jeudi 28 novembre 2024 01:33

Les Français de toutes origines qui se sont élevés contre la nouvelle annonce du président de la République proposant de déchoir de sa nationalité toute "personne d'origine étrangère" qui aurait "volontairement porté atteinte à la vie d'un fonctionnaire de police, d'un militaire de la gendarmerie ou de toute autre personne dépositaire de l'autorité publique" seraient des idéologues, enfermés dans une vision du monde systématiquement antirépressive et antisarkozyste.

C'est ce que veulent laisser croire plusieurs représentants de l'UMP. Coupés des réalités, ces intellectuels et autres militants. Coupés, aussi, de l'opinion publique. Bref, du pain bénit pour nos gouvernants, qui paraîtront ainsi raisonnables, conscients, eux, de la gravité de certains faits - comme l'excision, qu'Eric Besson envisage d'ajouter à la liste des crimes susceptibles d'une déchéance de la nationalité.

La ficelle est si grosse que l'esprit tacticien révèle ici sa défaite. En réalité, les Français en colère sont divers et pensent diversement, par exemple en matière de politique pénale. Ne parlant ici qu'en mon nom, je considère l'excision comme un des crimes les plus atroces qui soient, appelant une sanction très sévère, quel qu'en soit l'auteur. Mais pourquoi agiter la perte de la nationalité ?

Pourquoi invoquer "l'origine" du criminel, alors que celle-ci n'excuse ni n'accuse, et que c'est sur la nature du crime que doit se fonder la réflexion sur la sanction ?

Pas plus qu'au sujet de l'excision, rien n'autorise le pouvoir à considérer qu'à propos des autres crimes évoqués - mais attendons le projet de loi - les contestataires sont tous laxistes et, d'ailleurs, tous d'accord entre eux. En réalité l'enjeu n'est pas là ; leur point d'accord se situe ailleurs, bien au-delà du débat sur la "répression" : quoi qu'ils pensent des crimes et des sanctions pénales à en déduire, ils refusent de mélanger à ce problème celui de la nationalité.

Ce mélange n'a rien à voir avec l'attachement à la "sanction" ou à la "répression". Car il y a le droit pénal pour cela, nul besoin d'y mêler le droit de la nationalité, qui fait perdre d'ailleurs au premier une partie de sa force, liée au fait qu'il s'applique à tous de la même manière.

Ce mélange n'a rien à voir non plus, quoi qu'on nous dise, avec l'attachement à l'identité nationale, la fierté d'être français et les exigences que cela suppose ("Etre français, cela se mérite"). Car encore faudrait-il, dans ce cas, que n'importe quel Français puisse "déchoir". Or, seuls certains Français sont ici concernés, ceux "d'origine étrangère", avec le flou laissé à cette notion.

Ce mélange est une pure discrimination : certains Français sont sanctionnés différemment pour les mêmes actes que pourraient commettre d'autres Français ; ils sont du coup fragilisés avant même d'avoir commis un acte quelconque.

On répliquera : mais ce n'est pas la première fois dans l'histoire de la République française que la loi procède à ce mélange entre sanction pénale et perte de la nationalité ; il n'y a pas que l'exemple de Vichy (qui a procédé à des dénaturalisations massives pour raisons pénales mais aussi, rappelons-le, pour "origine étrangère" sans aucune infraction commise). C'est exact.

Mais faut-il vraiment se réjouir que l'on revienne sur la réforme de 1998, qui a étroitement circonscrit les crimes pouvant entraîner la déchéance de nationalité (terrorisme, atteinte aux intérêts de la nation) et la catégorie des personnes que cela pourrait concerner (détentrices d'une autre nationalité, pour ne pas risquer de devenir apatrides) ?

Les textes antérieurs étaient le fruit de contextes historiques très particuliers (la lutte contre les esclavagistes après 1848, l'épuration en 1945). Ils ont ensuite été utilisés de manière extrêmement rare. Et après la signature de certaines conventions européennes, certes pas toutes ratifiées, ils se sont révélés contraires au droit européen.

Nouvelle objection : ces textes antérieurs n'étaient pas anticonstitutionnels, pas plus que ne le serait le projet de loi annoncé. Réponse : ce sera au Conseil constitutionnel de le dire. Il ne faut pas oublier que certains textes peuvent apparaître a posteriori anticonstitutionnels, car le droit constitutionnel évolue avec le temps, et aussi qu'ils peuvent l'être dès leur époque tout en étant en vigueur, d'autant que les conditions de saisine du Conseil ont longtemps été restreintes (avant la dernière réforme constitutionnelle).

Sans présumer de la position du Conseil, il faut reconnaître que dans l'annonce de cette loi, la rupture de l'égalité entre les citoyens français est pour le moins problématique sur le plan constitutionnel.

Pour beaucoup de Français, en tout cas, cette annonce met en danger les principes fondamentaux de la République. L'indignation serait, dit-on, souhaitée par le pouvoir. Peu importe. La tactique n'est pas le tout de la politique. Et de plus, n'arrive-t-il pas aux tacticiens de se tromper ?

Source : Le Monde

Le ministre chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger, Mohamed Amer a souligné mardi dernier à Rabat que la célébration de la journée nationale du migrant le 10 août de chaque année « est une reconnaissance de la contribution des MRE au développement socioéconomique du Royaume et de ses efforts pour défendre les causes justes du pays notamment la question du Sahara marocain. ».

M. Ameur a indiqué également que cette célébration était une occasion pour se concerter et exposer la politique gouvernementale en la matière « afin de pouvoir améliorer nos actions et les adapter aux attentes de nos ressortissants à l'étranger ». Il a affirmé à cet égard qu'il était impératif de mettre en place des mesures concrètes en vue de venir en aide aux MRE notamment ceux qui ont été affectés par les répercussions de la crise économique mondiale.

Le responsable gouvernemental a affirmé ainsi que la journée du migrant, organisée cette année sur le thème « la protection des droits des migrants en temps de crise », devrait déboucher sur l'élaboration d'un plan d'action permettant d'accompagner les MRE dans les domaines juridiques et des droits de l'Homme. « Ce plan sera élaboré suivant une approche solidaire et participative, mettant à contribution les moyens de l'Etat marocain, ceux offerts dans les pays d'accueil ainsi que ceux des MRE afin de garantir une meilleur protection des droits de ces derniers ».

M. Ameur a souligné que les concertations et les échanges marquant cette journée devraient permettre aussi la création d'un premier noyau regroupant des juristes, des experts et des acteurs associatifs établis à l'étranger.
Ce noyau, a ajouté le ministre, permettra de suivre de près la situation des droits des MRE et de leur venir en aide juridiquement.
«  La communauté marocaine regorge de potentialités et de compétences qu'il faudrait mettre à profit pour créer un réseau de juristes, d'avocats et d'experts qui sera au service des MRE ».

De son côté, le ministre de l'Emploi et de la formation professionnelle Jamal Ghmani a rappelé les efforts déployés par le gouvernement dans le but de garantir la protection des droits des MRE, précisant que la protection sociale constituait une priorité gouvernementale.

«Nous avons conclu 17 accords visant à garantir les droits sociaux des travailleurs marocains à l'étranger, dont 12 sont déjà en vigueur. Ils concernent des pays européens ainsi que la Tunisie, la Libye et le Canada. Les 5 accords qui restent suivent la procédure habituelle d'approbation», a indiqué M. Ghmani, ajoutant que des contacts ont été établis pour conclure des accords similaires avec certains pays du Golfe ainsi qu'avec les Etats-Unis et le Royaume-Uni. Il a souligné dans le même ordre d'idées que le Maroc veillait au respect de ces accords et dénoncerait toute tentative de leur violation.

Pour sa part, Abdellah Boussouf, le secrétaire général du CCME a appelé la communauté marocaine à l'étranger à s'unir et à coordonner ses efforts afin de pouvoir défendre plus efficacement ses intérêts.

«  Quel que soit l'arsenal juridique dans les pays d'accueil, les MRE ne seront pas à l'abri de certaines injustices. Il faut faire preuve de vigilance et rester constamment mobilisé et uni pour pouvoir défendre ses droits. Il faut s'intégrer dans les structures des pays d'accueil et combattre les stéréotypes pour être mieux à même de lutter contre les injustices ».

Le ministre chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger, Mohamed Amer a énuméré quelques actions d'accompagnement menées par son département en vue de renforcer les services sociaux offerts aux MRE. Il a ainsi souligné :

-L'appui aux familles d'origine marocaine pour la scolarisation de leurs enfants.

-L'attribution de bourses aux étudiants MRE nécessiteux

-L'appui social aux groupes vulnérables et nécessiteux

-L'assistance juridique pour la défense des droits des Marocains devant les tribunaux étrangers

-Le développement et l'opérationnalisation de programmes spécifiques pour répondre aux situations d'urgence en faveur des MRE dans plusieurs pays arabes et africains.

Abdelwahed Rmiche

10.08.2010

Source : Le Matin

Aujourd'hui, on célèbre la journée nationale des Marocains résidant à l'étranger . Et à journée spéciale, thématique spéciale.

Pour cette troisième édition, le thème de la protection des droits des Marocains résidant à l'étranger en temps de crise semble tout approprié. Actualité oblige…Suite

Le 10 août de chaque année est célébrée à l'échelle  nationale, une journée spécialement dédiée aux Marocains du monde. Cette journée est une opportunité pour renouer les liens avec nos concitoyens établis à l'étranger. La rencontre d'aujourd'hui sera axée sur trois volets principaux…Suite

Le tournage des séquences du court métrage maroco-allemand "A la recherche du frère d'Ahmed" du jeune réalisateur marocain Fetah Diouri, a pris fin récemment à Fès, apprend-on lundi auprès de l'acteur principal du film, Aziz El Hakim.

Une centaine de séquences de ce court métrage ont été filmées dans la ville de Fès et sa région, a souligné à la MAP, le comédien, Aziz El Hakim.

Le film "A la recherche du frère d'Ahmed" a rassemblé un casting maroco-allemand de haut niveau, avec l'utilisation de techniques modernes de tournages, a-t-il ajouté.

Cette oeuvre cinématographique à laquelle ont participé un groupe d'acteurs et techniciens marocains et allemands, relate l'histoire d'une jeune fille allemande qui se rend à Fès à la recherche de son ami (d'origine marocaine) n'ayant pas donné signe de vie après avoir quitté la ville de Hanovre en Allemagne.

Le premier coup de manivelle de ce court-métrage de Fetah Diouri, un jeune réalisateur marocain résidant en Allemagne, a été donné à Hanovre.

Source : MAP

La politique de la France envers les minorités sera passée au crible mercredi et jeudi par le Comité de l'ONU chargé de la lutte contre les discriminations, les débats devant être dominés par le sort des Roms, des gens du voyage et la question de l'identité nationale.

La politique de la France envers les minorités sera passée au crible mercredi et jeudi par le Comité de l'ONU chargé de la lutte contre les discriminations, les débats devant être dominés par le sort des Roms, des gens du voyage et la question de l'identité nationale.

Le Comité de l'ONU chargé de suivre l'application de la Convention internationale sur l'élimination de toutes les formes de discrimination raciale, qui examine périodiquement la situation dans chaque pays membre, a déjà diffusé la série de questions qu'il s'apprête à poser à Paris après la présentation du rapport français.

Elles portent notamment sur "le grand débat sur l'identité nationale" ouvert par le ministre de l'Immigration, de l'Intégration, de l'Identité nationale et et du Développement solidaire, sur la politique d'immigration, ainsi que "sur la discrimination à l'égard des Roms", des sujets qui agitent le monde politique français depuis quelques mois.

La France tentera "d'apporter des réponses, de montrer que des lois ont été votées" et surtout qu'"elle a une approche différente des minorités qu'aux Etats-Unis ou en Inde, du fait du principe de l'égalité de tous devant la loi" que représente la laïcité, a expliqué à l'AFP une source diplomatique.

Ces justifications sont loin de satisfaire des ONG qui s'attendent à des débats animés devant le comité onusien.

"On assiste en France à une régression" concernant le droit des minorités qui va "vers une rupture de l'égalité de traitement", a dénoncé la responsable juridique de la Ligue des droits de l'homme Isabelle Denise, interrogée par l'AFP.

Sur les Roms et les gens du voyage, "il y a un amalgame entre les deux (...) qui a des conséquences sur des déclarations tonitruantes", souligne-t-elle en rappelant que les gens du voyage représentent un "mode de vie" et non une identité.

De leur côté, insiste-t-elle, les Roms sont en majorité des Roumains qui font partie de l'Union européenne, régie par le principe de libre circulation.

Ces personnes font l'objet d'une "stigmatisation" destinée à "faire peur", s'inquiète Mme Denise.

Déjà en 2005, lors du dernier examen du comité sur la France, Paris avait été cloué au pilori sur le sort des Roms. Mais, selon la Ligue des droits de l'homme, les recommandations faites alors n'ont pas été suivies.

Ces sujets sont brûlants en France depuis un discours prononcé le 30 juillet à Grenoble (sud-est) par le président Nicolas Sarkozy qui a lancé une "véritable guerre nationale" contre la criminalité en liant immigration et insécurité.

Source : Le Matin.ch/AFP

10 août 2010

La capitale belge vibre depuis juin au rythme de la culture africaine, avec le festival «L’Afrique visionnaire». Impulsée dans l’intention de célébrer les 50 ans d’indépendance de plusieurs pays africains dont le Congo, cette manifestation culturelle propose une programmation riche et dense, mêlant expositions, concerts, spectacles et conférences. Entre instants festifs et espaces de réflexions, «L’Afrique visionnaire» célèbre mais aussi interroge l’espace artistique du continent africain.

Dans le cadre de cet événement, l’exposition «Geo-Graphics», installée au Palais des beaux-arts de Bruxelles, fait dialoguer l’art traditionnel africain, au travers de plus de 200 objets ethnographiques, avec des oeuvres africaines contemporaines. Les artistes exposés ont été sélectionnés par des centres culturels du continent africain, dont «L’Appartement 22» au Maroc. Abdellah Karroum, fondateur de cet espace d’art contemporain à Rabat, nous explicite sa participation : «Contacté pour l’exposition, ma première réponse était qu’il faudrait faire des projets sur le continent africain plutôt que sur le continent européen. Alors j’ai accepté à la condition de faire le projet ici au Maroc. Le projet de l’Appartement 22 est donc à moitié dans le Rif et à moitié dans le Bozar à Bruxelles». Au coeur des montagnes du Rif, un studio nomade a été mis en place pour partir à la rencontre des habitants et leur donner la parole. «Nous les interrogeons sur le quotidien mais aussi sur l’Histoire, notamment sur leur relation avec le passé colonial. La mémoire collective est très lourde, elle n’est pas encore connue, c’est une histoire qui n’est pas encore historicisée», nous explique Abdellah Karroum.

Une fois enregistrées, les voix du Rif marocain s’acheminent vers la métropole belge, reflétant les rencontres, dialogues et découvertes du studio nomade. «Tout le contenu monté dans le Rif est envoyé au musée à Bruxelles. Cela crée un passage entre l’Europe et l’Afrique du Nord. Le public voit ce qui se produit sur le continent africain», nous déclare le directeur de l’Appartement 22.

En parallèle des productions du studio nomade, les oeuvres des talentueux jeunes artistes Antoni Montadas, Naoko Taka Hashi et Younes Baba-Ali sont exposées à Bruxelles, interrogeant le spectateur sur la peur, la rencontre avec l’autre et l’exploration de la dualité des territoires. L’ensemble de ce projet artistique intitulé «R22-Bruxel o’Ndra» constitue une véritable mise en abyme de ces deux espaces. En  portant les mots du Rif sur le continent européen, l’Appartement 22 contribue à sortir d’une trame générique sur l’histoire des indépendances, pour projeter non pas une mais des visions d’Afrique.

Source : Le Soir

10 août 2010

Au terme du 2e trimestre, le nombre d’étrangers résidant en Espagne et titulaires de permis de séjour, a été réduit de 100.000 personnes.

Les ressortissants roumains (793.205 personnes)  détrônent les Marocains (758.900).

L’Espagne cesserait-elle d’être la destination convoitée par des immigrés marocains ? C’est du moins ce qui ressort des statistiques fraîchement publiées par l’Observatoire permanent espagnol de l’immigration. Ces dernières font état d’une réduction de plus de 100.000 étrangers résidents en Espagne et titulaires d’un permis de séjour pour se situer à  4.744.169 personnes. En effet, au terme du deuxième trimestre de l’année en cours les ressortissants marocains ne sont plus en tête de liste des principales nationalités. Les ressortissants roumains (793.205 personnes) ont fini par détrôner les Marocains (758.900).A la troisième marche du podium pointe l’Equateur (382.129), suivi de la Colombie (264.075), puis du Royaume-Uni (225.391).

Selon les chiffres annoncés par l’institution officielle espagnole, le nombre d’étrangers d’origine africaine (sans spécificité pour le Maroc) a baissé de 20.727 personnes. Toutefois, ce sont quelque 104.074 Latino-américains qui ont le plus quitté la péninsule ibérique. Viennent en dernier lieu les ressortissants du reste de l’Europe (7.040 personnes de moins).

En procédant par ventilation, les chiffres de l’observatoire espagnol précisent que la communauté étrangère compte 3.911.478 ayant un âge compris entre 16 et 64 ans, 645.690 ayant moins de 16 ans et 186.984 avec plus de 65 ans. Le groupe de personnes en âge de travail et celui de moins de 16 ans a diminué durant ce trimestre, au moment où celui dépassant les 64 ans a augmenté.

La ventilation par sexe fait ressortir une prédominance des hommes avec  2.526.232, soit 53,25 % du total et le reste 2.217.812 (46,75%) sont des femmes, quoi que leur poids relatif continue de gagner du terrain. Catalogne, Madrid, l’Andalousie et Valence continuent d’être le fief des immigrés rassemblant ainsi la majorité de la population étrangère, soit 65,40 %. Bien que Madrid soit toujours en tête de liste avec  838.976 étrangers, suivie par Barcelone (708 889) et les provinces d’Alicante, Valence, Murcie et Malaga, avec plus de 200.000 résidents étrangers chacune. Pour rappel, cette diminution de 2,03% de la population totale de la communauté étrangère établie en Espagne a rompu avec la tendance à la hausse, enregistrée en 2008. Ce retour avec l’objectif de se réinstaller dans son pays d’origine n’est pas fortuit : notre voisin au Nord a été touché de plein fouet par les vagues déferlantes de la crise financière et économique internationale. Et par voie de conséquences, les effets sur la politique d’immigration adoptée sont des plus manifestes. Le numéro1 de l’immigration en Europe s’est vu contraint de revoir ses copies, procédant ainsi au durcissement de sa politique via des lois plus restrictives malgré les directives européennes. On se souvient du plan de retour volontaire des immigrés proposé par le gouvernement Zapatero en 2008. Ce plan, rejeté catégoriquement par nos ressortissants, semble trouver une écoute auprès des Latino-américains. C’est ce qui explique d’ailleurs leur retour important, comme en témoignent les données statistiques. Pour certains, la portée du message est claire : «L’Espagne ne voudrait plus d’étrangers sur son territoire, du moins en ces temps moroses qui ont eu raison de milliers, voire des millions de postes d’emploi, forçant le gouvernement Zapatero à exercer plus de pression sur les travailleurs étrangers en vue de céder la place aux autochtones». Le temps des régularisations massives semble révolu.

10 août 2010

Source : Le Soir

10 août 2010

Aujourd'hui, 10 août, est célébrée la Journée nationale des Marocains résidant à l'étranger. A cette occasion, les problèmes de la protection juridique de la communauté marocaine de l'étranger seront soulevés. L'objectif est de proposer un plan d'action et des mécanismes à même de garantir les droits de cette communauté. En effet, l'intérêt accordé à la communauté marocaine résidant à l'étranger ne cesse d'avoir de l'ampleur.

Que ce soit au niveau des politiques conjoncturelles ou des stratégies à long terme. C'est dans cette perspective que le Maroc célèbre chaque année la journée nationale des Marocains résidant à l'étranger (MRE). Une occasion de faire le point sur la réalité de cette catégorie de nos concitoyens, relever les problèmes auxquels ils font face et leur donner une occasion de s'exprimer.
Aujourd'hui, 10 août, comme les années précédentes, la Journée nationale des Marocains résidant à l'étranger est célébrée au moment où beaucoup d'entre eux sont en visite à leur pays d'origine. Chaque année un thème est choisi pour célébrer cette journée. Pour ce 10 août, vu la conjoncture internationale marquée par la crise économique, vue les effets de la récession sur les travailleurs marocains à l'étranger, il a été choisi de célébrer cette journée sous le thème « crise économique et protection des droits des MRE». Ce n'est pas un choix fortuit. C'est un thème bien réfléchi puisqu'il vient dans la continuité d'un débat relatif aux droits des MRE soulevé en octobre 2009. Toutes les personnes concernées s'en souviennent, le ministère chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, en collaboration avec d'autres acteurs nationaux et internationaux, avaient mis l'accent sur les conséquences de la crise économique sur les droits des migrants en général et sur les droits de la communauté marocaine résidant à l'étranger en particulier.

En effet, partout dans le monde, les droits des migrants ont toujours été à géométrie variable et connaissent des restrictions, surtout durant les crises. Conscients des effets de cette crise économique sur les MRE et ce qu'elle a engendré comme problèmes spécifiques à la communauté marocaine résidant à l'étranger, les décideurs chargés de ce dossier ont relevé ces problématiques qui nécessitent d'être résolus. Parmi ces problèmes, estiment-ils, se pose celui de la protection juridique des Marocains résidant à l'étranger.

Déjà, en octobre de l'année dernière, à la lumière du débat enclenché, plusieurs recommandations avaient été adoptées à l'issue d'une conférence internationale sur « l'impact des crises sur la migration ». Les principales conclusions de cette conférence ont relevé tout un ensemble de problèmes d'accès aux droits des migrants. Parmi ces recommandations figure la nécessité de sensibiliser les migrants sur leurs droits sociaux et juridiques.

L'accent a été mis sur la nécessité de permettre aux MRE de présenter leurs requêtes et doléances et de leur apporter des réponses et des solutions dans leur pays d'origine d'une part, et d'autre part, le besoin de défendre leurs droits dans les pays d'accueil pour qu'ils puissent en jouir sans exclusion ni discrimination .

C'est la raison pour laquelle, cette année, il a été décidé de célébrer la journée nationale des Marocains résidant à l'étranger en approfondissant la réflexion sur l'impact de la crise économique sur les droits de cette communauté. C'est dans ce sens qu'a lieu, aujourd'hui, une journée d'étude à ce sujet. Une autre occasion pour approfondir les débats sur les droits de cette communauté et développer selon une vision globale et concertée des stratégies et des mécanismes nécessaires pour une meilleure garantie de ces droits.

Le ministère chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger estime dans ce cadre que les droits de la communauté marocaine résidant à l'étranger sont, en général, les droits de tous les migrants, partout dans le monde. « Ce sont des droits généraux et spécifiques tels que proclamés dans les instruments internationaux des droits humains... Ce sont des droits économiques, comme le droit au travail, des droits sociaux, des droits culturels, des droits civils et des droits politiques. Ces droits sont garantis par plusieurs instruments juridiques internationaux, généraux et spécifiques, universels et régionaux et sont proclamés par les législations nationales des pays d'accueil et des pays d'origine… », lit-on sur le document de présentation du débat organisé aujourd'hui à Rabat.

En effet, l'objectif de ce débat lancé à l'occasion de la journée nationale des MRE est de mettre le doigt sur les lacunes et les limites et restrictions dont sont victimes les Marocains de l'étranger. Cette journée et ce débat organisé devraient permettre de répondre à un besoin en information sur les droits des migrants. C'est aussi une occasion pour sensibiliser à ces droits et aux moyens de les garantir et de les sauvegarder. D'autant plus que les doléances de cette communauté seront exposées et analysées et des propositions d'actions seront avancées.

Veille juridique

Le ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger a lancé un projet portant sur la mise en place d'une veille juridique dont l'objectif est d'assurer le bon suivi des droits et acquis des migrants dans les pays d'accueil.
Ce projet sera réalisé en collaboration avec les départements ministériels concernés, les missions diplomatiques et consulaires, les institutions judiciaires, les ONG, des universitaires… L'objectif de cette entité permettra d'assurer un suivi et l'écoute des doléances des MRE, signaler leur situation dans les pays d'accueil, relever les pays où leurs droits ne sont pas respectés… Ce qui permettra une réaction appropriée par les autorités concernées.

Source : Le Matin

10 août 2010

On évoque un « miracle de l’emploi » en Allemagne, le seul pays en Europe à afficher un taux de chômage inférieur à celui d’avant la crise, mais le manque de main-d’œuvre relance le débat sur l’aide à l’immigration.

Boom des commandes, boom de l’emploi, on parle déjà d’un « Jobwunder » d’un « miracle de l’emploi » en Allemagne aujourd’hui. Le taux de chômage est à 7,6 %, et 6,6 % même dans l’ex-Allemagne de l’Ouest. Et si les commandes à l’exportation, qui affichent une hausse de 5,7 % ce mois-ci, continuent de croître, le nombre des chômeurs pourrait être inférieur à 2,8 millions cette année.

Le ministre de l’industrie, le libéral Rainer Brüderle, assure qu’un taux de chômage de 4 %, équivalent statistique du plein-emploi, n’est plus un rêve. Mais derrière ces chiffres rutilants se cache une réalité moins rose : en dix ans, l’Allemagne a plus que doublé le nombre de ses emplois aux « salaires de misère », souligne le quotidien populaire Bild. Un record, en Europe.

La main-d'œuvre qualifiée manque

Le Jobwunder marque également un renversement de tendance sur le marché du travail. La main- d’œuvre disponible est insuffisante, ou trop mal formée, face aux nouveaux emplois proposés, de l’apprenti à l’ingénieur. À Wiesbaden, capitale de la Hesse, 200 places d’apprentissage restent inoccupées.

À l’est de l’Allemagne, où le nombre d’élèves sortant du collège cette année est inférieur de 13 % à celui de l’année précédente, 15 000 places d’apprentis ne trouvent pas de postulants, indique l’Union centrale de l’artisanat allemand (ZDH). À la recherche de jeunes assidus et heureux de venir apprendre le made in Germany, les employeurs vont se tourner vers les pays de l’Est membres de l’UE, selon Otto Kentzler, président du ZDH.

La situation est identique en ce qui concerne les travailleurs qualifiés, techniciens et ingénieurs, où 10 % des offres d’emploi issues du nouveau boom ne trouvent pas preneurs, selon l’Institut de recherche fédéral du travail (IAB). Un manque qui frappe en particulier l’ouest de l’Allemagne, où l’industrie répond en premier à la relance des commandes venues de l’étranger.

Le quasi-gel de l'immigration inquiète

Ce handicap ne va pas cesser de croître dans les décennies à venir, selon une étude de la Fondation Bertelsmann. Un regard sur les projections d’évaluation de la population allemande l’explique. Celle-ci a commencé à chuter depuis 2009, et la décrue va s’amplifier, pour atteindre 64 millions ou 70 millions d’habitants en 2060, contre un peu moins de 82 millions aujourd’hui.

Ces chiffres reposent de plus sur l’hypothèse de soldes d’immigration positifs, de l’ordre de 100 000 à 200 000 personnes par an. Or le solde réel d’immigration a été nul en 2009. En 2008, il était négatif, avec 682 000 entrées contre 738 888 départs.

Les chambres de commerce et d’industrie (DIHK) s’inquiètent déjà des conséquences du quasi-gel de l’immigration, et soulignent le manque de cadres pour l’industrie. L’Agence du travail réplique qu’il faut d’abord assurer la formation et l’emploi des personnes sans emploi aujourd’hui.

« Aux employeurs d’améliorer leur offre »

Mais l’association des ingénieurs allemands insiste : « Le manque de main-d’œuvre qualifiée, particulièrement en ce qui concerne les ingénieurs ne va cesser de croître en raison de la chute démographique. » Elle se félicite donc des propositions du ministre de l’industrie Rainer Brüderle qui voudrait attirer les étrangers qualifiés par des avantages matériels et en abaissant la barre du revenu annuel minimum de 63 600 € nécessaire pour obtenir le visa d’embauche.

Le Land de Berlin vient d’adopter, lui, un plan d’intégration de ses immigrés, qui représentent environ 23,5 % de la population de la capitale. Ils ont « moins de chances que les autres pour se loger, trouver du travail ou une formation ». Ce qui explique aussi l’hésitation des cadres étrangers à rejoindre l’Allemagne.

Mais la chancelière Angela Merkel, à l’inverse de son ministre de l’industrie, refuse toute nouvelle incitation à l’immigration. « La législation en vigueur y est déjà favorable », renchérit son ministre de l’intérieur, Thomas de Maizière. Il estime que c’est « aux employeurs d’améliorer leur offre », pour attirer les étrangers dont a besoin l’Allemagne.

Source : La Croix

10 août 2010

Le thème de la journée d'étude de ce 10 août 2010 permettra une vision globale et concertée des stratégies pour une meilleure garantie des droits de la diaspora marocaine.

«Crise économique et protection des droits des MRE». En lui-même le thème retenu à l'occasion de la célébration de la journée nationale des MRE n'est pas fortuit. Et pour preuves, un peu partout dans le monde, les droits des migrants ont toujours été à géométrie variable et ont connu des restrictions, surtout durant les crises. L'actuelle déprime économique a engendré des problèmes spécifiques à la communauté marocaine résidant à l'étranger qui nécessitent d'être solutionnés. Et l'on s'attend à ce que la rencontre de ce 10 août puisse se traduire par la mise en place d'une sorte de feuille de route qui guidera les futures actions dans le domaine. Il faut dire qu' à l'heure actuelle, les droits des migrants en général et des Marocains de l'étranger en particulier, semblent présenter «plusieurs lacunes et connaître certaines limites et restrictions et ne sont pas toujours respectés dans la pratique».

Laissés pour compte, les migrants font le plus souvent les frais du resserrement du marché du travail. Par la force des choses, ils risquent d'être dans la ligne de mire des différents plans d'austérité et/ou de rigueur qui se profilent à l'horizon. Autant les droits et obligations des uns et des autres seraient susceptibles d'être bafoués. Qui plus est, dans le pays d'accueil, le MRE est bridé par de multiples contraintes sociales et financières. C'est dire que, par les temps qui courent, la planche de salut voudrait que l'on soit à leur chevet. La sensibilisation aux droits et aux moyens de les sauvegarder est jugée autrement plus incontournable.
Sur un plan purement économique, la crise aura étalé des nouvelles situations très variables selon les secteurs. En filigrane, l'actuel contexte a entraîné une contraction des affaires, une frilosité quant aux risques à prendre. Pour les MRE qualifiés, deux phénomènes apparaissent clairement. Le premier se traduit par une volonté affichée de vouloir une implication professionnelle au Maroc et de trouver les voies et moyens d'observer et de suivre les potentiels de demandes d'emploi et ou d'opportunités d'installation.
Le second est la poussée associative pour faciliter la rencontre entre jeunes migrants qualifiés et entreprises marocaines. C'est un nouveau phénomène de la part du mouvement associatif des migrants qualifiés dans les pays d'accueil.
La crise a donné une impulsion au mouvement associatif. Dans l'ensemble des pays d'accueil, les mouvements associatifs des migrants qualifiés constituent un maillage de réseaux et d'opportunités faits de solidarités professionnelles, familiales et amicales. Elles jouent alors le rôle de soutien logistique et de références aux activités de marchés de ses membres. On le comprend aisément, sur ces deux volets, la protection des droits des MRE s'impose comme une épée de Damoclès. D'autant que dans le cadre de la stratégie de mobilisation en faveur de cette communauté, il est un axe que l'on ne saurait reléguer au second plan. Il a trait à la défense des intérêts des Marocains du monde et la promotion de leur situation juridique, sociale et humaine aussi bien au Maroc que dans les pays d'accueil.

Aujourd'hui, la diaspora marocaine offre de nouvelles perspectives de coopération et de partenariat avec le Maroc. Certes, les émigrés marocains se posent en investisseurs dans différents secteurs productifs, particulièrement les petites et moyennes entreprises. Ils participent ainsi à la création d'entreprises et à la croissance de l'activité économique. Les investissements économiques de la diaspora marocaine participent aussi à la création d'emploi productif au Maroc. Cependant, en préservant leurs droits, cette propension ne peut qu'aller crescendo.

Voilà pourquoi la rencontre de Rabat a pour principal objectif de faire l'état des lieux des problèmes de droit que connaît la Communauté marocaine à l'étranger, tous les pays d'accueil et quelle que soit son origine géographique au Maroc ou sa catégorie (selon l'âge, le sexe, les qualifications, le statut juridique et social, etc.).

Elle mettra cependant l'accent sur les conditions juridiques des plus vulnérables en ce temps de crise (les femmes, les enfants et les retraités notamment). La principale problématique de la rencontre du 10 août concerne le contenu des droits des migrants et leur application à la Communauté marocaine résidant à l'étranger, l'impact de la crise économique sur les droits des Marocains du monde et la nécessité de mieux défendre ces droits.

Des droits entachés de lacunes

Les droits de la Communauté marocaine résidant à l'étranger sont, en général, les droits de tous les migrants, partout dans le monde. Ce sont des droits généraux et spécifiques tels que proclamés dans les instruments internationaux des droits humains, des droits basés sur la reconnaissance de la dignité inhérente à tous les êtres humains, sans distinction de race, de couleur, de sexe, de langue, de religion, d'opinion, ou d'origine nationale ou sociale. Ce sont des droits économiques (comme le droit au travail et dans le travail), des droits sociaux (comme le droit à vivre en famille, le droit à être protégé contre l'injustice, le droit à la santé ou bien encore le droit à l'éducation et à un logement décent), des droits culturels (comme le droit à participer à la vie culturelle du pays d'accueil et du pays d'origine, le droit de pratiquer sa culture et sa religion et le droit de parler sa langue maternelle), des droits civils (comme le droit d'ester en justice et d'être jugé équitablement, le droit de se marier et de fonder une famille, le droit d'avoir des enfants et de divorcer et le droit à la préservation de sa vie privée) et des droits politiques (comme le droit à prendre part aux affaires publiques dans le pays d'origine et le pays d'accueil et le droit d'association). Ces droits sont garantis par plusieurs instruments juridiques internationaux, généraux et spécifiques, universels et régionaux et sont proclamés par les législations nationales des pays d'accueil et des pays d'origine.

Source : Le Matin

10 août 2010

Le Maroc célèbre mardi "la Journée nationale de la communauté marocaine établie à l'étranger", un rendez-vous annuel pour renforcer davantage les liens avec les Marocains résidant à l'étranger (MRE), mais également pour faire le point de leurs attentes et leurs aspirations…Suite

Au total 383 entreprises ou sociétés ont été créées au niveau des provinces de Taza et de Guercif durant le premier semestre 2010, soit une hausse de 8,5 pc par rapport à la même période de l'année précédente, indique un communiqué du guichet d'aide à la création d'entreprises à Taza relevant du Centre Régional d'Investissement.

Les Marocains résidant à l'étranger (MRE) originaires des provinces de Taza et de Guercif ont créé durant cette période 30 entreprises ou sociétés, enregistrant une hausse de 36,36 pc par rapport à la même période de l'exercice 2009 qui a connu la création de 22 unités.

Source : MAP

Le ministère Chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger et le conseil provincial de Sidi Slimane, ont signé vendredi, un accord de partenariat pour la création de "La maison du Marocain résidant à l'étranger" dans cette ville.

L'accord a été signé en marge d'une rencontre de communication tenue par le ministre délégué chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, M. Mohamed Ameur, avec les membres de cette communauté issus de la ville de Sidi Slimane et consacrée à l'examen des questions intéressant les MRE dans les pays d'accueil ou après leur rentrée au Maroc, précise un communiqué du ministère.

"La maison du Marocain résidant à l'étranger" a pour objectif de consolider le service de proximité et répondre aux préoccupations et besoins de la communauté marocaine au niveau local et régional.

Deux autres "maison du Marocain résidant à l'étranger", avaient été déjà créées dans les villes de Béni Mellal et de Nador.

Source : MAP

La BMCE Bank a lancé l'offre Jisr Cash dédiée aux Marocains résidant à l'étranger (MRE) qui peuvent ainsi transférer de l'argent instantanément à leurs proches.

Grâce à cette carte, le transfert d'argent devient encore plus simple, tant que la carte peut être rechargée instantanément à partir de l'étranger par un simple versement d'espèces auprès des 10.000 points de ventes du réseau Dirham Express et de ses partenaires à travers le monde, indique la BMCE Bank dans un communiqué parvenu vendredi à la MAP.

Ainsi, le bénéficiaire reçoit directement les fonds sur sa carte BMCE Jisr Cash en toute sécurité et en temps réel (jours fériés inclus ou heures tardives en fonction des horaires d'ouverture des sociétés de transfert).

Accessible à tous, la carte peut être souscrite aussi bien à l'étranger qu'au Maroc. A l'étranger, le client MRE y souscrit auprès du réseau Dirham Express et de ses partenaires, la Banque mettant la carte à la disposition du proche désigné au Maroc. Au Royaume, le proche du MRE peut également y souscrire auprès de l'ensemble des agences BMCE Bank.

Dotée d'un code confidentiel, la carte BMCE Jisr Cash offre à son détenteur une utilisation sécurisée aussi bien pour les opérations de retrait, que pour les achats réglés par carte auprès des commerçants équipés de TPE, précise la même source.

Source : MAP

« Crise économique et protection des droits des MRE», tel est le thème · de la rencontre internationale, initiée par le ministère chargé de la communauté marocaine résidant à · l'étranger, qui sera organisée demain à Rabat…Suite

Saida Fikri, auteur, compositeur, guitariste et interprète d'origine marocaine, est connue au Maghreb' et en Europe pour l’expression d'une ferveur sociale dans un style inédit. Portrait…Suite

Elle officie dans une sorte de salon de coiffure en plein air, dans une ruelle en médina. Là, c'est un univers de femmes des pays subsahariens, toutes nationalités confondues (Nigéria, Sénégal, Cameroun, Côte-d'Ivoire etc.). Pour la plus part, elles vendent des produits ramenées du pays comme les féculents, les herbes médicinales séchées, des poissons fumés, du miel et autres ingrédients alimentaires servant à concocter des plats de la gastronomie du pays d'origine. L’Opinion leurs consacre son dossier du week-end…Suite

Sous le thème «Sensibiliser les jeunes et leurs familles aux dangers de l'immigration clandestine et aux avantages de la scolarisation», l'Association Emergence et la section du Croissant-Rouge marocain de Beni Mellal ont organisé, en collaboration avec l' Association marocaine de solidarité et de développement (AMSED) et l'ONG espagnole Mouvement pour la paix, le désarmement et la liberté (MPDL), une journée de sensibilisation, mercredi 4 août à Beni Mellal, sur les risques de l'immigration et les avantages de la scolarisation…Suite

 

L’entrée en service du terminal a réduit la durée de la traversée entre les deux destinations et rendu ce service plus rapide. (dr)

13 navires, dont trois fast ferries, opèrent sur la ligne Algésiras-Tanger Med Passagers.

Le nouveau service du Port de Tanger Med a drainé, jusqu’à la fin du mois de juillet, 53% de l’ensemble du trafic passagers pour la traversée du détroit de Gibraltar. Au terme de ces huit premières semaines de Transit 2010, 389.207 passagers et 127.346 véhicules en provenance d’Algésiras sont passés par ce port. Ces résultats représentent une hausse de 1,5% pour le trafic passagers et de 7% pour le trafic véhicules par rapport à la même période de l’an passé. Par ailleurs, l’ensemble des trafics passagers et véhicules légers pour la traversée du détroit sur cette même période ont connu respectivement une baisse de 0,9% et une hausse de 0,3%.

D’après la version électronique du journal espagnol «Europa Sur», l’entrée en service du terminal passager du port Tanger Med a réduit la durée de la traversée entre les deux destinations et rendu ce service plus rapide. Selon «Europa Sur», 53% des passagers au départ d’Algésiras ou Tarifa ont choisi le port Tanger Med comme point d’entrée au Maroc depuis le début de l’Opération Transit 2010, contre 32% ayant opté pour Sebta et 15% pour le port de Tanger-ville.

Pour Kaïss Ben Yahya, directeur de la communication à la Fondation Mohammed V pour la solidarité, «l’entrée de cette nouvelle donne importante représente une nette valeur ajoutée, qui a permis à cette opération de se dérouler dans des conditions optimales». Ben Yahya a rappelé que la Fondation Mohammed V pour la solidarité «contribue à la mise en place de moyens logistiques adéquats pour la phase «Retour» de l’opération Marhaba 2010».

Avec le début de la phase Retour de l’opération Marhaba 2010 commencé le 15 juillet, quelque 136.672 Marocains résidant à l’étranger ont quitté le Maroc via le port de Tanger Med Passagers pour regagner Algésiras. Selon des statistiques de l’opération, ces passagers ont transité à bord de 41.809 véhicules depuis le début de l’opération le 5 juin dernier jusqu’au 5 août. Cette phase, qui a enregistré jeudi dernier son pic avec le passage de 10.546 MRE à bord de 4.308 véhicules, a commencé plus tôt en raison de Ramadan.

Pour rappel, la phase Aller de l’opération avait enregistré l’entrée de 426.402 MRE via le port Tanger Med Passagers, à bord de 139.910 véhicules. Le pic de la phase aller a été enregistré le 4 juillet, avec le passage de 24.013 MRE sur 5.697 véhicules. A noter que 13 navires, dont trois fast ferries, opèrent sur la ligne Algésiras-Tanger Med Passagers, avec une cadence d’un voyage toutes les demi-heures pendant les périodes de pointe, ce qui permet une bonne gestion du trafic sur le détroit de Gibraltar.

Source : Le Soir

9 août 2010

Google+ Google+