jeudi 4 juillet 2024 22:17

Les Rencontres de Fès ont réussi, mercredi, nombre de voyages à travers monts et océans, rivières et lacs, forêts et prairies à la recherche de l'exploration et du mythe qui ont toujours attiré l'espèce humaine.

Ces Rencontres, qui ont animé de manière docte et cinq jours durant les matinées du Festival des musiques sacrées du monde de Fès, se sont attelées à décortiquer cette pulsion interne qui pousse les gens à aller vers la découverte d'un autre ailleurs, défiant, dans cette exploration, aléas climatiques, dangers naturels et autres obstacles socioculturels.

Dès l'entame, l'assistance a été entrainée dans le mythe d'Ulysse, ''dont on attend toujours le retour car il n'est pas encore revenu de son aventure'', nous dira Barbara Cassin, philologue et philosophe et qui a signé dernièrement ''Google moi, la deuxième mission de l'Amérique''.

Ali Benmakhlouf, agrégé de philosophie et professeur à Nice, est parti sur les traces de Léon l'Africain et son périple à travers les continents. Ses récits de voyages sont ''une grande oeuvre de description géographique, une anthologie magique qui a porté essentiellement sur la collecte des faits'', commentera le conférencier qui a commis nombres d'écrits dont ''Averroès" (2000) et ''Al Farabi, philosopher à Bagdad au 10-ème siècle''(2007).

Karima Berger, romancière, et auteur de ''Filiations Dangereuses''(2008) et ''Eclats d'Islam, chronique d'un itinéraire spirituel''(2009), a narré les pérégrinations, à travers les terres algériennes, d'Isabelle Eberhardt, "cette algérienne de coeur, française de nationalité et russe d'origine''.

Olivier Germain-Thomas a pisté l'aventure de cet aventurier infatigable qu'est Marco Polo, voyage qui l'a mené au fin fond des contrées asiatiques sans oublier d'évoquer le dilemme né de la confrontation entre foi chrétienne et bouddhisme ou encore l'influence qu'il a pu avoir sur d'autres aventuriers comme Christophe Colomb.

Abdelahadi Tazi, historien et membre de l'académie du royaume du Maroc, a suivi les pas du grand voyageur Ibn Battouta, qui, a-t-il dit, a sillonné 800 contrées répertoriées en Europe et en Asie et rencontré plus de 1.000 personnes que l'aventurier a cité nommément.

Cet explorateur était également un fin observateur et il a réservé, dans ses récits une place particulière à la situation socio-économique de la femme savante, politicienne à(etc), devait rappeler M.Tazi, lui aussi grand voyageur qui a effectué plus 1.300 déplacements à travers le monde.

La veille, l'assistance avait rendez-vous avec un autre voyage, mais forcé celui là, qu'est l'exil. Une thématique décortiquée dans ses déchirements, dans la mélancolie qu'elle engendre tout autant que dans l'enrichissement qu'elle occasionne en mettant en relation des personnes d'horizons et de cultures différents.

L'exil/immigration a été cadenassé partout même si le phénomène prend de plus en plus de l'importance, devait relever M. Driss Al Yazami, président du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME).

Les flux migratoires sont plus gérés par des législations nationales que par une réglementation internationale, a-t-il noté, relevant que l'immigration pose, ici et là, moult problèmes liés à l'appartenance, à l'identité et à l'égalité des chances entre migrants et autochtones.

L'exil peut avoir un grand nombre d'influences sur divers domaines comme la musique, a relevé, pour sa part, Daniel Brown, journaliste, qui a évoqué l'influence des esclaves noirs, exilés forcés, sur nombre de genres musicaux comme le Jazz et le reggae en passant par le célébrissime tango argentin.

L'immigration m'a permis de retrouver le chemin de l'écriture musicale et de la créativité comme l'a reconnu dans un témoignage émouvant, Ahmed Assayad l'un des compositeurs notoires du Maroc.

Le rideau est tombé sur les Rencontres de Fès qui ont réuni 5 jours durant plus de 40 intellectuels de toutes les disciplines et de tous les horizons pour débattre, sous l'ombre du tentaculaire et accueillant chêne du Musée Batha, de spiritualité, de sacralité, de quête intérieure et de voyages initiatiques.

Le chêne, qui a délié les chaînes tressées par la méconnaissance de l'autre et déchaîné discussions et réflexions sur l'homme et ses rapports avec Dieu, avec ses semblables, avec son environnement, a été tellement irrigué qu'il doit avoir cumulé assez de réserve pour tenir jusqu'à la prochaine édition et ressusciter de nouveau arbre de lumière, de dialogue et d'espérance.

Fès, quant à elle, restera encore pour quelques jours, sous l'emprise des musiques sacrées du monde, un festival qui maintient vivace la magie de cette cité spirituelle.

Source : MAP

10/06/2010

La Fondation Hassan II pour les MRE a présenté, mardi à Rabat, trois nouvelles publications axées notamment sur les transferts.

L’effet de la crise économique sur les transferts des Marocains résidant à l’étranger (MRE) n’aura été que passager. «Nous avions constaté une baisse au cours du premier semestre 2009, mais ensuite la tendance a repris», indique Bachir Hamdouch, conseiller à l’Observatoire de la communauté marocaine résidant à l’étranger(OCMRE), une structure d’étude et d’analyse de la Fondation Hassan II pour les MRE. Poursuivant sa mission de mieux connaître les MRE, cette Fondation a tenu, mardi 8 juin à Rabat, une conférence pour présenter ses trois nouvelles publications, fruits d’analyses scientifiques minutieuses. L’une d’elles «MRE, l’utilisation des transferts», dirigée par Bachir Hamdouch, décortique les résultats d’une enquête réalisée fin 2005 pour jauger l’évolution et la valeur des transferts MRE et les comparer avec les résultats d’une ancienne étude qui remonte à 1998. «La tendance des transferts tend vers la stabilité. 70% des transferts bénéficient toujours aux migrants et à leur famille», souligne Bachir Hamdouch. Et de préciser que 86% des investissements des MRE concernent toujours l’immobilier. Mais que de plus en plus de Marocains (83%) préfèrent investir à l’étranger.

Selon l’enquête, le transfert annuel moyen par MRE atteint 86.311 dirhams, un montant qui varie selon que le lieu de naissance des migrants au Maroc ou à l’étranger.  Il est de 89.062 DH pour les premiers et de 61.984DH pour les seconds. Il varie aussi selon le pays d’accueil, précise l’étude affirmant que les Pays-Bas arrivent en premier avec 133.892DH, suivi de l’Italie avec 93.490DH et de l’Allemagne avec 88.937DH.

Le deux autres ouvrages présentés par la Fondation Hassan II pour les MRE    portent sur les « Remises d’épargne des migrants : Expériences et perspectives» et la «Précarité et droits  humains». «Nous sommes appelés plus que jamais  à travailler avec les organismes internationaux au sein des pays d’accueil pour assurer la stabilité et les droits des migrants», estime Abdeslam El Ftouh, directeur du pôle promotion économique de la Fondation.

L’évolution de nos MRE, notamment les nouvelles générations qui choisissent de rester dans les pays d’accueil, dictera certainement de nouveaux  changements des relations Maroc-MRE. Les perspectives de la recherche sont  ouvertes.

Source : Le Soir Echos

10/06/2010

C'est une première en France et ce service d'un genre nouveau pour un buraliste devait être inauguré, mercredi 9 juin, par MoneyGram, numéro deux mondial du transfert d'argent derrière Western Union.

L'initiative, qui doit être multipliée dans les semaines à venir, est une petite révolution sur le marché très convoité de l'envoi d'argent à l'international. Ces services sont principalement utilisés par les migrants: selon le ministère de l'immigration, qui soutient l'opération, quelque 8 milliards d'euros ont transité entre la France et leurs pays d'origine en 2009. Ce flux a progressé de 10% en moyenne par an depuis 2002 et il représente jusqu'à 20% du PIB de certains Etats comme les Comores.

Jusqu'à présent, Western Union était en situation de quasi-monopole en France. La société bénéficie d'un partenariat avec la Banque postale depuis 1994 qui lui permet d'être présente dans 6000 agences réparties sur tout le territoire. Pour contrer l'offensive de MoneyGram, Western Union a annoncé, le 2 juin, une baisse de ses commissions allant jusqu'à 20 % sur certains envois, initiative qui a reçu le soutien du ministre de l'immigration, Eric Besson.

PRESSION INTERNATIONALE

Money Gram vient donc remettre un peu de concurrence où il en manquait. Une offre rendue possible grâce à la transposition d'une directive européenne de 2007 libéralisant les services de paiements. Entré en vigueur en novembre 2009, ce texte permet aux buralistes volontaires d'obtenir le statut "d'établissement de paiement".

Les initiatives de Western Union et MoneyGram s'inscrivent dans un contexte de pression internationale. Au sommet du G8 de L'Aquila (Italie), en juillet 2009, les chefs d'Etat et de gouvernements s'étaient en effet engagés à réduire les coûts de transferts de fonds des migrants de moitié en cinq ans. A l'automne 2009, la Banque mondiale a aussi pointé la France du doigt pour ses tarifs alors parmi les plus élevés au monde.

Le ministère de l'immigration s'est rapidement greffé sur les initiatives à l'étude de Western Union et MoneyGram, y voyant une façon, à deux ans de l'élection présidentielle, de tenter de redorer son image, ternie par sa lutte contre l'immigration irrégulière. Il vise aussi à cajoler un peu les buralistes tout en séduisant plus directement l'immigration "régulière", soit les diasporas.

Les principaux pays de destination des transferts d'argent correspondent en effet aux flux migratoires. L'Afrique représente ainsi le plus gros volume d'envois de fonds de la France vers l'étranger, se classant même devant l'Asie. Selon MoneyGram, le pays qui arrive en tête des transferts est le Maroc, suivi du Sénégal, du Cameroun et de la Côte d'Ivoire. Le Mali, en revanche, dont la diaspora est pourtant très nombreuse, est moins bien placé. La faute, selon l'opérateur, au "trafic informel".

MANQUE DE CONFIANCE

Et c'est là tout l'enjeu et la limite de ce marché des transferts d'argent des migrants. Plus de la moitié des envois échapperait aux réseaux officiels, passant de la main à la main ou via le système de "hawala" (qui permet l'échange de fonds sans mouvement interbancaire). Le manque de confiance et le coût prohibitif des commissions des opérateurs sont les paramètres les plus dissuasifs: selon la Banque mondiale, il faut compter en France entre 13% et 16% de commissions pour 140 euros envoyés.

Un site Internet comparateur de prix  a bien été réactualisé début juin pour permettre aux migrants de mieux faire jouer la concurrence, mais beaucoup sont originaires de pays et de zones rurales où la présence des banques est très faible. Des solutions comme le transfert d'argent par téléphonie mobile sont de plus en plus à l'étude, comme celle de Maroc Telecom, qui s'est engagé à fournir une offre d'ici juin 2011.

Reste l'usage de cet argent. La plupart des sommes envoyées servent à la consommation courante: alimentation, logement, fêtes religieuses… Dans un contexte de baisse de l'aide au développement, de plus en plus d'institutions, en France comme à l'étranger, y voient là une nouvelle forme possible de codéveloppement. En attendant, les buralistes seront là.

Source : Le Monde

10/06/2010

 

On l’attendait pour le début de l’année. Al barid Bank, ou boîte postale, a été lancée officiellement mardi 8 juin à Casablanca. Avec 4 millions de clients au départ et des fonds propres de l’ordre de 1 milliard de DH, la banque postale suscite bien des craintes dans le milieu financier marocain. Les Marocains résidant à l’étranger devraient constituer une cible importante notamment pour ce qui est des transferts pour leur famille.

Le chantier de la banque postale est finalisé. Entamé par l’ex-directeur général de Poste Maroc, Anas Alami, actuel patron de la CDG, le dossier de création de la banque postale est bouclé. Le lancement officiel de ce nouvel organisme financier vient d’être effectué mardi 8 juin à Casablanca. La filière de Barid Al Maghrib est sous les projecteurs et il y a de quoi ! 4 millions de clients dès le départ, un capital social de l’ordre de 400 millions de dirhams et des fonds propres de 1 milliard de DH. Il y a de quoi susciter des craintes de la part des concurrents. La nouvelle banque trace son territoire. Son portefeuille clients est celui de ceux à faible revenu ou revenus irréguliers. C’est-à-dire la population la plus nombreuse au Maroc, celle’ que les établissements bancaires ont commencé à apprivoiser ces derniers mois. Cela a été le cas de Wafacash, BMCE Bank et les autres, concurrence oblige.
Dès 2011, la nouvelle entité devrait proposer des crédits immobiliers.

Les clienst pourront ouvrir des comptes avec 0 DH et ne paiera pas plus de frais de tenue de compte que 60 DH l’an.
Mais c’est sur le créneau de la bancarisation que Al Barid bank devrait être la plus compétitive. Dès son arrivée sur le marché, ce taux passe de 34 à 47%.

Le réseau et son étendue notamment dans le monde rural est un atout de taille pour l’entité. Barid Al Maghrib dispose déjà d’un très vaste réseau qui pourra être utilisé par la banque. Elle s’appuiera sur son réseau de 1.700 points de vente dont 938 agences propres, dont la moitié localisée en milieu rural.

Source : Bled.ma

10/06/2010

La 8ème édition du Mondial de football de l'immigration aura lieu, du 12 juin au 11 juillet à Madrid, avec la participation de 28 équipes représentant les collectifs d'immigrés établis dans la capitale espagnole, dont la communauté marocaine.

Près de 700 footballeurs issus de l'immigration prendront part à ce tournoi organisé par la région autonome de Madrid dans l'objectif de renforcer les liens entre les immigrés et promouvoir leur intégration dans la société d'accueil à travers le sport, souligne-t-on auprès des organisateurs.

L'équipe marocaine jouera dans le groupe "B" aux côtés du Honduras, de la Bulgarie et du Cameroun.

Outre ces quatre équipes, cette manifestation sportive réunira des formations représentant notamment l'Allemagne, l'Argentine, la Bolivie, le Brésil, la Bulgarie, la Colombie, la Côte d'Ivoire, le Chili, le Mali, le Nigeria, le Royaume-Uni, la Roumanie, le Sénégal, la Pologne et l'Ukraine.

L'édition précédente du Mondial de football de l'immigration a été remportée par le Nigeria.

Source : MAP

10/06/2010

 

L'association des ressortissants sénégalais résidant au Maroc (ARSEREM) organise, du 24 au 28 juin à Casablanca, la 4ème édition de la semaine du Sénégal au Maroc sous le signe "UEMOA : vecteur de consolidation de l'axe Maroc-Sénégal et d'intégration régionale".

Lors d'un point de presse à Dakar, les organisateurs ont présenté l'édition 2010 de cette manifestation qui se veut "un rendez-vous annuel incontournable dans le cadre des relations entre le Maroc et le Sénégal" et une plateforme de croisement d'idées et d'initiatives pour renforcer la coopération entre les deux pays.

Abdou Diop, président de l'ARSEREM, souligne qu'après une édition dédiée au thème "Transports et Routes", la 4ème édition de cette manifestation se penche sur un sujet d'actualité de grande importance pour l'axe de coopération Rabat-Dakar qui doit trouver son prolongement naturel dans le cadre de l'espace de l'Union Economique et Monétaire d'Afrique de l'Ouest (UEMOA).

Les accords Maroc-UEMOA, en perspective, sont à même de renforcer la coopération entre les deux pays frères, et au-delà, permettre d'ériger une zone d'intégration régionale entre le Maroc et les pays de l'Afrique de l'Ouest, a-t-il dit.

Pour mieux sensibiliser sur ce créneau porteur de la coopération sud-sud sur le thème, un colloque qui traitera de l'"UEMOA : vecteur de consolidation de l'axe Maroc-Sénégal et d'intégration régionale" réunira des responsables des instances concernées et des organisations patronales et opérateurs privés des deux pays.

Parmi les thèmes qui seront débattus lors de ces échanges, "relations économiques Maroc-Sénégal et Maroc-UEMOA : Etat des lieux", "L'accès au marché ouest-africain", "UEMOA : nouvel horizon de la diplomatie économique marocaine", "l'intégration régionale Maroc-Afrique de l'Ouest", et "les ensembles régionaux : une réalité pour reconstruire l'Afrique".

La manifestation apporte un intérêt particulier aux étudiants sénégalais au Maroc où ils représentent la plus forte communauté estudiantine étrangère. Un premier forum "Formation-Emploi Maroc-Sénégal" est programmé le 26 juin courant dans le cadre de cette semaine.

Au menu de ce Forum, un débat sur "la coopération maroco-sénégalaise dans le domaine de la formation", "l'apport des cadres d'Afrique subsaharienne dans les entreprises marocaines", "brassage culturel pour l'internationalisation des entreprises". La manifestation permettra également aux étudiants sénégalais de tenir des rencontres avec des cabinets de recrutement et des entreprises.

La semaine du Sénégal au Maroc sera aussi un espace de rencontres "B to B" entre opérateurs des deux pays pour la prospection des opportunités de coopération et de partenariat. Selon M. Diop, il s'agit de démystifier les frontières entre régions de l'Afrique et initier un nouvel élan des opérateurs vers l'Afrique subsaharienne qui regorge d'opportunités.

La "CBAO Groupe AttijariWafa Bnak", qui est actuellement la première banque du Sénégal et l'une des plus importantes de la région de l'Afrique de l'Ouest, illustre parfaitement cette ambition de coopération et de partenariat, a-t-il dit.

La semaine du Sénégal au Maroc sera agrémentée par un volet artistique et musical varié qui mettra l'ambiance au rythme des couleurs africaines.

Source : MAP

10/06/2010

La Libye et l'Union européenne ont indiqué mercredi à Tripoli que leurs négociations sur un accord inédit de partenariat butaient notamment sur les dossiers de l'immigration clandestine, du commerce, de l'investissement et de la lutte contre la discrimination.

"Nous avons encore des problèmes relatifs à la réadmission des immigrés illégaux (refoulés d'Europe), à la lutte contre la discrimination et dans les domaines du commerce et de l'investissement", a déclaré Hugues Mingarelli, directeur général adjoint des relations extérieures à la Commission européenne.

Le vice-ministre libyen aux Affaires étrangères, Mohamed Tahar Sayala, a demandé "plus de flexibilité des deux parties pour que les négociations avancent".

"Il y a des sujets que nous avons discuté en sept rounds et nous n'arrivons pas encore à leur trouver une solution", a-t-il dit à des journalistes à l'issue d'une septième série de négociations entre Tripoli et Bruxelles.

Pour M. Sayala, les négociations butent notamment sur l'immigration clandestine et la Cour pénale internationale (CPI) que la Libye ne reconnaît pas.

Il a rappelé la position de son pays qui refuse d'être le garde-côte de l'Europe sans contrepartie.

Il a affirmé que la Libye demandait notamment des financements et des équipements pour la surveillance de ses frontières maritimes et terrestres.

M. Mingarelli a noté en revanche des avancées sur le volet du dialogue politique, affirmant que des accords avaient été trouvés notamment pour la coopération dans les domaines des droits de l'homme, de la bonne gouvernance, de la réforme du système judiciaire et pour la lutte contre le terrorisme.

Il a estimé toutefois que le chemin était "encore long" d'ici la fin des discussions sur les points de discorde.

L'UE, qui a entamé les négociations avec Tripoli en novembre 2008, espérait signer un accord-cadre de coopération et de partenariat d'ici la fin de l'année.

"C'est notre objectif. Mais nous sommes pas sûrs que nous y arriverons", a affirmé M. Mingarelli.

En marge de leurs négociations, l'UE et la Libye ont signé mercredi à Tripoli un premier "programme indicatif national" couvrant la période 2011-2013 et doté de 60 millions d'euros pour le développement des ressources humaines, du secteur de la santé, ainsi que pour "une action commune dans la lutte contre l'immigration clandestine", selon le texte du programme distribué aux journalites.

Source : Romandie

10/06/2010

Les libéraux devançaient les travaillistes d'un siège alors que le parti d'extrême droite PVV arrivait troisième, lors des élections législatives anticipées mercredi aux Pays-Bas, selon un résultat provisoire publié après le dépouillement de 88% des bulletins de vote.

Le parti libéral VVD, mené par Mark Rutte, 43 ans, obtient 31 sièges de député sur 150 et le parti travailliste (PvdA), conduit par l'ancien maire d'Amsterdam Job Cohen, 62 ans, 30 sièges. Les deux partis avaient été donnés tout au long de la soirée électorale avec 31 sièges chacun.

Ils devancent le Parti pour la liberté (PVV) de Geert Wilders, 46 ans, qui obtient 24 sièges. Le PVV, "en croisade contre l'islamisation", qui avait 9 députés, peut prétendre à entrer dans une coalition gouvernementale.

Le parti chrétien-démocrate (CDA) du Premier ministre sortant Jan Peter Balkenende, 54 ans, principal parti du parlement sortant avec 41 députés, n'obtient que 21 sièges et est le grand perdant du scrutin.

Les libéraux du VVD, partisans d'une réduction des dépenses publiques et d'un durcissement de la politique d'immigration, disposaient de 21 sièges dans le parlement sortant. Ils étaient donnés vainqueurs dans les sondages depuis plusieurs semaines.

Les travaillistes du PvdA perdent deux sièges par rapport aux précédentes élections de 2006.

Aucun des 18 partis en lice ne pouvant espérer obtenir assez de voix pour gouverner seul, le parti qui arrivera en tête mènera des négociations en vue de former une coalition.

M. Balkenende, 54 ans, a annoncé mercredi soir renoncer à diriger son parti. Il dirigeait une coalition gouvernementale de centre-gauche depuis 2007.

Source : Romandie/AFP

À Rotterdam, le quartier Afrikaander est aujourd'hui surtout habité par des immigrés et leurs enfants, principalement venus de pays musulmans…Suite

Les jeunes marocains d’ici et d’ailleurs à l’honneur. Les 27  et 28 juillet prochains, le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME), en partenariat avec le Ministère chargé de la communauté marocaine résidant à l’étranger, organisent les premières rencontres des jeunes Marocains d’ici et d’ailleurs à l’Université Al Akhawayn à Ifrane.

Le Parti libéral (VVD), qui propose des coupes budgétaires pour répondre aux craintes des électeurs néerlandais traumatisés par la crise grecque, devrait selon les sondages arriver en tête aux élections législatives qui se déroulent ce mercredi aux Pays-Bas.

Les bureaux de vote ont ouvert leurs portes à 07h30 locales (05h30 GMT) et fermeront à 21h00 (19h00 GMT).

Un résultat serré signifierait de longues tractations pour former une nouvelle coalition gouvernementale.

C'est la première élection nationale dans un pays de la zone euro depuis la crise qui a frappé le continent et les dossiers économiques ont dominé la campagne. Le pays doit faire face notamment à un déficit qui devrait atteindre cette année 6,3% du produit intérieur brut (PIB).

Le VVD, selon le dernier sondage, publié mardi, devrait obtenir 34 des 150 sièges au Parlement, ce qui permettrait à son dirigeant, Mark Rutte, de lancer des négociations pour la formation d'une nouvelle coalition. En cas de succès, il deviendrait le premier chef de gouvernement issu du Parti libéral depuis près d'un siècle.

Le résultat s'annonce serré, le dernier sondage en date donnant le Parti travailliste (PvdA) en deuxième place avec 30 élus. Les chrétiens-démocrates (CDA) de l'actuel Premier ministre Jan Peter Balkenende, après huit années au pouvoir, n'arrivent qu'en troisième position, avec 24 sièges contre 41 dans le parlement sortant.

Le Parti de la liberté (PVV, anti-immigration) du populiste Geert Wilders devrait au vu des sondages obtenir 18 sièges. Quant au parti D66 (parti libéral de gauche), il peut espérer 11 sièges.

"Il sera très difficile de former un gouvernement avec trois ou quatre partis, qu'il faudra trouver à droite comme à gauche. Ce serait très surprenant si nous pouvions avoir un gouvernement avant deux mois", déclare l'institut de sondage Maurice de Hond.

Le prochain budget doit être présenté en septembre et il faut qu'un gouvernement soit formé avant cette date. Rutte, s'il l'emporte, s'est engagé à mettre en place une coalition d'ici le 1er juillet. Ancien responsable d'Unilever, Rutte, 43 ans, a axé sa campagne sur la nécessité de réduire le déficit budgétaire. Il a promis de former un gouvernement plus resserré, de réduire de moitié la contribution néerlandaise à l'Union européenne et de limiter les allocations aux immigrés.

Il lui faudra aussi soutenir la reprise dans la cinquième économie de la zone euro. Les Pays-Bas sont sortis de la récession au deuxième semestre 2009 mais la croissance est restée timide au premier trimestre 2010, avec 0,2%.

Source : Nouvel observateur/Reuters

 

Le secrétaire d'Etat à la Politique d'asile et de migration Melchior Wathelet (cdH) s'attend à ce qu'il y ait 20.000 régularisations d'ici la fin de l'année. Il le dit mercredi dans une interview au quotidien De Morgen.

"En 2009, 17.657 demandes de régularisation ont été rentrées, contre 20.421 pour les cinq premiers mois de l'année. L'an dernier, cela avait mené à la régularisation de 14.830 personnes, tandis que 8.862 personnes ont déjà été régularisées cette année", explique-t-il. Les critères de régularisation plus explicites font en sorte que le nombre de demandes diminue. "En janvier, on en avait enregistré 5.375, en mai 1.410. Les chiffres montrent que je n'ai pas mené une politique d'ouverture des frontières", estime le secrétaire d'Etat. Il souligne aussi que 3.010 demandeurs d'asile sont déjà repartis sur les quatre premiers mois de l'année. "C'est plus qu'à la même période en 2007, 2008 et 2009", selon Melchior Wathelet.

Source : RTL.info

Le collège communal de Charleroi a annoncé mardi, par voie de communiqué, sa décision de licencier Nuran Topal, l'enseignante voilée dont le cas est au centre d'un débat juridique depuis plusieurs mois.

Mardi matin, alors qu'une procédure de licenciement était envisagée, Mme Topal a été entendue par le collège communal, avec son avocat. Elle a confirmé qu'elle n'entendait pas retirer son voile pour dispenser son enseignement.

Le Collège communal a en conséquence décidé le licenciement de l'enseignante, qui dispose d'un délai de 45 jours pour introduire un recours contre cette décision devant la Chambre des recours de la Communauté française.

Professeur de mathématiques depuis 2007 dans l'enseignement communal, Nuran Topal s'était vue interdire de continuer à enseigner en octobre dernier, parce qu'elle portait le voile. Le tribunal des référés avait, en décembre, donné raison à la Ville de Charleroi, mais la Cour d'appel avait ensuite rendu un arrêt allant en sens contraire. Parallèlement, son avocat avait introduit un recours en extrême urgence devant le conseil d'Etat qui, tout en rejetant l'urgence, avait reporté l'examen du fond du dossier.

Après l'arrêt de la Cour d'appel de Mons, le conseil communal de Charleroi avait dit son adhésion au décret de la Communauté française de 1994, avant de voter un règlement d'ordre intérieur, interdisant à l'enseignante le port du voile.

Source : Lalibre.be/Belga

Il y a du nouveau sur les tarifs des transporteurs maritimes sur le détroit de Gibraltar: tandis que FRS reste muet sur les tarifs de la période estivale, Comarit renseigne sur ces tarifs par téléphone et Acciona a dévoilé ses prix sur internet. Les tarifs de base sont en hausse pour Tanger-Med, en baisse pour Sebta par rapport à 2009, mais il y a des astuces pour limiter les dépenses. Les tarifs n'ont surtout pas gagné en transparence. Exemple: un aller-retour peut être plus cher que de prendre l'aller et le retour séparément..

Enfin l'attente de l'annonce des prix de traversée du détroit de Gibraltar en ferry est terminée, du moins concernant la compagnie maritime Acciona. Dorénavant, les tarifs peuvent être consultés et les billets réservés sur internet, soit sur le site Maroc-Ferry.com, soit directement sur le site de Trasmediterranea – l'application est la même, les tarifs aussi.

Le site de Comarit affiche une grille de tarifs valables à partir du 17 mai 2010, mais c'est trompeur, car ce ne sont pas les tarifs de la haute saison qui commence normalement au mois de juillet. Par conséquent, il faut appeler les agences de Comarit, soit au Maroc (Comanav), soit en Espagne (à Algeciras) pour avoir les tarifs actuels.

Du côté de la compagnie allemande FRS (Förde Reederei Seetouristik), il n'y a toujours pas d'informations nouvelles. Selon son agence de Tanger, la compagnie maritime fixera ses tarifs pour le mois de juillet seulement en fin juin.

Concernant les prix de la traversée avec Acciona, la politique de favoriser les passages individuels entre l'Espagne et ses enclaves au Maroc, constatée pour Almeria-Melilla au dépens de Nador, se confirme au départ d'Algeciras. En revanche, par rapport aux tarifs de 2009, certains ont baissé, d'autres ont augmenté. Voyager seul en fauteuil touriste est devenu moins cher, tandis que les tarifs de base pour une voiture et deux personnes ont encore augmenté.

Ainsi, selon la grille 2009 des tarifs Acciona, l'année dernière, les voyages en fauteuil touriste entre Algeciras et les deux destinations sur le continent africain coutaient chacun 50 euros. Cette année, le trajet pour Sebta est à 34,30 euros. Entre Algeciras et Tanger-Med, le voyageur a le choix entre tarif normal (46 euros) et tarif économique (36 euros). Tous représentent des baisses de 31%, de 8% et de 28% respectivement.

Ces mêmes trajets en voiture à deux personnes coûtaient 194 euros en 2009. Cette année, le tarif de base est de 148,60 euros pour Sebta, ce qui correspond à une baisse de 23%. Pour Tanger-Med, la distinction entre tarif de base et tarif économique est de nouveau appliquée. Le tarif de base a augmenté de 11% par rapport À 2009 pour atteindre 217 euros. Le tarif économique permet de réduire les dépenses de 14%; le billet coute 166 euros selon le site de Trasmediterranea (pour toutes les comparaison, la date choisie était le 17 juillet).

Entre Sebta et Tanger-Med, l'écart se creuse alors dès l'ouverture du nouveau port marocain: presque 20 euros si l'on considère le tarif économique et presque 70 euros en considérant le tarif de base. Attention aussi aux tarifs aller-retour, car réserver l'aller et le retour séparément en tarif économique revient moins cher que réserver directement l'aller-retour, où le tarif économique ne semble pas s'appliquer. Il est important à noter, cependant, que les billets en tarif économique ne sont ni échangeables, ni remboursables. L'on doit choisir l'heure de passage lors de la réservation, le billet n'est valable à priori que sur le bateau choisi.

En comparaison aux ferries Comarit, ces tarifs permettent également de faire des économies. Un aller-retour entre Tanger-Med et Algeciras avec Comarit nous a été proposé par l'agence Comanav à Casablanca à 4099 dirhams, soit environ 370 euros. En tarif économique, les deux billets réservés séparément avec Acciona, le prix revient à 332 euros, soit 10% moins cher que Comarit. Le tarif de base d'Acciona est cependant 14% et 53 euros plus cher, le trajet Algeciras - Tanger-Med - Algeciras coute 423 euros.

Source : Yabiladi

Les artistes marocains Abdelghani Ouida (calligraphe), Moulay Driss Jebrane (peintre) et Moulay Hassan Haidara (plasticien, calligraphe et poète) prennent part à la 4-ème édition du Festival de la calligraphie qui se tient dans la ville française du Mont Saint-Martin (Est) jusqu'au 10 juin.

Cette édition, initiée par l'Association "Avicenne", réunit plus de 20 calligraphes, enlumineurs, peintres, chorégraphes et musiciens en provenance de pays d'Europe, d'Afrique et d'Asie, dont le Maroc, la France, la Belgique, la Chine et l'Irak, apprend-on auprès des intéressés.

Ce Festival a pour ambition notamment de brosser un état des lieux de la calligraphie et de "mieux faire connaître" cet art raffiné séculaire à un large public.

Lieu de rencontres et d'échanges d'expériences entre calligraphes français et ceux des différentes régions du monde, cette manifestation culturelle est étrennée par une imposante exposition regroupant les œuvres de nombreux artistes de renommée internationale.

Source : MAP

Une exposition de photographies de l'artiste marocain Youssef Amchir est montée actuellement dans la commune bruxelloise de Saint Gilles, témoignant du jeu de la technique et de la manipulation de la lumière dans les instantanés captés.

Dans cette nouvelle création, l'artiste photographe natif de la ville d'Essaouira a choisi de faire un parallélisme entre deux pays, en l'occurrence le Maroc et la Belgique comme thématique centrale de ses travaux.

Utilisant la lumière pour révéler le Maroc, à travers la diversité de ses paysages luxuriants, les parures et les mouvements des danses, Youssef Amchir s'est tourné vers le climat d'hiver, pour faire le "portrait d'un pays d'Europe du Nord", et esquisser une topographie d'une cité à travers la dominance des monuments en verre et cylindre, des parcs désertés et des arbres décimés, comme pour révéler, dans la froideur de l'hiver, la solitude des êtres.

Ses belles photographies, que le regard ingénu de l'artiste peut faire passer pour des oeuvres plastiques, ont pour finalité, dit-il, de révéler des sociétés, des ambiances et des climats différenciés.

La vingtaine de clichés tant en noir et blanc qu'en couleurs prises à l'aide d'un appareil argentique, celui qu'il préfère, reflète un chemin parcouru, une dimension spirituelle du photographe, étali depuis quelques années en Belgique.

L'artiste, dont la musique a une influence incontestable sur sa façon d'être, comme en témoignent les multiples photo de danseurs en mouvement, des différents instruments, cherche à donner à ses expositions organisées dans plusieurs espaces du pays, un symbole de connaissance et aussi de reconnaissance d'histoires ignorées, de patrimoines incontournables, de lieux inédits.

Son oeuvre faite de curiosité, de situations contraires mais juxtaposées, est le reflet d'un parcours du bourlingueur qui affirme vouloir "figer l'instant pour le rendre éternel".

Laissant de côté sa formation en ébénisterie et en sculpture, Youssef Amchir 36 ans, a choisi il y a plus de dix ans de se consacrer entièrement à la photographie pour "faire de la lumière" , une image, un reflet, une ambiance mais surtout une interpellation.

L'ambiance d'Essaouira, sa luminosité ainsi que ses artistes ont été un déterminisme dans son choix de vie.

"En tant que photographe, je travaille à pouvoir capter une idée, un sujet, un plan de vue afin de réussir le cadrage et inciter en fin de compte, à la lecture d'ambiance", explique-t-il.

Il s'agit pour ce photographe, dont le chemin singulier ne laisse point indifférent, d'infiltrer le réel. A travers sa vocation et sa dextérité dans l'utilisation des différentes techniques de la photographie, chaque fois renouvelée, Youssef Amchir, a fait de ses travaux une expression de son regard sur "l'objet" qui devient réalité et langage des signes.

Source : MAP

La poétesse et traductrice marocaine Siham Bouhlal a donné lecture, lundi soir dans une bibliothèque de Berlin, à des extraits de ses recueils parus en France.

Lors de cette soirée poétique, Siham Bouhlal a gratifié l'assistance de la lecture d'un choix subtil de ses poèmes tirés notamment des recueils "Songes d'une nuit berbère ou la Tombe d'épines" (2007), "Corps lumière" (2008) et "Mort à vif" (2010.

La poétesse marocaine, qui a envoûté le public d'un bouquet fin de ses poèmes, a par ailleurs retracé son parcours littéraire et parlé de son expérience créative et académique.

Titulaire d'un doctorat en littérature de l'Université Paris-Sorbonne, Siham Bouhlal est installée en France depuis vingt cinq ans où elle a reçu l'enseignement du poète et médiéviste Jamel-Eddine Bencheikh.

Outre la poésie, elle a également excellé dans la traduction de plusieurs oeuvres de poètes arabes et de l'ouvrage de littérature arabe classique "L'Art du commensal".

Siham Bouhlal, dont la visite en Allemagne s'insère dans le cadre de sa participation au Festival de poésie de Berlin (4-12 juin), est l'auteure notamment du recueil "Poèmes bleus" (2005) et du récit "Princesse Amazigh" (2009).

Source : MAP

Une exposition de tableaux de peintres femmes du Maroc sera inaugurée, jeudi à Séville (Andalousie, Sud de l'Espagne), dans le cadre des activités culturelles organisées par la Fondation des Trois Cultures de la Méditerranée.

L'exposition, qui se poursuivra jusqu'au 11 juillet prochain, propose au grand public des tableaux de trois générations de peintres femmes originaires du Nord du Maroc, Khadija Tnana, Mahacine Al-Ahrach et Rahima Aaroud.

Khadija Tnana, qui vit et travaille à Fès, est native de Tétouan. Elle a commencé sa carrière de peintre en 1970 avec un passage à l'école des beaux arts de Tétouan et au Cercle Artistique Royal de Barcelone. Membre fondatrice de l'Association des Arts Plastiques de "Ras El Hanout" de Barcelone, l'artiste a exposé à titre individuel et collectif au Maroc et dans plusieurs pays européens et du Moyen Orient.

Mahacine Al-Ahrach, native de Tanger, a poursuivi ses études à l'école des beaux arts de Tétouan. Elle a participé avec ses œuvres à plusieurs expositions individuelles et collectives au Maroc et en Espagne.

Rahima El Arroud, jeune artiste peintre née en 1980 à Tanger, est lauréate de l'Institut National des Beaux Arts de Tétouan en 2005. Après des études dans plusieurs pays étrangers, elle a réalisé plusieurs expositions individuelle et collective au Maroc et en France.

Organisée en collaboration avec le ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger, cette exposition s'inscrit dans le cadre de la manifestation culturelle baptisée "Le Maroc en trois cultures". Le programme de cet événement, prévu jusqu'à octobre prochain, comporte des séminaires, des expositions artistiques, des défilés de mode, des concerts de musique et un concours gastronomique.

Cette manifestation propose également des projections de films marocains dans le cadre des " Mardi du ciné " de la Fondation.

La femme marocaine et les acquis qu'elle a réalisés ne sont pas du reste. La Fondation a programmé plusieurs rencontres et journées qui vont aborder les différents aspects de la question féminine du Maroc contemporain, l'évolution et la participation de la femme marocaine dans le monde du travail et des affaires et son rôle dans l'essor artistique du Royaume.

Créée à Séville en 1998, la Fondation des Trois Cultures de la Méditerranée est un forum fondé sur les principes de paix, de tolérance et de dialogue, dont l'objectif principal est de promouvoir la rencontre entre les peuples et les cultures de la Méditerranée.

La Fondation, qui est une initiative du gouvernement du Maroc et du gouvernement autonome de l'Andalousie, est l'un des organismes les plus actifs de l'espace euro-méditerranéen.

Source : MAP

La Fondation Hassan II des Marocains résidant à l'Etranger a présenté, mardi, ses trois dernières publications en langue française.

Il s'agit de "Marocains Résidant à l'Etranger, L'utilisation des transferts (Résultats d'enquête)", "Remises d'Epargne des migrants : Expériences et Perspectives", " Marocains Résidant à l'Etranger: Précarité et Droits Humains".

La première partie de la publication "Marocains Résidant à l'Etranger: l'utilisation des transferts (résultats d'une enquête), préparée sous la direction de Bachir Hamdouch, conseiller à l'Observatoire de la communauté des MRE, aborde l'évolution du modèle migratoire marocain via l'étude des caractères du phénomène migratoire et les caractéristiques démographiques et socio-professionnelles des migrants, ainsi que la retraite et la couverture sociale.

La deuxième partie, quant à elle, cerne les transferts et les affectations des MRE.

La deuxième publication sous thème " Remise d'épargne des migrants : expériences et perspectives", éditée sous la coordination de MM. B. Hamdouch et A. El Ftouh, présente les actes de la rencontre "Transfert des Migrants :Expériences et Perspectives", organisée par la Fondation les 19 et 20 juillet 2007.

Le Troisième ouvrage "Marocains Résidant à l'Etranger : Précarité et droits humains", publié sous la direction de M. Fouad Ben Makhlouf, Directeur du Pôle Coordination et Partenariat de la Fondation, reprend les actes du séminaire organisé sous le même thème du 21 juin au 22 juin 2007.

Dans une allocution prononcée à cette occasion, M. Omar Azziman, président délégué de la Fondation Hassan II pour les Marocains Résidant à l'Etranger, a souligné que ces publications ont une liaison directe avec la crise financière et économique mondiale qui a un impact sur les Marocains résidant à l'Etranger.

Il a ajouté que l'importance de ces travaux réside principalement dans leur liaison avec la conjoncture sociale des MRE dont les conditions de vie sont précaires dans les pays occidentaux et qui sont directement touchés par les répercussions de cette crise mondiale.

Il a également indiqué que ces ouvrages sont un appel à la prudence vu que les problèmes sociaux résultant de la crise ne peuvent être réglés sans la coopération entre les pays de résidence et les pays d'origine des migrants, ajoutant que cette coopération est forcément liée aux droits sociaux et politiques des Marocains résidant à l'étranger.

M. Azziman a, par ailleurs, fait savoir que les aspects économiques de la crise mondiale posent la problématique des transferts et leur relation avec l'investissement et le développement, ajoutant que la crise mondiale a un impact sur les placements et les transferts de la communauté marocaine résidant à l'étranger et sa contribution au développement économique et social du Maroc.

Source : MAP

Le gouvernement suit avec un grand intérêt l'impact sur les membres de la communauté marocaine de la nouvelle loi espagnole sur l'immigration, a affirmé le ministre des Affaires étrangères et de la coopération, M. Taib Fassi Fihri.

Intervenant lors de la séance des questions orales, mardi à la Chambre des conseillers, le ministre a indiqué que le gouvernement veille à préserver les droits et acquis des Marocains établis en Espagne.

La question de l'immigration est devenue très sensible de par son rapport étroit avec des politiques globalement liées à l'aspect sécuritaire d'une part, et aux conditions économiques, d'autre part, notamment pour l'Espagne qui connaît d'importants flux migratoires et enregistre, de plus en plus, de taux de chômage assez élevés avoisinant les 20 pc parmi les migrants, a expliqué M. Fassi Fihri dans sa réponse lue en son nom par le secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères, M. Mohamed Ouzzine.

Pour ce qui est du visa, aucune nouvelle mesure claire en la matière n'a été décidée, a souligné M. Fassi Fihri, notant qu'il s'agit là d'une question de souveraineté qui ne répond à aucune règle.

Dans plusieurs cas, le refus ou l'accord du visa n'est pas motivé, et les services du ministère interviennent quand même auprès des services consulaires espagnols lorsqu'il s'agit de cas humanitaires concernant une demande de visa pour raison médicale ou en cas de décès, a-t-il ajouté.

Le ministre a, en outre, indiqué que lors des rencontres officielles, des réunions des commissions mixtes, ou des manifestations internationales, le ministère appelle l'Espagne à inciter ses services consulaires à traiter avec flexibilité les demandes de visa présentées par les citoyens marocains.

Le Maroc a toujours appelé à un traitement global du phénomène de l'immigration dans toutes ses dimensions, a-t-il dit.

La nouvelle loi espagnole sur l'immigration, entrée en vigueur en décembre 2009, consiste essentiellement en la prolongation de la durée de rétention administrative de 40 à 60 jours pour ceux qui enfreignent le statut de résidence, la limitation du droit au regroupement familial et le durcissement de contrôle et des sanctions à l'égard d'employeurs qui emploient des immigrés clandestins.

Source : MAP

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