Au Qatar, plusieurs centaines d’ouvriers meurent chaque année dans le secteur du bâtiment. Le Mondial de foot 2022 se prépare en dehors de toute légalité.
Toutes les heures au Qatar, 20 nouveaux ouvriers arrivent pour construire un immense projet baptisé « Qatar 2030 » et dont l’élément phare est la Coupe du monde 2022, acquise dans des conditions troubles.
Selon l’Organisation internationale du travail (OIT), ils seront un million d’ouvriers – immigrés – engagés au Qatar d’ici 2022. Pour construire un aéroport, des infrastructures hôtelières et neuf grands stades ultramodernes et... démontables, le Qatar n’en ayant plus besoin après la Coupe du monde.
La vidéo de présentation du mondial qatari
Avant que ces ouvriers n’arrivent dans le pays le plus riche du monde (par habitant), on leur parle d’un salaire mensuel de 1 200 à 1 300 riyals, soit 250 à 270 euros. Dans les faits, ce sera plutôt la moitié, selon la Confédération syndicale internationale (CSI).
Au moins 300 morts par an chez les ouvriers du bâtiment
Mettre fin à « l’esclavagisme moderne » au Qatar est devenu la priorité de la CSI, confirme à Rue89 l’Australienne Sharan Burrow, secrétaire générale :
« Ces travailleurs n’ont pas de voix. Ils ne sont pas autorisés à se syndiquer, ils n’ont pas de liberté au Qatar. Nous devons mettre la pression sur le gouvernement qatari pour qu’il y ait une amélioration. »
« Plus de travailleurs vont mourir pendant la construction (des stades) que de footballeurs ne fouleront les terrains », a-t-elle affirmé au journal grec Avgi.
Les chutes d’échafaudages sont la deuxième cause de blessures graves au Qatar après les accidents de la route. Il est extrêmement compliqué de définir précisément le nombre de travailleurs blessés sur les sites en construction.
Au moins 300 ouvriers du bâtiment meurent chaque année sur leur lieu de travail, chiffre communément admis. Leur dépouille est souvent renvoyée dans leur pays d’origine dans un cercueil en bois. Ou disparaît purement et simplement.
L’analyste d’une ONG, qui souhaite rester anonyme car enquêtant actuellement au Qatar, explique à Rue89 :
« Souvent, les travailleurs se sont lourdement endettés pour arriver au Qatar. Ils voient fréquemment leurs passeports confisqués et peuvent être contraints de signer un nouveau contrat en arabe qu’il ne comprennent pas et qui revoit leur salaire à la baisse.
S’ils décident de fuir, s’ils se blessent et ne peuvent plus travailler, ils n’ont plus de moyens de subsistance. Ayant rompu leur contrat de parrainage, ils sont également susceptibles d’être jetés en prison à tout moment. »
Plus de 90% des habitants sont étrangers
Au Qatar, un seul syndicat est autorisé et les étrangers en sont exclus. Problème : le Qatar comptait environ 1 450 000 habitants en 2010 dont 90% de citoyens étrangers. Un record mondial.
Pour Nabil Ennasri, auteur de « L’énigme du Qatar », ces travailleurs immigrés sont victimes d’une ségrégation.
« Certains jours, les week-ends notamment sont interdits aux immigrés dans les grands centres commerciaux, et ils vivent dans des “labour camps” en périphérie des grandes villes. »
Le Qatar ne s’est pas adapté à l’explosion du nombre de travailleurs
L’image que renvoient ces camps d’immigrés est un problème pour la monarchie, qui veut apparaître comme un modèle de développement dans la région.
Répondant à l’indignation de la communauté internationale, le gouvernement qatari a récemment fait construire le camp de Barwa El Baraha. Un prototype de ville nouvelle pour quelque 50 000 travailleurs immigrés.
« Mais la question législative et juridique et les conditions d’accueil et de transit des ouvriers ne bougent pas encore, alors que c’est précisément ce que demande la CSI », souligne Nabil Ennasri.
Reportage de CNN au Qatar
Pour notre analyste, le Qatar ne s’est pas adapté à l’explosion du besoin de travailleurs, ces quinze dernières années :
« L’Etat est suffisamment centralisé pour assurer ses obligations mais il est trop permissif et trop peu équipé. Il n’y a que 150 inspecteurs du travail pour une population de près de deux millions d’habitants et d’environ 600 000 ouvriers du bâtiment.
Ça devient donc une véritable loterie. Soit le patron respecte ses ouvriers, soit il les exploite. »
Le système du kafala
Dans un rapport publié en juin dernier, Human Rights Watch parle de travailleurs en conditions très précaires. Pour certains cas, « on peut clairement parler d’exploitation », dit Nicholas McGeeghan, fondateur de Mafiwasta, une association de défense des ouvriers dans le Golfe persique :
« Si tous les ouvriers présents au Qatar ne sont pas des travailleurs forcés, il est évident que le système en place permet voire facilite leur exploitation. »
Ce système qu’adorent les entreprises de BTP, c’est le « kafala ». Méconnu en Occident, il est pourtant l’une des clés de développement des monarchies du Golfe, explique le chercheur Gilles Beaugé :
« Pour s’installer ou travailler, tout étranger dans le Golfe, qu’il soit entrepreneur ou simple ouvrier, a besoin d’un “kafil” (sponsor) qui est à la fois le garant juridique de sa présence juridique dans le pays et un intermédiaire avec la société locale. »
Ce système permettait à la base de déléguer à la société civile le contrôle et la régulation de l’immigration. Mais le développement à grande vitesse du Qatar et ses voisins ne permet plus cette régulation. Les travailleurs immigrés se retrouvent à la merci de leur employeur, qui joue le rôle du garant, du parrain, et leur permet d’entrer sur le territoire.
Les organisations internationales alertent régulièrement le Qatar sur les dérives du « kafala » et appellent à son abrogation. Sa réforme, en 2009, n’est pas allée aussi loin qu’ils l’espéraient.
« Le Qatar viole des traités internationaux qu’il a ratifiés »
Pour tous les spécialistes de la région interrogés, le Qatar viole le droit international. Nicholas McGeeghan :
« Le Qatar a signé le protocole international contre le trafic d’êtres humains de l’ONU. Il a aussi signé la Convention contre le travail forcé. En ne s’assurant pas de leur respect, le gouvernement qatari viole les traités internationaux qu’il a ratifiés. »
La CSI a discuté à de nombreuses reprises avec les dirigeants qataris. Sharan Burrow a rencontré deux fois le ministre du Travail, à Genève en juillet dernier plus lors du sommet climatique des Nations unies en novembre à Doha.
Tim Noonan, son porte-parole :
« Le Qatar s’est engagé plusieurs fois à faire évoluer sa loi du travail auprès de Sharan Burrow. Mais ils n’ont jamais évoqué clairement la liberté d’association. »
D’autres organisations internationales ayant rencontré les responsables qataris se sont elles aussi vu promettre des avancées sur ce dossiers. Mais ces promesses sont restées lettre morte.
Il en va de même de la Fédération internationale de football.
Le 2 décembre 2010, la Fifa attribuait l’organisation de la Coupe du monde de football au Qatar. Une date historique : c’est la première fois qu’un pays arabe sera l’hôte d’une compétition internationale de cette envergure.
Mais si cette Coupe du monde au Qatar a une infime chance d’être annulée, ce sera du fait de l’enquête de l’Américain Michael Garcia sur les conditions de son attribution, pas parce que le droit international du travail est piétiné tous les jours sur les chantiers des stades.
28/2/2013, Aurélien Delfosse
Qource : Rue89
Dans une déclaration à la radio nationale algérienne à la mi-février 2013, le secrétaire d'Etat algérien, chargé de la communauté nationale à l'étranger, M. Belkacem Sahli a annoncé l'installation fin 2013 ou début 2014 du Conseil national consultatif de la communauté nationale à l'étranger.
Ce Conseil aura pour objectif d'«établir des passerelles entre les Algériens et de créer un partenariat durable entre les compétences algériennes à l'intérieur et à l'extérieur du pays ». La création de ce Conseil a été décidée par le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, en 2009. Mais son installation a été reportée à plusieurs reprises.
M. Sahli a affirmé que « les consultations avec les représentants de la communauté algérienne à l'étranger sont en cours dans le souci d'organiser et de structurer cette communauté ». Il a aussi souligné que «les approches de son secteur pour résoudre les problèmes dont souffre la communauté algérienne à l'étranger requièrent l'organisation des émigrés au sein d'associations afin qu'ils puissent exprimer leurs préoccupations et leurs attentes ».
Lors de l’annonce de la création du Conseil, en 2009, le ministre de l’époque, en charge du dossier, M. Djamel Ould Abbès, avait déclaré que « cette structure qui comprendra 56 représentants de la communauté nationale à l’étranger et 33 représentants d’administrations et institutions publiques, sera un forum de concertation pour la consolidation des liens entre les membres de la communauté et leur pays ». Il ajoutait que « le Conseil aura également à prendre en charge l’amélioration permanente des prestations destinées aux ressortissants nationaux à l’étranger, notamment dans le cadre de la protection consulaire, mais aussi la promotion de la participation des compétences nationales établies à l’étranger à l’essor de l’Algérie dans les domaines scientifique, économique et autres ».
Source : CCME
Appelé de ses vœux par le ministre de l'Intérieur pour "améliorer la relation" avec la population, le nouveau code de déontologie de la police et de la gendarmerie devrait être publié en avril prochain. Il proscrit notamment le tutoiement, et encadre plus étroitement les contrôles d'identité.
Le projet de code de déontologie de la police et de la gendarmerie
"Police et gendarmerie sont soumises à des règles déontologiques communes dans l'accomplissement de leurs missions de sécurité intérieure", précise d'entrée ce projet de code de déontologie. Qui rappelle les principes de "probité", d'"obéissance" ou de "droit de réserve" qui meuvent ces règles.
Le code de déontologie de la police nationale et de la gendarmerie nationale devrait être largement diffusé en avril prochain. Le temps que les partenaires sociaux le valident. Un texte appelé de ses voeux par le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, pour qui la "relation avec la population" doit être au centre de la formation des policiers.
Contrôles d'identité, palpations...
Ainsi, le texte est, sur un certain nombre de questions polémiques, on ne peut plus clair. Ainsi sur les contrôles d'identité, trop souvent "au faciès" : le "contrôle d'identité ne se fonde sur aucune caractéristique physique ou signe distinctif sauf dans les cas où le contrôle est motivé par un signalement précis".
Il y a aussi la fouille à corps, dite palpation de sécurité. Elle est réservée "aux cas dans lesquels le policier ou le gendarme la juge nécessaire à la garantie de sa sécurité ou de celle d'autrui". Eventuellement, elle est pratiquée "à l'abri du regard du public".
L'usage du tutoiement exclu
Quant au tutoiement, il est traité à l'article 12, consacré à la "relation avec la population". Il rappelle que "policiers et gendarmes sont placés au service de la population. Leur relation avec celle-ci est empriente de courtoisie et exclut l'usage du tutoiement. Ils se comportent en toute circonstance de manière exemplaire et dans le respect de la dignité des personnes. Ils doivent inspirer respect et considération."
Tout cela, répète le ministre, vise à améliorer la relation avec la population. "La légitimité et l'efficacité des forces de police sont liées à la qualité de la relation qu'elles entretiennent avec la population", a rappelé Manuel Valls début février.
1/3/2013
Source : France info
Dans un livre qui vient de paraître, Sylvie Blanchet a rassemblé ses chroniques sur les enfants des milieux populaires, parues dans La Croix.
Ils s’appellent Sonia ou Samba, Darko ou Riad, Ayoub, Josée ou encore Issam… Ils ont 5, 8 ou 10 ans et vivent dans ces quartiers populaires, qui ne sortent de l’ombre qu’à l’occasion de faits divers stigmatisants. Scolarisés dans nos écoles publiques dont leurs parents ne connaissent pas les codes, et qui ignorent souvent les leurs, ils mènent une vie âpre, cabossés par une histoire familiale parfois douloureuse, mais ils ont gardé cette énergie vitale qu’ont tous les enfants.
Ces enfants dont on parle si peu, Sylvie Blanchet, 55 ans, les côtoie quotidiennement depuis des années et continue à leur consacrer la majeure partie de sa vie. Entrée très jeune à l’éducation nationale comme institutrice, elle a rapidement bifurqué vers un poste de rééducatrice en Rased (Réseau d’aides spécialisées aux enfants en difficulté) et exerce depuis dix ans dans un quartier réputé sensible d’Orléans.
Ces expériences de vie qu’elle a acquises à leur contact, elle a voulu les faire partager aux autres, en publiant en 2006 un premier ouvrage, Enfances populaires, invisibles enfances (Éd. Chronique Sociale), puis en écrivant depuis 2007 régulièrement des chroniques dans les pages « Parents et enfants » de La Croix. Elle les a rassemblées dans un autre livre paru ces jours-ci, La Cité des écoliers, en y adjoignant quelques autres inédites.
Des tranches de vie singulières, captées avec une sensibilité juste, une émotion parfois poignante, un humour et une tendresse, qui la mettent à l’abri de toute dénonciation aigre. Elle nous rend simplement palpables, à travers de menus détails, le quotidien de ces familles, leurs rêves et leurs déboires, leurs richesses et leurs faiblesses, dans ce qu’ils ont de plus « humain » et arrive à rendre familier un univers qui nous est malheureusement trop souvent étranger.
« Elle enrichit progressivement notre connaissance de ce qui construit ces vies nichées dans les marges et les interstices de la société, comme l’écrit dans sa préface Pierre Périer, professeur en sciences de l’éducation à l’université de Rennes (et spécialiste des relations entre l’école et les milieux populaires). Non pas pour dresser une irréductible barrière entre “eux” et “nous”, mais pour souligner combien il peut être nécessaire de ne pas généraliser, de ne pas figer les trajectoires et le devenir d’individus dont on découvre les ressources et les capacités d’adaptation. »
28/2/13, CHRISTINE LEGRAND
Source : La Croix
A l'occasion de la journée internationale de la femme le 8 mars, Génériques continue son exploration des sources en ligne sur Odysséo. Après les affiches militantes de l'immigration (1970-2010) et les femmes dans les périodiques portugais édités en France (1963-1978), cette actualité s'intéresse au périodique Sans Frontière…Suite
Il avait fait croire à l'Europe que, sans son aide, elle aurait été submergée par des migrants clandestins. Des chiffres inédits du HCR viennent démentir cette croyance.
Cela aurait dû être "l'invasion". Dans le chaos qui a suivi la chute de Kadhafi, une déferlante de clandestins aurait dû s'abattre sur les côtes européennes. N'avait-il pas prétendu que la Libye était la "porte d'entrée de l'immigration" dans une Europe qui, menacée par "l'avancée de millions d'immigrés", serait, sans son aide, devenue "noire" ? Pourtant, si la Libye attire de nouveau des centaines de milliers de subsahariens, seuls 8.643 migrants ont tenté la traversée en 2012, à bord de 101 bateaux. Un tiers d'entre deux a été intercepté et renvoyé en Libye.
Pour la Fédération internationale des droits de l'Homme (FIDH), qui dénonce depuis longtemps les politiques migratoires de l'Europe et de la Libye, ces chiffres collectés par le HCR, l'agence des Nations Unies pour les réfugiés, et qui n'ont jusqu'ici pas été rendus publics, sont éloquents. Ils montrent que Kadhafi avait bel et bien "gonflé la menace migratoire pour en jouer auprès des Européens" et que la Libye est "moins un pays de transit que de destination".
Migrants économiques…
Riche, grâce à son pétrole, en manque de main d'œuvre, car peu peuplée (6 millions d'habitants), la Libye a besoin des travailleurs migrants pour faire fonctionner son économie. Avant la chute de Kadhafi, le pays avait déjà recours à plus de 2 millions de travailleurs égyptiens, tunisiens et subsahariens. Si quelque 800.000 d'entre eux avaient fui la guerre en 2011, ils sont de retour, constate la FIDH.
L'ONG, qui revient d'une mission effectuée en décembre sur le terrain, raconte que "l'on voit de nouveau sur le bord des routes, sous les ponts, des migrants garagistes, plombiers, etc., avec des pancartes où ils ont représenté un objet symbolique de leur métier, espérant être recrutés, souvent à la journée."
… et réfugiés politiques
Ces migrants économiques, souvent de jeunes hommes qualifiés dépourvus de statut légal, ne sont pas les mêmes que ceux qui essaient de rallier les côtes italiennes et maltaises, affirme l'ONG sur la base des données du HCR.
Celles-ci montrent que deux-tiers au moins des 8 643 migrants qui ont embarqué pour les côtes européennes en 2012 sont des familles entières de Somaliens, Erythréens et Soudanais fuyant la guerre et la répression en quête d'un asile politique, un statut qui n'existe pas non plus en Libye. Le dernier tiers, qui n'a pas été identifié, pourrait aussi venir de ces pays.
Pour une autre politique migratoire
A partir de ce constat, la FIDH a appelé, dans une lettre adressée en janvier à la Commission et aux députés européens, l'Union européenne à réviser "son faux diagnostic", fondé sur la "crainte fantasmagorique" d'un afflux de migrants débarquant sur ses côtes, à l'heure où elle renégocie avec les nouvelles autorités de Tripoli les accords en matière d'immigration.
Pourfendant "l'approche répressive et sécuritaire" toujours en vigueur, notamment de la part de l'Italie, l'ONG demande à l'UE d'aider les autorités libyennes à réfléchir à une politique migratoire adaptée au "cas unique" que présente leur pays plutôt que de "construire encore des centres de rétention qui ne résoudront pas le problème".
Un marché aux esclaves
D'autant que la quinzaine de centres recensés dans le pays, où croupissent aujourd'hui quelques 3.000 migrants subsahariens dans des conditions d'hygiène abominables, ressemblent toujours à des camps d'enfermement surpeuplés, où les employeurs viennent faire leur choix comme dans un marché aux esclaves, constate la FIDH, qui dénonçait déjà les conditions de détention des migrants lors de son précédent rapport. Seule différence notable, fait remarquer l'organisation de défense des droits de l'Homme, les autorités libyennes semblent "plus sensibles qu'auparavant à la question migratoire".
Pas sûr cependant que l'UE l'entende de cette oreille. A la FIDH, on en est bien conscient : "Les Etats-membres continuent de soupçonner ces migrants d'être tentés d'aller en Europe".
28-02-2013, Sarah Halifa-Legrand
Source : Le Nouvel Observateur
L'immigration au Royaume-Uni a atteint en 2012 son plus bas niveau depuis 2003 avec 515 000 immigrés contre 589 000 en 2011, résultat du durcissement des procédures d'immigration mené par le gouvernement conservateur, selon les chiffres de l'office britannique des statistiques rendus publics jeudi 28 février.
"Nous allons continuer à travailler dur pour faire tomber le solde migratoire en dessous de 100 000 avant la fin de cette législature [en 2015] et pour créer un système d'immigration sélective qui serve notre intérêt national", a déclaré le secrétaire d'Etat à l'immigration, Mark Harper.
Fin janvier, la presse britannique s'était fait l'écho d'un projet de campagne de publicités mettant en avant les aspects les moins séduisants de la vie britannique afin de dissuader les migrants venus de Bulgarie et de Roumanie de traverser la Manche.
28.02.2013
Source : Le Monde.fr avec AFP
Une étude réalisée pour le compte du Centre sur la productivité et la prospérité de l'école des Hautes études commerciales (HEC) de Montréal, et publié le mercredi 27 février 2013, a conclut que le « Québec éprouve plus de difficulté à retenir ses immigrants et à les convaincre de s'y établir à long terme que l'Ontario ».
Menée par le chercheur Daniel Parent, l’étude présente un bilan migratoire de la province francophone sur 30 ans. Le départ des nouveaux immigrants vers d’autres provinces du Canada pose problème pour les décideurs du Québec. Une province qui connait de graves problèmes démographiques depuis les années 60 du siècle dernier.
Malgré le fait que le bilan migratoire du Québec s’est sensiblement amélioré depuis le début du siècle, la recherche conclut que « le principal obstacle auquel les immigrants se butent au Québec est économique car ils décrochent moins facilement un emploi au Québec qu'en Ontario, même les plus scolarisés d'entre eux ». Aussi, le taux de chômage des nouveaux immigrants est plus élevé au Québec qu’en Ontario.
D’autre part, l'étude nous apprend qu’au Québec, et à l’instar des autres provinces du pays, « la population d'immigrants s'est accrue davantage que celle des citoyens de souche entre 1981 et 2006. La proportion des immigrants qui connaissent le français a aussi augmenté, passant de 65 pour cent en 1981 à près de 75 pour cent en 2006 ».
28/2/2013
Source : CCME
A l’issue des élections législatives anticipées en Italie, les 24 et 25 février 2013, Khalid Chaouki, candidat du Parti Démocrate, a réussi le pari d’être élu au Parlement italien (1ère Chambre).
13ème sur la liste du parti dans la région de Naples, où son parti à obtenu 12 sièges, le jeune politique italo-marocain a bénéficié du désistement d’un ténor du parti et tête de liste dans la circonscription électorale, M. Enrico Letta, pour l’obtention du siège. En Italie, les leaders des partis mènent souvent plusieurs listes de leur formation, s’ils sont élus dans plus d’une circonscription, ils gardent un seul siège et cèdent les autres aux membres de la liste locale du parti, en fonction de leur place sur la dite liste. Ce fût le cas pour Khalid Chaouki dans la région de Naples.
Journaliste professionnel, Khalid Chaouki est natif de Casablanca en 1983, il est arrivé en Italie en 1992 et a grandi à Parme et à Reggio Emilia. Il a fondé et présidé l’Association nationale des jeunes Musulmans en Italie et a siégé au sein du Conseil de l’Islam, dépendant du ministère de l’Intérieur italien. Il est depuis 2008 actif et responsable au sein du mouvement de la jeunesse de son parti.
Il est à noter qu’avant M. Chaouki, Mme Souad Sbaï, d’origine marocaine, a été la première femme arabe et musulmane à siéger au sein du Parlement italien. Elle ne s’est pas représentée lors des dernières élections.
28/2/2013
Source : CCME
Les résultats de ce rapport de 100 pages présentés mardi à Rabat révèlent que 42 % de Marocains ont l'intention de partir à l'étranger pour y travailler. Sans grande surprise, ce sont les jeunes âgés entre 18 et 29 ans qui caracolent en tête de cette étude...Suite
Ce n'est pas la première fois que les membres de l'association de l'AFMED (Association franco-marocaine du diabète et de l'enfant) organisent une expédition avec les autorités locales de la région de Tinghir pour faire un…Suite
C'est ce que révèle l'étude «Migration et compétences» basée sur une enquête réalisée fin 2012 auprès de 4.000 personnes…Suite
Le Canada a octroyé plus de 130.000 visas et plus de 13. 000 permis d'études à des citoyens indiens en 2012, ce qui représente une hausse de 58 pc du nombre de visas délivrés et de 530 pc du nombre de permis d'études accordés depuis 2004, a annoncé mercredi le gouvernement canadien.
Cette augmentation confirme le fait que le Canada continue d'être une destination de choix pour les visiteurs et les étudiants en provenance de l'Inde, a déclaré le ministre d'Etat chargé du tourisme, Maxime Bernier, dans un communiqué.
Dans la foulée du lancement de la stratégie canadienne en matière de tourisme, Ottawa est déterminé à "renforcer" sa position sur les marchés internationaux "clés", tel l'Inde, en vue d'accueillir un nombre encore plus élevé de voyageurs en 2013, afin de créer des emplois et de favoriser la croissance au pays, tout en resserrant nos liens avec les visiteurs de l'Inde, a affirmé le ministre, qui effectue une visite de travail, en Inde, en compagnie d'une importante délégation canadienne.
Durant sa visite à New Delhi et à Jaipur, le ministre s'emploiera à renforcer l'avantage du Canada en matière de tourisme auprès des voyageurs de l'Inde. Il a affirmé que "ce jalon important" était une démonstration de la relation de plus en plus étroite qui se tisse entre les deux pays, rappelant que l'Inde est l'un des dix pays d'où provenait le plus grand nombre de voyageurs internationaux au Canada.
Le gouvernement canadien s'est engagé à attirer les meilleurs et les plus brillants immigrants de partout dans le monde, a pour sa part affirmé le ministre fédéral de l' immigration, Jason Kenney.
Selon un rapport officiel publié en 2011, les étudiants étrangers injectent plus de 8 milliards de dollars par année dans l'économie canadienne.
L'augmentation soutenue du nombre d'étudiants étrangers au Canada s'inscrit dans la stratégie du gouvernement, qui voit en eux des immigrants potentiels, indispensables à la croissance démographique, en plus de leur importante contribution à l'économie du pays, selon le ministère canadien de la Citoyenneté, de l'Immigration et du Multiculturalisme, qui a annoncé que le Canada a accueilli 100 000 étudiants étrangers en 2012, un record, ce qui représente une augmentation de 60 pc par rapport à 2004.
Selon des données préliminaires de 2012 publiées, mercredi, par le ministère de l'immigration, le Canada a accueilli 257 515 résidents permanents l'année dernière, alors que la fourchette planifiée par le gouvernement fédéral est de 240 000 à 265 000 nouveaux résidents permanents pour 2012.
Depuis 2006, le Canada accueille en moyenne environ un quart de million d'immigrants par année. Au cours des sept dernières années (2006-2012), le Canada a admis en moyenne environ 30 250 plus d'immigrants par année qu'au cours des dix années précédentes (1996-2005), selon le département canadien de l'immigration.
28 févr. 2013
Source : MAP
Été 1996. L’occupation de l’église Saint-Bernard, à Paris, par plusieurs centaines de sans-papiers maliens et sénégalais, déclenche un très dur bras de fer avec les pouvoirs publics. Henri Coindé, 80 ans, était le curé de Saint-Bernard à l'époque. Il se souvient de sa relation avec Stéphane Hessel, alors membre du collège des médiateurs chargé de faire le lien avec le ministre de l’Intérieur, Jean-Louis Debré.
«Stéphane Hessel était un grand monsieur, un homme de paix qui a beaucoup favorisé le dialogue entre les sans-papiers et les pouvoirs publics. Durant cette période de tensions et de difficultés, où j'étais sous pression, il a été très rassurant. Je l’ai vu pour la première fois le lendemain ou le surlendemain de l’occupation de l’église. Il était habité par la tolérance et le souci de permettre aux gens de dialoguer. Mais cela ne l’empêchait pas de garder ses convictions et de rester très ferme sur ses principes. Il se battait pour obtenir des régularisations et pour que les familles ne soient pas séparées. A ses yeux, les décisions d’expulsion contre les hommes n'était pas humaines.
«Je me souviens d’une scène en particulier, à l’intérieur de l'église. En tant que président du collège des médiateurs, Stéphane Hessel venait rendre compte aux sans-papiers des discussions avec les pouvoirs publics. Il est alors interpellé, sur un ton un peu injurieux, par un jeune Malien, qui affirme que les négociations ne servent à rien. Il ne savait sans doute pas à qui il avait affaire ! Babacar Diop, porte-parole des sans-papiers, prend alors la parole : "Tu ne peux pas parler comme ça à Monsieur Hessel !" Lui était resté très stoïque, sans rien dire. C'était un diplomate de formation, il avait l’habitude de négocier.
«Il était toujours très déférent par rapport à moi. J'étais d’ailleurs un peu surpris. Parce que j'étais curé, il croyait qu’il devait avoir des égards particuliers envers moi. Il en imposait par sa stature et la manière dont il parlait. Il ne tutoyait jamais les gens, ne faisait pas preuve de condescendance.
«Je l’ai revu quelques semaines plus tard, lors des Assises de l’immigration. Il a exposé ses valeurs humanistes. A ses yeux, la Terre était à tout le monde et les frontières n'étaient que des lignes que les hommes dressent entre eux. Il a gardé les mêmes positions jusqu’au bout. Il ne défendait pas les régularisations systématiques, mais il disait que les gens en France depuis des années ne pouvaient pas être dans l’illégalité. Il se battait contre les lois Pasqua, qui étaient rétrogrades. Mais son combat n'était pas celui d’un homme seul. Même s’il était emblématique, Stéphane Hessel répétait qu’on était tous responsables. Il avait conscience qu’il fallait que d’autres se lèvent et se mobilisent.
«La défense des sans-papiers fut l’un de ses combats, parmi beaucoup d’autres. Derrière lui s’est organisée la résistance à des législations toujours plus restrictives. J’ai toujours été étonné par la combativité d’un homme de son âge. Il avait une force de persuasion, une capacité à faire se lever les gens. Après l’abbé Pierre, après Stéphane Hessel... reste-t-il aujourd’hui d’autres figures aussi emblématiques ?»
27 février 2013, Sylvain Mouillard
Source : Libération
Une convention relative à la gestion du Fonds de la promotion des investissements des Marocains résidant à l’étranger «MDM invest» vient d’être signée hier à Rabat par le ministre de l’Economie et des finances, celui chargé des MRE et le directeur par intérim de la Caisse centrale de garantie.
Des réajustements ont été introduits au programme qui a été lancé en 2009 pour inciter les compatriotes marocains
à l’étranger à investir dans leur pays.
«Les MRE comptent parmi eux une nouvelle génération d’entrepreneurs de plus en plus nombreux disposés à investir dans leur pays d’origine et à contribuer ainsi à son développement». Le constat est dressé par le ministre chargé des MRE, Abdellatif Maâzouz, lors de la cérémonie de signature d’une convention relative à la gestion du fonds de la promotion des investissements des MRE. Il s’agit d’une nouvelle version du programme «MDM Invest», lancé en 2009 au profit des MRE désireux d’investir au Maroc. Jusque-là, ce mécanisme a permis la réalisation de quelque 21 projets totalisant plus de 140 MDH d’investissements et la création de plus de 270 emplois directs. Des chiffres certes en deçà des ambitions, selon Maâzouz, mais, qui montrent qu’il existe une niche d’investisseurs à explorer. Aussi, le gouvernement a-t-il décidé d’introduire des ajustements au programme en ouvrant la possibilité au MRE de s’associer à des partenaires non MRE, marocains ou étrangers. Même les MRE rentrés définitivement au Maroc depuis un an peuvent bénéficier de ce mécanisme. Les prélèvements sur comptes en devises ou les transferts effectués depuis moins d’une année sur un compte en dirhams convertible tenu au Maroc sont considérés comme versements en devises.
Doté de 100 millions de dirhams et géré par la Caisse centrale de garantie, le Fonds permettra l’accompagnement sous forme de subventions des projets d’investissements nouveaux ou d’extension promus par les MRE. Cette subvention peut atteindre 10% du montant de l’investissement dans la limite de 5 millions de dirhams par projet à condition que l’apport en fonds propres des MRE représente au minimum 25% du montant total du projet. Si ce dernier n’est pas réalisé dans cinq ans, le bénéficiaire est contraint de rembourser au gouvernement le montant de la subvention. Cette initiative a été saluée par les différents partenaires notamment le secteur bancaire. Mohammed Kettani, vice-président du Groupement professionnel des banques du Maroc, a tenu à exprimer la mobilisation des banquiers marocains en faveur de ce dispositif. En effet, le financement bancaire dans le cadre de ce fonds peut atteindre 65%.
M. Maâzouz, qui a exprimé son optimisme quant à la réussite de cette nouvelle version du programme, a insisté sur l’importance de mener une «communication plus agressive auprès des MRE». Ce mécanisme, dit-il, fait partie d’un ensemble de mesures, voulues et mises en œuvre par le gouvernement, pour permettre aux Marocains du monde qui le désirent d’apporter leur contribution au développement du Maroc. Il tient à rappeler le lancement il y a un mois du portail Maghribcom qui vise à activer la circulation de l’information sur les opportunités d’investissement, de partenariat et d’emploi. «Son objectif est de servir de tremplin pour établir des partenariats gagnant-gagnant entre les opérateurs économiques, les universités et les instituts de recherche au Maroc et les compétences marocaines résidant de manière temporaire ou permanente à l’étranger. Plus de 18 000 personnes ont déjà visité le portail», souligne le responsable gouvernemental avec fierté.
Le gouvernement est conscient que les capacités d’épargne et d’investissement font l’objet d’une concurrence acharnée au niveau mondial. M. Maâzouz demeure confiant à ce niveau-là. Il estime que l’incitation que constitue MDM Invest, et les mécanismes d’encouragement déployés en partenariat avec certains pays de résidence peuvent représenter un élément décisif pour un arbitrage rationnel en faveur du Maroc en cette période de crise. «C’est en tout cas notre pari», précise-t-il.
Même son de cloche chez le ministre de l’Économie et des finances. Nizar Baraka signale qu’en cette conjoncture marquée par les aléas de la crise économique, le gouvernement entend encourager les MRE à investir dans leur pays en dépassant les obstacles qui ont été déjà identifiés.
Témoignage d’une Marocaine résidant à l’étranger
Wafaa Farhat Agoumi est revenue au Maroc avec son mari en 2010, après avoir vécu plus de 20 ans en France. Elle a pu monter son projet (école privée d’ingénierie de santé) en 2011 grâce au soutien de l’État qui l’a subventionnée à hauteur de 10%.
Approchée par le «Matin», en marge de la cérémonie de signature de la convention relative à la gestion du Fonds de la promotion des investissements des MRE, elle se dit satisfaite du mécanisme mis en place pour inciter les Marocains du monde à investir dans leur pays. Elle pense que les nouveaux ajustements introduits au programme faciliteront les investissements des MRE. «La nouvelle disposition permettant de s’associer à un investisseur local est très importante. Mon mari et moi avons peiné au départ à cause de la bureaucratie. Si nous avions quelqu’un sur place, je pense que nous aurions moins de difficultés», dit-elle.
Repères
Depuis 2009, le mécanisme «MDM invest» a permis la réalisation de quelque 21 projets totalisant plus de 140 MDH d’investissements et la création de plus de 270 emplois directs.
Des chiffres en deçà des ambitions du gouvernement.
Des réajustements ont été introduits au programme pour inciter davantage de MRE à investir au Maroc.
27 Février 2013, Jihane Gattioui
Source : Le Matin
Le gouvernement allemand a annoncé mercredi 27 février qu'il allait faciliter davantage l'immigration de travailleurs issus de pays hors Union européenne (UE), face à la pénurie de main-d'œuvre dans certaines branches.
Après avoir facilité l'an dernier l'obtention d'un titre de séjour pour les personnels hautement qualifiés, Berlin veut désormais permettre à des professions intermédiaires qualifiées – électriciens, conducteurs de train, infirmières, etc. – de s'installer plus aisément en Allemagne.
Liste d'emplois flexible
Un texte a été adopté en ce sens mercredi en conseil des ministres, qui doit entrer en vigueur le 1er juillet s'il obtient l'aval de la chambre haute du Parlement allemand, le Bundesrat. La condition d'entrée en Allemagne sera pour les étrangers intéressés de présenter un diplôme professionnel dans les domaines dans lesquels le pays manque manifestement de main-d'œuvre.
La liste de ces emplois va être définie par le gouvernement avec l'Agence pour l'emploi et sera flexible, a précisé dans un communiqué le ministère allemand du travail qui a qualifié le texte adopté de "passerelle d'envergure pour l'immigration de main-d'œuvre qualifiée venue du monde entier".
Avec un chômage au plus bas et une population vieillissante, l'Allemagne connaît une carence de main-d'œuvre qualifiée qu'elle tente de colmater en faisant les yeux doux aux travailleurs issus de ses voisins européens en crise mais aussi de plus en plus à ceux issus de pays plus lointains.
27.02.2013
Source : AFP
Les gouvernements du Burkina Faso, représenté par Eric Tiaré, secrétaire général du ministère en charge des Affaires étrangères, et Maltais représenté par Vanessa Frazier, ambassadeur en charge de l’Immigration ont signé ce mercredi 27 février 2013 à Ouagadougou, un protocole d’accord sur la question migratoire entre les deux pays. Cet accord vise à assurer une lutte efficace contre l’immigration illégale.
A travers cet accord bilatéral, le Burkina Faso et Malte «s’engagent à respecter les droits élémentaires des personnes se trouvant en situation irrégulière sur leur territoire respectif.» Selon Eric Tiaré, cela sous-entend le respect, entre autres, du droit de pouvoir disposer d’un recours en justice avant toute expulsion, du droit de propriété pour les biens de la personne à expulser et l’aide à la réinsertion sociale de la personne expulsée. «Le protocole consacre également une part importante à la coopération technique entre nos deux pays, particulièrement dans les domaines de la lutte contre le trafic de drogue, la lutte contre les réseaux de migrants clandestins et le trafic d’êtres humains…» a ajouté M. tiaré.
Cependant, ont peut s’interroger sur l’opportunité d’un tel accord pour le Burkina Faso, surtout que seulement trois Burkinabè seulement résident à Malte? «Malt est un pays de transit. Cet accord vise à encadrer les expulsions des Burkinabè qui seront éventuellement en transit dans ce pays. C’est pour que tout se passe dans les règles de l’art», a répondu le secrétaire général du ministère burkinabè des Affaires étrangères. Vanessa Frazier, elle, a remercié le «pays des Hommes intègres» pour la collaboration et la confiance renouvelée à son pays. Elle a souhaité que tout soit mis en œuvre pour la matérialisation du protocole d’accord.
Entamé à Ouagadougou en juillet 2012, ce protocole signé ce 27 février 2013 traduit selon les deux parties, la volonté du Burkina Faso et de Malte de gérer d’une manière concertée leurs flux migratoires.
27/2/2013
Source : Fasszine
La promotion de l'enseignement des Marocains établis en Flandre (Belgique) et les moyens d'intensifier la coopération bilatérale en la matière ont été les principales questions au menu des entretiens, mardi à Rabat, du ministre délégué chargé des Marocains résidant à l'étranger (MRE), Abdellatif Maâzouz, avec le ministre flamand de l'Enseignement, de la jeunesse, de l'égalité des chances et des affaires bruxelloises, Pascal Smet.
Les discussions ont notamment porté sur les possibilités de renforcer les liens de coopération entre le Maroc et la région flamande, particulièrement l'impératif d'améliorer l'enseignement de la langue arabe et de la culture marocaine au profit des enfants des MRE de Belgique, a déclaré M. Maâzouz à la MAP à l'issue de cette entrevue.
Cette question, a-t-il estimé, est la pierre angulaire des actions du gouvernement en direction aux Marocains établis à l'étranger afin de préserver leur identité sous ses divers aspects, de renforcer leurs liens avec la patrie et de favoriser leur intégration dans leur pays d'accueil.
L'accent a été également mis sur les problèmes liés à la gestion du Centre culturel maroco-flamand "Darkom" et les moyens à mettre en oeuvre en vue de les transcender.
M. Smet a de son côté mis en évidence le potentiel indéniable de la communauté marocaine établie en Belgique et ses contributions au développement du pays d'accueil, estimant toutefois nécessaire pour les deux pays de collaborer davantage pour surmonter les problèmes encore constatés en matière d'enseignement, avec à leur tête le décrochage et l'échec scolaires.
Le responsable flamand, en visite au Maroc à la tête d'une importante délégation, a en outre fait part de sa disposition à examiner les actions à déployer pour intégrer l'enseignement de l'arabe dans les programmes des écoles publiques de la région.
26 févr. 2013
Source : MAP
Les femmes représentent aujourd'hui environ 40% de la migration marocaine. C'est là un constat de l'enquête sur «Le rôle des compétences dans le phénomène migratoire au Maroc», préparée dans le cadre du projet «Migration et compétences» de la Fondation européenne pour la formation (ETF)…Suite
Rendues publics par Citoyenneté et Immigration Canada, le mardi 26 février 2013, les nouvelles statistiques relatives à l’immigration familiales révèlent qu’un peu plus de « 257 000 nouveaux résidants permanents sont arrivés au pays en 2012, soit environ 9000 de plus qu'en 2011 ».
Une augmentation de 15 % par rapport aux totaux de 2011, avec l’arrivée de près de 65 000 personnes en 2012, toutes « sponsorisées » par des membres de leur famille. Cette augmentation concerne aussi les immigrants économiques, qui ont été 2,9 pour cent plus nombreux que l'année précédente, avec un total de 160 000 nouveaux immigrants installés au Canada en 2012. Des chiffres qui confirment la tendance en hausse de l’immigration au Canada. Une augmentation qui ne fléchit pas depuis 2006, avec un pic de 280 000 résidants permanents enregistré en 2010.
27/2/2013
Source : CCME
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