuner est contraire à « la séparation de l’église et de l’Etat ». Ses membres appellent à l’interdiction de cet « accommodement », pourtant pratiquée dans d’autres écoles de Toronto. Sur les forums des médias, les réactions hostiles se multiplient elles aussi.
Autre adversaire de la prière du vendredi à l'école, et ce « depuis le début », le Congrès musulman canadien, une organisation décrite comme défendant une conception plutôt libérale de l'islam. Pour Salma Siddiqui, vice présidente du congrès musulman, les membres de la commission scolaire veulent « montrer qu'ils trouvent des accommodements. Aujourd'hui c'est cette religion qui a des revendications, mais demain ça en sera une autre. Où cela va-t-il s'arrêter? Comment pourrons-nous vivre ensemble en société ? », a-t-elle ajouté.
Accommodements prévus par la loi
La Commission scolaire de Toronto, pour sa part, ne semble pas prête à faire marche arrière. Elle a réitéré son « devoir de s’accommoder aux convictions religieuses des élèves » et continuera d’autoriser la poursuite des séances de prière du vendredi. En vertu de la charte canadienne des droits et du code des droits de la personne de l'Ontario, rappelle-t-elle, l'école est « tenue » de fournir un lieu de culte aux élèves s'il y a une demande de leur part. Le Canada, qui accueille environ 250 000 immigrés par an, oblige ses institutions à trouver des « accommodements », notamment religieux, pour les minorités du pays.
7/7/2011
Source : Yabiladi
Une enquête commanditée par les autorités de la ville de Villeurbanne (sud-est de la France) montre que les personnes d’origine maghrébine ont moins de chance que les autres d’avoir un logement. En moyenne, la moitié d’entre eux éprouve des difficultés à cause de leur origine. La municipalité de Villeurbanne prend les devants.
« Les candidats ‘français de souche’ n'ont quasiment rencontré aucun obstacle dans leur recherche de logement alors que les candidats d'origine maghrébine ont été défavorisés plus d'une fois sur deux », a déclaré Eric Cédiey, directeur général de l’institut qui a réalisé cette enquête.
L’étude, menée sous forme de testing, a retenu comme principal critère discriminant l’origine des demandeurs de logement. Le critère se déclinait par le nom, le prénom et l'apparence physique des « testeurs ». Il a donc été révélé qu’il était difficile de trouver un logement, pour la moitié des personnes dont le nom ou l’apparence évoque l’Afrique du nord.
Il s’avère même que le ratio de discrimination est plus prononcé dans les quartiers huppés. Selon Eric Cédiey « les candidats maghrébins ont été désavantagés jusqu'à neuf fois sur dix dans le quartier des Gratte-Ciel », l’un des plus prisés de la ville. « Les quartiers (…) les plus beaux, discriminent le plus », résume-t-il.
L’enquête du Centre d'Observation et de Recherche sur l'Urbain et ses Mutations (ISM-CORUM) a également souligné que « la discrimination sur l'origine se manifeste plus violemment sur les hommes que sur les femmes.»
Cette discrimination se fait généralement au moment de la visite du logement, et se manifeste de plusieurs façons. Il arrive ainsi que les agents immobiliers freinent un candidat dans la constitution du dossier, pour en favoriser un autre. Le directeur de l’ISM-CORUM relève cependant que « la plupart des discriminations ne sont pas intentionnelles ; elles relèvent plutôt de mauvaises pratiques.»
Les autorités locales prennent les devants
Selon le site du quotidien français Libération, cette enquête s’inscrit dans le plan de lutte contre les discriminations au logement lancé en février 2010 par les responsables de la ville. Pour Jean-Paul Bret, maire (PS) de Villeurbanne, le but de l’enquête est «d'accompagner les acteurs du logement vers une prise de conscience et non de les sanctionner ». Rappelons que la discrimination au logement est un délit puni en France par 3 ans de prison et 45 000 € d'amende.
Cette sensibilisation devra stimuler les professionnels du logement à se mobiliser contre ce fléau. « Le constat est fait. Aux organisations professionnelles de prendre leurs responsabilités », a déclaré dans ce sens Lionel Leifer, de la Fédération Nationale française de l’Immobilier (FNAIM). Les autorités de Villeubane prévoient d’ailleurs un partenariat avec des agences immobilières volontaires, pour la constitution d’un label engagé dans la lutte contre ces formes de discrimination.
7/7/2011
Source : Yabiladi
Les autorités des présides occupés de Sebta et Mellilia ont exprimé leur "préoccupation" face à la possibilité donnée aux Marocains résidant en Espagne de voter aux élections municipales ibériques, dès lors que la nouvelle Constitution accorde ce même droit aux étrangers établis au Maroc.
La chef de la diplomatie espagnole Trinidad Jimènez avait déclaré, mardi dernier, que les ressortissants marocains établis en Espagne pourront voter aux élections municipales ibériques, étant donné que la nouvelle Constitution permet aux étrangers de voter aux élections locales marocaines.
Les déclarations de Jiménez reflètent "une opinion personnelle", a estimé à ce sujet le premier vice-président du gouvernement local de Mellilia, Miguel Marin (Parti Populaire-PP/Droite). Il a soutenu que les Marocains résidant en Espagne ne pourraient jouir de ce droit en l'absence d'un accord de réciprocité, "chose qui n'est pas garantie, pour le moment".
Dans le même contexte, le porte-parole du gouvernement autonome de Sebta, Guillermo Martinez (PP), a fait savoir qu'il a fait part à l'exécutif central espagnol de sa "préoccupation" face à cette question.
"Le gouvernement de Sebta exige le respect de la clause stipulant l'interdiction du vote aux étrangers lors des élections régionales et municipales", a-t-il ajouté.
7/7/2011
Source : MAP
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