Du 7 novembre 2010 au 28 août 2011, le Conseil général de Seine-et-Marne propose de découvrir l’histoire de l’immigration seine-et-marnaise aux 19ème et 20ème siècles, grâce à l’exposition « Histoires d’ici, mémoires d’ailleurs » présentée au musée départemental des Pays de Seine-et-Marne.
Pour aborder le thème de l’immigration, l’équipe du musée et Dominique Le Tirant, ethnologue et commissaire scientifique, ont choisi de construire une exposition qui privilégie les sources documentaires, et les témoignages.
Le sujet présente des trajectoires de vies d’hommes et de femmes, nés de parents étrangers, étrangers et ou immigrés eux-mêmes, arrivés depuis l’entre-deux guerres jusqu’à aujourd’hui, et qui se sont installés en Seine-et-Marne. Pour parler de ces hommes et de ces femmes ou de leurs familles qui, un jour, sont partis de chez eux et sont arrivés en France pour poser leur valise dans le département, nous avons privilégié la rencontre et leur avons donné la parole. 20 portraits filmés sont illustrés par les objets, photos et documents, témoins des moments importants de leur histoire, éléments sensibles de leur mémoire.
Les ressources documentaires rassemblent des documents extraits d’une recherche menée dans les fonds des Archives départementales. Ces documents en sont issus et constituent des sources directes qui forment les éléments d’un puzzle de l’histoire de l’immigration dans le département.
Le musée n’a pas souhaité construire une histoire exhaustive de l’immigration, tâche trop ambitieuse et difficile. Mais il était nécessaire de compléter l’histoire départementale par les moments clés qui ont émaillé les deux derniers siècles, accompagnant le déplacement des populations. Il fallait aussi préciser les conditions qui étaient faites, différentes selon les périodes, à l’arrivée et au séjour des immigrants et des étrangers. Pour établir cette trame, nous avons emprunté aux recherches menées par l’historienne Janine Ponty.
L’exposition invite à un cheminement chronologique partant du 19è siècle jusqu’à nos jours, en huit étapes. Pour chaque période, trois niveaux de lecture (législatif, national, départemental) permettent de relier les éléments de l’histoire locale et des trajectoires individuelles aux événements nationaux et à des éléments du contexte légal.
Parce que l’Histoire est faite de multitudes d’histoires singulières, et parce que ces histoires individuelles sont objets de mémoire, elles participent de la construction de notre Histoire et notre mémoire collectives.
Source : Générique
Journées d'étude internationales - Images et représentations des Maghrébins dans le cinéma en France
Dans le cadre du 3e Maghreb des films, l'association Génériques organise des journées d'étude internationale les 15 et 16 novembre 2010 sur le thème « Image et représentations des Maghrébins dans le cinéma en France. 1930 - 2010 ».
Dans la dynamique des recherches entreprises pour l’exposition « Générations, un siècle d’histoire culturelle des Maghrébins en France » et à l’occasion de la programmation de ces rencontres cinématographiques, Génériques et le Maghreb des films consacrent un temps d’analyse et de réflexion à la question de l'image du Maghrébin dans le cinéma et la télévision depuis 1930 à nos jours, en mettant en présence pour la première fois des chercheurs mais aussi des professionnels du cinéma.
Plusieurs études d’envergure ont voulu mesurer l’impact de l’image des minorités au cinéma, miroir moderne de nos représentations. En la matière, les travaux d’Alec G. Hargreaves, de Carrie Tarr, de Julien Gaertner ou d’Yvan Gastaut ont posé les bases d’une analyse en profondeur de la place réservée à la figure du Maghrébin dans le cinéma français. Tantôt délinquant, tantôt héros des cités, et plus proche de nous, représentant des forces de l’ordre, le personnage du Maghrébin est encore l’enjeu aujourd’hui de nombreuses interprétations. Si la recherche a mis en exergue l’apparition du personnage maghrébin dans la fiction au XXe siècle, elle doit aussi mesurer l’influence des réalisateurs et des professionnels du cinéma d’origine maghrébine dans le cinéma militant et la création cinématographique française d’aujourd’hui. De nouveaux axes d’analyses ouvrent un champ des possibles pour appréhender la force des représentations véhiculées à la fois « sur » et « par » les Maghrébins, à l’heure où leur présence à l’écran se normalise pour laisser place à la question du message des fictions.
Lors de ces deux journées d’études, les intervenants aborderont la genèse de l’apparition de la figure du Maghrébin sur le grand écran dans un contexte colonial (années 30) puis de sédentarisation de l’immigration maghrébine en France jusqu’aux années 70. Les intervenants reviendront sur les circonstances qui président à l’arrivée d’une génération de réalisateurs et d’acteurs d’origine maghrébine au tournant des années 1980 communément dénommé cinéma Beur pour laisser place dès les années 1990 à une territorialisation du genre à travers ce qu’on nomme le cinéma des banlieues.
Ces journées seront également consacrées aux enjeux contemporains de la création qui intègre la figure du Maghrébin dans des cas de figures nouveaux : séquence historique (Indigènes de R. Bouchareb - 2006) couple mixte (Mauvaise foi de R. Zem - 2006), comédie (Chouchou de M. Allouache - 2002, Neuilly sa mère, de D. Bensalah 2009), ou voyou à la trajectoire complexe (Un prophète de J. Audiard - 2009). Ces rencontres se veulent grand public et sont ouvertes à tous. Elles permettront de confronter le regard porté par les chercheurs aux témoignages essentiels des praticiens du cinéma. En présence d’acteurs et de réalisateurs pionniers, des tables rondes donneront lieu à un débat avec la salle sur leur expérience et leur filmographie.
Source : Générique
Du Maroc au Sud de l'Europe et du Sud de l'Europe au Nord. Touchés par le chômage en Espagne ou en Italie, les migrants marocains espèrent trouver de meilleures conditions de vie en Belgique.
Bruxelles. Dimanche. Il est 16h20. Le ciel belge est clair. Fin d'une journée ensoleillée en ce jour d'automne sur la place Sainte Catherine. Durant la saison se tiennent un marché animé et coloré, des restaurants et des boutiques qui ne désemplissent pas. Le lieu est agréable, on peut se reposer sur un banc, s'offrir un "resto", flâner tout simplement.
En cette fin d'après-midi, tous les bancs du square qui juxtapose la Cathédrale sont occupés. Impossible de trouver une place libre. Sur l'un d'eux, en face de la grande porte en bois sont assis cinq hommes. Ils ont tous plus de la quarantaine. Ils partagent ensemble un brin de causette, de quoi se réconforter. Le temps, pour eux, semble s'être arrêté pour un instant. Ils discutent de leur quotidien, profitant de ce jour de repos.
Saïd, croisé juste avant au supermarché du coin, arrive le dernier. Non, il n'y a rien à fêter... c'est juste que, depuis quelques mois, ce petit groupe a l'habitude de se retrouver sur cette place. Chacun cherche un peu de réconfort, de convivialité. Trois d'entre eux viennent d'Italie, les deux autres d'Espagne. «J'ai perdu mon travail au sud de l'Italie. Ensuite je me suis déplacé de ville en ville pour chercher du travail, en vain», nous confie l'un d'eux. En effet, la crise financière qui frappe l'Europe a bouleversé le train de vie de nombreux immigrés marocains.
L'Espagne et l'Italie ayant été frappées plus fortement par la crise, ces deux pays sont devenus en quelques mois exportateurs de main d'œuvre. Le taux de chômage augmente et, dans plusieurs pays, il est plus de deux fois plus élevé chez les migrants qu'au sein de la population autochtone (28% contre 15,2% en Espagne par exemple). Les dommages collatéraux de la crise pèsent lourd sur la communauté marocaine vivant en Europe. «Les gens ont perdu leur emploi et n'ont d'autre choix que d'aller ailleurs », souligne pour sa part Saïd. La déception se lit sur son visage. Et d'ajouter : «J'ai quitté le Maroc en 1998 pour m'installer en Espagne.
J'ai laissé ma famille (père, mère, frère et ma femme et trois enfants) pour aller travailler comme maçon dans le secteur du bâtiment qui prospérait il y a peu. Mais la crise sévissant dans le secteur depuis plus d'an m'a condamné au chômage. J'ai perdu mon emploi et je n'en ai pas trouvé d'autre».
Les travailleurs migrants sont parmi les premiers à perdre leur emploi en raison de leur concentration dans les secteurs les plus touchés tels que la construction, l'industrie manufacturière, le commerce de gros, l'hôtellerie et la restauration, et parce qu'ils sont nombreux à avoir des contrats de travail précaires, une formation limitée et de faibles compétences dans la langue locale. De plus, si, après une période déterminée, les personnes ayant perdu leur emploi, et donc sur le point de perdre leur titre de séjour, ne peuvent pas disposer d'un nouveau contrat de travail, elles seront considérées comme étant en situation illégale. C'est ce qui se passe en Espagne. Et ces dispositions risquent de plonger bon nombre d'immigrés dans une précarité bien plus grande.
Saïd est titulaire d'une carte de séjour espagnole. Il a la possibilité de circuler dans l'espace Schengen. « Je fais des bricoles ici et là, au ‘black'. La Belgique peut m'offrir la possibilité de bénéficier des allocations chômage puisque je peux prouver que j'ai travaillé plusieurs années en Espagne. Mais j'avoue que je suis mieux loti qu'Ali», précise-t-il. Ali en est à son 52e printemps. Il n'a pas de papiers. Bien qu'il ait passé plus de 15 ans en Italie. «Je travaillais au noir. Je n'avais qu'une carte de court séjour.
A cause de la crise économique, mon patron m'a mis dehors. J'ai décidé de venir ici avec ma famille. L'État belge a décidé de régulariser la situation des sans papiers." Effectivement, la Belgique a démarré il y un an une opération de régularisation des situations des sans-papiers. Ainsi, environ 20.000 sans-papiers seront régularisés d'ici fin 2010 en Belgique selon le secrétaire d'État.
Il ajoute aussi : «J'aimerais être parmi ceux qui vont décrocher leur sésame mais j'ai bien peur qu'ils ne traitent pas mon cas car, apparemment, cette opération de régularisation ne concerne que ceux qui sont installés ici depuis longtemps», dit-il.
Par ailleurs, les migrants, qui ont pu, à un moment donné, avoir les moyens de construire une vie nouvelle dans un pays (comme l'Espagne ou l'Italie), doivent tout recommencer à zéro. Il n'est pas seulement question de trouver un autre emploi. Il est question de se réadapter à un système administratif nouveau, d'apprendre une nouvelle langue, d'appréhender une culture nouvelle... il faut « s'arracher » à un lieu pour s'intégrer à un nouveau. Déjà que la rupture avec le Maroc a souvent été difficilement vécue par les migrants et par leurs familles quelques années avant, c'est un nouveau déracinement qui est vécu, avec en plus, une perte d'espoir liée à cette crise qui touche les pays européens les uns après les autres et qui risque de mener les migrants vers une plus grande précarité.
Opération de régularisation
Près de 20.000 immigrés en situation illégale en Belgique pourraient être régularisés d'ici la fin de l'année 2010, selon le Secrétariat d'État belge à la Politique d'asile et de migration. Quelque 8.862 personnes ont déjà été régularisées depuis le début de l'année. A souligner que 20.421 demandes de régularisation ont été déposées durant les cinq premiers mois de 2010 auprès de l'Office des étrangers. En 2009, 14.830 personnes sur les 17.657 demandeurs ont vu leur situation régularisée.
Un accord gouvernemental promulgué en juillet 2009 a fixé des critères précis pour une régularisation des sans-papiers «au cas par cas».
Les critères portent notamment sur la maîtrise d'une des langues nationales du pays, un ancrage local durable, une résidence d'au moins 5 ans en Belgique et la preuve d'un contrat de travail.
Source : Le Matin
Le Consul général du Royaume du Maroc à Istanbul, M. Mohamed Benabdeljalil, a reçu, samedi au siège du Consulat, plusieurs jeunes marocains qui suivent leurs études supérieures dans les différentes universités d'Istanbul.
M Benabdeljalil a mis l'accent, à cette occasion, sur l'importance de l'ouverture d'un consulat du Royaume à Istanbul, qui accueille de plus en plus de Marocains, notamment des étudiants, qui choisissent les universités turques pour poursuivre leurs études dans plusieurs spécialités, tels le génie civil, l'architecture, l'interprétariat, l'économie et le Business etc.
L'ouverture il y a un peu plus d'une année d'un consulat du Royaume à Istanbul s'inscrit dans le cadre de la consécration d'une administration consulaire de proximité, qui répond aux attentes des Marocains établis à Istanbul et dans les provinces avoisinantes, a-t-il rappelé, lors de cette rencontre informelle, qui s'est déroulée en présence des responsables des différents services consulaires.
Une représentation du Maroc à Istanbul est d'autant plus important que la première métropole de la Turquie s'est imposée commune une ville mondiale caractérisée notamment par les nombreuses conférences et rencontres internationales qu'elle abrite tout au long de l'année, a-t-il ajouté.
Pour leur part, les étudiants marocains ont salué l'initiative du Consulat général du Royaume de les recevoir, appelant à la multiplication de ce genre de rencontres.
Ils se sont dit déterminés à mieux représenter leur pays et à promouvoir l'image du Maroc en Turquie. Ils ont exprimé, à ce propos, leur volonté de s'organiser dans le cadre d'une association représentative.
07/11/10
Source : MAP
Le débat dominical de la RTBF s'intéressait aux problèmes de l'intégration des personnes étrangères
Naturalisation: 35% de demandes approuvées
Cette semaine, le premier ministre Yves Leterme avait déclaré que la société multiculturelle en Belgique était un échec. "Mme Merkel a raison, en ce sens que les politiques d'intégration n'ont pas toujours eu les effets bénéfiques qu'on attendait d'elles", avait t-il mardi sur les ondes de Bel RTL. C'était l'occasion pour Mise au point de débattre avec le monde politique sur la question sensible de l'intégration des personnes étrangères en Belgique.
Sur le plateau, des représentants de tous les partis francophones ainsi que deux du nord du pays : Joëlle Milquet (CDH), Rachid Madrane (PS), Charles Michel (MR), Zoé Genot (Ecolo), Mishaël Modrikamen (PP), Guy Van Hengel (Open VLD) et Sarah Smeyers (N-VA.)
Les invités politiques sont d'abord revenus sur les propos du premier ministre. Pour Sarah Smeyers , Yves Leterme a entièrement raison. "La politique d'immigration est trop laxiste. Si on instaure pas des règles plus strictes, elle ne pourra qu'échouer." Mishaël Modrikamen va plus loin en dénonçant un refus d'intégration de "certaines communautés" . Les autres invités se sont montrés plus nuancés. Ce n'est pas l'intégration en elle-même qui a échoué mais certaines politiques mises en place ont provoqué des problèmes. Tous s'accordent néanmoins à dire qu'il faut renforcer les règles d'accession à la nationalité belge.
L'apprentissage de la langue doit d'ailleurs être la condition principale à celle-ci. Le communautaire revient au devant de la scène sur ce point. La représentante de la N-VA Sarah Smeyers estime qu'il faut apprendre la langue de la région dans laquelle on se trouve alors que les autres invités sont d'avis que l'apprentissage d'une des 3 langues nationales est suffisant.
On constate aussi une différence entre le Nord, où cet apprentissage est obligatoire et le Sud où il se fait sur une base volontaire. Pour Zoé Genot (Ecolo), cela s'explique par l'absence de politique structurelle en communauté française. Les asbl en Wallonie croulent sous les demandes de personnes voulant suivre des cours de français. La Flandre investit 48 millions dans l'accompagnement des immigrés pour l'apprentissage de la langue, là où en Wallonie on n'en donne que 5.
La question des "accommodements raisonnables" a permis d'observer un clivage gauche/droite. Joëlle Milquet (CDH) et Rachid Madrane (PS) pensent qu'on peut tolérer certains particuralismes tant qu'ils ne touchent pas aux valeurs fondamentales de notre société. Charles Michel (MR)est lui très réticent envers ses accommodements car il craint qu'ils n'aient des conséquences à long terme sur le principe de séparation de l'Eglise et de l'Etat. w/p>
Le débat s'est clôturé sur la problématique de la politique d'asile. Tous les participants au débat se sont accordés sur la nécessité de raccourcir les procédures. La crise de l'asile entraînant bien souvent une crise de l'accueil.
Source : Lalbre.be
C'est la saison des festivals de films du sud, et le cinéma marocain en profite pour parcourir l'Europe. L'Allemagne, la France – et la Belgique. Du 5 au 13 Novembre, la capitale belge accueille la 11ème édition du festival « Cinéma Méditerranéen ». Y seront projeté avec la participation du Maroc. Initié par la Commission communautaire française, le programme inclut, à part les films, des concerts et des expositions, le tout se partageant un seul lieu : le centre culturel Le Botanique.
Près de 60 films en provenance des pays du pourtour de la méditerranée seront projetés dans les trois salles du Botanique. Et la diversité est bien un des mots d'ordre des organisateurs. Le festival se veut un moment de « découverte et d'échange tout en étant au service de la tolérance, de la culture et de l’éducation par le cinéma », expliquent-ils.
Le cinéma marocain sera représenté par plusieurs films. « Les oubliés de l’histoire » de Hassan Benjelloun et « Ahmed Gassiaux » de Ismaël Said, également programmé au Maghreb des Films. Les années de plomb trouvent leur écho dans un film de Mohamed Ouachen, « Rencontre d’un ancien détenu de Tazmamart ». « Pegase » de Mohamed Mouftakir sera en compétition pour le Grand Prix et le Prix Spécial du festival.
Quant à la section documentaire, elle prévoit la projection de « Hadjira, Mehrezia, Latifa : femmes musulmanes en occident ». Cette production maroco-suisse, réalisée par Mohammed Soudani propose de suivre « un voyage à trois voix et trois visages au sein d’un univers féminin qui se raconte, avec ou sans voile ».
La musique gnaouie ne ratera pas le rendez-vous. Le jeudi 11 novembre, le Botanique vibrera au son de la Soirée Med in Morocco. « Transe mission » dirigé par Maâlem Hassan El Gadir animera cette soirée pimentée de jazz et offrant au public un bouquet musical aux rythmes diversifiés.
Le programme du festival est disponible sur le site www.cinemamed.be
5/11/2010
Source : Yabiladi
Le Tribunal des affaires de sécurité sociale (TASS) doit se prononcer ce vendredi sur l’affaire des retraités marocains, dont les aides au logement ont été supprimées. Ne pouvant plus payer leurs loyers, nombre d’entre eux pourraient se retrouver à la rue, si la décision juridique ne rétablit pas les aides que percevaient ces séniors…
Au mois de septembre dernier, la section des Pyrénées-Orientales de la Caisse d’allocations familiales(CAF) décidait de suspendre le paiement des Aides personnalisées au logement (APL) de plusieurs retraités marocains de la ville de Perpignan (sud de la France). Il leur était notamment reproché de ne pas respecter la durée minimum d’occupation de leurs logements sur le territoire français, fixée à 8 mois. Ayant établi sur la base de contrôles des dossiers de ces retraités qu’ils passaient beaucoup (trop) de temps au Maroc, leur pays d’origine, la CAF avait donc décidé d’arrêter les paiements des APL, et demandé à ces retraités de rembourser les sommes qui leur étaient « indûment » versées depuis 3 ans.
Selon Maître Abderrahim Chninif, l’avocat d’une dizaine de ces séniors marocains, la décision de la CAF concernerait plus de 300 retraités, car elle s’étendrait à « tous les retraités d'origine marocaine vivant sur Perpignan ». Une mesure jugée « discriminatoire » par le juriste, qui attend que le TASS rétablisse le paiement des APL par la CAF, « car elle sait désormais qu'ils sont sur le territoire national », poursuit-il. En effet en réponse à l’argument du CAF (résidence non effective sur le sol français), les retraités répondent « être bien présents mais pas forcément au moment du passage des contrôleurs », rapporte le quotidien régional L’Indépendant, sur son site.
Les enjeux d'une décision juridique
En cas de décision favorable du TASS, l’épée de Damoclès qui pèse sur certains de ces séniors serait levée. En effet, avec la suspension des allocations logements, ils sont désormais incapables de payer leurs loyers. Devant cette situation, certains propriétaires ont demandé devant le tribunal la résiliation de contrats de bail. Pour calmer le jeu, le tribunal de Perpignan avait récemment suspendu une décision de résiliation pour deux Marocains menacés d’expulsion. Il leur avait cependant été demandé de s’acquitter des mensualités en cours et des impayés à partir de ce mois de novembre.
En cas de décision défavorable, il apparait clairement que la décision du tribunal de Perpignan n’aura été rien de plus qu’un sursis. Si les allocations ne sont pas rétablies, ce sera la rue pour ces retraités marocains, qui seront de facto, incapables de payer ce qu’ils doivent. D’après le trimestriel Respect Mag, certains bailleurs auraient même déjà commencé à montrer des signes d’impatience, changeant les serrures des appartements, enlevant portes et fenêtres, aggravant ainsi la situation de précarité des ces personnes.
Soutien accru
Notons que la situation des retraités marocains est aussi celle de nombreux autres retraités originaires du Maghreb, et qui se sont vus retirer leurs prestations sociales sous prétexte qu'ils seraient absents du territoire français plus de 4 mois dans l'année. Regroupés au sein du collectif des Chibanis, ils auraient reçu le soutien de plusieurs associations basées en France, qui ont constitué le comité de soutien SOS Chibanis, rapporte L’Indépendant. Parmi les associations solidaires de la cause des Chibanis, on compte notamment le Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (MRAP), ou encore le Comité Inter-mouvements auprès des évacués (CIMADE), et même la Confédération générale du travail (CGT). Une manifestation devant le tribunal est prévue ce vendredi devant le tribunal à 9 heures (heure de France). A en croire Me Chninif, d’autres devraient suivre…
5/11/2010
Source : Yabiladi
Le thème : "La jeunesse et le changement des repères" a été au centre de la première séance du 22ème Symposium international du Rassemblement Constitutionnel Démocratique (RCD) qui se tient, les 2 et 3 novembre 2010, à l'occasion de la célébration du 23ème anniversaire du Changement du 7 novembre.
Lors de la première journée a connu l’intervention de M. Khalil Raihani, expert dans le domaine de la jeunesse et membre du rassemblement des éducateurs au sein de la Direction de la Jeunesse et du Sport, relevant du Conseil européen de Strasbourg
a mis l'accent sur la situation des jeunes de la région euro méditerranéenne qui vivent au rythme de mutations économiques et culturelles accélérées, qui ont, grandement, contribué à approfondir la fracture entre les jeunes des deux rives et à réduire le taux de participation des jeunes à la vie publique, en général, et à l'action politique, en particulier.
Il a ajouté que le défi majeur auquel font face les jeunes de cette région demeure le manque de confiance en l'action des partis politiques, qui ont occulté, de son point de vue, les principales préoccupations de cette catégorie qui consistent, essentiellement, en la garantie de l'égalité des chances et de leurs droits au travail, à l'enseignement, à la sécurité et à la participation à la vie publique.
Source : Tunisie Info
Le Magazine L’Express consacre un dossier aux portraits de 100 personnalités qui font « bouger le Maroc ».
Au total, sur les 100 personnalités qui « font bouger» le Maroc de 2010, seules 19, soit à peine 1 sur 5, figuraient déjà dans la liste d’il y a dix ans…Suite
Littérature, théâtre et musique arabes seront au rendez-vous, du 24 au 27 novembre courant, dans l'imposant Palais des Beaux Arts de la capitale belge.
Prendront part à cette rencontre organisée conjointement par l'association culturelle "Moussem" et le Palais des Beaux Arts de Bruxelles, une trentaine d'intellectuels du monde arabe, dont des écrivains et des hommes de planches marocains sélectionnés pour l'anthologie "Beirut 39", apprend-on auprès des "Beaux Arts".
"Beirut 39" est un recueil rassemblant les écrits de 39 jeunes écrivains arabes talentueux choisis parmi 480 participants. Cinq auteurs seront sélectionnés pour l'anthologie, tels que le Marocain Yassin Adnan, le Libanais Hyam Yared, l'Egyptien Nagat Ali, le Palestinien Ala Hlehel et le Néerlandais Abdelkader Benali seront présentés au cours de ces journées du festival Moussem, qui invite à la découverte des différentes cultures du monde arabe, notamment celles du Moyen Orient et d'Afrique du Nord.
Par ailleurs, la comédienne Latéfa Ahrrare présentera dans le cadre de cette manifestation sa toute dernière pièce "Capharnam Auto-Sirate" inspirée du recueil poétique de Yassin Adnan "le récif de l'apocalypse".
Le metteur en scène belgo-marocain Rahim El Asri prendra le relai pour monter un spectacle sur les limites de la diversité intitulé "5/7 happy hours".
Sur la base d'un texte écrit par l'auteur libanais Rachid El Daïf, le metteur en scène présentera "les tribulations d'un couple mixte franco-libanais, plongé dans la réalité sociale de Beyrouth".
Un volet musical lyrique est, en outre, prévu avec un concert spirituel qui sera dirigé par le compositeur palestinien Moneim Adwan qui va rendre un hommage à l'une des figures de proue de la poésie de son pays Feu Mahmoud Darwich.
L'ensemble belge de musique médiévale Grain de la voix, accompagné de chanteurs versés dans les traditions musicales soufie et byzantine, sera de la partie lors de cette soirée éclectique.
Les journées du festival Moussem seront aussi dédiées aux musiques maghrébines telles que celles d'Alger animées par El Gusto Orchestra of Algiers pour une interprétation du fado judéo-arabe.
Source : MAP
Comme bien d'autres parmi les 51 visionnés lors du dernier Festival Tribeca de Doha, les deux films marocains "Itto Titrit" et "La mosquée" ont apporté leur part respectable à la promotion du respect de la diversité.
Le premier, du réalisateur Mohamed Abbazi, a non seulement le mérite d'avoir introduit dans un si grand forum du septième art une Âœuvre dont les dialogues sont entièrement en langue tamazight, mais il témoigne aussi éloquemment de la réelle cohésion qui régnait entre les Marocains de confession juive qui vivaient au Moyen Atlas et leurs concitoyens musulmans.
Ils parlaient tous tamazight, nouaient des liens d'amitié et de commerce, et, par-dessus tout, portaient le même attachement au Roi et la même ardeur patriotique face à l'occupation coloniale.
Toile de fond pour l'histoire de "Itto Titrit", la lutte anti-coloniale a d'ailleurs constitué l'un des principaux thèmes que cette deuxième édition du Doha Tribeca Film Festival (DTFF) a privilégié dans sa sélection, avec en particulier le film "Hors la loi", du franco-algérien Rachid Bouchareb, relatant la guerre d'Algérie et honoré comme film d'ouverture du festival, et "The first grader", un chef-d'Âœuvre tourné au Kénya par le Britannique Justin Chadwick, qui a raflé le premier Prix du public et marqué la soirée de gala clôturant le festival samedi dernier.
"Si le respect de la diversité avait dominé les comportements humains, il n'y aurait pas eu colonisation, mais échange, partenariat et compréhension mutuelle", a commenté un jeune Kényan au milieu de la foule qui quittait la Salle Opéra du Village Culturel de Doha, après y avoir chaleureusement applaudi "The first grader".
Mais que peuvent être le respect de la diversité et le rejet du colonialisme sans l'ingrédient fertilisant de l'éducation? En fait, autant "The first grader", dans sa splendeur hollywoodienne, que "Itto Titrit", dans sa simplicité marocaine, s'efforcent, avec, bien entendu, des fortunes différentes, à montrer à quel point l'éducation est à la fois un besoin et un droit sans lequel la dignité humaine peut être durement bafouée.
Ainsi, face à l'octogénaire et sympathique paysan kényan (Oliver Litondo) qui se mêle opiniâtrement aux bambins d'une école pour apprendre à lire, que nous présente Justin Chadwick, c'est une délicate jeune fille (Nisrine Fouad Ichou) d'un Maroc d'avant l'indépendance, pétillante d'intelligence mais privée d'école, que Mohamed Oumouloud Abbazi nous révèle, porteuse d'une quête juvénile et volontariste de connaissance.
Dans les deux cas, les vieilles prétentions "civilisatrices" du colonialisme sont simplement démenties, et les bénéfices de l'émancipation subtilement insufflés à coups de symboles.
Sans doute les deux metteurs en scène seraient-ils surpris de ce rapprochement, eux qui, comme tant d'autres, se soucient de la liberté du public et réfutent qu'on leur attribue tel ou tel message.
Sans doute aussi que l'autre cinéaste marocain invité au Tribeca, Daoud Oulad-Syad, ne s'étonnera pas qu'on trouve dans son Âœuvre, "La mosquée", cette même démarche brossant la diversité pour mieux la faire connaître, pour mieux la faire aimer.
Cela commence par la diversité géographique et humaine, puisque avec Oulad-Syad on n'est plus dans le décor moyen-atlassien et verdoyant d'Abbazi, mais dans celui des oasis du Draa, dont la prenante beauté séduit toujours touristes et cinéastes. Ici, et n'en déplaise à ceux qui veulent refaire la géopolitique, c'est toute l'appartenance du Maroc à l'espace sahélien qui crève l'écran.
En attestent le sable aride, les sobres palmiers, la peau plus que bronzée des gens et un mode d'existence où une famille n'a pour gagne-pain qu'un arpent de terre.
Ce changement de décor nous amène dans une histoire de vrai "décor cinématographique" ou de "fausse mosquée" à première vue simple et anodine, si ce n'était que ce décor est devenu un vrai lieu de prière.
Alors que les aménagements mis en place pour un précédent tournage ont été enlevés par les habitants, celui qui a servi de mosquée est non seulement épargné, mais fréquenté par un imam douteux et des villageois consciencieusement hostiles à sa destruction.
A travers la circonspection complice des autorités locales et la catastrophe qui tombe ainsi sur la tête de Moha (Abdelhadi Touhrache), propriétaire du terrain où est planté le décor, Daoud Oulad-Syad nous fait vivre tout le dilemme qui, incidemment, peut opposer la foi à la loi.
Est-il normal que dans cet imbroglio, le pauvre Moha ne trouve de soutien qu'auprès d'un seul homme qui, bien qu'ancien imam et docte en la matière, subit rejet et marginalisation ?
Fidèle à la sacro-sainte liberté du spectateur, l'auteur ne donne évidemment pas de réponse à cette question. Mais il fait vivre aux villageois, comme au public, leur coutumière bonne humeur, à Moha son bon cÂœur contre sa mauvaise fortune, et à toute l'oasis une nouvelle notoriété dont les retombées font vite oublier les inconvenances.
A l'image des quelques Âœuvres précitées, beaucoup d'autres sélectionnées pour cette deuxième édition du DTFF ont célébré avec brio les mêmes valeurs de diversité, de liberté et d'éducation.
Source : MAP
L’œuvre et le parcours de l’écrivain et poète marocain d’expression française sera au centre d’une rencontre, mercredi 10 novembre courant à 19h, à la Villa des Arts de Casablanca, en présence de l’écrivain et auteur du best-seller «Le Racisme expliqué à ma fille» 1997), «L'Auberge des pauvres», (roman, Seuil, 1997) et «Partir» (Gallimard, janvier 2005), entre autres.
Cette rencontre, organisée par la Fondation ONA en partenariat avec l’Institut français de Casablanca, s’intéressera aux principales étapes de l’œuvre littéraire et de la vie d’écrivain du Prix Goncourt 1987.
Kacem Basfao, professeur, chercheur et critique littéraire marocain, est le modérateur de cette rencontre qui offre l’occasion aux lecteurs, amoureux des lettres et des mots, de rencontrer l’écrivain qui vit actuellement à Paris avec sa petite famille. Et de discuter avec ce grand auteur considéré comme l'écrivain de langue française le plus traduit au monde.
L'œuvre de Tahar Ben Jelloun comprend des romans, nouvelles, poèmes et essais, soit une trentaine de textes traduits dans le monde entier. A l’instar de «L'Enfant de sable» (Seuil 1985) et «La Nuit sacrée» (Prix Goncourt 1987), deux œuvres traduites en quarante-trois langues.
Officier de la Légion d'honneur (France) et Docteur honoris causa de l'Université de Montréal, Tahar Ben Jelloun a écrit plusieurs ouvrages pédagogiques tels que «Le Racisme expliqué à ma fille, 1997, vendu à 400 000 exemplaires). Mais aussi d’autres sur la quête de soi, de son identité et de ses racines, publiés aux éditions du Seuil. C’est notamment le cas de «La Prière de l'absent» (1981), «L'Enfant de sable» (1985), « Jour de silence à Tanger» (récit, 1990), «Les Yeux baissés» (1991), « La Nuit de l'erreur » (1997).
Soulignons que, dans un tout autre cadre, l’écrivain animera deux autres rencontres à Casablanca. La première, jeudi 11, à la Faculté des lettres et des sciences humaines-Aïn Chock (15), autour de son livre «Jean Genet, sublime menteur». La seconde aura lieu un peu plus tard dans la soirée à la coupole du Parc de la Ligue Arabe (20h). Au programme: la lecture de «Beckett et Genet, un thé à Tanger», nouvelle pièce de théâtre de l’écrivain.
Source : Libération
Le doyen de la littérature marocaine de langue française, Edmond Amran El Maleh, explore encore les arcanes de la culture. On replonge, à travers cet extrait d’un recueil d’entretiens qui paraîtra en 2011, dans sa perception de l’altérité et dans quelques souvenirs. Entretien.
Quand je suis parti en France, je n’étais pas le Marocain qui découvre la culture occidentale. Je n’allais pas découvrir un monde que je connaissais déjà. Je ne suis pas le bon sauvage qui aurait vécu loin de la réalité française. Je peux dire que j’arrivais de plain-pied à Paris dans un monde… pas que je connaissais déjà, ce qui n’est pas vrai mais auquel j’étais préparé à connaître, c’est ça la différence. Par le fait de ma culture, si on veut, avec… Bien avant d’ailleurs le fait d’arriver en 65 en France pour y vivre, nous avons commencé à aller en France avec d’abord ma mère à partir de la date de l’exposition coloniale, 1933, c’est le moment où nous sommes venus de Safi à Casablanca. Mon frère en 45, une fois la libération de la France obtenue, monte à Paris d’où il n’a pas bougé, il a fait ses études de médecine, etc.. il a vécu… Nous, nous avons commencé à aller en France avec ma mère pour des raisons d’abord de santé. Comme j’étais asthmatique, on allait au Mont-d’or pendant des années pour soigner mon asthme. On allait d’abord à Paris dans des hôtels de Montmartre ; il y avait des détails amusants, ça va te faire plaisir ces détails et ces anecdotes… Ma mère était blanche de peau et mon père était brun et nous étions à Paris dans un hôtel du côté de la rue Papillon à Montmartre, il y a la femme de chambre qui dit à ma mère : « Mais ma pauvre petite, blanche comme tu es, comment tu fais pour vivre avec un sidi ? ». Un sidi c’est un arabe.
Quand j’allais à Paris je ne pensais pas qu’un jour j’allais m’installer là-bas. Mes parents n’étaient pas des intellectuels, on ne pouvait pas entrer dans la vie intellectuelle parisienne alors qu’on était à l’époque des surréalistes, dadaïstes… c’était quelque chose qui n’était pas à notre portée. On était à Paris pour aller à la Galerie La Fayette ; le Paris artistique était extrêmement lointain parce qu’on n’avait pas les… ma mère n’était pas intellectuelle pour un sou, moi malgré mes lectures j’avais à peine 16-17 ans, plus encombré par mon asthme que par autre chose et puis il n’y avait personne pour me faire toucher du doigt ces aspects. J’étais à Paris, avant la guerre, comme n’importe quel péquenaud… C’était un Paris vu avec une vision très limitée.
Quand j’y suis allé en 65, c’était autre chose, j’avais toute la famille de ma femme. Il y a deux choses qui ont joué tout de suite, c’est la famille de ma femme et on a eu un appartement merveilleux au 5e étage du 114 boulevard Montparnasse, un endroit mythique. Et puis bientôt, il y a le fait d’entrer comme pigiste au Monde. Je travaillais à Sainte-Barbe, un établissement catholique privé du côté du Panthéon. J’y suis arrivé par un hasard assez heureux ; la belle-sœur de ma femme connaissait le directeur et donc je me vois dans le bureau du directeur qui me confie un poste. J’avais quelques difficultés à obtenir ma carte de séjour vu que mon dossier m’avait suivi jusque là-bas, j’étais fiché. On m’a donné ensuite la carte de séjour pour un an et ainsi de suite. Le directeur, qui était un homme absolument charmant et courtois, m’a dit : « Monsieur El Maleh, est-ce que vous avez fait quelque chose contre la France ? ». « J’ai dit : absolument pas ! ».
Le regard brillant d’Edmond montre bien qu’il s’amusait en se remémorant tous ces moments. Je décide alors de creuser un peu plus la question et je lui demande :
Alors Edmond, moi aujourd’hui je te repose la question : Monsieur El Maleh, est-ce que tu as fait quelque chose contre la France ?
Bien sûr ! (rétorqua-t-il sans hésiter avec un rire cristallin qu’il tentait d’étouffer)
Qu’est-ce que tu as fait contre la France ? (Insistai-je en me prêtant à ce doux jeu amical)
J’étais militant pour l’indépendance du Maroc.
Tu as posé des bombes ?
Presque… j’ai milité contre la France et il y avait mon dossier auquel je n’ai pas eu accès mais il doit y avoir que j’étais nationaliste, agitateur, etc…
Donc tu étais fiché en France et au Maroc aussi ?
Oui, bien sûr !
Un agréable moment avec Edmond Amran El Maleh qui est préoccupé par la question de la culture au Maroc et ne cesse d’en débattre avec ses amis et dans ses nombreux textes dont une grande partie n’est pas encore publiée. Ses divers livres (Parcours immobiles ; mille ans un jour ; Le Retour d’Abou El Haki ; Aïlen ou la nuit du récit ; Lettres à moi-même…) sont une mine de leçons sur le chapitre de la culture et méritent le détour. Ce cher Edmond a encore des cartouches dans sa besace ; on entendra certainement reparler de lui.
Source : Le Soir
Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, M. Taieb Fassi Fihri, a affirmé, jeudi à Rabat, que la consécration d'une administration consulaire de proximité et l'amélioration des services rendus par les consulats du Royaume en vue de répondre aux attentes de la communauté marocaine à l'étranger figurent parmi les priorités de son département.
Cette orientation vise à répondre aux attentes des MRE notamment dans les domaines cultuel et culturel, l'objectif étant de garantir leurs droits, accompagner les changements profonds qu'ils vivent et mieux favoriser leur insertion dans les pays d'accueil tout en préservant leur attachement à la mère-patrie, a souligné M. Fassi Fihri, dans un exposé devant la commission des Affaires étrangères, de la défense nationale et des affaires islamiques à la Chambre des représentants, à l'occasion de la discussion du projet du budget sectoriel du ministère au titre de l'exercice 2011.
Il a, dans ce cadre, fait savoir que le ministère a effectué une mise à jour d'un ensemble de conventions, mise au point un nouveau découpage consulaire et veillé à l'adaptation des législations nationales (état civil, code de la famille, code de la nationalitéà) au système de l'action consulaire, de même qu'il a poursuivi un ensemble de réformes structurelles aux niveaux consulaire et social dans le cadre du plan d'action consulaire 2005-2010.
Ce plan a nécessité une enveloppe budgétaire de 130 millions de dh durant les quatre dernière années, a précisé le ministre, citant notamment l'ouverture de six nouveaux consulats à Vérone, Istanbul, Dubaï, Bilbao, Tarragone et Orly et l'ouverture prochaine de deux autres à Murcie et Oviedo.
M. Fassi Fihri a également évoqué l'équipement et la mise à niveau des locaux consulaires, l'amélioration des structures d'accueil et la généralisation de l'informatique, en perspective à la création d'une administration consulaire électronique devant permettre de satisfaire à hauteur de 80 pc les services rendus via ordinateur.
Ces efforts, a-t-il précisé, ont porté également sur l'amélioration de l'environnement de l'action des bureaux d'homologation (Nador, Tanger, Béni Mellal et Agadir) et leur renforcement à travers la création d'un nouveau bureau au sein de la Direction des affaires consulaires et sociales et la mise en place d'un site Web visant à mettre à la disposition des RME et de toute personnes désireuse d'entrée au Maroc, de données nécessaires.
Et d'ajouter que le ministère a déployé un grand effort et une mobilisation exceptionnelle dans le sillage de la généralisation de la carte d'identité nationale et du passeport biométriques (250.000 passeports délivrés jusqu'au premier novembre), outre l'informatisation des systèmes d'Etat civil et de visa certifié, ainsi que la qualification de l'élément humain.
S'agissant du renforcement de la communication interne et de la promotion de la diplomatie en général, le ministère a aussi œuvré pour instaurer une communication ouverte entre les différentes unités internes d'une part, et ses services extérieurs, d'autre part, notamment en ce qui concerne l'échange des données et la concertation au sujet des différentes questions diplomatiques, a-t-il ajouté.
M. Fassi Fihri a aussi mentionné l'ouverture du ministère sur son environnement en vue de favoriser une interaction positive avec les différentes instances représentatives, les potentialités politiques et de partisanes, ainsi que les organisations professionnelles, universitaires et de défense de droits de l'Homme et la société civile.
Concernant la qualification des ressources humaines et la modernisation de l'action diplomatique, le ministre a relevé qu'en application des Hautes Orientations royales contenues dans le discours du Trône de 2007 appelant à la mobilisation de toutes les ressources matérielles et humaines nécessaires au service du corps diplomatique, le ministère a procédé, dans un premier temps, à l'adoption d'une série de mesures avec un budget relativement limité.
Elles portent notamment sur la généralisation de l'informatique et l'élargissement du réseau diplomatique et consulaire dans le cadre d'un plan d'action harmonieux 2008-2012.
Ce plan, a-t-il dit, se veut être un maillon fort dans le processus de modernisation et d'amélioration du rendement diplomatique, à la faveur de l'adoption de l'approche genre et de l'encouragement des jeunes compétents.
Il repose également sur l'application des principes de transparence et de mérite dans l'accès aux postes de responsabilités, à travers l'annonce des postes vacants pour garantir l'égalité des chances, et l'amélioration des conditions de travail grâce à l'adoption d'un "système intégré de gestion des ressources humaines " et la mise en place d'un "guide de référence pour les fonctions et compétence" et d'un site web dédié aux ressources humaines.
Et d'annoncer qu'à compter de cette année, le ministère mettra en place la gratuité des cours de langues étrangères dans le cadre de conventions de formation conclue avec certains instituts spécialisés, aux côtés des programmes de formation continue à l'étranger en partenariat avec des instituts supérieurs, des académies étrangères et des organisations internationales.
Le ministre a ajouté que le ministère a entamé la mise en œuvre de la deuxième phase de ce plan à travers des projets structurants et cruciaux pour l'avenir de la diplomatie marocaine à moyen terme, et qui concernent principalement "l'académie marocaine des études diplomatiques " qui ouvrira ses portes début 2011 et aura pour mission de veiller à dispenser une formation de haut niveau aux nouveaux diplomates, imprégnée des valeurs de patriotisme et d'esprit d'initiative, de même qu'elle permettra aux cadres diplomatiques et consulaires à l'étranger de suivre des formations à distance.
Il sera également question de réviser le décret relatif aux attributions et à l'organisation du ministère des Affaires étrangères, de manière à ce qu'il soit en phase avec les mutations régionales et internationales ainsi que le décret portant statut des fonctionnaires du ministère afin de renforcer le professionnalisme, créer de nouvelles entités, adopter un régime général de promotion et mieux définir les droits et obligations.
Source : MAP
En marge de l’exposition d’André Elbaz, la Fondation ONA et le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME) organisent, à la Villa des Arts de Casablanca et de Rabat, des conférences et ateliers. Au programme une rencontre sur le pictodrame, prévue le samedi 6 novembre à 18h30 à la Villa des Arts de Rabat et le samedi 13 novembre à 16h à la Villa de Casablanca avec la participation de Jean-François Clément, Hachem Tyal et André Elbaz. Il est question de présenter le déroulement du pictodrame, ses règles et ses consignes, après quoi on s’interrogera sur ce qui fonde cette pratique.
Le mercredi 10 à 18h30 à la Villa des Arts de Rabat et le jeudi 11 à 18h à la Villa des Arts de Casablanca, une présentation power point de quelques-uns des tableaux de la série «Les villes orientales» d’André Elbaz sera à l’ordre du jour avec Jean-François Clément, spécialiste du paysage dans l’art arabe et André Elbaz.
Jean-François Clément et Aziz Daki présenteront l’évolution de l’œuvre d’André Elbaz, le vendredi 12 à 18h30 à la Villa des Arts de Rabat et mercredi 15 décembre prochain à 19h à la Villa des Arts de Casablanca. L’occasion pour ces invités de présenter des éléments et séries successives du peintre, notamment la fin des années cinquante, les collages du début des années soixante, les graffitis urbains, les sportifs en groupes et en mouvement, l’Inquisition, les scènes de guerre, la série des musiciens, scènes d’enfance, les paysages épurés, villes orientales, cubes et anamorphoses, urnes, papiers déchirés…
Figure aussi au programme, la projection de quelques-uns des courts métrages d’art et d’animation conçus, tournés et montés par André Elbaz (dont la filmologie a été présentée en 1990 par le Centre George Pompidou dans le cadre de la Biennale du film d’art), vendredi 10 décembre à 18h30 à la Villa des Arts de Rabat. Et portant sur l’intervention des thèmes et des formes, la liberté d’expression et le courage d’entreprendre.
Des ateliers seront également organisés au profit des élèves des écoles, collèges et universités. Le premier, un atelier collage, aura lieu dimanche 28 novembre, de 15h à 16h30, à la Villa des Arts de Rabat. Le collage a été la première approche artistique d’André Elbaz en 1955 à Marrakech. Un second atelier sur les fresques est prévu, dimanche 12 décembre, de 15h à 16h30, à la Villa des Arts de Rabat. De grandes toiles collectives seront réalisées à partir d’un thème choisi par le groupe préalablement initié au broyage de la couleur. L’idée est d’amener toute personne qui le souhaite à rencontrer son potentiel de dessinateur, de coloriste, de peintre ou de créateurs d’images, et à explorer la singularité de son imaginaire.
5 Novembre 2010
Source : Libération
Pour le MR Denis Ducarme, convaincu que le modèle belge d'intégration a échoué, trop d'immigrés réclament leur droit à la différence avant de penser à l'appartenance à un socle commun de valeurs. Le PS Hassan Bousseta estime que c'est par le travail, l'école et le logement qu'on peut s'intégrer.
Le Premier ministre Yves Leterme a récemment déclaré que les politiques d'intégration n'ont pas toujours eu les effets bénéfiques qu'on attendait d'elles. Le député MR Denis Ducarme rappelle que son père Daniel Ducarme avait déjà posé ce constat pour son parti il y a déjà 7 ans. Il regrette qu'Yves Leterme parle de cette problématique alors que le gouvernement est en affaires courantes : "Cela ressemble, à mon sens, davantage à un positionnement politique face à la N-VA qu'autre chose. Au sein du MR, nous travaillons depuis plusieurs années justement à un refus du multiculturalisme, à savoir le communautarisme. Nous sommes dans une approche qui est plus liée à l'interculturalisme. Quand on parle d'intégration, on parle de culte, de nationalité, d'immigration, de discrimination, de socio-économique... c'est évidemment un débat qu'il faut prendre avec beaucoup de prudence".
Mise à l'écart du marché du travail
Le sénateur socialiste Hassan Bousseta pense que s'il y a des problèmes dans le modèle d'intégration, "il faut poser la question sur le plan social et économique parce que notre société a de plus en plus de mal à intégrer sur le marché du travail. Il y a sur le marché du travail aujourd'hui de puissants phénomènes de mise à l'écart. Il y a la volonté individuelle des migrants qui veulent souvent trouver un emploi, trouver une manière de s'intégrer : vous pensez bien qu'on ne fait pas des dizaines de milliers de kilomètres pour venir s'installer dans une société et ne pas souhaiter pour soi et ses enfants un meilleur avenir, une meilleure perspective, un meilleur futur. Donc il y a à travailler sur les mécanismes qui mettent à l'écart une partie de la population, et c'est là qu'on doit réfléchir sur la capacité de notre marché du travail, de notre marché du logement, de notre marché éducatif à faire en sorte de créer les conditions d'une plus grande cohésion".
Droit à la différence et sentiment d'appartenance
Le MR Denis Ducarme estime que la Belgique dispose d'un arsenal législatif suffisant pour lutter contre les discriminations : "Bien sur il faut évidemment faire respecter la loi". En revanche, comme dans d'autre pays européens, "il y a un phénomène qui est clair : il y a un certain nombre de communautés qui réclament leur droit à la différence avant de réclamer leur sentiment d'appartenance à un socle commun des valeurs. C'est ça le communautarisme, c'est ça le problème aujourd'hui".
Hassan Bousseta pense que "les migrants, les populations d'origine immigrée souhaitent d'abord et avant tout de l'égalité sur le terrain socio-économique. Et, on le sait depuis plus d'un siècle, ce sont d'abord ces puissants mécanismes que sont le travail, l'école et le logement qui font l'intégration des personnes. C'est sur ce terrain qu'il faut travailler".
04.11.10
Source : rtbf
Le ministre de l'Immigration Eric Besson a lancé jeudi le nouveau programme de formation civique des étrangers accueillis en France, qui tiendra davantage compte de la diversité de leurs origines et sera recentré sur l'apprentissage des "valeurs fondamentales de la République".
La formation civique, gratuite, est obligatoire depuis 2007. Sa nouvelle formule sera appliquée au 1er janvier 2011.
Son premier objectif est "d'individualiser les formations, afin de mieux prendre en compte la diversité des origines", a expliqué M. Besson lors d'une conférence organisée à la direction territoriale de l'Office français de l'immigration et de l'intégration (Ofii), à Montrouge (Hauts-de-Seine).
Pour "accompagner au mieux un primo-arrivant dans son parcours d'intégration", "il faut prêter attention à sa culture d'origine, non pas pour le stigmatiser ou le discriminer, mais pour lui accorder une aide supplémentaire s'il en est besoin", a-t-il plaidé.
Concrètement, les séances de formation seront organisées en fonction de "groupes homogènes, par niveau de scolarisation et pays d'origine".
En fonction de ces groupes, l'accent sera mis sur "l'enseignement des valeurs qui ne constituent pas des références dans le pays d'origine", a précisé le ministre, évoquant notamment les thèmes de la laïcité, de la séparation de l'Eglise et de l'Etat, de l'égalité hommes/femmes.
Eric Besson a souhaité que l'Ofii prenne "une part active" au travail de "sensibilisation" à la loi interdisant le port du voile intégral (burqa, niqab), qui entrera en vigueur le 11 avril 2011.
Il a en particulier demandé, sans attendre cette date, "que toute personne se présentant aujourd'hui sur une plateforme de l'Ofii en portant le voile intégral bénéficie d'un entretien individuel avec le directeur territorial, et qu'il lui soit demandé de découvrir son visage pour être admise aux formations".
Deuxième objectif de la réforme, "recentrer les enseignements sur les valeurs fondamentales de la République et les règles pratiques du vivre ensemble".
"Est-il légitime et efficace d'enseigner à des primo-arrivants, en une séance de six heures seulement, l'équivalent de tout le programme d'histoire-géographie du collège ou du lycée?", a interrogé le ministre.
Un groupe de travail sur le contenu de la formation va être créé, rassemblant le directeur de l'Accueil, de l'Intégration et de la Citoyenneté, et des responsables de l'Ofii, du Haut conseil à l'Intégration, et des ministères intéressés, notamment celui de l'Education nationale.
Ses conclusions seront appliquées aux formations délivrées "début 2011".
"L'assiduité" sera désormais prise en compte au moment du renouvellement du titre de séjour et de la délivrance des cartes de résident, comme prévu par le projet de loi sur l'immigration adopté par les députés le 12 octobre.
La formation civique bénéficie chaque année aux 100.000 primo-arrivants en France. Le budget qui lui est consacré va être porté à 4,7 millions d'euros en 2011 (+10%).
Source : AFP
Le 30 octobre dernier a été voté un amendement au projet de loi de finances mettant en place un droit d'entrée de 30 euros à l'AME. L'aide médicale d'Etat est un dispositif permettant aux étrangers en situation irrégulière disposant de moins de 634 euros par mois et étant sur le territoire depuis au moins 3 mois de se faire soigner gratuitement. L'UMP justifie cet amendement par 3 arguments. Le premier est financier, l'AME coute aujourd'hui un demi milliard d'euro et ce cout a augmenté de 42% sur les 4 dernières années jusqu'à représenter 1 tiers de la ligne budgétaire de la santé. Le second est d'ordre idéologique, pourquoi les immigrés réguliers cotisants à la CMU seraient moins bien couverts que les sans papiers (70% contre 100% pour l'AME). Enfin selon les députés UMP, ce droit d'entrée de 30 euros dissuaderait les fraudes, très nombreuses.
raisonnable il n'en est rien et ce pour plusieurs raisons. D'abord pourquoi un sans papier gagnant moins de 630 euros mensuels ne pourrait pas payer 30 euros par an pour sa santé (soit moins de 0,5% de son revenu annuel) quand un francais à travers ses impots et les dépenses directes y met une part non négligeable de son revenu ? La réponse se trouve dans le statut meme des personnes éligibles à l'AME. L'AME se destine au personnes en situation irrégulière qui par définition n'ont pas de contrat de travail et donc pas de revenus stables, de fait si la somme de 30 euros parait modique sur le long terme, elle peut etre difficile a débourser d'un seul coup pour un sans papiers au revenus très incertains et fluctuants. Par ailleurs 634 euros est le seuil mais tout les bénéficiaires de l'AME ne gagnent pas 634 euros loin de la, un nombre non négligeable de sans papiers sont SDF et la somme de 30 euros est pour eux tout bonnement inabordable. Resultat, on exclut du système de soins un certains nombre de personnes, et on les laisserait agoniser sur le trottoir. Quand bien meme la somme de 30 euros est abordable, elle peut etre dissuasive, ce qui s'ajouterait à la peur d'aller chez le medecin et de se faire attraper, les sans papiers reporterons leurs consultations médicales jusqu'au moment ou elle deviendra indispensable. Resultat ce forfait empeche une population par définition pauvre et précaire et donc très fortement exposée aux problèmes de santé, d'acceder rapidement aux soins dont ils ont souvent cruellement besoin. Or le report constant de la consultation a deux inconvenients, d'abord plus l'intervention médicale est tardive, plus elle est lourde, et donc plus elle est chère pour l'Etat, de fait les 6 millions d'euros d'economies prévues seront anihilées par la multiplication d'interventions plus lourdes parce que plus tardives. Ensuite pendant que le sans papiers reporte son intervention la maladie le gagne, et cela pose d'evident problème de santé publique. Ces conclusions ne sont pas seulement empiriques puisqu'elle s'observent dès aujourd'hui, un bon nombre de sans papiers n'allant pas chez le medecin par peur de se faire attraper, Medecins du Monde est obligé d'installer des centres de soins dans des tantes notamment dans le 93, et recoit chaque jour des personnes dans un état grave, malgré la gratuité de l'AME, les gens ne se font pas soigner et les ONG sont obligées d'utiliser les memes méthodes d'urgences que dans le tiers monde sur le territoire de la république francaise.
Concernant l'argument idéologique, il est faux puisque un immigré en situation régulière ne sera peut etre remboursé qu'à 70% mais il aura accès à un panel de soins plus large que si il est éligible à l'AME, comme par exemple les lunettes ou certaines prothèses dentaires. Si l'AME est la plus avantageuse, pourquoi ne pas la généraliser à toutes les personnes gagnant moins de 634 euros ? Si l'AME est réservée aux sans papiers c'est bien parce que la couverture est incomplète.
Il est vrai qu'il y a des fraudes inhérantes à tout système,mais ces fraudes restent selon Roselyne Bachelot minoritaires. Le forfait s'apparenterait à une punition collective, on restreint l'accès aux soins de beaucoup pour les abus de quelques uns. La France préfère donc en laisser mourir certains sur les trottoirs pour avoir le plaisir de coincer les fraudeurs et de faire de ridicules économies (6 millions d'euros sur un déficit de la sécu de 30 milliards d'euros). Par ailleurs les études ont montré que l'immigration thérapeutique ne concernait que 6% de la population immigrée, il faut donc arreter avec le fantasme suivant: "ils viennent se faire soigner chez nous". Par ailleurs, au vu de l'Etat de la medecine dans certaines régions du monde, un bon nombre d'immigrés rentrent malade sur le territoire sans meme le savoir. Ainsi seul 9% des immigrés séropositifs ont été dépistés dans leur pays.
04/11/2010
Source : Le Post
Le Conseil de communauté marocaine à l’étranger (CCME) soutient la tenue du colloque international sur la « Gouvernance économique, développement du Maroc et migrations », organisé par l’Institut universitaire de la recherche scientifique (IURS) les 29 et 30 octobre à Rabat.
Le gouvernement fédéral belge avait lancé, depuis le mois de septembre 2009, les Assises de l’interculturalité avec pour objectif de promouvoir une société interculturelle ouverte, riche, forte, respectueuse des différences et de la pluralité des religions et mouvements philosophiques. Une société centrée sur le citoyen.
Le 8 novembre aura la cérémonie de clôture de ces assises …Suite
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