Les gouvernements devraient mettre en œuvre des politiques qui aideraient les migrants "à s’adapter et prospérer" dans leur pays d’accueil pour tirer le meilleur parti de la migration, a plaidé le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon.
"J’encourage donc les Etats qui ne l’ont pas encore fait à ratifier et à appliquer la Convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille", a dit le SG de l’ONU, cité vendredi dans un communiqué.
Dans ce texte dont copie a été transmise le même jour à l’APS, en perspective de la célébration de la Journée internationale des familles, Ban Ki-moon estime que les gouvernements doivent renouveler leur engagement en faveur d’initiatives qui aident et soutiennent les familles migrantes à travers le monde.
La Journée internationale des familles sera cette année consacrée aux conséquences des migrations sur les familles à travers le monde.
"Malgré ses nombreux avantages, la migration fait peser un lourd fardeau sur les membres de la famille. Les migrants connaissent parfois des conditions de vie très difficiles et ils se heurtent à la discrimination et aux bas salaires", a-t-il relevé.
Le secrétaire général de l’ONU a indiqué que les migrants ne bénéficient "pas toujours de sécurité et ils sont plus durement touchés en période de difficultés économiques".
Source : APS
Les autorités marocaines ont donné mercredi dernier, un ordre verbal d'expulsion à Francisco Patón Millán, un sexagénaire Espagnol, selon le quotidien espagnol El Pais, qui cite une source dans la capitale Rabat. Les raisons justifiant l’expulsion n’ont cependant pas été rapportées.
L’homme aurait reçu le lendemain, l’ordre écrit de quitter le Maroc. Mais il aurait eu recourts à un avocat et repousser son départ pour la fin de semaine. Selon lui, l’ordre d’expulsion ne précise pas les motifs, même s’il est persuadé qu’il est indésirable à cause de sa confession chrétienne. Aucune information officielle n’est encore disponible pour confirmer ou infirmer la situation de Francisco Patón Millán.
Patron d’une petite entreprise d'énergie photovoltaïque, Francisco Patón Millán est né au Maroc et a vécu de nombreuses années à Rabat, d’après El Pais. C’est la première fois qu’un Espagnol, est déclaré persona non grata à cause de sa religion, poursuit la même source.
Depuis le début de l’année, de nombreux étrangers ont été expulsés du Maroc pour cause de prosélytisme chrétien. Parmi eux, un Américain en février, d’autres nationalités dont des Latino-Américains et des Néerlandais en début mars. Néerlandais et Américains avaient respectivement dénoncé et exprimé leurs inquiétudes face à ces expulsions.
Source : Yabiladi
A quelques mois des élections législatives, l’Australie durcit le ton sur l’immigration. Le gouvernement travailliste de Kevin Rudd a décidé de suspendre temporairement le traitement des demandes d'asile et de rouvrir le centre de rétention de Curtin. Une manière de répondre à l’arrivée massive des ‘’boat people’’ sur le sol australien.
Source : France 24
SOS Racisme a demandé l'ouverture d'une enquête sur le décès, jeudi, d'un immigré marocain de 22 ans dans un centre de rétention des immigrés clandestins, à Barcelone, apprend-on auprès de SOS Racisme de Catalogne.
Le jeune Marocain, en situation irrégulière en Espagne, se trouvait enfermé dans le centre de rétention des étrangers illégaux de la zone franche de Barcelone, depuis le 19 avril dernier, dans l'attente de son expulsion vers son pays d'origine.
Conformément à la nouvelle loi espagnole sur l'immigration, un immigré en situation irrégulière peut être retenu jusqu'à 60 jours, contre 40 jours selon l'ancienne loi, dans un centre de rétention, jusqu'à son expulsion vers son pays d'origine.
Une fois achevés les 60 jours alors que l'immigré n'est toujours pas expulsé, il doit être aussitôt remis en liberté.
Des sources policières, citées par les médias espagnols, ont indiqué que le corps sans vie de la victime avait été retrouvé vers 6h45 par des fonctionnaires du centre qui venaient d'entamer leur tour de garde.
Mohamed. A, originaire de Tanger, était en régime d'isolement depuis plusieurs jours. Il se serait suicidé en se pendant à l'aide d'un drap qu'il aurait suspendu au dispositif anti-incendie de sa "cellule", selon les premiers éléments de l'enquête avancés par la police.
Dans un communiqué rendu public suite à cette affaire, SOS Racisme a dénoncé l'existence de ce genre de centre, "une réalité incompatible avec un Etat démocratique et de Droit", où "les personnes sont retenues dans une situation de non défense totale" et "où les droits fondamentaux sont violés".
Dans ce sens, plusieurs organisations et institutions de défense des Droits de l'Homme et des immigrés, notamment SOS Racisme, Nouveaux Collectifs et l'Observatoire du Système Pénale des Droits Humains (OSPDH), ont demandé, vendredi, la fermeture du centre de rétention des immigrés illégaux de Barcelone, ainsi que les autres 11 centres en fonction en Espagne.
Elles ont également demandé de garantir le droit à la libre circulation des personnes immigrées en situation irrégulière, des personnes qui n'ont commis aucun délit, mais seule "une faute administrative".
Source : MAP
Le Conseil d'État a émis un «avis défavorable» au projet de loi du gouvernement visant à interdire complètement le port du voile intégral. Selon nos informations, les Sages réunis en assemblée mercredi, en présence du secrétaire général du gouvernement, ont une nouvelle fois expliqué, comme dans leur étude remise il y a un mois à Matignon, qu'«une interdiction absolue et générale du port du voile intégral en tant que telle ne pourrait trouver aucun fondement juridique incontestable» et qu'elle serait «exposée à de fortes incertitudes constitutionnelles et conventionnelles».
«Pas une surprise»
La Cour européenne des droits de l'homme a consacré le «principe d'autonomie personnelle» selon lequel chacun peut mener sa vie selon ses convictions, y compris en se mettant physiquement ou moralement en danger. Dès qu'il y a consentement, il devient donc difficile d'invoquer la dignité de la femme pour fonder une interdiction générale, avaient analysé les Sages dans leur étude. De la même façon, la restriction des libertés au nom du «Vivre ensemble» «serait sans précédent». Un pari juridique qu'ils n'avaient pas voulu prendre, préférant des interdictions sectorisées. «La sécurité publique et la lutte contre la fraude, renforcées par les exigences propres à certains services publics, seraient de nature à justifier des obligations de maintenir son visage à découvert, soit dans certains lieux, soit pour effectuer certaines démarches», avait alors expliqué le rapporteur, Olivier Schrameck, l'ancien directeur de cabinet de Lionel Jospin. Cette fois, c'est la section de l'Intérieur qui a examiné le projet de loi, pour parvenir aux mêmes conclusions.
«Ce n'est pas une surprise», fait-on savoir à Matignon. «Cela n'entame en rien la détermination du gouvernement à faire évoluer la législation sur ce sujet.» Le gouvernement va passer outre l'avis du Conseil d'État, qui n'est que consultatif. «Il faut assumer les risques juridiques de nos convictions», avait anticipé François Fillon .
La loi au Parlement début juillet
Dans l'exposé des motifs de son projet de loi, que Le Figaro s'est procuré, le gouvernement justifie ainsi son choix d'une interdiction globale : «L'édiction de mesures ponctuelles, se traduisant par des interdictions partielles limitées à certains lieux ou à l'usage de certains services, n'aurait constitué qu'une réponse affaiblie, indirecte et détournée au vrai problème que pose, à notre société, une telle pratique.» Pour bannir le port du voile intégral, les rédacteurs du texte évoquent la notion de dignité de la personne humaine - quand bien même certaines femmes seraient consentantes -, celle de l'ordre public dans son acception large, celle du vivre ensemble, et enfin les questions de sécurité. En somme, ils cumulent les motifs pour interdire le voile intégral.
Ce projet de loi sera présenté mercredi en conseil des ministres. Et devrait être examiné début juillet par les députés et début septembre par les sénateurs, l'objectif étant de le voir adopté définitivement à l'automne. Mais si les députés ont voté à l'unanimité mardi la proposition de résolution du groupe UMP condamnant le voile intégral, comme «attentatoire à la dignité» et «contraire aux valeurs de la République» le consensus s'arrête là. Les socialistes ont déposé leur propre proposition de loi qui préconise une interdiction du port du voile intégral limitée à certains lieux publics. «L'interdire sur l'ensemble de l'espace public ne sera pas opérant, risque d'être stigmatisant et surtout d'être totalement inefficace car inappliqué», a déclaré Martine Aubry.
Si elle est adoptée, la loi devrait entrer en vigueur six mois après sa promulgation, soit au printemps 2011. Car le gouvernement veut croire qu'il n'y aura pas soixante députés pour s'exposer sur la burqa en saisissant le Conseil Constitutionnel. Les premiers contentieux et une éventuelle question préalable de constitutionnalité ne devraient surgir que plus tard. «Ce sera juste avant les élections présidentielles et je pense que le Conseil constitutionnel portera une vision juridique et politique sur ce sujet», pronostique un ministre. En clair, qu'il ne retoquera pas une loi qui invoque la dignité des femmes et le vivre ensemble.
Source : Le Figaro
Le chef de la délégation de l'Union européenne (UE) au Maroc, Eneko Landaburu, a organisé une conférence de presse à Rabat le mercredi 12 mai, à l’occasion de la publication à Bruxelles du rapport de suivi de la Politique Européenne de Voisinage (PEV). Le diplomate a présenté le rapport sur les progrès du Maroc en 2009 et ses relations avec l'Union. Il est notamment intervenu sur des questions migratoires entre Marocains et Européens.
Si le Maroc parvient à conclure un accord avec l’UE pour la réadmission de ses ressortissants illégaux, il pourrait bénéficier en retour, des facilités pour l’obtention davantage de visas pour les Marocains (les professionnels et étudiants surtout) qui veulent voyager vers l’Europe. Cette déclaration, rapportée par El Mundo, a été faite par Eneko Landaburu, à l’issue de son exposé sur les progrès du Maroc en 2009, le mercredi après-midi à Rabat.
Selon l’ambassadeur européen, il y avait une discussion sur l'accord de réadmission des immigrés (illégaux) entre les deux parties, le lundi dans la capitale belge. Le "lien" entre les deux négociations (réadmission et visas) est "évident", a-t-il dit, soulignant au passage que le résultat de la rencontre de Bruxelles a été "très positif".
Le Maroc accepterait-il le retour de ses ressortissants clandestins contre plus de visas ? De l’avis d’Eneko Landaburu, "je pense que nous avons débloqué certaines questions qui nous permettent de penser qu'il y aura un consensus dans quelques semaines". Toutefois, rien n’est encore acquis et des difficultés à surmonter existent encore. Le Maroc exige notamment d’un immigré illégal, "une preuve formelle de son origine marocaine" avant de l’accepter. Ce qui est tout de même normal.
En outre, la partie marocaine réclamerait d’après Eneko Landaburu, un financement "important", en échange d’un accord de réadmission. Ce financement lui permettrait d’assurer une formation des personnes à la lutte et le contrôle de l’immigration clandestine, ainsi que la construction et l’entretien des centres d’accueil pour les rapatriés. Des exigences "légitimes" pour le représentant européen, mais dont les Européens "n'ont pas encore discutés" a-t-il reconnu.
Source : Yabiladi
A quelques semaines du début des vacances d’été pour les Marocains de l’étranger, le comité étatique espagnol de coordination de l’opération de traversée du Détroit de Gibraltar (Operación Paso del Estrecho – OPE –), s’est réuni mardi 11 mai. Au menu des discussions, des échanges d’informations et d’évaluation du dispositif spécial d’assistance et de protection civile des centaines de milliers de personnes en transit ou venant d’Espagne.
A l’instar des années précédentes, la traversée du Détroit par les vacanciers marocains se déroulera en deux phases, la phase de départ entre le 15 juin et le 15 août, et retour entre le 15 juillet et le 15 septembre 2010.
Cette année, le dispositif est conçu pour faire face à près de 2,5 millions de passagers et 650 000 véhicules, qui utiliseront les ports d'Alicante, d’Almeria, de Malaga, d’Algésiras, de Tarifa, de Sebta et Melilla. Les Espagnols prévoient également une stagnation du nombre de voyageurs dans les ports d'Algésiras et d’Almeria alors que Tarifa devrait connaître une augmentation du nombre de vacanciers. Les moyens mis à disposition de cette plateforme seront donc renforcés.
Pour assurer la sécurité des milliers de voyageurs, la directrice générale de la protection civile et des situations d’urgence, Pilar Gallego, a affirmé que près de 13 000 éléments des forces de sécurité seront déployés. Une unité militaire d’urgence avec un effectif de 4000 personnes et des moyens importants est disponible en cas de besoin. De même, le plan établi comportera une flotte de 36 navires, un système sanitaire avec 43 médecins et infirmiers ainsi que 6 centres médicaux. Le tout épaulé par une équipe de 147 assistants sociaux repartis entre les différents ports et les zones de soins. La Croix-Rouge espagnole sera également mise à contribution avec un total de 419 volontaires et des ambulances.
Le plan de l’OPE 2010 vise à offrir aux voyageurs, les services sociaux et sanitaires nécessaires aussi bien dans les ports que les aires de repos. Il cherche en outre à diminuer le temps d’attente dans les ports, assurer une fluidité de la circulation sur les routes principales et offrir un système d'information aux voyageurs.
Pour le développement et le suivi de l'OPE, une réunion de la commission mixte hispano-marocaine de planification est prévue le 24 mai prochain à Séville.
La réunion était présidée par le sous-secrétaire du ministère espagnol de l’Intérieur, Justo Zambrano. Autour de lui, il y avait la directrice générale de la protection civile et des situations d’urgence, des cadres de la Présidence du gouvernement et de tous les départements ministériels impliqués, ainsi que des délégués gouvernementaux d’Andalousie, de Sebta, de Melilla, et des représentants d’Almeria, de Cadix, de Malaga et d’Alicante.
Source : Yabiladi
Le ministre de la communication porte-parole du gouvernement, M. Khalid Naciri a mis en exergue, jeudi à Dubaï, les efforts déployés afin de promouvoir le secteur médiatique national, toutes composantes confondues, et lui permettre de jouer pleinement le rôle qui lui échoit.
Lors d'une rencontre avec une délégation représentant les journalistes marocains résidant aux Emirats Arabes Unis, en marge du 9è forum des médias arabes, M. Naciri a indiqué que ces efforts tendent à l'amélioration de la pratique journalistique libre et professionnelle, à même de permettre à ce secteur de contribuer à la consolidation de l'édifice démocratique.
Dans ce cadre, il a souligné que le dialogue national "Médias et sociétés", lancé récemment au Maroc, ambitionne de fournir les réponses adéquates aux problématiques entravant l'exercice médiatique au Maroc.
Le Maroc qui avance à pas sûrs sur la voie de la consécration de la démocratie, est fermement attaché au principe de la liberté de la presse, à condition de s'en tenir aux règles déontologiques de la profession, a-t-il dit.
Par ailleurs, M. Naciri a invité les journalistes marocains oeuvrant dans les pays d'accueil à corriger les stéréotypes véhiculés par certains médias étrangers qui traitent les questions de notre pays avec une sélectivité systématique obéissant à la logique des deux poids deux mesures.
Il a, à ce propos, qualifié de "décisif et fondamental" le rôle de ces journalistes dans la défense des causes nationales dans les pays d'accueil.
De leur côté, des professionnels de médias exerçant dans des chaînes satellitaires arabes et dans la presse écrite, ont évoqué plusieurs questions liées au secteur de l'information, rappelant les différentes préoccupations et entraves auxquelles ils font face au cours de l'exercice de leur métier dans les pays d'accueil.
Dans cette perspective, le journaliste Anas Bouslamti a donné au ministre un bref aperçu du forum des journalistes marocains à l'étranger, qui compte dans ses rangs plus de 80 membres à travers le monde, en tant que cadre professionnel visant la création de ponts de communication entre les différents journalistes marocains exerçant à l'étranger.
M. Naciri avait participé au forum des médias arabes en tant qu'intervenant principal lors de la séance ayant abordé le thème "La censure s'étendra-t-elle aux transmissions satellitaires?".
Le forum avait abordé les principaux sujets qui émergent sur les scènes médiatiques arabe et mondiale, notamment ceux qui focalisent l'intérêt des décideurs et des responsables des différents établissements médiatiques, comme il a examiné les mutations rapides que connaît les paysages médiatiques arabe et mondial, à la suite des répercussions de la crise financière et économique internationale.
Source : MAP
L'acquisition par les enfants marocains à l'étranger d'une personnalité équilibrée en harmonie avec leur situation à mi-chemin entre différents cultures requiert davantage de soutien de la part des pays d'accueil mais surtout du Maroc, ont estimé les participants à un colloque international, qui s'est ouvert mercredi à Fès.
Il est du devoir du Maroc (gouvernement, institutions et ONG) d'œuvrer au renforcement des instruments d'enseignement aux enfants d'origine marocaine à l'étranger de leur langue maternelle (arabe ou berbère), sans laquelle il leur sera difficile d'apprendre comme il se doit la langue du pays d'accueil, a indiqué l'universitaire Fatima Sadiqi dans une communication sur " la dimension amazighe dans l'identité de l'enfant marocain dans les pays d'émigration".
L'absence d'un tel soutien à la langue maternelle signifie que l'enfant sera livré à un vide dont les conséquences sont imprévisibles, a-t-elle noté, rappelant que la stratégie linguistique mise en œuvre au Maroc repose sur une nouvelle approche fondée sur la diversité dans le cadre de l'unité et sur une identité nationale à pluridimensionnelle.
Abondant dans le même ordre d'idées, M. Abdellah Boussouf, secrétaire général du Conseil de la Communauté marocaine à l'étranger (CCME) a tenu à préciser qu'il s'agit d'enfants d'origine marocaine vivant à l'étranger ayant les mêmes droits et obligations que les ressortissants des pays d'accueil.
L'éducation de cet enfant en conformité avec les valeurs nationales de son pays d'origine et dans le respect des principes de son pays d'accueil nécessite, à son avis, un effort supplémentaire dans le but d'améliorer les méthodes et le contenu de l'enseignement de la langue arabe dont il bénéficie, a-t-il dit.
En général, l'enfant d'origine marocaine vit dans un environnement hostile où tout est déployé pour qu'il renie ses origines, a-t-il noté.
S'il ne réussit ni intégration, ni retour à ses origines pour se ressourcer, il risque de subir un cheminement chaotique entre unité apparente et illusoire d'une personnalité déchirée et déséquilibrée, a estimé pour sa part, l'universitaire algérien (Sétif), Said Ouachria.
Pour ce qui est des remèdes proposés par les pays d'origine relatifs à l'enseignement de la langue arabe et des préceptes de l'Islam, leurs résultats ne sont pas acquis d'avance, d'autant plus que les méthodes et les moyens humains et matériels engagés sont en deçà des aspirations, a-t-il ajouté.
Revenant sur la problématique de l'intégration, l'universitaire algérien Mohamed Sini a reproché à la presse occidentale d'adopter un double langage en affirmant que les émigrés refusent l'intégration et en menant auprès de la majorité gouvernante une campagne pour rendre cette intégration presque impossible.
En fait, a-t-il dit, la presse occidentale ne cherche qu'à salir et dénigrer tous les éléments constitutifs de l'identité d'origine de l'enfant marocain y compris sa religion musulmane.
Selon cette presse, si l'enfant marocain ou maghrébin veut "réussir" son intégration il doit renoncer à sa religion et à tous les éléments qui rappellent ses origines, a-t-il expliqué.
De son côté, l'universitaire marocain Mohamed Bakkouchi (Sorbonne) a estimé que plusieurs profils d'émigrés se dégagent à la lecture du panorama actuel. C'est ainsi qu'il y a parmi les émigrés, les prétendants à une place dans le pays d'accueil (10 à 15 pc), les vulnérables qui représentent les banlieues (35 à 40 pc), les radicaux qui s'accrochent à leur culture d'origine (15 pc) alors que le reste sont à la recherche d'opportunités.
Dans certains pays occidentaux, a-t-il noté, l'on est même à la 7ème génération d'émigrés dont seule une infime minorité est acceptée pour tenter son intégration. Il n'est pas du tout évident d'obtenir dans ces pays un emploi, même avec une formation de haut niveau, a-t-il expliqué, précisant que l'ouverture et les progrès que connait le Maroc en matière de démocratie et de liberté sont à même de faciliter le retour de nombreux cadres marocains pour contribuer à l'oeuvre de développement du Royaume.
Selon Mme Hakima El Hatri, présidente du groupe de recherches sur les questions du genre et de l'enfant relevant de la faculté de la Chariâ de Fès, organisatrice de cet événement, l'objectif de cette rencontre est de rechercher les moyens d'aider non seulement les enfants marocains mais également tous les membres de leur famille à rester attachés à leur identité marocaine en veillant à la protection de leurs droits.
Les travaux de ce colloque de trois jours, placé sous le thème "la situation de l'enfant marocain dans l'émigration entre les enseignements de la chariâ, les législations nationales et les conventions internationales", traitent de plusieurs thèmes ayant trait au statut juridique de l'enfant dans les pays d'émigration, à l'éducation et l'enseignement religieux qui lui est dispensé ainsi qu'à son environnement socio- culturel.
Source : MAP
Une loi de lutte contre l’immigration clandestine entre en vigueur en Libye. Les étrangers en infraction ont deux mois pour régulariser leur situation.
Confrontée depuis près de vingt ans à l’immigration clandestine, la Libye a décidé de s’y attaquer de manière radicale en se dotant d’une «loi sur la lutte contre l’immigration illégale». Ces dispositions visent à la fois à régler le problème en interne et à faire en sorte que la Libye cesse d’être un pays émetteur d’immigrés clandestins, conformément à des accords conclus en février 2009 avec l’Italie et l’Union européenne.
L'accord avec l’Italie porte sur l'organisation de patrouilles maritimes mixtes opérant dans les eaux territoriales libyennes et italiennes, ainsi que dans les zones internationales; la formation et l'échange d'expertises, afin de lutter contrer l'immigration clandestine, le terrorisme et le crime organisé. Avec l’Union européenne, la Libye s’est engagée à renforcer les contrôles à ses frontières dans le cadre d’un programme financé par Bruxelles à hauteur de 20 millions d’euros.
Récemment adoptée par le Congrès Général du Peuple et depuis promulguée, cette loi est d’une extrême sévérité, puisqu’elle met en place le cadre juridique permettant aux autorités de sévir contre tous les maillons de la chaîne : les passeurs et leurs complices, les immigrés clandestins et leurs employeurs, et quel que soit le degré de leur implication dans l’opération.
Concrètement, encoure une amende et/ou une peine de prison toute personne contribuant ou aidant de près ou de loin, beaucoup ou un peu, à un des actes constituant une opération d’immigration clandestine : l’entrée ou la sortie, le transport ou l’aide au transport, l’hébergement ou l’aide à se cacher, l’occultation d’informations pour permettre à des immigrés clandestins de résider dans le pays ou d’en sortir, la préparation, la mise à disposition ou l’acquisition de faux documents d’identité et de voyages à cette fin.
Toute personne commettant l’un de ces actes afin d’en tirer profit, directement ou indirectement, pour lui ou pour autrui, encoure une condamnation à un an de prison et à une amende de 5.000 à 10.000 dinars libyens. La sanction est plus lourde pour les bandes organisées (5 ans de prison et une amende de 15.000 à 30.000 dinars libyens) et doublée encore lorsque le coupable appartient à un corps chargé de contrôler directement ou indirectement les points d’accès dans les ports et aux frontières.
Lorsque des immigrés clandestins subissent un handicap permanent, leurs transporteurs écopent d’une peine de prison –non précisée- et d’une amende de 30.000 à 50.000 dinars libyens, et d’une condamnation à la prison à perpétuité en cas de décès.
L’immigré clandestin est lui condamné à un an de prison –avec travaux-, à une amende de 1.000 dinars et à l’expulsion une fois qu’il a purgé sa peine.
Pour dissuader les Libyens de s’impliquer dans des opérations d’immigration clandestine ou de les faciliter et, au contraire, les encourager à faciliter la tâche des autorités, la nouvelle loi punit (1.000 à 5.000 dinars libyens, et 1 an de prison) toute personne s’abstient d’agir dès qu’il est informé à ce sujet de par sa fonction, ou omet de le faire par inadvertance (une amende de 500 à 3.000 dinars libyens).
Enfin, l’employeur est lui aussi exposé à seulement une amende (1.000 à 3.000 dinars libyens) en cas d’engagement d’un immigré clandestin.
Source : Webmanager.com
L’éventualité d’une interdiction du niqab – improprement appelé burqa – dans l’espace public ne fait pas l’unanimité parmi les femmes politiques et les féministes. La conseillère fédérale Eveline Widmer-Schlumpf s’est prononcée le dimanche 9 mai en faveur d’une telle interdiction dans l’hebdomadaire Sonntag pour des raisons de sécurité publique, mais peu de femmes politiques sont disposées à la suivre sur ce terrain.
Elle a derrière elle les femmes du PDC. Rosemarie Zapfl, ancienne conseillère nationale zurichoise PDC et actuelle présidente de la fédération faîtière d’organisations féminines «Alliance F», soutient également la décision du parlement argovien de demander une interdiction du niqab dans l’espace public helvétique.
Mais d’autres femmes politiques ne l’entendent pas de cette oreille. Ni les radicales, ni les socialistes, ni les Vertes, ni les femmes du Parti chrétien-social ne veulent d’une interdiction du niqab. Selon elles, le bannissement du voile intégral n’améliorera pas l’égalité entre les sexes, ni les droits des femmes. Au contraire, «les femmes concernées n’en seront que plus fortement isolées», affirment-elles dans un communiqué commun. Elles préfèrent invoquer «le dialogue», «l’intégration», la nécessité de ne pas stigmatiser ni discriminer. Les femmes UDC ne se sont pas associées à cette déclaration. Mais, dans la Neue Zürcher Zeitung, Rita Gygax, leur présidente, déclare qu’une interdiction ne résoudra aucun problème. A l’instar des représentantes des autres partis, elle craint l’isolement des femmes concernées en cas de prohibition du voile intégral.
Dans une tribune publiée par la NZZ mercredi, deux historiennes alémaniques, Katrin Rieder et Elisabeth Joris, abondaient dans ce sens au nom des droits humains, invoquant le droit des femmes à l’autodétermination et celui du libre choix des vêtements. Elles dénonçaient l’instrumentalisation politique du débat à des fins anti-islamiques et racistes, et cela dans le but d’engranger des électeurs. Enfin, elles s’en prenaient à un «féminisme post-colonial», qui prétend libérer les musulmanes de leur oppression.
Curieusement, le débat porte peu, du moins chez les femmes, sur la signification et la symbolique de cette tenue, qui n’est exigée ni par le Coran, ni par la tradition islamique, et qui ne laisse entrevoir qu’une paire d’yeux à travers une fente minuscule. Seuls quelques hommes politiques de droite ont osé dire haut et fort que le niqab était «une prison pour les femmes», comme le président du PDC, Christophe Darbellay.
Qu’en pensent les féministes romandes? La Genevoise Mireille Vallette, auteure d’un livre sur les dangers de l’intégrisme islamique*, est «totalement favorable» à une législation interdisant le niqab. «C’est un vêtement indécent, qui signe la mort sociale des femmes, dit-elle. C’est un symbole au mieux extrêmement discriminatoire comme dans les Etats du Golfe, et au pire inhumain comme en Arabie saoudite et en Afghanistan. Il représente la volonté d’installer un apartheid des sexes dans tous les domaines. Dans la vision intégriste, les femmes doivent se couvrir – qu’il s’agisse d’ailleurs du foulard ou du niqab – afin de permettre aux hommes de maîtriser leurs pulsions sexuelles.»
Stéphanie Apothéloz, membre fondatrice de l’association Feminista basée à Lausanne, n’a pas encore d’avis tranché sur la question d’une interdiction. Mais, à l’instar de Mireille Vallette, elle remarque que les «seuls pays musulmans qui imposent le voile intégral sont des pays totalitaires qui ne laissent pas le choix aux femmes. Je doute qu’on puisse choisir de porter librement un tel vêtement, qui est le symbole de l’oppression des hommes sur les femmes.»
Tel est aussi l’avis de la féministe vaudoise Silvia Ricci Lempen, écrivaine et docteure en philosophie. «Je ne me fais aucune illusion sur la liberté de choix des femmes qui portent cette prison ambulante. Le niqab est une barbarie, une atteinte à l’intégrité physique et morale des femmes. C’est un mal qui doit être éradiqué. Cela dit, je suis contre une législation répressive, car je doute qu’un tel instrument soit le meilleur moyen d’éliminer le niqab. Je crois davantage aux vertus du dialogue, de l’éducation et du contact multiculturel. Mais je suis prête à changer d’avis si le dialogue ne donne pas de résultat, et si l’on me démontre l’efficacité d’une législation répressive.»
Tandis que Silvia Ricci Lempen et Stéphanie Apothéloz déplorent la récupération du débat par des partis «qui ne se souviennent de la nécessité de défendre les droits des femmes que lorsque c’est un argument électoral», comme le dit la première, Mireille Vallette place la cause des femmes au-dessus des manœuvres politiciennes. «Si la cause est juste, il m’est indifférent de savoir que la droite en tire des bénéfices. Le voile intégral est le symbole d’un radicalisme islamique qui menace la démocratie. Même s’il est minoritaire, il se développe. On n’entend que lui dans l’espace public. Et tant pis si une interdiction du niqab devait enfermer chez elles la petite minorité de femmes qui portent ce vêtement en Suisse.»
Source : Le Temps.ch
Le ministre de la Justice de Floride Bill McCollum, qui brigue le poste de gouverneur de cet Etat du sud-est des Etats-Unis, a déclaré jeudi qu'il était favorable à l'adoption d'une loi sur l'immigration semblable à celle, très décriée, récemment adoptée en Arizona.
«Je soutiens la loi d'Arizona telle qu'elle a été amendée, et si le gouvernement fédéral est incapable de rendre nos frontières sûres et de résoudre le problème de l'immigration illégale, je soutiendrai une loi similaire pour la Floride», écrit ce responsable républicain dans un communiqué.
M. McCollum estime que l'administration Obama, «par manque de vision, est incapable de répondre aux graves problèmes de sécurité aux frontières», ce qui fait que les Etats américains «supportent un plus lourd fardeau dans la lutte pour que nos villes, nos rues et nos citoyens soient en sécurité».
Il «applaudit» la décision de Jan Brewer, la gouverneur républicaine de l'Arizona, Etat frontalier du Mexique, qui a promulgué le 23 avril une loi controversée autorisant notamment la police à contrôler le statut migratoire des personnes en cas de «doute raisonnable».
Les opposants au texte y voient une légalisation du délit de faciès. Bien qu'il ait provoqué une levée de boucliers, il est populaire en Arizona, devenu l'un des principaux points d'entrée des immigrés illégaux aux Etats-Unis.
Source : Cyberpresse.ca
Le Maroc abritera le troisième congrès de la Fédération internationale des coalitions pour la diversité culturelle (FICDC), a annoncé M. Diego Gradis, membre du Comité de liaison Ongs-UNESCO.
Lors d'un entretien mardi avec M. Bensallem Himmich, ministre de la Culture, M. Gradis a affirmé que ce congrès bénéficie du soutien de l'UNESCO qui oeuvre à inciter les pays à ratifier la convention relative à la diversité culturelle, indique un communiqué du ministère de la Culture.
M. Gradis a également appelé le ministère de la culture à apporter son appui pour garantir la réussite de cette manifestation, poursuit le communiqué, ajoutant que M. Himmich a exprimé la disposition de son département à contribuer aux efforts des organisateurs pour la tenue du congrès de la FICDC.
Cette réunion s'est déroulée en présence de M. Abdelhay Mellakh, vice-président de la Coalition marocaine pour la culture et l'art, également membre du bureau fédéral international.
Le premier congrès de la FICDC a été organisé à Séville en Espagne et le deuxième à Bahia au Brésil.
Source : MAP
Le Conseil des ministres français, réuni mercredi au Palais de l'Elysée sous la présidence de M. Nicolas Sarkozy, a examiné un projet de loi autorisant l'approbation de l'avenant à la convention entre la France et le Maroc sur l'assistance aux personnes détenues et leur transfèrement.
L'objectif de ce projet de loi est d'élargir le champ de l'entraide judiciaire entre les deux pays et "d'assouplir la mise en oeuvre d'un instrument qui permet aux condamnés de purger leur peine dans le pays dont ils sont ressortissants afin de faciliter leur réinsertion sociale", indique le compte-rendu du Conseil publié par la Présidence de la république française.
Cet avenant à la convention du 10 août 1981 entre la France et le Maroc sur l'assistance aux personnes détenues et sur le transfèrement des condamnés a été signé à Marrakech le 22 octobre 2007, à la suite de l'engagement en novembre 2005 de négociations bilatérales portant sur l'ensemble du champ de l'entraide judiciaire en matière pénale, rappelle-t-on de même source.
Source : MAP
Trois portes géantes ocres, symbolisant la fascinante ville de Marrakech et la dextérité de ses artisans, ont été implantées depuis quelques jours dans des places stratégiques de la ville de Milan (nord de l'Italie), une manière d'inviter subtilement le public italien à venir découvrir la magie de cette cité impériale.
L'évènement "Red By Marrakech", promu par la délégation de l'Office national marocain du tourisme (ONMT) de Milan, à sa tête, Mme Jazia Santissi, se propose de décliner le meilleur de Marrakech, une cité mythique où se côtoient, dans une harmonie parfaite, traditionnel et contemporain.
L'un des challenges des organisateurs est de faire découvrir la ville ocre dans sa dimension de gardienne des traditions et du patrimoine culturel et architectural marocain, mais également de ville cosmopolite et moderne, aspects qui font d'elle un des hauts lieux du tourisme international.
Une Soirée de promotion a été organisée dans ce cadre mardi en présence de l'ambassadeur du Maroc en Italie, M. Hassan Abouyoub, de nombreux officiels, promoteurs touristiques, tours opérateurs, hôteliers et journalistes.
Au cours de cette soirée, digne des mille et une nuits, les invités, parmi lesquels des vedettes du show-biz italiennes et des personnalités de la haute société milanaise, ont fait une entrée solennelle sous l'arcade majestueuse de l'une de ces portes, avant d'être accueillis par Mohamed Bariz, l'un des personnages mythiques de la célèbre place Jamaa Lafna.
Leur émerveillement a été à son summum lorsqu'ils ont pu découvrir ensuite cette ville, à l'histoire chargée, rejaillir d'un spectacle scénographique d'une extrême beauté où se sont mêlés luxe, bien-être et magie de l'artisanat marocain, sur fond de musique Ahidous.
Durant le dîner, conçue par Zakia Aït Aboulahcen, chef cuisinier de renommée internationale, connue pour ses plats traditionnels marocains revisités, Bariz s'est livré à cÂœur joie à son exercice favori: raconter Marrakech à travers l'histoire et la tradition, pendant que des documents vidéos donnent à l'assistance la mesure de la beauté relatée par le propos du narrateur.
La soirée s'est conclue par un spectacle de danse magnifiquement interprété par deux chorégraphes, d'abord sur une musique traditionnelle Ahidous puis sur des morceaux plus contemporains.
Source : MAP
Le gouvernement a mis en place une vision multidimensionnelle pour la mise en œuvre des priorités stratégiques, institutionnelles, politiques, économiques et humaines, prévues dans le cadre du Statut Avancé accordé au Maroc dans ses relations avec l'Union Européenne, a affirmé mercredi Mme Latifa Akharbache, Secrétaire d'Etat auprès du ministre des Affaires étrangères et de la coopération.
Le ministère n'a raté aucune occasion avec la partie européenne pour rappeler la nécessité de renforcer et faciliter le déplacement des citoyens marocains vers les pays de l'Union européenne, a dit Mme Akharbache en réponse à une question orale à la Chambre des représentants sur la mise à profit du Statut Avancé pour la promotion des conditions de vie des membres de la communauté marocaine à l'étranger.
Ces efforts ont abouti à des résultats positifs en ce sens que les deux parties, marocaine et européenne, avaient exprimé, lors du premier sommet tenu en mars dernier à Grenade, leur satisfaction de la concordance de vues au niveau international sur l'impératif du traitement des questions de l'immigration suivant une approche globale reposant sur la responsabilité commune et l'action collective coordonnée, a-t-elle expliqué.
Le Statut Avancé, a ajouté Mme Akharbache, permettra inéluctablement de consolider la coopération judiciaire, particulièrement au niveau de l'adaptation et l'actualisation du cadre juridique des accords de coopération conclus dans ce domaine, dans l'optique de transcender les obstacles qui entravent les Marocains résidant à l'étranger en ce qui a trait à l'état civil, à la famille, à l'application des jugements judiciaires et des procédures, outre la réinsertion des détenus.
La Secrétaire d'Etat a, par ailleurs, souligné que la création d'une Commission parlementaire mixte entre l'institution législative marocaine et son homologue européenne, qui a tenu sa réunion constitutive le 05 mai courant à Bruxelles, constitue indubitablement un cadre idoine à même de permettre aux parlements des deux parties d'examiner régulièrement les questions relatives à l'immigration et à la communauté marocaine résidant dans les pays européens.
Les deux parties marocaine et européenne oeuvreront à l'amélioration et au développement de la coopération et du dialogue concernant des questions ayant trait à la lutte contre le racisme et la xénophobie, dont les MRE pourraient être des victimes, a encore souligné Mme Akharbache.
Elle a de même fait savoir qu'il sera procédé à la création d'une plateforme de coopération entre l'Agence européenne des droits fondamentaux relevant de l'Union européenne et le Conseil Consultatif des Droits de l'Homme (CCDH), visant principalement à préserver les droits et les libertés fondamentales de la communauté marocaine en Europe.
Source : MAP
La ville néerlandaise de Rotterdam abrite, du 20 au 24 mai, la 6-ème édition du festival du film marocain "Cinémar" qui rendra hommage cette année à une pléiade d'artistes marocains.
Selon les organisateurs, cette édition se distinguera, à l'instar des précédentes, par la qualité des films en compétition officielle qui traitent de sujets importants.
Dans une déclaration à la MAP, le directeur artistique du festival, M. Mahjoub Benmoussa, a indiqué que cinq films sont en compétition. Il s'agit de "Moussem lemchaoucha" de Mohamed Ahd Bensouda, "Kharboucha" de Hamid Zoughi, "Zamane Rifaq" de Mohamed Chrif Tribeq, "Ouled Leblad" de Mohamed Ismail et "les oubliés de l'histoire" de Hassan Benjelloun.
Ces films sont en compétition pour le Grand prix et les prix de la meilleure réalisation, du meilleur acteur, meilleure actrice ainsi que le prix du public, a-t-il précisé.
Présidé par le critique cinématographique, Omar Khammar, le jury comprend le réalisateur algérien, Karim Traida, la réalisatrice marocaine, Bouchra Ijourk, l'homme de théâtre, Mustapha Ramdani et Bernarde Lemanse, professeur en cinéma international, a ajouté M. Benmoussa.
Cette édition rendra hommage à trois artistes nationaux, a annoncé le directeur du festival, ajoutant qu'il s'agit de Mohamed Hassan El Joundi, Thourya Jabrane et Naima El Mcherqui.
Le festival sera marqué par une conférence sur le cinéma marocain, qui célèbre son cinquantenaire, outre la projection du film "wachma" du réalisateur Hamid Bennani.
Source : MAP
Les élus des villes californiennes de San Francisco et Los Angeles se sont prononcés à une forte majorité pour le boycott économique de l'Arizona (sud-ouest), après l'adoption dans cet Etat d'une loi controversée sur l'immigration qui introduit selon eux des contrôles au faciès.
A San Francisco, la résolution non-contraignante adoptée mardi à 10 voix contre 1 appelle la ville à s'abstenir de signer de nouveaux contrats avec des entreprises basées en Arizona et à revoir ceux déjà en vigueur, ainsi qu'à éviter d'envoyer des responsables municipaux à des conférences dans l'Etat.
"Il s'agit d'envoyer un message très clair pour dire que quand un Etat adopte une loi aussi injuste que celle-ci, les personnes de conscience dans d'autres endroits du pays ont l'obligation, la responsabilité de réagir et de ne pas rester silencieux", a dit l'élu municipal David Campos, à l'origine de la mesure, précisant que d'autres villes américaines envisageaient des actions similaires.
Jan Brewer, la gouverneur républicaine de l'Arizona, Etat frontalier du Mexique, a promulgué le 23 avril cette loi controversée, qui autorise notamment la police à contrôler le statut migratoire en cas de "doute raisonnable". Les opposants au texte y voient une légalisation du délit de faciès.
A Los Angeles, le conseil municipal a adopté par 13 voix contre 1 un boycott similaire, gelant tous les déplacements pour affaires en Arizona, et demandant aux chefs des services municipaux de ne plus faire travailler d'entreprises basées en Arizona, lorsque c'est légalement possible.
Le conseil a également ordonné un examen de tous les contrats existants, afin de déterminer ceux qui pourraient être résiliés sans délai.
Selon le contrôleur financier de la ville, Los Angeles a actuellement quinze contrats en cours avec des entreprises basées en Arizona, pour un budget de 7,7 millions de dollars.
Deux concessions de la ville -- les services de l'eau et de l'électricité, et l'aéroport de Los Angeles -- font également affaires avec l'Arizona, pour 51,8 millions de dollars, mais la ville ne les contrôle pas directement et ne peut que leur recommander d'appliquer le boycott.
L'un des conseillers municipaux, Ed Reyes, a affirmé lors du débat sur le vote: "Je ne peux plus aller en Arizona sans passeport. Si je croise un policier dans un mauvais jour, qui trouve que la photo sur ma carte d'identité ne me ressemble pas, il peut sommairement m'expulser, sans que je puisse rien faire. Ce n'est pas (un comportement) américain".
Le texte, qui a provoqué une levée de boucliers, est populaire en Arizona, devenu l'un des principaux points d'entrée des immigrés illégaux aux Etats-Unis. Au niveau national, elle a le soutien de 59% de la population, selon un sondage publié mercredi par le Pew Research Center.
Source : AFP
La gouverneure de l’Arizona Jan Brewer a promulgué mardi 11 mai une loi interdisant aux écoles publiques de l’État d’offrir des programmes d’études destinés à un groupe d’élèves appartenant à un groupe ethnique particulier. Selon cet article, cette mesure a été rédigée en réponse aux programmes d’études ethniques des écoles publiques de Tucson, qui portent sur la culture, l’histoire et la sociologie des Chicanos (América, ins d’origine mexicaine).
L’instigateur de cette loi, Tom Horne, a notamment dénoncé un livre d’histoire au programme des écoles de Tucson intitulé Occupied America: A History of Chicanos. Coïncidence : Horne tente de se faire élire au poste d’Attorney General (ministre de la Justice) de l’Arizona. La commissionaire scolaire de Tucson a indiqué qu’elle n’avait pas l’intention de se plier à la nouvelle mesure, qui survient 20 jours après la promulgation de la très controversée loi migratoire de l’État.
L’Arizona, destination touristique importante, est évidemment en train de se créer une image rétrograde qui pourrait finir par lui nuire sur le plan économique. Après l’annulation de quatre événements devant avoir lieu à Phoenix, les autorités de cette ville ont estimé à 90 millions de dollars le coût au cours des cinq prochaines années du boycott de l’État déclenché par plusieurs groupes depuis la promulgation de la loi migratoire. Aux termes de cette loi, la police doit demander les papiers d’un individu dont elle soupçonne qu’il est un immigrant illégal.
À noter que tous les États ayant une frontière commune avec le Mexique ne partagent pas l’attitude de l’Arizona vis-à-vis des clandestins ou des Chicanos. Les parlementaires du Nouveau-Mexique, l’État du gouverneur démocrate Bill Richardson, ont ainsi adopté récemment à l’unanimité une résolution reconnaissant l’apport économique des sans-papiers.
Source : Cyberpresse.ca
Les Etats-Unis ont commencé mardi à émettre de nouvelles cartes de séjour sécurisées, afin de lutter contre les fraudes à l'immigration, a annoncé le service national de la citoyenneté et de l'immigration (USCIS).
"La technologie de pointe incorporée à ces nouvelles cartes préviendra leur falsification, empêchera les altérations et facilitera une reconnaissance rapide et sûre" du détenteur de la carte, a expliqué l'USCIS dans un communiqué.
La nouvelle "carte verte", chère au coeur des candidats à l'installation aux Etats-Unis, conservera des données biométriques telles que les empreintes digitales relevées par laser et une photo du visage haute définition pratiquement impossible à falsifier.
Les actuels titulaires d'une carte verte pourront la conserver, la nouvelle carte ne concernant que les immigrés nouvellement arrivés.
Source : France-Amérique/AFP
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