Des Marocains retraités ou employés de la Société nationale des chemins de fer français (SNCF), ont intenté une action en justice contre cette entreprise publique française de transport ferroviaire, apprend-t-on auprès de Libération. Motif, ils se disent discriminés par rapport à leurs collègues français.
La plainte de 89 Marocains, certains devenus français a été soumis au tribunal des prud'hommes à Paris. Ces ex-cheminots et employés de la SNCF, réclament "la reconstitution de leur carrière et l'alignement de leurs retraites sur celles des Français embauchés aux mêmes postes", précise le quotidien. Ils sont tous lésés par la clause de nationalité encore en vigueur à la SNCF. Selon un délégué de SUD Rail, Bouabdellah Frahlia, environ 2 000 Marocains sont lésés par cette clause.
Aucun d’entre eux n’a pu "accéder au statut protecteur du personnel de la SNCF, réservé aux Français, et élargi depuis peu aux ressortissants de l'Union européenne", indique le journal. L’entreprise pour sa part, explique que le statut relève d’un dispositif administratif intérieur.
Les Marocains crient à l’injustice. "Ils sont venus nous recruter sur place, au Maroc", a expliqué l’un des plaignants, le jeudi durant l’audience. On apprend également que sur leurs contrats, il est mentionné "Le salaire et les conditions de travail sont alignés sur l’ouvrier français". Pourtant, cela fait trois longues années qu’ils demandent l'alignement de leurs pensions, en vain. Ils ont même été déboutés l’année dernière par le tribunal administratif.
L’audience a été reportée au 14 décembre prochain à la demande de leur avocat. Cet intervalle de temps doit permettre à la défense de reconstituer la trajectoire de chacun d’entre eux, alors que 58 nouveaux cas sont venus s'ajouter au dossier. Le préjudice individuel varie "entre 300.000 et 400.000 euros" précise l’avocat.
Ce combat judiciaire nous rappelle ceux des anciens combattants dont certains cherchaient encore en 2009, une affiliation rétroactive au régime général de la Sécurité sociale alors que d’autres n’ont toujours pas de pension militaire. Dans la même situation de quête de reconnaissances des droites, il y a des anciens mineurs marocains dans le Nord-Pas-de-Calais.
Source : Yabiladi
La justice du travail française a condamné la société qui gère les droits des retraités des mines de charbon du nord de la France pour discrimination à l'encontre de dix Marocains à qui elle refusait les mêmes avantages qu'aux retraités français et européens.
Le conseil des prud'hommes de Douai (Nord) a condamné l'Agence nationale pour la garantie des droits des mineurs (ANGDM) à verser 40.000 euros à chacun des demandeurs.
Ces mineurs étaient employés par les Houillères du Nord-Pas-de-Calais.
Après la fermeture des derniers puits dans les années 1980, les travailleurs marocains avaient fait valoir, en vain, leur droit à convertir en capital les avantages en nature que les mineurs perçoivent à vie (gratuité du logement et du chauffage), une procédure qui a permis aux mineurs retraités français et européens d'acquérir le logement qu'ils occupaient.
"Le jugement est symbolique, il nous rend une partie de notre dignité", a réagi Abdellah Samate, président de l'Association des mineurs marocains du Nord-Pas-de-Calais (AMMN), fondée en 1989.
"Ils sont venus nous chercher pour travailler dans les mines mais ils nous ont toujours mis à part. On n'a jamais été considéré comme les autres mineurs", a-t-il ajouté.
Plus d'un millier de mineurs maghrébins, essentiellement marocains, seraient concernés, selon M. Samate.
L'ANGDM, créée en 2004, est chargée d'honorer les obligations sociales des anciennes sociétés d'exploitation minière envers leurs salariés retraités, dont celles des Houillères du Nord-Pas-de-Calais et de Charbonnages de France. Elle compte aujourd'hui près de 200.000 ayant-droits.
Source : Aufait/AFP
Une partie des Néerlandais ont voté le 3 mars dernier pour élire leurs conseils municipaux. Pour sa première participation aux municipales depuis sa création en 2006, la formation d’extrême droite de Geert Wilders, Parti pour la liberté (PVV) a réalisé de bons scores dans les deux villes où elle s’est présentée. Faut-il oui ou non avoir peur de cette percée de l’extrême droite? Ahmed Larouz, consultant en management interculturel aux Pays-Bas, répond à nos questions dans une interview vidéo.
Pour rappel, le PVV est arrivé premier à Almere, une ville proche de la capitale Amsterdam (9 sièges sur 39) et deuxième à La Haye (8 sièges).
Le PVV ne doit pas être perçu comme un parti d’extrême droite mais plutôt un parti raciste. Il affirme vouloir "lutter contre l'islamisation des Pays-Bas". Ainsi, pour les Néerlandais issus de l’immigration, dont une grande majorité est de confession musulmane, les scores du PVV ont beaucoup de signification. Pour Larouz, cette communauté musulmane devra mieux s’organiser pour les prochaines échéances électorales et "persuader les politiques à penser différemment car, il y a un parti raciste qui se développe".
Aux Pays-Bas comme dans beaucoup d’autres pays, les immigrés jouent un rôle important. Une place qui n’est pas toujours reconnue par les autochtones, d’où chaque fois des conflits entre eux et les immigrés. Mais cette situation doit changer. "Il est temps de lutter, de se réveiller et de se lever pour pousser au changement", martèle Ahmed Larouz.
Source : Yabiladi
L'art contemporain marocain est dignement représenté par des artistes de renom à "ArtParis", l'une des plus grandes foires d'art contemporain au monde (17-22 mars), une participation inédite qui témoigne de la place de choix qu'occupent les plasticiens marocains sur la scène artistique mondiale.
Le stand marocain, érigé dans cet espace prestigieux du Grand Palais à Paris, connaît un engouement sans précédent de la part du gotha de l'art français et mondial, fasciné par la splendeur des oeuvres exposées de Fouad Bellamine, Hicham Benohoud, Mahi Binebine, Mohamed El Baz, Safaa Erruas, Majida Khatari et Yamou.
Nombre de visiteurs se sont dits "très agréablement surpris" par la qualité des artistes marocains, dont la participation est pilotée par "L'Atelier 21", l'unique galerie en Afrique et dans le monde arabe à être retenue pour cet événement artistique international, en partenariat avec le Conseil de la Communauté marocaine à l'étranger (CCME) et l'Office National marocain du Tourisme (ONMT).
Présente au vernissage du stand marocain, la Secrétaire d'Etat française à la Ville, Mme Fadéla Amara, s'est dite "ravie" de voir des "oeuvres portées par des artistes marocains dans cette exposition au Grand Palais, qui est un site extraordinaire".
"Les oeuvres magnifiques de ces artistes marocains constituent une belle démonstration contre les préjugés dont l'Occident se fait du Monde arabo-musulman", a-t-elle déclaré à la MAP.
"Le mérite revient complètement aux artistes contemporains marocains dont certains sont en train de se frayer des voies à l'international", reconnaît, pour sa part, Aziz Daki, directeur de la galerie d'art marocaine.
"Le fait qu'une galerie représentant des artistes marocains soit retenue, veut dire que ces artistes ont aujourd'hui suffisamment de créativité, de force et de capacité d'expression pour pouvoir conquérir d'autres territoires et jouer une carte à l'international", a-t-il expliqué.
ArtParis : Une gloire pour les artistes marocains.
La sélection d'une galerie marocaine à ArtParis constitue une "vraie gloire" pour les artistes marocains, estime le plasticien et romancier Mahi Binebine, qui s'est dit "très content" d'exposer dans cette prestigieuse foire d'art qui accueille des dizaines de milliers de visiteurs.
"L'art est en pleine effervescence au Maroc et je pense qu'il est temps qu'on puisse l'exporter", a-t-il déclaré à la MAP.
Pour ArtParis, Binebine expose deux tableaux dont l'un, travaillé sur bois avec de la cire d'abeille et des pigments naturels, donne à voir l'homme dans des situations de détresse.
La préoccupation de l'homme est un leitmotiv de cet artiste. Mais si le sujet qu'il présente n'est pas gai, la peinture de Binebine n'est jamais triste.
De son côté, Fouad Bellamine, l'un des grands artistes de la scène contemporaine, s'est dit "très touché de voir que le Maroc puisse enfin exister dans une foire internationale".
Bellamine expose un triptyque constitué de deux toiles et d'une photo tirée sur toile. Une pièce très évocatrice à laquelle l'artiste n'a pas voulu donner de titre, car, selon lui, le public donne le titre qu'il fallait.
Dans ce processus de conjugaison et de dualité entre peinture et photo, Bellamine exploite la lumière, comme dans ses autres oeuvres. On trouve énormément de transparence dans son travail, mais ce qu'il y a de plus intéressant c'est qu'il exploite de nouveaux matériaux qui ne sont pas permis à l'art contemporain.
Hicham Benohoud, un plasticien de la photo, revient à la peinture, pour la première fois depuis 20 ans. Cet artiste dont le travail est fondé essentiellement sur des mises en scène, fait preuve d'une capacité hyperréaliste dans la peinture, notamment dans ses 140 petits portraits d'identité peints avec de l'acrylique.
En spécialiste du couvert végétal, Yamou passe, quant à lui, à une autre expression très contemporaine en rapport avec ce lieu. Mais comme les plantes sont très lisses, il les hérisse.
A ArtParis, Yamou expose une sculpture faite d'objets couverts de gex et des personnages cloutés et, paradoxalement, des oeufs de caille, signe de fragilité.
Safaa Ruass, l'une des artistes parmi les plus contemporaines du pays, travaille avec des matériaux qui ont marqué le quotidien de son enfance : beaucoup d'épingles et d'objets liés à la couture.
Son oeuvre exposée à Paris montre une suspension murale faite d'épingles et de fils de couture mais aussi d'une l'accumulation de plus de 500 seringues qui donne à son travail une densité plastique.
Majida Khattari, une artiste photographe qui travaille beaucoup sur l'image que ce fait l'occidental de la société arabo-musulmane, expose la photographie d'une femme vêtue de voile et portant un sac à main sous forme de grenade. A travers cette oeuvre, elle rend à l'Occident l'un des clichés les plus mal-fondés mais aussi les plus répondus: l'association à tord entre une religion et le terrorisme.
Fasciné par la lumière, Mohamed El Baz est l'un des artistes photographes les plus créatifs de sa génération. Ses oeuvres mêlant la photographie et le néon ont une impressionnante force d'expression.
Outre la participation des artistes contemporains marocains, le Maroc s'invite à cette édition d'ArtParis, à travers la galerie "Damgaard", qui participe en tant qu'invitée d'un autre exposant.
En effet, cette 12ème édition de "ArtParis+Guests" étant pour la première fois son champ d'action en incitant les galeries à s'associer à de nouveaux acteurs issus du marché de l'art ou d'autres marchés.
La galerie Damgaard, spécialiste de l'art brut notamment des peintres d'Essaouira, expose les oeuvres de grands artistes tels Tabal, Babahoum et Maimoune.
Source : MAP
Une convention pour l'octroi de mille bourses, par an, au profit des étudiants marocains universitaires issus de familles démunies de la communauté marocaine résidant à l'étranger, a été signée, vendredi à Rabat, par le ministère de l'Education nationale, de l'enseignement supérieur, de la formation des cadres et de la recherche scientifique et le ministère délégué chargé de la Communauté Marocaine résidant à l'étranger.
Aux termes de cette convention, le ministère de l'Education nationale, de l'enseignement supérieur, de la formation des cadres et de la recherche scientifique, fera bénéficier ces étudiants des programmes ayant trait au plan national de réforme de l'enseignement portant essentiellement sur le programme ''1 million de cartables'' et le programme ''Tissir'' visant à encourager la scolarisation des enfants issus de familles démunies de cette communauté.
Le ministère oeuvrera également, en vertu de cette convention, à porter à l'avenir le nombre des bénéficiaires de ces bourses à 3.000 étudiants (Licence, Master et Doctorat).
De son coté, le ministère délégué chargé de la Communauté Marocaine résidant à l'étranger, s'engage à fournir l'appui financier nécessaire pour l'inscription des élèves marocains issus de familles démunies résidant dans les pays du Maghreb arabe.
Il s'engage également à offrir une contribution financière annuelle pour la mise en oeuvre d'un vaste programme culturel, en partenariat avec la Maison du Maroc à Paris.
Cette convention signée par le ministre de l'Education nationale, de l'enseignement supérieur, de la formation des cadres et de la recherche scientifique, M. Ahmed Akhchichine et le ministre délégué Chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger, M. Mohammed Ameur, prévoit également l'instauration d'une approche commune pour traiter les doléances et problèmes des étudiants et professeurs de la communauté marocaine résidant à l'étranger.
Cette approche commune a pour but d'accompagner les étudiants marocains nouvellement inscrits dans des universités étrangères, notamment pour ce qui est de l'orientation et de l'homologation de diplômes en vue de faciliter leur travail dans les universités marocaines.
S'exprimant à cette occasion, M. Akhchichine, a mis l'accent sur l'importance de cette convention qui revêt des dimensions éducatives et culturelles, précisant qu'elle démarrera par l'octroi de mille bourses, et sera étendue à l'avenir pour satisfaire toutes les demandes à ce sujet.
Et d'ajouter que des initiatives telles l'octroi de bourses d'études et l'organisation des universités d'été dans différentes universités marocaines au profit des étudiants de cette communauté, permettront de renforcer l'attachement des générations futures à leur mère-patrie.
Pour sa part, M. Ameur a affirmé que la signature de cette convention s'inscrit dans le cadre de l'intérêt porté au volet culturel de la communauté marocaine résidant à l'étranger qui constitue une question vitale et stratégique, appelant les fils de cette communauté à préserver leur identité et à rester attachés à leur pays.
Source : MAP
Le colloque d'Essaouira s'inscrit dans le cadre de l'analyse des mutations que connaît l'immigration
Le colloque international sur la migration juive au Maghreb organisé actuellement à Essaouira s'inscrit dans le cadre de l'analyse des mutations principales que connaît cette immigration marocaine, a souligné, vendredi, le président du conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), M. Driss El Yazami.
" Il n' y aura pas de politique publique à la hauteur des défis que pose l'immigration marocaine s'il n'y pas un suivi, une étude et une analyse des mutations principales que connaît cette immigration et qui continue à changer" a déclaré à la MAP, M. El Yazami en marge d'une séance consacrée aux trajectoires de ces migrations et les ruptures qui les ont accompagnées.
Ce colloque à vocation purement scientifique constitue aussi une occasion de développer la capacité nationale en matière de recherches en harmonie avec les ambitions et la mission du CCME, qui donne une attention plus particulière à la recherche en matière d'immigration, a-t-il dit.
"Un colloque qui porte sur l'immigration juive et musulmane doit être soutenu", a-t-il affirmé.
Le colloque est également particulier puisqu'il a réussi à réunir dix pays, plus de 20 universités et plus de 60 communications scientifiques sur cette thématique, a-t-il poursuivi.
M. El Yazami a aussi affirmé que la rencontre permet une approche pluridisciplinaire sur l'immigration juive et musulmane, qu'il faut la considérer et l'appréhender sur la longue durée, puisqu'on a des communications qui remontent aux 14, 15 et 16 -èmes siècles.
" Et enfin, on aura une approche comparative qui essaye de voir le contexte multiple dans lequel ces immigrations se sont situées en prenant en compte les dimensions de ces immigrations ", a-t-in ajouté.
Parmi les autres actions entreprises par le conseil pour développer les recherches sur cette thématique, M. El Yazami a évoqué l'ouverture prochaine en partenariat avec la Bibliothèque nationale d'un des plus grands centres documentaires sur l'immigration.
Par ailleurs, le président du CCME a appelé à développer l'Histoire culturelle de l'immigration comme matière de recherche, à l'image de l'histoire sociale ou du travail issue du départ des populations vers l'Europe ou vers d'autres pays pour des raisons économiques.
"Ce ne sont pas les seules raisons. C'est pour ca qu'on travaille sur la musique dans l'immigration suite au départ de plusieurs artistes musulmans et juifs en Europe et notamment en France, d'autant plus que leur séjour a permis un métissage culturel", a-t-il expliqué.
S'agissant des actions futures, M. El Yazami a cité la participation du CCME du Salon du livre à Paris, prévu du 27 mars au 2 avril prochain, la préparation de la rencontre de la 2-éme et 3-ème générations des jeunes en juillet, ainsi que du 2-ème conseil de l'immigration les 12 et 13 juin prochain à Séville, en partenariat avec l'ensemble des conseils internationaux de l'immigration.
Le colloque est organisé par le CCME et du centre Jacques Berque pour les études en sciences humaines et sociales au Maroc.
Il bénéficie de nombreux partenariats scientifiques et associatifs marocains et étrangers, parmi lesquels l'Association Essaouira-Mogador, le Comité de coopération Marseille-Provence-Méditerranée, le Service culturel de l'Ambassade de France au Maroc, la Cité nationale de l'histoire de l'immigration et l'Alliance franco-marocaine d'Essaouira.
Source : MAP
Le colloque international sur les migrations juives au Maghreb, organisé du 18 au 20 mars à Essaouira, a clos, samedi soir, ses travaux par un appel à l'organisation des rencontres similaires.
Les différents intervenants à la séance de clôture ont été unanimes à saluer la particularité de ce colloque riche en débats et échanges de vues, qualifiant la rencontre d'un "point lumineux qui a convergé vers Essaouira".
Le colloque a réuni des représentants de dix pays, plus de 20 universités avec de 60 communications scientifiques sur cette thématique.
Selon les organisateurs, le colloque se propose notamment de replacer l'histoire des migrations juives au Maghreb du XVIe siècle à nos jours dans le contexte plus général des flux migratoires qui ont marqué cet espace au cours de l'histoire.
En ce sens, il s'inscrit dans les recherches engagées depuis deux décennies sur l'histoire des migrations maghrébines. Il y rencontre l'action du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME) tendant à représenter, au Maroc, la voix des absents et celle de l'ensemble des communautés marocaines présentes dans le monde entier.
Le colloque jouit également du soutien du Conseil consultatif des droits de l'homme, dont la mission est de promouvoir et de défendre les droits humains dans leur intégralité et indivisibilité.
" Une des principales recommandations de l'IER portait sur la nécessité de restaurer la mémoire du pays et de relire l'histoire nationale d'une manière apaisée. Les moments des grandes migrations comptent parmi ceux qui réclament le plus une telle relecture ", souligne le CCDH dans une note adressée aux participants à ce colloque.
La dernière journée a été réservée à la question de l'identité pour rappeler comment les migrations et les assignations construisent et recomposent les identités communautaires.
Le président du CCME, M. Driss El Yazami, avait déclaré à la MAP que ce colloque s'inscrit dans le cadre de l'analyse des mutations principales que connaît cette immigration marocaine.
" Il n' y aura pas de politique publique à la hauteur des défis que pose l'immigration marocaine s'il y na pas un suivi, une étude et une analyse des mutations principales que connaît cette immigration et qui continue à changer", a-t-il déclaré.
Ce colloque à vocation purement scientifique constitue aussi une occasion de développer la capacité nationale en matière de recherches, a-t-il dit.
Le colloque est organisé à l'initiative du Conseil de la communauté marocaine à l'Etranger et du centre Jacques Berque pour les études en sciences humaines et sociales au Maroc.
Il bénéficie de nombreux partenariats scientifiques et associatifs marocains et étrangers, parmi lesquels l'Association Essaouira-Mogador et le Service culturel de l'Ambassade de France au Maroc.
Outre M. Yazami, ont assisté à la séance de clôture, M. André Azoulay, Conseiller de SM le Roi et Président de la Fondation euro-méditerranéenne Anna Lindh pour le dialogue des cultures et M. Abdellah Boussouf, secrétaire général du CCME.
Source : MAP
Le Maroc est l'un des rares pays où existe encore la pluralité religieuse, a souligné l'historien et sociologue français Benjamin Stora.
"Il faut constater aujourd'hui que le Maroc est l'un des rares pays du monde arabe et musulman où existe encore ce type de pluralité. C'est quelque chose de très important", a déclaré à la MAP, M. Stora, en marge du colloque international : "Les migrations juives: identité et modernité", qui s'est tenu du 18 au 20 mars à Essaouira
Selon M. Stora, même en Occident où on pense qu'il y a plus de tolérance et de démocratie, ce genre de rencontres se fait rare.
"Je n'ai pas connu depuis des années en Europe de telles rencontres, qui constituent des espaces de confrontation d'idées", a-t-il ajouté.
Ce colloque, a-t-il expliqué, permet de restituer la mémoire commune entre communautés musulmane et juive pour qu'elle ne se perde pas, afin de la transmettre aux nouvelles générations. Il a fait remarquer, à ce propos, que cette manifestation se tient alors que les espaces de rencontres entre ces deux grandes communautés se réduisent dans un monde où il y a, de plus en plus des replis communautaires, identitaires et religieux.
Evoquant la question palestinienne, l'historien français a affirmé que le règlement de cette question est d'ordre politique et non pas religieux.
"Tenir une réunion entre ces deux grandes communautés c'est affirmer le fait que le règlement de la question du conflit israélo-palestinien et la création d'un Etat palestinien ne relèvent pas de la confrontation religieuse mais du règlement politique, a précisé M. Stora.
Historien et politologue spécialiste du Maghreb, M. Benjamin est enseignant à Paris VIII et à l'Institut national des langues orientales (INALCO). Il enseigne également l'histoire du Maghreb et de la colonisation française (Indochine-Afrique) et codirige l'institut Maghreb-Europe à Paris VIII-Saint-Denis depuis 1990.
Ce cloque est organisé par le Conseil de la communauté marocaine à l'Etranger et le centre Jacques Berque pour les études en sciences humaines et sociales au Maroc.
Source : MAP
Avec une soixantaine de communications et la participation de près d'une centaine d'experts et de personnalités venus de 10 pays, le colloque scientifique sur "les migrations juives : Identité et Modernité au Maghreb", a clos ses travaux samedi soir à Essaouira après trois journées de débats qui "feront date désormais dans la compréhension de l'histoire des migrations maghrébines", selon M. Benjamin Stora, historien et chercheur, spécialiste de l'histoire de l'Algérie et de la période coloniale au Maghreb.
La séance de clôture de ce colloque, organisé par le Centre Jacques Berque et le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), a permis à cet égard d'en dégager les tendances de fond et les enseignements les plus significatifs.
Au premier plan de ces acquis, la contextualisation historique des flux migratoires qui ont traversé les sociétés maghrébines depuis l'Andalousie jusqu'aux grandes vagues migratoires, toutes origines confondues, qui ont marqué la période post-coloniale.
Deuxième caractéristique centrale de cette rencontre, le contexte global et multidimensionnel des flux migratoires où le politique et le confessionnel ne sont plus les seuls à devoir être considérés et doivent être mis en perspective avec le contexte social, humain et culturel des périodes qui ont connu des migrations déterminantes pour les sociétés maghrébines.
Enfin, la grande diversité intellectuelle et scientifique des intervenants à la fois historiens, démographes, anthropologues et sociologues, a permis de couvrir l'espace le plus large de cette exploration multidimensionnelle de l'histoire globale des migrations musulmanes et juives à partir du Maghreb.
La participation de chercheurs marocains, algériens et tunisiens a permis dans ce contexte de mieux cerner les spécificités et les points de convergences qui, au fil des siècles, ont façonné la réalité socio-culturelle des flux migratoires à partir du Maghreb.
Présidée par M. André Azoulay, Conseiller de SM le Roi et Driss El Yazami, Président du CCME, la séance de clôture de ce colloque a été marquée par les interventions du grand écrivain d'origine tunisienne Albert Memmi, auteur notamment du Portrait du Colonisé et du Portrait du Colonisateur, invité d'honneur de cette rencontre ainsi que par celles inédites d'une étudiante de l'Université d'Al Akhwayne, d'un poète d'Essaouira et d'un intellectuel palestinien qui, chacun à sa façon, ont voulu dire avec émotion "la nécessité de multiplier des rencontres de cette richesse et de ce pluralisme" qui, comme l'avait déclaré le Président du CCDH, M. Ahmed Herzenni, en ouverture du colloque", permettent de restaurer la mémoire de nos pays et de relire nos histoires respectives d'une manière sereine et apaisée".
Source : MAP
La cérémonie de remise du Prix du Maroc du Livre pour l'année 2009 sera organisée vendredi à Rabat, sous la présidence du ministre de la Culture, M. Bensalem Himmich, indique un communiqué du ministère.
Dans la catégorie "Sciences humaines et sociales", le Prix a été décerné ex aequo à Abdelahad Sebti pour son livre "Entre passeur et brigand: La sécurité des routes au Maroc précolonial" et à Abdelilah Belkziz pour "De la renaissance à la modernité ".
Pour les études littéraires, le Prix a été attribué ex aequo à Ismail Choukri pour "La connaissance du discours poétique", et à Abderrahim Al-Idrissi Bouzidi pour son ouvrage "Tyrannie de l'image: Poétique du roman arabe".
Dans la catégorie Récit et Narration, le jury a décerné le Prix à Mohamed Berrada pour son roman "Vies contiguës", tandis que le prix de la Poésie a été retenu pour l'édition 2009.
Source : MAP
Deux sénateurs américains, le démocrate Charles Schumer et le républicain Lindsey Graham se sont mis d'accord sur les grandes lignes d'une réforme de l'immigration qu'ils entendent proposer au Sénat, et exposent dans un article à paraître vendredi dans le Washington Post.
Le président Obama a réagi jeudi dans un communiqué à cette annonce en félicitant les deux élus et en les appelant à "forger un consensus au delà des clivages partisans sur cette importante question cette année".
Les sénateurs, qui ont diffusé jeudi les principaux points de leur ébauche de réforme, présentent un plan en quatre grands points: créer des cartes de Sécurité Sociale biométriques, servant de cartes d'identité, pour empêcher que les immigrants illégaux puissent travailler, un renforcement de la sécurité aux frontières, la création d'un processus d'admission des travailleurs temporaires, et la mise en place d'une procédure "difficile mais juste" vers la légalisation.
Les sénateurs qui ont travaillé ensemble pendant plusieurs semaines sur ce plan souhaitent l'application d'un système de contrôle des emplois pour responsabiliser les employeurs qui ont recours à la main d'oeuvre illégale.
Les travailleurs immigrés devront présenter à leur employeur leur nouvelle carte de Sécurité Sociale contenant les informations sur leur statut.
La carte devra être insérée dans une machine qui confirmera l'identité et le statut de la personne. Si la personne possède un statut légal, l'employeur pourra l'embaucher. Si l'employeur refuse d'utiliser ce système, il s'exposera à des amendes.
En matière de contrôles aux frontières et à l'intérieur du territoire américain, les employeurs prônent la tolérance zéro pour les immigrants criminels (membres de gangs, trafiquants de drogues, d'armes...), avec l'aide notamment de nouvelles technologies de surveillance.
Les élus stipulent également dans leur ébauche que les Etats-Unis doivent s'efforcer d'attirer "les meilleurs et les plus brillants du monde". Une carte verte (résident permanent aux Etats-Unis) sera accordée aux titulaires de doctorats en sciences, technologies, ingénierie, ou maths obtenus dans une université américaine.
Source : AFP
Des représentants de plusieurs associations de Marocains établis aux îles Canaries ont tenu, jeudi à Las Palmas, une réunion au cours de laquelle ils ont convenu de la création prochainement d'un organe regroupant les différentes organisations.
La rencontre, tenue au siège du Consulat du Maroc à Las Palmas, a été une occasion pour l'assistance d'examiner les différentes formes de rassembler en un seul cadre les nombreuses associations représentant la communauté marocaine dans le but de consolider leurs actions et de renforcer leur rôle en tant qu'interlocuteur unique au service des ressortissants marocains établis dans cette région espagnole.
L'objectif principal de cette rencontre est de promouvoir l'union des associations marocaines et d'assurer l'intégration de la communauté marocaine dans la société espagnole, a indiqué le Consul général du Maroc à Las Palmas, M. Abderrahmane Leibeik, soulignant l'importance du regroupement dans un seul cadre des différentes organisations marocaines établies dans cette communauté autonome.
Les participants, qui représentaient plusieurs associations marocaines actives aux Iles Canaries, ont convenu de créer une Commission préparatoire au sein de laquelle sont représentés les responsables des différentes associations, et de tenir une prochaine rencontre, le 17 avril, pour la création de cette structure, à l´instar de celles existant en Europe, aux Etats-Unis et au Canada.
Cette rencontre, marquée par un riche débat, a constitué une occasion de faire l'état des lieux du travail associatif de la communauté marocaine établie dans cette région et de débattre des moyens à même de promouvoir la mise en place de mécanismes d'une action commune visant la défense de la cause nationale première et les intérêts des MRE.
Les intervenants ont été unanimes à mettre en exergue la Haute sollicitude dont SM le Roi Mohammed VI entoure la communauté marocaine résidant à l'étranger, ainsi que le développement et les progrès réalisés sous la conduite éclairée du Souverain dans divers domaines.
Source : MAP
Sept syndicats ont condamné jeudi la politique du gouvernement en matière d'immigration, le débat sur l'identité nationale, et l'existence même du ministère de l'Immigration et de l'identité nationale, à trois jours de la Journée internationale de lutte contre le racisme, le 21 mars, et du deuxième tour des élections régionales.
Dans un communiqué commun diffusé jeudi, les syndicats CGT, CFDT, FO, CGC, FSU, UNSA et Solidaires "réaffirment leur engagement à combattre le racisme, l'antisémitisme et toutes les discriminations", à l'occasion de la Journée internationale contre le racisme dimanche.
A trois jours du deuxième tour des élections régionales, les sept organisations fustigent un contexte alliant en France "un ministère qui rattache dangereusement l'immigration à l'identité nationale", des "dérives et dérapages encouragés par le débat sur l'identité nationale", le "traitement intolérable des 'sans-papiers'", ou encore la "mise en rétention de mineurs", le tout "s'appuyant sur le concept 'd'immigration choisie'".
Les syndicats estiment que "ces politiques d'immigration qui instrumentalisent les questions d'intégration et d'accès à la nationalité doivent absolument cesser".
Les signataires souhaitent "l'ouverture d'un débat serein, responsable et garant des droits fondamentaux dans l'égalité, la justice et la solidarité conformes aux principes républicains".
Source : Nouvel Observateur/ AP
Un colloque international sur les migrations juives au Maghreb a débuté jeudi à Essaouira, avec la participation d'éminents historiens et chercheurs venant du Maghreb, du Moyen-Orient et d'Amérique du Nord.
Le colloque se propose notamment de replacer l'histoire des migrations juives au Maghreb du XVIe siècle à nos jours dans le contexte plus général des flux migratoires qui ont marqué cet espace au fil de l'histoire.
En ce sens, il s'inscrit dans les recherches engagées depuis deux décennies sur l'histoire des migrations maghrébines. Il y rencontre l'action du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger tendant à représenter, au Maroc, la voix des absents et celle de l'ensemble des communautés marocaines présentes dans le monde entier.
Le colloque bénéficie du soutien du Conseil consultatif des droits de l'homme, dont la mission est de promouvoir et de défendre les droits humains dans leur intégralité et leur indivisibilité.
"Une des principales recommandations de l'IER portait sur la nécessité de restaurer la mémoire du pays et de relire l'histoire nationale d'une manière apaisée. Les moments des grandes migrations comptent parmi ceux qui réclament le plus une telle relecture", souligne le CCDH dans une note adressée aux participants à ce colloque.
D'une part, le colloque vise à inscrire ces migrations dans une histoire des migrations communes à toutes les composantes des sociétés du Maghreb et à en faire ressortir d'autre part toutes les spécificités.
Il entend, ce faisant, poser la question du lien qui s'est noué, au Maghreb, et en relation avec cet espace, entre le fait migratoire et la construction des identités nationales et communautaires.
En d'autres termes, soulignent les différents intervenants à la séance d'ouverture, colloque ne se veut pas une rencontre supplémentaire sur l'histoire du judaïsme maghrébin, ni sur les relations entre majorité et minorité, il se veut avant tout un colloque d'histoire des migrations et d'histoire du Maghreb. Mais d'un Maghreb qui ne serait pas amputé d'une partie essentielle de sa mémoire.
Parmi les domaines d'émancipation de l'immigré maghrébin en général figure celui de la culture, notamment dans la capitale française.
A ce titre, le président du conseil de la communauté à l'étranger, M. Driss Zl Yazami, a fait remarquer que la scène musicale maghrébine a changé profondément après la seconde guerre mondiale.
"A Paris, musiciens et chanteurs se rencontrent et découvrent d'autres traditions maghrébines, mais également les modes et instruments occidentaux. Ils s'émancipent de la fascination moyen-orientale et contribuent à l'émergence des nouvelles musiques maghrébines", dit-il.
Evoquant l'attachement des juifs du Maroc au Royaume quel que soit leur lieu de résidence, le secrétaire général du Conseil des Communautés israélites du Maroc, M. Serge Berdugo, a attribué ce constat à l'enracinement historique et à une raison d'ordre religieux, en l'occurrence l'Islam maghrébin qui a permis aux juifs de conserver leur foi et leurs pratiques religieuses et de participer à la vie de la cité.
Par ailleurs, M. Berdugo a affirmé que la communauté juive est la seule communauté structurée vivant dans un pays arabe et musulman.
"Nos nombreux visiteurs constatent tous les jours que nos institutions héritées du passé fonctionnent aussi bien voire mieux que naguère", dit-il.
L'autre élément important pour une complète vie juive au Maroc, ajoute-t-il dit, est le maintien officiel des tribunaux rabbiniques, chargés de régir le statut personnel des juifs marocains.
La journée du vendredi sera consacrée aux trajectoires de ces migrations et les ruptures qui les ont accompagnées, parce que les migrations sont faites de ces itinéraires individuels ou collectifs.
La dernière journée est réservée à l'identité pour rappeler comment les migrations et les assignations construisent et recomposent les identités communautaires.
Par ailleurs, le colloque prévoit trois expositions et deux tables rondes autour de "la mémoire et du patrimoine" et de " l'identité et Dialogue, d'hier à demain".
Le colloque est organisé à l'initiative du Conseil de la communauté marocaine à l'Etranger et du centre Jacques Berque pour les études en sciences humaines et sociales au Maroc.
Source : MAP
« Un siècle d’histoire des Maghrébins en France par l’affiche » est l’intitulé d’une exposition inaugurée, mercredi soir à Essaouira, en marge du colloque international sur la migration juive au Maghreb organisé du 18 au 20 mars dans la cité des Alizes.
Réalisée par l’association française « Génériques », cette exposition évoque à travers une soixantaine d’affiches, en partie inédites, les grands moments et dynamiques de l’enracinement de l’immigration maghrébine en France depuis la fin du 19-eme siècle : de la représentation de l’exotisme indigène dans la première moitié du XXe siècle à l’émergence des artistes beurs dans les années 80, en passant par les luttes sociales et politiques dans les années 70.
« L’exposition rappelle la manière et la façon avec lesquelles la société française parle des et aux Maghrébins », a expliqué la commissaire de l’exposition, Naima Yahi, historienne d’origine algérienne.
Les affiches évoquent aussi comment les syndicats et autres institutions s’adressent aux maghrébins, et comment les maghrébins eux-mêmes s’adressent aux Français, a-t-elle ajouté.
« Choisir d’évoquer par l’affiche la figure du Maghrébin, objet de représentation tout au long du XXe siècle, c’est cerner les stéréotypes à travers un moyen d’expression quotidien ayant tendance à disparaître », a-t-elle poursuivi.
« Génériques » a été créée fin 1987 avec pour objectif d’entreprendre et de soutenir toute action permettant d’améliorer la connaissance des phénomènes migratoires en France et dans le monde, par des activités tant scientifiques que culturelles.
Le vernissage de l’exposition s’est déroulé en présence du Président du Conseil consultatif des Droits de l’homme, M. Ahmed Herzenni, du Président du Conseil de la Communauté marocaine à l’étranger, M. Driss El Yazami, du Secrétaire Général du Conseil des Communautés israélites du Maroc, M. Serge Berdigo, ainsi que de nombreuses autres personnalités.
A cette occasion, M. Fredéric Abecassis, du comité d’organisation du colloque, a rendu compte de la genèse de ce colloque, de son montage scientifique et institutionnel et des conditions de sa préparation.
Dans ce sens, M. Abecassis a affirmé que s’il y avait un pays où un colloque sur les migrations juives du Maghreb pouvait se tenir, et avoir du sens, c’est le Maroc.
« Ce colloque est né d’un deuil collectif devant le véritable naufrage du judaïsme maghrébin, et si ce n’est sa disparition, du moins son effacement des terres qui l’ont vu naître et s’épanouir », a-t-il dit.
Pour sa part, M. Yazami a qualifié de « parallèles » la tenue de ce colloque et le travail que le Maroc a entrepris depuis de nombreuses années.
« Il s’agit de revisiter une étape essentielle, centrale et ancestrale de l’histoire, d’une manière éclairée et pluraliste axée sur une longue durée », a-t-il souligné.
« Sans revisiter cette étape avec un esprit ouvert sur l’avenir, nous ne pouvons pas avancer », a-t-il indiqué plaçant l’organisation de cette exposition dans le cadre des efforts de renouvellement, de réforme et de rassemblement des relations du Royaume et son immigration.
Le programme de ce colloque de trois jours, organisé sous le thème « les migrations juives : identité et modernité au Maghreb », comporte un hommage à l’écrivain marocain Edmond Amran El Maleh.
La deuxième journée est consacrée aux trajectoires de ces migrations et les ruptures qui les ont accompagnées, parce que les migrations sont faites de ces itinéraires individuels ou collectifs.
La dernière journée est réservée à l’identité pour rappeler comment les migrations et les assignations construisent et recomposent les identités communautaires.
Par ailleurs, le colloque compte trois expositions, au Bastion- Bab Marrakech, à l’Alliance franco-marocaine et à Dar Souiri. De même, deux tables rondes en soirée s’articuleront autour de « la mémoire et du patrimoine » et de « l’identité et Dialogue, d’hier à demain ».
Samedi soir, sera projeté le film « Pour une nouvelle Séville » de son réalisateur Kathy Wazana, Canadienne d’origine marocaine.
Le colloque est organisé à l’initiative du Conseil de la communauté marocaine à l’étranger et du centre Jacques Berque pour les études en sciences humaines et sociales au Maroc.
Source : MAP
La Faculté de droit de Tanger organise le 22 mars une conférence débat sur la relation entre les Marocains et les migrants subsahariens.
Les Marocains et les migrants subsahariens, quelle relation ? Tel est le thème d’une conférence débat qui sera organisée le 22 Mars à Tanger. Elle est initiée par la Faculté de droit de Tanger en partenariat avec l’Association marocaine d’études et de recherches sur les migrations, relevant de la Faculté de droit de Rabat-Agdal. L’acceptation et la perception des Marocains de l’Autre, la solidarité avec les migrants subsahariens sont autant de thèmes qui seront au centre du débat lors de la conférence.
L’acceptation et la perception des Marocains de l’Autre, la solidarité avec les migrants subsahariens seront au centre du débat.
Les participants aborderont également la situation économique et sociale des migrants subsahariens qui viennent au Maroc dans l’espoir de traverser le Détroit mais qui finissent par s’y installer définitivement. Il sera également l’occasion de mettre sur le tapis et analyser certains comportements d’exclusion et de rejet des Subsahariens par les Marocains. Au menu de la conférence également, la présentation de deux enquêtes réalisées par l’Association marocaine d’études et de recherches sur les migrations. La première dresse un état des lieux de la migration subsaharienne au Maroc et la seconde interroge les comportements des Marocains et Marocaines à l’égard des migrants subsahariens.
Source : Le Soir Echos
Le Maroc sera l'invité d'honneur, du 20 au 28 mars, de la Foire internationale de Rennes (ouest de la France) où il sera présent à travers un Riad de plus de 1.000 m2, qui abritera une pléiade de maîtres artisans venus spécialement pour faire découvrir aux visiteurs les multiples facettes du riche patrimoine culturel marocain.
Cette participation, supervisée par "La Maison de l'Artisan", vise notamment à mettre en avant le savoir-faire des maîtres artisans marocains venus élaborer sur place tapis, cuir, fer forgé, poterie, bijoux, tatouages au henné et calligraphie.
Un espace d'exposition-vente s'apparentera à ce Riad avec une fontaine placée au centre du stand et plusieurs espaces de produits agencés de façon à recréer une ambiance de médina et offrir aux visiteurs la possibilité d'acheter des produits tels que des lampes en cuivre majoré, des lanternes sculptées, des articles de table, théières et plateaux en argent, mais aussi des babouches, sacs en cuir ou ceintures, selon "La Maison de l'Artisan".
Un espace de gastronomie marocaine proposera également aux fins gourmets des plats typiquement marocains (tajines, couscous, pastillas), ainsi que les fameuses pâtisseries, en particulier les Cornes de gazelle ou "Briouat" au miel et amandes.
Tous les jours, le pavillon marocain proposera de nombreuses animations. Ainsi, spectacles de musique andalouse, troupes de Gnawa ou encore faiseurs de thé qui offriront aux visiteurs de déguster le célèbre thé marocain à la menthe.
Le public assistera, tout au long de cette Foire, à un défilé de mode de Caftans haute-couture.
Source : MAP
La 6ème journée nationale de l’entreprise, organisée par le Centre des Jeunes Dirigeants (CJD) et qui vient de se tenir à Casablanca, avait pour thème : « les Marocains du monde, acteurs de la compétitivité de l’entreprise marocaine ? ».
La manne financière induite par les transferts en devise ne suffit-elle pas à répondre à l’interrogation ? Les quelques 50 milliards de dirhams annuels «versés»dans les circuits bancaires ne contribuent-ils pas à la modernisation de l’économie nationale et aux financements des crédits?
En clair, cela ne suffirait pas, ou plutôt cela ne suffirait plus. Il faudrait être plus ambitieux. Ainsi, la nouvelle approche repose sur la possibilité d’assurer un transfert de compétences et d’expertises de MRE. Une démarche louable qui avait donné lieu au lancement de Fincome sous la direction de Nezha Chekrouni, alors ministre en charge de la Communauté marocaine résidant à l’étranger. Il s’agissait de connecter (via un portail) les MRE avec le monde économique marocain.
Pour se faire une idée plus précise de l’engagement des MRE dans l’économie nationale plusieurs intervenants ont été invités à prendre la parole. La première à se jeter à l’eau a été Latifa Echihabi, Directeur général de l’Agence Nationale pour la Petite et Moyenne Entreprise (ANPME).
Selon elle, « les Marocains du monde constitue un vrai potentiel. Cependant, il faut définir le profil, les attentes et les atouts des MDM. Selon des études, les MRE seraient de plus en plus qualifiés. Il serait donc opportun d’identifier les compétences de chacun. D’autant plus que ces personnes n’évoluent pas dans un environnement favorable alors que le Maroc peut leur garantir une meilleure qualité de vie ».
Quand au ministère en charge de la Communauté marocaine résidant à l’étranger, représentée par Ghita Zougari, l’heure est à la mobilisation. « Nous avons initiés deux études qualitatives. La première porte sur la mobilisation des compétences et la seconde, sur les transferts en devise et l’objectif d’en réduire les coûts. Pour ce qui est des compétences des MRE, nous avons essayé de donner du fond à l’initiative Fincome. Si l’idée était excellente, il faut reconnaître qu’elle était trop ambitieuse par rapport à la réalité », précise Ghita Zougari, Directeur au département ministériel MRE.
En clair, elle regrette que la démarche du projet ait été de répertorier les compétences avant même d’avoir identifié les besoins du marché. Du coup, le ministère a décidé d’évaluer Fincome et de proposer une nouvelle approche. «Elle va consister à définir précisément les besoins du Maroc en terme d’opportunités, et ce sur la base des Plans Emergence, Azur, Vert ou encore du Plan Solaire», ajoute Ghita Zougari.
Dans un premier temps, et selon le ministère des MRE, il s’agira de créer les conditions optimales pour la mise en place de réseaux et de réactiver le portail Fincome, comme support dédié à la mise en relation entre l’offre (du marché) et la demande (des MRE).
Ce qui, semble-t-il, a fortement inspiré Latifa Echihabi. «Travaillons alors dans la perspective d’un retour virtuel et non définitif des MRE. Je suis d’avis que les MRE restent dans les pays de résidence avec la possibilité d’utiliser leur compétences sous la forme d’un partenariat win win», indique la dirigeante de l’ANPME. Un propos qui peut laisser rêveur.
Virtuel ? Un nouveau concept en vue…
Source : YabiladiDes étrangers sans papiers travaillaient dans un restaurant huppé de Neuilly (Hauts-de-Seine), ancien fief électoral de Nicolas Sarkozy, sous le statut d'auto-entrepreneur, révèle le syndicat CGT.
L'information a été confirmée par le ministère de l'Immigration qui parle de onze employés avec ce statut "pour certains", dit-il.
La CGT a mené une opération médiatique d'occupation de l'établissement avec les salariés concernés, qui disent travailler en cuisine ou faire le ménage dans cet établissement.
Ce nouveau régime juridique "d'auto-entrepreneur" imaginé par le gouvernement de Nicolas Sarkozy et présenté comme un moyen de stimuler l'esprit d'entreprise, permet de créer une société individuellement. Il ouvre la voie à des formalités simplifiées et à un régime fiscal plus favorable.
Un responsable du restaurant, interrogé sur France 2, a nié avoir contraint ses employés à l'adopter mais expliqué qu'il avait été suggéré car il était plus favorable pour les personnes en question.
Le ministre de l'Immigration, Eric Besson, a vivement réagi dans la soirée en annonçant qu'il avait demandé à la préfecture de police de Paris "d'engager sans délai toutes les sanctions administratives prévues par la loi".
Il souligne qu'il entend présenter dans les prochaines semaines un projet de loi renforçant les sanctions contre les entreprises employant des étrangers sans papiers.
Eric Besson est notamment chargé de mettre en oeuvre des objectifs chiffrés d'expulsions d'étrangers sans papiers.
La gauche et les associations de défense des étrangers critiquent cette politique et la jugent hypocrite car, selon elles, une part importante de l'économie ne pourrait fonctionner sans les étrangers sans papiers.
Le travail des sans-papiers se généralise dans les secteurs de main d'oeuvre à bas salaires, comme la restauration ou le bâtiment, depuis de nombreuses années.
Plusieurs faits divers ont illustré le phénomène, comme en 2007, lorsque la police a découvert des personnes dans cette situation sur le chantier de rénovation du Pavillon de la Lanterne, résidence de l'Etat utilisée par le président Nicolas Sarkozy.
Source : L’Express
Au Québec, les femmes qui portent le niqab ou la burqa, le voile intégral, ne peuvent pas refuser de s'identifer à visage découvert, y compris devant un agent de l'Etat de sexe masculin, a tranché la Commission québécoise des droits de la personne dans un avis publié mardi.
La Commission avait été saisie par l'organisme provincial qui s'occupe de l'assurance maladie, la Régie de l'assurance maladie du Québec (RAMQ).
"Le fait de demander à ces femmes de se dévoiler pour s'identifier dans un cadre administratif neutre et dans un court laps de temps ne porte pas atteinte de façon significative à la liberté de religion", a expliqué la Commission dans un communiqué.
La RAMQ n'est donc pas tenue d'accepter que les femmes portant le voile intégral le gardent, que ce soit pour les identifier ou pour prendre une photo.
Dans le même avis, la Commission reconnaît par ailleurs que les employés de l'Etat ont le droit de porter le hidjab dans l'exercise de leurs fonctions.
La Commission des droits de la personne du Québec est un organisme qui veille à ce que les principes énonces dans la Charte québécoise des droits et libertés soient respectés. Les avis qu'elle émet n'ont toutefois pas force de loi.
Dans un avis précédent, elle avait reconnu qu'une femme avait le droit de demander, en invoquant des raisons religieuses, de passer son examen de permis de conduire auprès d'un examinateur de sexe féminin, cette situation exigeant une présence relativement longue à proximité de ce dernier.
Source : La Croix/AFP
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