mercredi 27 novembre 2024 03:21

A quelques mois des élections locales prévues pour octobre, les immigrés n’ont jamais été aussi indésirables en Catalogne. L’immigration constitue un problème pour près d’un Catalan sur deux. C’est ce qui ressort du sondage réalisé par l’Institut GESOP (Cabinet d'études sociales et d'opinion publique), et publié par le quotidien catalan "El Periódico de Catalunya". L’enquête prédit par la même occasion, l’entrée future, pour la première fois, de l’extrême droite au parlement catalan.

GESOP a interrogé un échantillon représentatif de 800 Catalans, entre le 15 et le 18 mars. Résultats, un Catalan sur quatre pourrait voter pour une liste d’extrême droite. Si 7,5% des répondants ont l’intention de voter pour la Plataforma per Catalunya (PxC : Plateforme pour la Catalogne en français), un parti politique catalan d'extrême droite, 16,6% ont déclaré qu’ils pourraient soutenir ce parti, fondé et dirigé par Josep Anglada. A noter que le contrôle de l'immigration, particulièrement celle en provenance du monde arabo-musulman, constitue l’essentiel du programme de cette formation politique.

Ainsi, PxC n’est devancée dans les intentions de vote que par Convergence et Union (CiU) et le Parti socialiste catalan (PSC), respectivement avec 29,6% et 20%. CiU et PSC sont aussi les première et deuxième forces politiques de la Catalogne.

D’après la même étude, près de la moitié (48%) des Catalans ont estimé que l'immigration est "plutôt mauvaise" pour leur région, alors que pour 33,8%, elle est "plutôt bonne". Enfin, 14, 8% ont admis qu’elle est "ni bonne ni mauvaise". De même, l’immigration est perçue comme quatrième problème des Catalans après le chômage, l'économie et la politique, selon le même sondage.

Toutefois, un peu plus de 75% des sondés croient que les immigrants devraient avoir les mêmes droits que les autochtones, alors que pour 22,1%, un étranger ne peut être traité de la même façon qu’un Catalan. Dans le même sens, 63,9% se sont prononcés pour la non inscription sur le registre municipal, des immigrés sans papiers. Pour rappel, la ville de Vic, d’où est originaire Josep Anglada, avait envisagé
l’arrêt de l’enregistrement des sans papiers. Mais après des pressions du gouvernement central à Madrid, la commune de Vic avait renoncé à son projet.

Bien qu’il s’agisse d’un sondage, ces chiffres ne font que corroborer le sentiment de rejet des immigrés par les Espagnols notamment les Catalans. Les Espagnols de souche se disent en insécurité face à l’augmentation croissante du nombre d’étrangers. Ceci entraîne des affrontements comme celui entre immigrés marocains et la police catalane à El Vendrell. A Salt aussi, il y eut des heurts entre étrangers et population autochtone à la fin du mois de février, avant que les autorités communales et représentants de la communauté migrante ne décident de se donner la main.

Source : Yabiladi

Des élus locaux de plusieurs régions des provinces du Sud du Royaume ont présenté, vendredi soir à Bruxelles, l'énorme potentiel économique de ces régions et invité les membres de la communauté marocaine établie en Europe à y investir.

"L'essor enregistré par les Provinces du Sud draine d'énormes investissements nationaux et étrangers et nous invitons les Marocains d'Europe à saisir les multiples opportunités qu'offre le sud du Maroc", ont-ils souligné, lors d'une grande réception organisée en l'honneur d'une importante délégation des Provinces du Sud en visite en Belgique dans le cadre du 4ème Salon marocain de l'immobilier de Bruxelles "SMABxl" (26-28 mars).

Le président du Conseil de la région de Laâyoune-Boujdour Sakia El Hamra, M. Hamdi Ould Errachid a d'emblée souligné les progrès que connaissent les Provinces du Sud sous l'impulsion de SM le Roi Mohammed VI et l'intérêt particulier qu'accorde le Souverain à ces régions.

Il a, à cette occasion, passé en revue le potentiel économique de la région de Laâyoune-Boujdour Sakia El Hamra qui est dotée, a-t-il dit, d'infrastructures modernes et de terrains aménagés et qui bénéficie de prix préférentiels et d'avantages fiscaux.

Tout en se félicitant de l'engouement croissant des investisseurs marocains et étrangers pour cette région du Sud, M. Ould Errachid a exprimé son souhait de voir "particulièrement les Marocains de Belgique monter leur projets dans cette zone à fort potentiel".

Abondant dans le même sens, le président du Conseil de la région de Guelmim Es-smara, M. Omar Bouaida a mis en relief le développement enregistré dans cette région à travers notamment la construction de routes, la pêche, les industries, en plus de l'agriculture maraîchère.

M. Bouaida a également donné un aperçu sur les projets touristiques de la région notamment la réalisation de la station balnéaire éco-touristique "Chbika" et la "Plage Blanche" et ce dans le cadre du Plan Azur. Autant de chantiers structurants qui dénotent l'intérêt accordé par le Souverain au développement des Provinces du Sud, a-t-il souligné.

De son côté, M. El Mami Boussif, président du Conseil de la région de Oued Eddahab-Lagouira, a passé en revue le potentiel de cette région, en mettant en avant les opportunités d'investissement en matière notamment de pêche. Il a rappelé que le port de Dakhla assure 65 pc de la production nationale de poissons.

La région qui déploie des technologies avancées dans le domaine agricole tel le système de goutte à goutte et d'un climat favorable, produit quelque 40.000 tonnes de primeurs et de tomates, a-t-il fait savoir.

S'agissant des atouts touristiques, il a indiqué que cette région compte un paysage diversifié et des sites imprenables (mer, verdure, sable, soleil) faisant la part belle au tourisme écologique.

M. Boussif n'a pas manqué de souligner, en outre, l'essor du secteur prometteur dans la région en l'occurrence les énergies renouvelables.

M. Jamal Chichaoui, expert judiciaire en architecture et urbaniste, a pour sa part, mis en exergue les richesses des Provinces du Sud qui reflètent "la beauté et la grandeur" du Maroc qui a enregistré d'énormes progrès sous la conduite éclairée de SM le Roi Mohammed VI, appelant les Marocains établis en Europe à investir dans ces régions et contribuer davantage au développement de leur pays d'origine.

Les intervenants ont, lors de cette soirée initiée par l'Agence pour la promotion et le développement économique et social des Provinces du Sud, salué l'organisation de cette 4ème édition qui met à l'honneur ces régions du sud marocain.

Le Salon a ouvert ses portes vendredi en enregistrant une forte affluence de la communauté marocaine établie en Europe.

Source : MAP

Un "Réseau de compétences" sera crée prochainement à Dakar avec la mission d'identifier et répertorier les compétences dans divers domaines au sein de la communauté marocaine afin de mieux canaliser leur contribution au développement tant du Sénégal que de leur pays d'origine, a annoncé, samedi à Dakar, le ministre délégué chargé de la communauté marocaine à l'étranger, M. Mohamed Ameur.

Ce réseau sera accompagné par la création d'un "Club des compétences marocaines au Sénégal" pour offrir un lieu de rencontre et d'échanges pour la diaspora marocaine à Dakar, a indiqué M. Ameur, précisant que cette initiative sera réalisée par les membres de la communauté marocaine au Sénégal avec l'appui de son ministère.

Ces décisions ont été annoncées lors d'une rencontre entre M. Ameur et les représentants des associations des marocains du Sénégal. A cette occasion, les acteurs économiques marocains ont présenté au ministre les différents aspects de leurs activités, dans les domaines de la banque, de l'industrie, des services, et d'autres secteurs d'activités.

Présents dans une région considérée comme "stratégique" pour l'accès aux marchés de l'Afrique de l'ouest, les acteurs économiques marocains au Sénégal ont souligné l'importance de leurs activités dans la consolidation des relations de coopération avec cette partie de l'Afrique.

"Désormais, l'industrie, les services et l'expertise sont des secteurs pilotes qui diversifient désormais l'apport marocain dans ce pays, axé historiquement sur le commerce", a souligné à ce sujet M. Ameur.

Lors de sa visite à Dakar, M. Ameur s'est entretenu avec des associations de femmes, des étudiants, des marocains de parents sénégalais et des ressortissants marocains originaires des provinces sud du Royaume installés au Sénégal.

Le ministre a évoqué avec l'ensemble de ces acteurs associatifs divers sujets ayant trait notamment à la question de l'identité, de la création d'espaces culturels, de l'organisation de journées culturelles, et de l'assistance sociale et juridique aux femmes en situation difficile.

Aux étudiants marocains à Dakar, le ministre délégué, chargé de la communauté marocaine de l'étranger a proposé d'apporter un soutien aux volontaires qui s'engageraient à apporter un soutien scolaire aux enfants de la communauté marocaine au Sénégal.

Concernant la question du rapatriement des dépouilles des marocains décédés à l'étranger, M. Ameur a rappelé l'engagement du gouvernement marocain à assurer intégralement les charges du rapatriement des marocains décédés à l'étranger dont la famille ne disposent pas des moyens pour effectuer une telle opération.

Source : aufait/MAP

Les participants au colloque méditerranéen sur "l'émigration et l'emploi", organisé samedi par le barreau de Rabat, ont appelé les pays de la région à respecter les droits des immigrés, notamment la liberté de circulation et le droit à l'emploi.

Les intervenants lors de cette rencontre, initiée à l'occasion de l'Assemblée générale de l'Union des ordres des avocats de la Méditerranée (UOAM), ont souligné la nécessité de résoudre les problématiques liées au phénomène migratoire, en particulier la traite des humains, l'émigration irrégulière et la précarité de la situation des immigrés clandestins.

La Méditerranée a constitué de tout temps un espace de migration et d'échanges humains et culturels, ont noté les intervenants, appelant les pays de la rive nord à tempérer la rigidité des lois de l'immigration et à adopter des politiques équilibrées en termes de droits et d'obligations.

Par ailleurs, cette rencontre a été marquée par la présentation du cadre juridique réglementant l'immigration au Maroc, ainsi que les dispositions du Code de l'emploi relatives au travail des étrangers.

Vendredi, lors de l'ouverture à Rabat de l'Assemblée générale de l'Union des ordres des avocats de la Méditerranée (UOAM), le président de l'union, M. Francesco Caia, avait souligné la nécessité d'échanger les données concernant l'émigration, d'intégrer l'immigré dans les processus de développement et de respecter ces droits.

Pour sa part, le ministre de l'Emploi et de la Formation professionnelle, M. Jamal Rhmani, a relevé l'intérêt que revêt la création de cette union, notamment par sa contribution à l'enrichissement de la réflexion sur le volet juridique de l'émigration.

L'assemblée générale de l'UOAM a été consacrée à l'adoption des amendements de certains articles du statut de l'union, de son Règlement intérieur et de son plan d'action.

Créée en octobre 2009 à Naples, l'UOAM est une association à but non lucratif qui a pour objectif d'encourager le respect des principes démocratiques et la défense de la dignité du citoyen.

Source : MAP

Le Salon marocain de l'immobilier de Bruxelles (SMABxl), qui met cette année les provinces du Sud à l'honneur, a été inauguré samedi après-midi, en présence des ambassadeurs du Maroc en Belgique et au Luxembourg, M. Samir Addahre et auprès des communautés européennes, M. Menouar Alem et de Mme Joelle Milquet, vice-premier ministre et ministre belge de l'emploi et de l'égalité des chances.

M. Ahmed Hajji, Directeur général de l'Agence pour la promotion et le développement des provinces du Sud, les présidents des conseils régionaux des provinces du Sud, ainsi que plusieurs personnalités belges et d'élus d'origine marocaine ont assisté à l'inauguration de la 4ème édition de ce Salon, qui continue d'enregistrer une très grande affluence de Marocains résidents en Europe, au deuxième jour de son ouverture.

A cette occasion, Mme Joelle Milquet a affirmé que l'organisation de ce Salon qui "s'agrandit et se professionnalise chaque année" permet aux Marocains installés en Belgique de retrouver des lieux où ils pourraient se rendre en vacances où ils pourraient vivre après leur retraite.

Ce genre de manifestation permet de montrer le "vrai visage" et la place des provinces du Sud, qui sont des régions dotées d'un grand potentiel économique et touristique et qui connaissent un très grand dynamisme, a-t-elle indiqué.

Ce sont des régions qui méritent d'être mises à l'honneur, et d'être connues et visitées. Il y a de très bons projets qui ont été réalisés, a-t-elle dit, invitant les Européens et les membres de la communauté marocaine à y investir au maximum.

Ce Salon est une bonne occasion aussi de rapprocher davantage la communauté marocaine établie en Belgique de son pays d'origine, a ajouté la ministre belge.

Pour sa part, M. Ahmed Hajji a souligné que ce Salon offre l'occasion à la communauté marocaine et aux Européens de se rendre compte des opportunités d'investissements dans les différentes provinces du Royaume, et de faire connaître le produit immobilier dans les provinces du Sud du Maroc, "une région en voie d'émergence au niveau économique", a-t-il souligné.

Les investissements publics vont permettre dans les prochaines années l'émergence du marché immobilier, et ce Salon est une "belle occasion" pour l'Agence qui travaille sur les programmes de faire en sorte que ces régions soient mieux connues de la communauté marocaine, qui est une locomotive du processus d'investissement dans le Royaume, a ajouté M. Hajji.

"Il y a d'énormes opportunités d'investissements dans ces régions. Le tourisme et l'immobilier vont de paire. Nous espérons que les Marocains résidant à l'étranger qui jouent un rôle important viendront conforter ce processus d'investissement privé dans ce secteur", a-t-il affirmé.

Il a ajouté qu'en plus de l'immobilier et du tourisme, il y a d'autres secteurs notamment l'élevage camelin et caprin qui jouent un rôle important dans l'économie, de même que le BTP.

Il y a aussi énormément d'opportunités dans l'économie sociale et d'autres filières comme le cactus, a-t-il souligné.

De son côté, M. Samir Addahre a souligné que ce Salon est une occasion de promouvoir les provinces du Sud et de percevoir leurs réalités. Ces provinces, à l'image des autres régions du Royaume, sont une terre d'hospitalité, d'ouverture et de tolérance, a-t-il ajouté.

Pour sa part, l'ambassadeur du Maroc auprès de l'Union européenne (UE), M. Menouar Alem, s'est félicité des "excellentes" relations entre le Maroc et la Belgique, soulignant que la prochaine présidence belge de l'UE sera l'occasion de donner un "saut qualitatif" aux relations entre le Maroc et l'UE.

Le président du Conseil de la région de Oued Eddahab-Lagouira, M. El Mami Boussif, a au nom des autres élus locaux des provinces du sud, invité les membres de la communauté marocaine établie en Europe à investir dans ces régions qui recèlent des potentialités considérables. Il a mis en exergue les progrès que connaissent les Provinces du Sud ainsi que leurs atouts et leurs richesses.

Initié en partenariat avec l'Agence pour la promotion et le développement économique et social des provinces du Sud, le SMABxl (26-28 mars) est organisé par la chambre de commerce belgo-marocaine, sous l'égide du ministère chargé de l'habitat, de l'urbanisme et l'aménagement de l'espace et avec le soutien du Ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger.

Etalé sur une superficie de 3.200 mètres carré, le Salon connaît la participation de plus de 50 exposants.

Source : MAP

Devenue une tradition, la participation marocaine au Salon du Livre de Paris, dont la 30-ème édition s'ouvre vendredi dans la capitale française, a une contribution certaine aux efforts visant à faire connaître la production nationale de livres au niveau international, a souligné le ministre de la Culture, M. Bensalem Himmich.

Pour cette 29-ème participation du Maroc à cet événement culturel unique en Europe, dédié à la fois au grand public et aux professionnels, le stand national est "bien positionné" avec une superficie de 60 m2, où sont exposés 300 titres, soit plus de 200 exemplaires, des nouveautés pour la plupart (2009), a-t-il confié à la MAP en marge de l'inauguration officielle du Salon, qui a eu lieu jeudi soir en présence notamment de l'ambassadeur du Maroc en France, M. El Mostafa Sahel.

Le stand marocain est piloté par le ministère de la Culture, en collaboration avec le ministère chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger et le Conseil de la Communauté Marocaine à l'Etranger (CCME), avec la participation de onze éditeurs marocains.

Soutien à l'édition des premiers livres

M. Himmich a souligné l'importance que les maisons d'édition marocaines soient représentées en force dans les différents salons de livre à envergure internationale, que ce soit au Maroc ou à l'étranger, mettant l'accent sur le soutien de son département à cette participation.

"Nous soutenons notamment l'édition des premiers livres et des oeuvres complets d'auteurs qui nous ont quittés en veillant à ce qu'ils soient présents dans les différents salons du livre", a-t-il dit.

Il a cité parmi les rendez-vous incontournables des éditeurs, le Salon international de l'édition et du livre (SIEL) de Casablanca dont la 16-ème édition, tenue du 12 au 22 février dernier, a rencontré un franc succès avec un demi-million de visiteurs, l'ambition étant d'atteindre "un million" l'année prochaine.

Cette édition a marqué un "tournant qualitatif en termes d'organisation, de logistique et de présentation, avec 370 exposants et 40 pays représentés", a-t-il rappelé.

Plus de 2.000 livres produits par an au Maroc

Abondant dans le même sens, le président de l'association marocaine des professionnels du livre, M. Abdelkader Retnani a fait état d'une "progression constante" de l'édition de livres au Maroc, "grâce à des Salons comme SIEL ou Paris où nous devons être présents".

Ainsi, selon lui, plus de 2.000 livres sont produits par an au Maroc, dans les trois langues, arabe, français et amazigh, avec un taux de croissance annuel estimé à 10 pc en moyenne. "Ce taux est plus important que celui enregistré en France (2,5 pc) car nous sommes partis de zéro", a-t-il fait remarquer.

Plusieurs éditeurs ont confirmé à la MAP l'enjeu de leur participation à ce genre de salons à rayonnement international qui représente un double intérêt pour eux: "faire la promotion de la production marocaine de livres et nouer de nouveaux contacts avec des auteurs, marocains et étrangers".

Ils se disent optimistes quant à l'avenir de l'édition au Maroc bien qu'il reste, selon eux, plusieurs défis à relever, en particulier sur le plan de la promotion, de la distribution et de la lecture.

.+80 livres pour enfant par an+.

Les ouvrages exposés dans le stand marocain ont été soigneusement sélectionnés de manière à répondre à tous les goûts. On y trouve des romans, des essais, des beaux-livres, des recueils de poésie et même des livres pour enfant.

Estimée à 80 ouvrages par an, la production de livres pour enfants est un créneau difficile qui suscite l'intérêt de peu d'éditeurs au Maroc car "peu rentable", a reconnu l'éditrice Nadia Essalmi, l'une des rares à se spécialiser dans ce domaine dans le Royaume.

Elle explique son choix par l'urgence de transcrire le patrimoine culturel marocain oral relaté notamment dans les contes populaires, qui risque de s'éteindre avec la disparition des ancêtres, plaidant pour l'introduction de ce genre d'ouvrages dans les programmes scolaires.

La 30ème édition du Salon du Livre, qui se tient jusqu' au 31 mars à l'espace d'expositions de la Porte de Versailles sur un Pavillon de 1.000 m2, est marquée par la participation de 25 pays.

.+Salon du Livre de Paris: édition anniversaire exceptionnelle+.

Pour fêter ses 30 ans, le salon propose une édition anniversaire exceptionnelle: 90 auteurs invités d'honneur pour célébrer l'écrit autour du thème "raconter le monde", ainsi que 2.300 auteurs en dédicaces, 500 conférences, des débats, des rencontres inoubliables, des grandes lectures et un nouveau Centre de droits.

Le livre électronique et les nouvelles technologies en matière de lecture bénéficient d'un espace spécial, donnant à voir les nouveaux supports, dernières avancées numériques et plus de 20 conférences sur ce sujet.

Un espace est entièrement consacré au Cinquantenaire des Indépendances africaines. Animé par Cultures france, il offre une programmation exceptionnelle de débats, de lectures, de dédicaces et de rencontres avec 50 auteurs et artistes africains. Chaque débat mettra à l'honneur un pays africain qui commémore ses 50 ans d'indépendance.

Parmi les temps forts de ce Salon, une soirée sera consacrée à Haïti, le mardi 30 mars, avec le lancement de la nouvelle collection "Cultures Sud", qui aura pour premier titre "Haïti, une traversée littéraire" et dont les recettes des ventes iront à une ONG haïtienne.

Plusieurs éditeurs ont confirmé à la MAP l'enjeu de leur participation à ce genre de salons à rayonnement international qui représente un double intérêt pour eux: "faire la promotion de la production marocaine de livres et nouer de nouveaux contacts avec des auteurs, marocains et étrangers".

Ils se disent optimistes quant à l'avenir de l'édition au Maroc bien qu'il reste, selon eux, plusieurs défis à relever, en particulier sur le plan de la promotion, de la distribution et de la lecture.

80 livres pour enfant par an

Les ouvrages exposés dans le stand marocain ont été soigneusement sélectionnés de manière à répondre à tous les goûts. On y trouve des romans, des essais, des beaux-livres, des recueils de poésie et même des livres pour enfant.

Estimée à 80 ouvrages par an, la production de livres pour enfants est un créneau difficile qui suscite l'intérêt de peu d'éditeurs au Maroc car "peu rentable", a reconnu l'éditrice Nadia Essalmi, l'une des rares à se spécialiser dans ce domaine dans le Royaume.

Elle explique son choix par l'urgence de transcrire le patrimoine culturel marocain oral relaté notamment dans les contes populaires, qui risque de s'éteindre avec la disparition des ancêtres, plaidant pour l'introduction de ce genre d'ouvrages dans les programmes scolaires.

La 30ème édition du Salon du Livre, qui se tient jusqu' au 31 mars à l'espace d'expositions de la Porte de Versailles sur un Pavillon de 1.000 m2, est marquée par la participation de 25 pays.

Salon du Livre de Paris: édition anniversaire exceptionnelle

Pour fêter ses 30 ans, le salon propose une édition anniversaire exceptionnelle: 90 auteurs invités d'honneur pour célébrer l'écrit autour du thème "raconter le monde", ainsi que 2.300 auteurs en dédicaces, 500 conférences, des débats, des rencontres inoubliables, des grandes lectures et un nouveau Centre de droits.

Le livre électronique et les nouvelles technologies en matière de lecture bénéficient d'un espace spécial, donnant à voir les nouveaux supports, dernières avancées numériques et plus de 20 conférences sur ce sujet.
Un espace est entièrement consacré au Cinquantenaire des Indépendances africaines. Animé par Cultures france, il offre une programmation exceptionnelle de débats, de lectures, de dédicaces et de rencontres avec 50 auteurs et artistes africains. Chaque débat mettra à l'honneur un pays africain qui commémore ses 50 ans d'indépendance.

Parmi les temps forts de ce Salon, une soirée sera consacrée à Haïti, le mardi 30 mars, avec le lancement de la nouvelle collection "Cultures Sud", qui aura pour premier titre "Haïti, une traversée littéraire" et dont les recettes des ventes iront à une ONG haïtienne.

Source : aufait/MAP

Une rencontre autour du thème "compétences d'origine marocaine" sera organisée samedi à Lyon (France) à l'Initiative du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME).

Organisée en partenariat avec l'association des cadres d'origine marocaine en Rhônes-Alpes (COMARA), cette rencontre s'inscrit dans le cadre des consultations que le groupe de travail "compétences scientifiques techniques et économiques pour un développement durable" du CCME a entamées auprès de la diaspora marocaine, indique vendredi un communiqué du Conseil.

Une cinquantaine de cadres scientifiques et ingénieurs du Grand Sud-est de la France sont attendus pour un échange de vues autour du thème de la mobilisation des compétences et de la participation effective des Marocains du monde au développement économique et social du Royaume.

Cette initiative vient confirmer la volonté du CCME d'associer la communauté marocaine à l'étranger et de promouvoir des stratégies innovantes pour la contribution de tous les Marocains à l'essor économique et social du pays, ajoute le communiqué.

Source : MAP

Le ministre délégué chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger, M. Mohamed Ameur, a annoncé vendredi à Dakar, une série de mesures au profit des ressortissants marocains établis au Sénégal lors d'une rencontre avec les Associations représentant cette communauté forte de quelque 4.000 personnes.

Ces mesures concernent, notamment la mise en place d'une Fédération des Associations des Marocains au Sénégal qui fera office de "cadre fédérateur" et avec laquelle le ministère va engager un certain nombre de partenariats au profit de l'ensemble des Marocains installés dans ce pays, qui représentent la plus ancienne communauté de Marocains à l'étranger, a-t-il indiqué.

La seconde initiative porte sur l'octroi de bourses aux étudiants issus de familles marocaines installées au Sénégal, dans le cadre d'un nouveau programme qui vient d'être signé entre le ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger et celui de l'Enseignement supérieur du Maroc, a-t-il ajouté, précisant que l'ambassadeur du Royaume à Dakar sera chargé de transmettre au ministère une liste de candidats à la bourse.

En outre, M. Ameur a annoncé l'organisation de colonies de vacances pour les enfants des Marocains établis au Sénégal, dans le cadre des universités d'été. A cet égard, il a convenu avec la communauté marocaine au Sénégal, d'établir une liste d'une trentaine de jeunes qui seront reçus l'été prochain dans leur pays d'origine.

Il a également annoncé l'organisation de "journées culturelles marocaines au Sénégal", ainsi que la possibilité de création d'une "Maison du Maroc" au Sénégal avec la participation de la dizaine d'Associations qui encadrent les Marocains dans le pays de la Teranga.

Au niveau des prestations à l'ambassade du Maroc à Dakar, il a fait savoir que le staff du personnel sera renforcé par un cadre chargé des services sociaux, outre l'accompagnement des personnes en situation difficile.

Source : MAP

Le ministre délégué auprès du premier ministre chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, M. Mohamed Ameur, effectue, du 25 au 30 mars courant, des visites de travail au Sénégal et en Gambie.

Ces visites s'inscrivent dans le cadre du renforcement des liens de coopération entre le Maroc et les pays précités en vue de favoriser "une meilleure prise en charge des affaires de la communauté marocaine à l'étranger", indique jeudi un communiqué du ministère.

Durant ses visites au Sénégal et en Gambie, le ministre aura des entretiens avec les responsables gouvernementaux locaux en charge des affaires extérieures et de la migration portant sur la préservation des intérêts des marocains résidant dans les deux pays africains amis, souligne la même source.

M. Ameur tiendra aussi des réunions élargies avec les membres de la communauté marocaine résidant dans les pays précités pour s'enquérir de leur situation et leur faire part des récentes dispositions gouvernementales prises en leur faveur dans les domaines social, économique et culturel.

Source : MAP

 

Une rencontre sur la contribution des femmes migrantes d'origine marocaine au développement aura lieu, vendredi prochain, dans la capitale espagnole à l'initiative de l'Association socio-culturelle Ibn Batouta à Madrid.

Tenue dans le cadre de la célébration de la Journée internationale de la femme, cette rencontre est initiée sous forme d'une journée de réflexion et de travail pour analyser la situation des femmes migrantes marocaines, mettant en exergue leur contribution au développement des pays d'accueil et d'origine, a-t-on appris, jeudi, auprès des organisateurs.

Cette rencontre, organisée sous le signe "femmes marocaines devant le défi du développement", verra la projection d'un documentaire intitulé "Livre de famille" et l'organisation d'une table ronde sur la vision et le travail associatif réalisé en faveur des femmes migrantes marocaines en Espagne.

A cette occasion, un atelier sur l'approche genre, immigration et développement sera également organisé avec la participation de représentants du tissu associatif des immigrés marocains établis en Espagne.

Source : MAP

 

La 5e édition se déroulera du 8 au 11 avril 2010. Une programmation qui se consolide d’année en année, et qui devient pluri-artistique. Ainsi celui du 8 avril à 19h, sous la tente dressée place du Coquet, avec 26 musiciens du conservatoire de Saint Denis et de sa région, dirigés par la flûtiste Patricia Kraeutler sur des arrangements de Nasredine Dalil qui s’inspirent du répertoire populaire. Celui du 10 avril à 18h30, devant la Basilique, où se produira Baaziz, le Renaud algérien, dans son tour de chant « 10 ans de chaabi rock’n bled. ». Ou encore le 11 avril à 19 h, le récital de Kamel El Harrachi, mandoliniste qui perpétue la tradition de son père le mythique Dahmane El Harrachi. N’oublions pas le temps de la réflexion avec le colloque universitaire, ouvert au public le samedi 10 à 10h30 : « Maghreb des réalisatrices et leurs films », ainsi qu’une table ronde, animée par Sadia Saighi le samedi 1O à partir de 16 h : « Films de femmes, femmes de films » (avec des comédiennes : Nadia Kaci, Fettouma Bouamari, Biyouna, Zakia Tahiri…).

Programmation également itinérante et décentralisée, puisque les Ecrans 1 et 2 de la Place du Coquet à Saint Denis, diffuseront une part importante de leur programmation à Aubervilliers, La Courneuve, Romainville, Saint Ouen.

Source : Cité nationale de l’histoire de l’immigration

La gauche a défendu jeudi à l'Assemblée nationale une proposition de loi visant à accorder le droit de vote et d'éligibilité aux étrangers résidant en France lors des élections municipales.

La proposition de loi, signée par Jean-Marc Ayrault (PS), Patrick Braouezec (ex-PCF), Noël Mamère (Verts) et la rapporteure du texte, la socialiste Sandrine Mazetier, a reçu le soutien de l'ensemble des députés de gauche.

Mais le texte, qui sera soumis au vote mardi, n'a que très peu de chances de passer, la majorité des députés de droite y étant opposée.

"S'il était besoin d'un exemple de glaciation de la droite après sa défaite des régionales, le débat sur notre proposition de loi reconnaissant le droit de vote des étrangers aux élections locales l'a fourni", estime le groupe PS dans un communiqué.

"Dans le droit fil du débat sur l'identité nationale, la droite se crispe sur ses conceptions étroites de la citoyenneté et rejette jusqu'à l'idée même de demander aux Français de trancher la question par référendum comme le propose notre texte", poursuit le groupe PS.

Le député UMP des Alpes-Maritimes Lionnel Luca a, lui, dénoncé "un racolage méprisable" de la part de la gauche. "Si les étrangers en France veulent participer à la vie politique nationale, il leur suffit de demander leur naturalisation; ce qu'ils font sans aucun problème", estime-t-il dans un communiqué.

Source : Le Nouvel Observateur/AP

Un rapport de l’ONG Médecins sans frontières (MSF), rendu public ce jeudi, 25 mars, se montre alarmé sur le niveau de violences auquel sont confrontés les migrants d’Afrique subsaharienne au Maroc. 39% des personnes recensés par l’ONG en janvier 2010 ont affirmé avoir été agressés, et entre mai 2009 et janvier 2010, une femme sur trois venues consulter l’ONG à Rabat et à Casablanca a reconnu avoir été victime de violences sexuelles.

Outre une population étudiante subsaharienne relativement importante au Maroc, de nombreux migrants d’Afrique subsaharienne tentent de transiter par le Maroc pour aller dans différents pays de l’Union Européenne (UE). Mais le passage de plus en plus difficile des frontières extérieures de l’UE, dénoncé notamment par l’agence des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR), force nombreux d’entre eux à rester dans le pays. Dans l’absence de données officielles sur le séjour de migrants subsahariens au Maroc, MSF a effectué un recensement estimant le nombre de ceux-ci à 4500. Le rapport indique également que, dû à la crise économique et à des programmes de retour volontaire aux pays d’origine, ce nombre est en baisse depuis l’année dernière. Toutefois, le niveau de violences envers les migrants subsahariens n’est pas en baisse pour autant.

Les filles et jeunes femmes sont particulièrement exposées aux violences. Des témoignages recueillis par MSF attestent que le passage de l’Algérie au Maroc dans la région de Maghna et Oujda est un des moments les plus dangereux du périple migratoire. Dans une sorte de ping-pong humain, déjà dénoncé par le collectif d’associations Migreurop en 2008, des sans-papiers sont régulièrement arrêtés par les forces de l’ordre marocaines à Oujda et déposés en plein désert à la frontière entre le Maroc et l’Algérie. C’est là que des attaques et des viols par des bandits marocains armés ont lieu, comme le témoigne une victime dans le rapport. Dans ces endroits où l’état de droit semble inexistant, les femmes sont rendues à l’état de marchandise. Après son passage dans cette zone, un migrant subsaharien indique qu’ici, « tout se paye par le sexe. »

Les deux principales demandes exprimées dans le rapport sont d’une part, que les autorités marocaines mettent tout en œuvre pour faire respecter les droits humains et combattre ces violences, même au sein des forces de sécurité du Royaume. A la différence des pays de l’UE, le Maroc est signataire de la convention de l’ONU sur la protection des droits des travailleurs migrants et de leurs familles, mais semble accorder plus d’importance à sa propre population émigrée qu’aux droits des migrants dans le pays. D’autre part, MSF appelle les pays de l’UE à ne plus fermer les yeux sur les conséquences humaines catastrophiques d’une politique migratoire européenne de plus en plus restrictive.

Source : Yabiladi

le 29 et 30 Mars à Strasbourg, le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger organise au Conseil de l’Europe à Strasbourg, en collaboration avec la Grande Mosquée de Strasbourg et sous le patronage du secrétaire général du Conseil de l’Europe, un colloque international intitulé «islam en Europe : formation des cadres, éducation religieuse et enseignement du fait religieux» .

A quelques jours des élections régionales en Italie, une quinzaine de membres de la Lega Nord (Ligue du Nord), parti d’extrême droite, dont Mario Borghezio, eurodéputé et figure phare du néo-fascisme en Italie, ont manifesté devant le consulat du Maroc à Milan.

« Ceci est Milan, pas Marrakech » n’était qu’une des paroles insultantes scandées vendredi dernier à destination des autorités marocaines. Borghezio a affirmé que la Lega Nord n’allait « plus accepter la saleté et le chaos créé par les Marocains. » Déroulant du ruban de sécurité, les extrémistes voulaient symboliser la fermeture du consulat pour « arrêter l’invasion » des Marocains en Italie. Sur la question d’une journaliste sur les raisons de cette haine, un militant commente sans grand recul : « Ceci est la position du parti et je m’identifie à mon parti.»

Incroyables propos devant la représentation officielle du Maroc, mais ce ne sont pas des propos isolés. A Milan, la Lega Nord ne cesse de faire des déclarations scandaleuses. Après avoir demandé des trames de métro réservées au Milanais « de souche », la Lega a voulu instaurer une sorte de milice pour « sécuriser » la ville. Mario Borghezio, ce néo-fasciste condamné en 1993 à 750 000 lires (un peu moins de 400 000 €) pour avoir battu un enfant marocain a été élu au parlement européen en 2008 et semble voir son rôle aujourd’hui dans la diffusion d’idées xénophobes au niveau européen. Il a ainsi participé à des meetings politiques en amont des élections régionales en France, soutenant notamment « Alsace d’abord », parti d’extrême droite faisant 5% des voix.

Une hostilité de plus en plus grande envers les migrants se répand dans de grandes parties d’Italie. Une étude présentée au Parlement italien en février de cette année a même établi que 47% des jeunes 18-29 ans en Italie étaient intolérants voire racistes. Ceci explique les succès électoraux de la Lega Nord : plus de 8% aux élections législatives en 2008. Au niveau local, 5 mairies et 13 provinces sont dirigées par des membres de la Lega Nord.

Le contexte politique en Italie ne laisse pas croire que ce soutien d’idées racistes soit un phénomène passager. Même le premier ministre du pays, Silvio Berlusconi, exprime ouvertement son intolérance envers les migrants. Concernant encore une fois la ville de Milan, il a affirmé en juin dernier : «Certains veulent une société multiethnique et multiculturelle, mais nous ne sommes pas de cet avis. Par exemple, quand on marche dans le centre d’une ville comme Milan, le nombre important de personnes non italiennes donne l’impression de ne pas être dans une ville européenne ou italienne, mais dans une ville africaine. Et nous n’acceptons pas cela. »

Dimanche prochain, des élections auront lieu dans 13 des 20 régions du pays. Depuis la fin des années 90, de plus en plus de compétences ont été dévolues de l’état central aux régions, faisant des élections régionales un enjeu important de la vie politique italienne. Critiquant la préparation des élections, l’auteur italien Roberto Saviano a proposé récemment de mettre ces élections sous contrôle d’observateurs de l’ONU pour pouvoir assurer un vote honnête. Mais même si le vote sera honnête et transparent, nous risquons d’assister à une montée en puissance de la Lega Nord, faisant d’elle un parti de plus en plus représenté dans toute l’Italie et non seulement dans les régions du nord. Ainsi, des actions et propos tels que ceux de Borghezio devant le consulat du Maroc à Milan pourraient se voir légitimées sur tout le territoire.

Source : Yabiladi

Un séminaire sous le thème "Le Maroc: Islam, société et modernité" aura lieu le 29 mars à Alcorcon (sud-ouest de Madrid) pour débattre de la réalité socioculturelle dans le Royaume, a-t-on appris mercredi auprès des organisateurs.

Initiée notamment par la Fédération espagnole des Universités populaires et l'Institut international du théâtre de la Méditerranée, cette rencontre ambitionne également de faire le point sur la situation des ressortissants marocains établis en Espagne.

Les participants discuteront aussi de l'engagement du Royaume pour enclencher une dynamique de développement dans tous les domaines conciliant modernité et authenticité sur la base d'un Islam tolérant et modéré.

Prendront part à cette rencontre, organisée avec le soutien de l'Agence espagnole de la coopération internationale, des représentants du gouvernement autonome d'Estrémadure et de la municipalité de Madrid, des chercheures et des professeurs universitaires marocains et espagnols.

Source : MAP

"Islam en Europe : formation des cadres, éducation religieuse et enseignement du fait religieux", est le thème d'un colloque qui aura lieu 29 et 30 mars à Strasbourg.

Initié par le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME) en collaboration avec la Grande Mosquée de Strasbourg, ce colloque vise à enrichir et à mener une réflexion sereine et responsable sur la problématique de l'éducation religieuse et de l'enseignement du fait religieux en adéquation avec la formation des cadres religieux, indique, mercredi, un communiqué du CCME.

Organisé sous le patronage du secrétaire général du Conseil de l'Europe, ce colloque rassemblera plus de 150 spécialistes en la matière, universitaires, acteurs culturels et associatifs en provenance de plusieurs pays en l'occurrence la France, la Belgique, les Pays-Bas, la Grande-Bretagne, l'Espagne, l'Italie, l'Allemagne, le Liban et le Maroc.

Le processus d'enracinement de l'Islam dans les pays européens, marqués par une "laïcité culturelle" et l'émergence de nouvelles générations de musulmans européens, met au centre du débat, les problématiques de formation des cadres religieux, de l'éducation religieuse et de l'enseignement du fait religieux en Europe, précise la même source.

Source : MAP

De malvenue en France, la burqa pourrait devenir interdite. «Le voile intégral est contraire à la dignité de la femme», a déclaré mercredi Nicolas Sarkozy. «Le gouvernement déposera un projet de loi d'interdiction conforme aux principes généraux de notre droit», a indiqué le chef de l'État, sans préciser de date.

Le président livre ainsi un double message : aux intégristes qui testent la République comme aux électeurs qui s'en inquiètent. Mais aussi au chef de file des députés UMP, Jean-François Copé, qui, dès le soir des élections régionales, plaidait pour un «nouveau pacte majoritaire avec les Français», sur l'emploi, les retraites et le «retour aux valeurs de la République» avec le vote «sans tarder» d'une loi interdisant la burqa. En janvier, le patron des députés UMP avait déposé une proposition pour proscrire le voile intégral, même dans la rue.

Examen du Conseil d'État

Sur ce sujet sensible, le président a souhaité reprendre l'initiative. Car si l'opinion comme les partis politiques rejettent ce voile intégral, peu s'accordent sur les solutions. À droite, même, la burqa divise. Certains relativisent le péril, rappellent qu'elles ne seraient «que deux mille femmes» ainsi revêtues et assurent que la pédagogie viendra à bout de cet enfermement volontaire. Tandis que d'autres voudraient, avec Jean-François Copé, la voir purement interdite.

Après des mois d'auditions et les mises en garde de juristes, la mission parlementaire présidée par le député communiste André Gerin a finalement proposé, en janvier, des interdictions par secteurs : services publics, transports… La récente décision de la Cour européenne des droits de l'homme, qui a condamné la Turquie pour avoir promulgué un interdit général, semble conforter cette prudence (voir encadré).

Le premier ministre avait alors confié au Conseil d'État la mission d'établir les bases juridiques d'une interdiction la plus large possible. C'est justement ce matin que les Sages examinent, en assemblée plénière, les différentes possibilités. Exceptionnellement, ils doivent y consacrer quatre heures.

Ils ont, semble-t-il, écarté l'interdiction absolue. La liberté reste la règle générale, l'interdit l'exception. Les juristes ont ensuite analysé les fondements de l'interdiction et son périmètre. Le bannissement pourrait reposer sur la notion d'ordre public, qui inclut la sécurité et le «vivre ensemble». Le voile intégral pourrait être interdit dans les services publics ainsi que dans les lieux nécessitant une protection particulière. Même si, à ce jour, les établissements bancaires, comme les bijouteries, ne s'appuient sur aucune réglementation pour interdire l'accès à des personnes casquées ou masquées derrière de larges lunettes de soleil. Ils ont aussi réfléchi aux lieux privés accueillant du public, comme les commerces et les cinémas, mais cette question ne sera tranchée qu'aujourd'hui. Enfin, les Sages ont examiné la sanction adéquate : simple rappel à la loi, amendes, travaux d'intérêt général, sachant qu'une forte amende n'a guère de chance d'être délivrée et payée…

L'annonce du projet de loi sur la burqa, mercredi, a suscité les critiques du Parti socialiste. «Un coup de barre à droite toute», selon le porte-parole du parti socialiste, Benoît Hamon . Le gouvernement devrait, lui, s'appuyer sur les recommandations du Conseil d'État pour finaliser prochainement son projet de loi.

Source : Le Figaro

L’une des principales foires d’art contemporain a accueilli pour la première fois deux galeries marocaines: l’Atelier 21 de Casablanca et la galerie Frédéric Damgaard d’Essaouira. Si le bilan commercial est mitigé, les nombreux contacts noués lors de l’événement suscitent l’enthousiasme des galeries.

Peu de ventes, mais beaucoup de contacts. C’est ainsi que pourrait se résumer l’opinion des deux galeries marocaines présentes à l’une des plus importantes foires d’art contemporain – Art Paris – qui s’est déroulé au grand Palais, dans la capitale française, et qui vient de fermer ses portes lundi 22 mars.

Pour Aziz Daki, co-directeur de la jeune galerie casaouie l’Atelier 21, “le résultat n’est pas à la hauteur de nos attentes d’un point de vue commercial, avec seulement deux œuvres vendues”. Parmi les 15 artistes que la galerie représente, Aziz Daki avait porté son choix sur 8 artistes en particulier, parmi lesquels Fouad Bellamine, Mahi Binebine, Safaa Erruas ou encore Mohammed El Baz pour n'en citer que quelques uns.

Deux œuvres d’artistes marocains installés en France ont trouvé preneur: une épreuve de la photographe Majida Khattari et une sculpture de Yamou. Toutefois, la foire, qui rassemble pas moins de 113 galeries principalement européennes et asiatiques, a été l’occasion de se confronter au marché international de l’art contemporain, sur lequel les artistes marocains sont encore très peu présents.

L’intérêt de participer à un tel événement se situe essentiellement au niveau des contacts qu’il est possible de nouer. Ainsi, Aziz Daki souligne “l’accueil extrêmement favorable des professionnels et des amateurs venus nous voir”. Des collectionneurs ont apprécié le travail des artistes présentés, et plusieurs institutions - parmi lesquelles le Musée d’art moderne du Centre Pompidou à Paris - se sont montrées intéressées par des acquisitions. “Artistiquement, c’est donc un bilan très positif”, conclut Aziz Daki.

Même son de cloche du côté de la galerie Frédéric Damgard, spécialiste des peintres naïfs d’Essaouira. Alain Graffe, co-directeur, reconnaît que des contacts intéressants ont pu être pris. “La foire nous a surtout permis de faire connaître à un public plus large des artistes qui ont une notoriété essentiellement régionale. Nos peintres ont un style complètement différent de ce qu’on voit sur le salon, et cette différence soulève l’enthousiasme des visiteurs”. A tel point que plusieurs amateurs ont eu un coup de coeur et ont acquis plusieurs œuvres.

Seul point noir aux yeux d’Alain Graffe: la démarche très spéculative de nombreux acheteurs, qui veulent avant tout savoir s’ils font un bon placement, avant de s’intéresser à l’œuvre, à sa qualité ou à son originalité.

Les galeries marocaines seront-elles de nouveau à Paris l’année prochaine ? L’atelier 21 compte bien être là, mais la galerie d’Essaouira se donne le temps de réfléchir... Car, si la présence lors des grands rendez-vous artistiques est essentielle pour faire connaître les artistes et les galeries, l’investissement financier n’en reste pas moins assez lourd pour les petites structures.

Source : Aufait

Le club France Maroc, dont le CCME est partenaire fondateur aux côtés du Service de coopération et d’action culturelle de l’ambassade de France, de la Chambre française de commerce et d’industrie du Maroc, de la Fondation Academia, de la Caisse des Dépôts et de Gestion, de sociétés et d’entreprises (BMCI, Maroc Telecom, Société Générale, Rekrute.com, EADS SOGERMA) et d’associations d’étudiants marocains (AMIECM, AMGE), sera officiellement lancé vendredi 26 mars lors d’une réception à l’ambassade de France à Rabat.

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