L'hôtel Radisson a abrité, le 19 novembre 2009, l'atelier technique régional sur « les envois d'argent des migrants : Quels cadres réglementaires et quels produits financiers en zone Franc ». L'atelier organisé conjointement par la Banque Africaine de développement (BAD) et la France, en partenariat avec l'Agence Française de Développement, le Club des dirigeants des banques et établissements de crédits, a regroupé les représentants des banques centrales, des institutions financières, des institutions de microfinance et des opérateurs de téléphonie mobile.
Ennahli Moulaye Lahcen, Représen-tant résident de la Banque africaine de développement au Mali, a déclaré que cet atelier témoigne l'intérêt que porte sa banque aux communautés africaines vivant à travers le monde dans la promotion du développement économique des pays Africains. « Cet intérêt de la BAD s'est traduit sur la période récente par le lancement de son initiative ''Migration et Développement'' », a-t-il ajouté. Cette initiative, à son avis, poursuit l'objectif fondamental de mobiliser les ressources humaines et financières de la diaspora au service du développement économique et social des pays africains.
Mieux, il dira qu'une telle initiative prend plus de sens dans le contexte de la crise économique internationale. « Dans un tel contexte, la contribution des communautés des africains résidant à l'étranger revêt une importance encore plus particulière et sa baisse peut signifier un appauvrissement des populations vivant à la limite du seuil de pauvreté », a-t-il estimé. Le Représentant de la BAD au Mali dira que l'initiative de sa banque vise à accompagner les efforts visant à réduire les coûts des transferts et à augmenter d'autant la masse de ressources disponibles à la fois à la consommation des ménages bénéficiaires, à l'épargne et à l'investissement dans les pays récipiendaires.
Cependant, il a estimé qu'une telle initiative pour réussir a besoin de la conjugaison des efforts de toutes les parties prenantes. Pour Michel Révérend de Menthon, ambassadeur de France au Mali, chaque année, 190 millions de migrants envoient plus de 440 milliards de dollars à leurs familles dans leurs pays d'origine. Selon lui, ces fonds permettent d'apporter un soutien en termes de dépenses courantes, de santé et d'éducation à près de 700 millions de personnes dans le monde. Pour cela, il a estimé que les migrants sont des forces motrices du développement. « Les transferts des fonds des migrants sont aujourd'hui supérieurs à l'aide publique au développement ou à l'investissement direct étranger dans le monde », a-t-il révélé. En ce qui concerne l'Afrique, il dira que les fonds envoyés par sa diaspora représentent environ 40 milliards de dollars.
« Ces sommes sont destinées à plus de 80% à des dépenses de première nécessité, comme les dépenses alimentaires, de santé et d'éducation », a-t-il déclaré. Mieux, l'ambassadeur de France au Mali dira que le poids économique et financier des transferts est important et atteint par exemple 11% du PIB au Mali, 19% au Sénégal et encore 24% aux Comores, selon l'étude menée fin 2007 par la BAD à la demande de la France. Il a aussi mis un accent sur un fait marquant. Selon lui, le marché des transferts en Afrique voit se développer des innovations technologiques prometteuses, notamment celui de la téléphonie mobile. Il a estimé que ce développement s'appuie sur la croissance rapide des abonnés au téléphone mobile sur le continent. « Ils étaient 7,5 millions en 1999, ils sont désormais 280 millions.
Aujourd'hui, ces téléphones portables peuvent remplacer les cartes de crédit », a-t-il indiqué. Cependant, il a estimé que les coûts de transactions restent importants. Selon lui, ils peuvent aller jusqu'à 20% du montant de la transaction et sont parfois supérieurs en France à ceux des pays voisins. « La communauté internationale a pris la mesure des enjeux que représentent les efforts des migrants de la diaspora pour le développement de leur pays d'origine. Pour accompagner ces efforts, la priorité est de parvenir à une baisse des coûts de transaction », a-t-il révélé. Avant de dire que son pays, la France prend sa part dans cette réflexion commune. Elle s'est engagée avec ses partenaires du G8 pour parvenir en cinq ans à une diminution de 50% du coût des transferts au niveau global.
« Cet engagement emblématique qui fixe un objectif chiffré et un calendrier permettra de dégager un montant de ressources supplémentaires pour les pays en développement de près de 20 milliards de dollars », a-t-il révélé. Il a ensuite énuméré la liste des actions déjà entreprises par la France pour faire baisser les coûts. Pour conclure, il a précisé que la France et ses partenaires seront attentifs aux pistes de travail qui émergeraient des travaux de l'atelier.
Mme Kouyaté Astan, conseillère technique au ministère de l'économie et des finances, qui a représenté le ministre à la cérémonie, a rappelé que l'atelier fait suite à une étude réalisée en 2008 par la BAD avec l'appui de France sur les transferts de fonds des migrants en direction de quatre pays : Mali, Comores, Maroc et le Sénégal. Selon elle, l'atelier de Bamako se tient dans un contexte de crise financière mondiale, qui pourrait avoir des conséquences négatives sur les transferts de fonds des migrants. Elle a ensuite énuméré la longue liste des sujets que l'atelier devra aborder.
Ce sont entre autres : la stratégie à mettre en place en faveur de l'épargne des migrants en vue de trouver des produits financiers mieux adaptés à ces fonds, le rôle des institutions de microfinance et des sociétés de transfert d'argent dans les opérations de transfert et la bancarisation...
Source : Le Républicain
En 2005, le Haut Conseil à l'intégration pointait déjà les discriminations dont sont objet les chibanis, ces anciens venus reconstruire la France d'après-guerre. Malgré des promesses, leurs conditions de vie ne cessent de se dégrader.
« L'immigré est atopos, sans lieu, déplacé, inclassable. (...) Ni citoyen, ni étranger, ni vraiment du côté du même, ni totalement du côté de l'autre, il se situe en ce lieu "bâtard", (...) la frontière de l'être et du non-être social. » C'est en ces termes que Pierre Bourdieu disait la nécessité de penser aujourd'hui la citoyenneté de ceux qui passent d'émigrés à immigrés. Du pays de départ au pays d'arrivée. Les chibanis, ces travailleurs migrants âgés, sont justement les grands oubliés de l'intégration, comme le relevait le Haut Conseil à l'intégration (HCI) en 2005. Eux qui ont non seulement contribué à la Libération dans le plus grand silence mais qui ont également reconstruit la France des Trente Glorieuses.
Aujourd'hui, en plus des souffrances physiques et morales, ils sont plongés dans un système administratif dans lequel tout versement de pensions relève du parcours du combattant... Plongés également dans l'univers des chambres de bonne, des hôtels meublés ou des foyers susceptibles d'être détruits lorsque les plans d'urbanisme tracent d'ambitieux projets pour la ville. Cette population vieillissante et, dans sa majeure partie célibataire, fait face à un choix cornélien : rentrer au pays ou rester en France dans des conditions de misère qui permettront tout de même d'envoyer quelques deniers à la famille.
45 % d'entre eux « n'ont jamais de contacts avec des amis ou parents d'une autre origine que la leur. Et 17 % disent ne pouvoir compter sur personne en cas de difficulté ». Soumis à des formes précoces de vieillissement, les chibanis restent isolés et n'accèdent « que trop rarement aux structures de droit commun d'aide sociale pour les personnes âgées, par exemple l'aide à domicile », selon le HCI, du fait de l'illettrisme et de l'analphabétisme. Ainsi, seuls 29 % d'entre eux perçoivent l'allocation supplémentaire du fonds de solidarité vieillesse. De même, « 21 % (uniquement des femmes) touchent une pension de réversion, 9 % une pension d'invalidité. 63 % des personnes de l'échantillon bénéficient d'aides au logement ». Et une personne sur deux touche des revenus inférieurs à 610 euros.
Le Haut Conseil à l'intégration note par ailleurs des pathologies particulières spécifiques aux travailleurs immigrés âgés. Les emplois peu ou non qualifiés exposaient 13,1 % d'entre eux à des accidents du travail entraînant parfois une incapacité permanente, alors que leur part dans la population active salariée n'est que de 6,8 %. À cela, il faut ajouter une surexposition au diabète, aux « mauvaises conditions de logement, aux carences alimentaires, aux affections respiratoires et à des problèmes de santé bucco-dentaire ». Le HCI relève par ailleurs que, « contrairement aux idées reçues, selon lesquelles les immigrés âgés grèveraient le budget de la Sécurité sociale, ceux-ci ont un accès très limité aux soins en France ».
Ainsi, l'accès des travailleurs immigrés aux services gériatriques et gérontologiques est rendu difficile pour des raisons de coût mais aussi de culture, et « des difficultés pour les professionnels d'intervenir dans des foyers semi-collectifs ». Néanmoins, certaines villes, comme Marseille, mettent en place des structures d'information pour permettre aux immigrés de bénéficier de l'ensemble des droits et services en direction des « seniors ». Dans le même temps, en 2006, ces anciens se sont vu assigner leur expulsion sans proposition de relogement d'un hôtel meublé de la cité phocéenne dans le cadre de la requalification du centre-ville. Des efforts en trompe-l'œil donc.
L'accès aux soins, au logement et au droit à la retraite est encore plus ardu pour les femmes. Une fois sur deux, elles ont occupé un emploi précaire ou à temps partiel. « En outre, ce sont les femmes qui sont très largement les bénéficiaires de pensions de réversion. Or les montants sont proportionnels aux droits du conjoint décédé et les pensions correspondent à un peu plus de la moitié de la retraite perçue ou qu'aurait perçu la personne décédée », note le HCI. Ainsi, certaines d'entre elles continuent de travailler à un âge très avancé afin de subvenir à leurs besoins lorsque leur mari disparaît.
Si l'étude du HCI souligne le fort sentiment d'appartenance des chibanis à la France - quand un tiers seulement jouit de la nationalité française - les logiques d'exclusion perdurent malgré les « poussées commémoratives » qui pointent ça et là à l'égard de l'immigration tout en prenant soin d'occulter toute dimension politique et citoyenne. Les chibanis souffrent, selon l'expression des associations Ici&Là-Bas (Lyon), Le Rouet À Cœur Ouvert (Marseille) et DiverCité (Rhône-Alpes), d'une « canicule permanente ». D'une solitude dans la vie qui se poursuit au moment de la mort.
Source : L'Humanité
Entretien, avec Salah Amokrane, coordinateur de la sixième édition du festival Origines contrôlées.
Depuis six éditions, vous suivez le même fil conducteur sur les enjeux mémoriels de l'immigration. Quels enseignements tirez-vous aujourd'hui ?
Salah Amokrane. Nous vérifions bien que réfléchir et avancer sur les enjeux de mémoire de l'immigration, c'est aborder le rapport à la société française, à sa mémoire collective, à son histoire et bien sûr à la place que chacun y occupe. Nous avons confirmation que débattre ensemble des thématiques de la mémoire, c'est travailler sur le temps présent, sur les grands enjeux contemporains. Même si Origines contrôlées reste une manifestation culturelle consacrée à la mémoire de l'immigration, ce n'est pas pour autant un festival ou un colloque d'histoire. Le choix des thèmes en débat est mieux compris. Nous éprouvons moins de difficultés pour, par exemple, valoriser les apports culturels positifs des différentes vagues migratoires. Ou faire comprendre qu'on travaille avec l'objectif de construire du futur commun. Beaucoup de sujets traités abordent des problèmes qui nous préoccupent tous, que l'on soit issus ou non de l'immigration. Par exemple, la précarité, cette mise à l'écart de la société inquiète et peut frapper chacune et chacun. Ou encore, et même si certains le regrettent, on voit bien que la société française est composée de gens qui n'ont pas tous la même tête, aux histoires et aux origines fort diverses. Avec Origines contrôlées, nous travaillons à bien comprendre ce qui se passe pour mieux l'accepter et en faire une force pour tout le monde. Un moyen aussi de régénérer la pensée politique.
Pour vous, la mémoire de l'immigration et celle des quartiers populaires sont intimement liées. Peut-on pour autant réduire l'une à l'autre ?
Salah Amokrane. C'est une vraie difficulté. Travailler la mémoire de l'immigration ne peut suffire à travailler celle des quartiers populaires, et inversement. Nous souhaitons croiser les questions sociales et celles liées à la diversité culturelle comme on dit aujourd'hui, c'est-à-dire les questions raciales si l'on veut être plus direct. L'histoire ouvrière et l'histoire de l'immigration sont des histoires sœurs qui se sont souvent croisées. La grande majorité des immigrés en France étant des ouvriers, on les a systématiquement installés dans des quartiers d'habitat social. Mettre aujourd'hui l'accent sur la question des quartiers est devenu pour nous l'une des premières urgences politiques.
Et l'un des points forts de l'édition 2009...
Salah Amokrane. Nous organisons deux débats à partir de problématiques des quartiers populaires, en partenariat avec le Forum social des quartiers. Puis nous insistons sur les difficultés de la vieillesse dans l'immigration. Celle de la mobilité, du droit d'aller et venir entre la France et le pays d'origine. S'ils restent trop longtemps en dehors de la France, ils ne remplissent plus les conditions de résidence et perdent les prestations sociales et les possibilités de se soigner ici. Il y a urgence. Une campagne nationale va être lancée sur la question de la mobilité à partir de quatre villes, Toulouse, Marseille, Strasbourg, Lyon, rejointes ensuite par d'autres.
Entretien réalisé par Alain Raynal
Festival Origines contrôlées, du 22 au 28 novembre à la Bourse du travail de Toulouse, place Saint-Sernin (métro Jeanne-d'Arc ou Capitole).
Source : L'Humanité
Les musulmans sont davantage attachés à la Suisse et aux valeurs helvétiques que les Suisses eux-mêmes, selon les premiers résultats d'un sondage de l'Université de Genève
Ils se sont faits discrets tout au long de la campagne anti-minarets. Par manque d'intérêt mais aussi par réticence à s'exposer, les quelque 350 000 musulmans résidant en Suisse sont restés en marge d'un débat politique et sociétal qui paraît les dépasser pour laisser la tribune aux porte-parole et aux leaders de leurs (nombreuses) communautés. Stigmatisée par l'UDC depuis la campagne de 2004 sur la naturalisation facilitée, cette minorité silencieuse reste une énigme à quelques jours d'un vote qui la concerne pourtant de près.
Dans le cadre d'un programme national de recherche, le PNR58, subventionné par le Fonds national suisse (FNS), Matteo Gianni, Marco Giugni et Noémi Michel, de l'Université de Genève, mènent la première recherche quantitative sur les musulmans de Suisse. Ils ont pour cela interrogé quelque 900 représentants des communautés balkaniques, maghrébines et turques ainsi que 300 non-musulmans (LT du 12.10.2009) sur des thèmes tels que l'intégration, la confiance dans les institutions suisses et le sentiment d'acceptation par les Suisses.
Source : Le Temps.ch
La première université d'automne sur les compétences marocaines est une initiative novatrice orientée vers la promotion du savoir-faire et la valorisation des compétences des membres de la communauté marocaine établie à l'étranger, a affirmé M. Abderrahman Machraoui, directeur du Centre de cardiologie de l'hôpital Diakonissenkrankenhaus de Flensburg en Allemagne.
Dans une déclaration, samedi à la MAP en marge des travaux de cette rencontre organisée les 20 et 21 courant à Fès, M. Machraoui a indiqué que cette université s'inscrit dans le cadre du Forum International des Compétences Marocaines à l'Etranger (FINCOM) dont l'objectif principal est de "fédérer les compétences et talents marocains de l'étranger par la prise en compte de leurs apports et de leurs capacités, au service du développement du Royaume".
M. Machraoui a affirmé avoir présenté lors de cette rencontre de nouvelles méthodes de traitement en matière de cardiologie moderne et d'insuffisance rénale, soulignant sa détermination à oeuvrer "pour la relance des champs de coopération entre l'Allemagne et le Maroc, en particulier en matière d'échange d'expériences cliniques entre les médecins et de recherche scientifique entre jeunes médecins et étudiants".
Et d'ajouter que la présentation de ces expériences inédites dans le domaine de la cardiologie moderne au Maroc s'inscrit dans le cadre de l'échange d'informations et l'approfondissement de la coopération médicale, scientifique et académique entre l'Allemagne et le Maroc.
L'université d'automne sur les compétences marocaines est organisée par le ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger avec le soutien du Réseau des compétences germano-marocain et l'Ambassade du Maroc à Berlin.
Source : MAP
Une première liste de conventions ont été signées, vendredi soir à Fès, dans le cadre de la 1ère Université d'automne sur les compétences marocaines à l'étranger pour la réalisation de projets à caractère social, éducatif et économique dans différentes régions du Royaume.
Au total, une quinzaine de projets retenus feront l'objet de conventions qui seront signées lors de cette rencontre pour leur mise en œuvre et la définition des modalités et planning de leur réalisation.
Dans le cadre de cette première liste, une convention a été signée entre l'Université Al Akhawayn, le Centre national de recherches scientifiques et techniques (CNRT) et le réseau des compétences germano-marocain (DMK: Deutsch-Marokkanisches Kompetenznetzwerk e.V.) pour l'organisation d'une caravane de sensibilisation des élèves marocains aux technologies de l'information et de la communication et d'initiation aux sciences et aux techniques dans la perspective de contribuer à l'augmentation du nombre des ingénieurs dans le pays.
Une autre convention a été signée en matière de coopération dans le domaine de biologie entre la faculté de médecine de Marrakech et son homologue de Gattingen.
Pour sa part, le ministère chargé de la communauté marocaine à l'étranger a signé une convention avec l'association DMK pour la mobilisation des compétences marocaines en Allemagne, l'échange de visites des jeunes, la promotion de l'intégration et la revalorisation de l'image des Marocains résidant en Allemagne.
Le Centre hospitalier universitaire de Rabat et la clinique universitaire de Flensburg se sont engagés de leur côté, aux termes d'une convention signée entre eux, à intensifier leur coopération dans le domaine médical et des études universitaires.
Aux termes des autres conventions signées, il sera procédé à Figuig à l'équipement de l'hôpital de la ville et au lancement de programmes d'appui au profit des enfants et femmes de la région, et à la réalisation d'un centre d'hémodialyse à Figuig et d'une ligne de transport au profit des étudiants de Zaio qui poursuivent leurs études à l'université de Selouan dans le province de Nador.
La première journée de cette rencontre a été marquée aussi par l'organisation de trois ateliers consacrés respectivement à la question de la recherche, du développement et des partenariats, aux énergies renouvelables et à l'environnement et au rôle de l'art dans l'intégration des migrants.
Initiée par le ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger en collaboration avec le RMK et l'Ambassade du Maroc à Berlin, cette manifestation réunit quelque 130 experts marocains vivant en Allemagne, 20 experts allemands et une centaine de professionnels marocains.
De nombreux projets sur la promotion du réseau électrique, le traitement des eaux usées et la création d'unités mobiles de soins dentaires en milieu rural seront aussi présentés par le réseau DMK et un annuaire des compétences marocaines en Allemagne sera publié.
Source : MAP
La politique nationale du développement économique se base sur la mobilisation des citoyens marocains du monde, la sensibilisation des investisseurs étrangers sur les opportunités qu'offre le Maroc et sur l'attraction des projets de grande envergure, a affirmé M. Mohammed Ameur, ministre délégué chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger.
Intervenant, vendredi à Fès lors de la séance inaugurale des travaux de la 1-ère Université d'Automne sur les compétences marocaines à l'étranger, M. Ameur a tenu à préciser que le Maroc s'appuie sur de nouvelles voies et formes d'acquisition des technologies nouvelles, parmi lesquelles, a-t-il expliqué, figure l'expertise et les compétences nationales résidant à l'étranger.
Le potentiel de compétences de haut niveau résidant à l'étranger est rattaché à la problématique du développement national, a-t-il dit, relevant qu'il "est réaliste de transformer le problème du drainage des cerveaux en gain de compétences".
Il a également relevé que le gouvernement, animé par la volonté d'assurer cohérence et complémentarité des actions des partenaires économiques et sociaux, a appelé les compétences marocaines résidant à l'étranger à la contribution au développement du Royaume.
C'est dans ce cadre que "s'inscrivent les objectifs du programme FINCOM (Forum International des Compétences Marocaines à l'Etranger) pour faire appel aux compétences et aux savoirs faire nécessaires au développement, et de valoriser ainsi les migrants, où qu'ils soient, par la prise en compte de leurs apports et de leurs capacités", a-t-il rappelé.
M. Ameur a fait remarquer que le ministère des Marocains résidant à l'étranger a entamé des consultations avec l'Organisation internationale des migrations, dans le cadre des missions qui lui sont dévolues, pour la mise en place d'une nouvelle vision stratégique pour la mobilisation des compétences nationales émigrées, la valorisation de leur savoir faire et de leurs expériences professionnelles en faveur du processus de développement du Maroc.
Pour sa part, l'ambassadeur de la République fédérale d'Allemagne au Maroc, M. Ulf-Dieter Klemm a souligné qu'il il existe à l'extérieur du Maroc un potentiel impressionnant de cadres et experts marocains hautement formés et qualifiés, relevant que cette diaspora marocaine entretient, en général, des relations étroites avec le Maroc.
"Il est évident que l'expertise de ces cadres marocains devrait être davantage mise au service du renforcement des relations économiques entre le Maroc et les pays d'accueil des MRE, de la coopération scientifique et des projets de développement", a-t-il dit.
Le diplomate a précisé entre autres que l'Ambassade d'Allemagne suit avec un grand intérêt l'évolution du Réseau des compétences germano-marocain, ajoutant que cette 1-ère université d'automne donnera de nombreuses et de nouvelles impulsions et permettra d'approfondir les contacts existants entre le Royaume et son pays.
"Le développement et la consolidation des bonnes relations entre l'Allemagne et le Maroc ne peuvent se faire à long terme qu'à travers des contacts personnels et la constitution de réseaux, ce à quoi sert justement cette université d'automne avec son programme riche, varié et ambitieux ", a-t-il dit.
Le président du le Réseau des compétences germano-marocain (Deutsch-Marokkanisches Kompetenznetzwerke), M. Hachim Haddouti a, quant à lui, mis en exeurgue le rôle crucial déployé par l'ambassade du Royaume du Maroc en Allemagne, pour son soutien et sa bienveillance à l'égard du Réseau, et pour sa collaboration exemplaire entre les citoyens marocains et l'ambassade à Berlin.
Il a ainsi rappelé la politique de réformes et de mise à niveau engagée par le Royaume en particulier, dans les domaines politique, économique et sociale, ajoutant que pour accompagner la mise en œuvre de ces réformes, le Maroc est appelé à mobiliser toutes ses compétences humaines et à disposer d'instruments en matière de recherche/développement, d'ingénierie et d'innovation.
La mobilisation des compétences humaines résidant à l'étranger, a-t- il poursuivi, est nécessaire pour renforcer les capacités du Maroc dans tous les domaines et relever les défis de la mondialisation.
Selon le responsable, ce grand intérêt porté au potentiel de la migration pour le développement du pays d'origine, ne se limite pas seulement aux transferts financiers des migrants à leurs familles, il englobe aussi, a-t-il ajouté, l'engagement humanitaire, l'investissement et le transfert de savoir-faire.
Le Réseau des compétences germano-marocain, a-t-il expliqué, regroupe des experts, femmes et hommes, originaires de différentes régions du Maroc, nés ou installés en Allemagne de longue date et parfaitement intégré dans la société allemande.
Initié par le ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger en collaboration avec le Réseau des compétences germano-marocain et l'Ambassade du Royaume du Maroc à Berlin, la 1-ère Université d'Automne sur les compétences marocaines (20-21 novemebre) vise en premier lieu à identifier et mobiliser les différentes compétences et expertises de la diaspora en Allemagne oeuvrant notamment dans les domaines de la recherche, du développement durable et innovation, de la santé, de l'écologie et de la culture.
Selon les organisateurs, plus de 300 personnes prennent part à cette manifestation, dont 130 experts marocains vivant en Allemagne, 20 experts allemands et une centaine d'experts et d'acteurs marocains.
Un annuaire des compétences marocaines en Allemagne sera publié à cette occasion et plusieurs conventions de partenariats seront signées, dans les différents domaines.
Source : MAP
Un rapport sur la polygamie en France dénonce son caractère "destructeur pour les femmes et les enfants qui la subissent". L'étude formule dix propositions pour mettre fin à cette pratique, officiellement interdite.
Ce phénomène "porte atteinte à l'égalité homme-femme, pilier de notre République", écrit l'auteur du rapport, responsable d'une association de prévention de la délinquance en banlieue parisienne et membre du Conseil économique et social, une assemblée consultative.
La polygamie fait du logement familial "une prison pour les épouses", où la promiscuité favorise "de très fortes tensions internes" entre ses occupants, écrit-elle également dans ce rapport publié par l'Institut Montaigne, un cercle de réflexion s'intéressant notamment aux questions de cohésion sociale.
Une estimation de la commission nationale des Droits de l'homme faisait état en 2006 de 16'000 à 20'000 familles polygames en France, soit 200'000 personnes, essentiellement en région parisienne.
La pratique concerne essentiellement des familles originaires d'Afrique noire. Elle fait partie des questions de société liées à l'immigration, régulièrement débattues en France, comme le port du voile intégral par certaines femmes musulmanes, qui fait actuellement l'objet d'une mission d'information parlementaire.
Principale proposition de l'auteur: la relance de "la politique de décohabitation", permettant aux co-épouses d'aller vivre ailleurs avec leurs enfants. Elle suggère différentes mesures incitatives: obtention d'un titre de séjour, de la nationalité, cours de français, ouverture d'un compte bancaire.
Source : Romandie
La coopération en matière d'immigration notamment l'assouplissement des procédures d'octroi de visas a été au centre d'une réunion, jeudi à Bruxelles, entre l'ambassadeur du Maroc en Belgique et au Luxembourg, M. Samir Addahre et le secrétaire d'Etat belge à la Politique de Migration et d'Asile, M. Melchior Wathelet.
Lors de cette entrevue, les deux parties ont passé en revue les axes de coopération entre les deux pays dans le domaine de l'immigration, ainsi que les moyens susceptibles de faire aboutir efficacement leurs actions en la matière, a indiqué une source de l'ambassade marocaine.
A cette occasion, M. Addahre a rappelé les efforts déployés par le Maroc en matière de lutte contre l'immigration illégale, tout en soulignant l'approche globale du Royaume qui prend en compte la dimension de développement à travers l'appui européen et belge relatif aux projets et mesures d'accompagnement notamment financiers inscrits dans cette démarche.
Le diplomate marocain a également appelé à l'assoupissement des procédures d'octroi de visas pour les postulants marocains notamment les hommes d'affaires, les professionnels des métiers libéraux et les étudiants.
De son côté, M. Wathel a souligné l'importance de se pencher sur les moyens à même d'améliorer la coopération bilatérale relative à l'échange d'informations pour faciliter les procédures d'octroi de visas à certaines catégories de demandeurs, notamment les étudiants, aux mécanismes d'accompagnement pour le retour volontaire d'immigrés illégaux, ainsi qu'à l'intégration des immigrés candidats au retour volontaire dans des projets de développement au Maroc.
Ont notamment pris part à cette rencontre les consuls généraux du Maroc à Bruxelles, Liège et Anvers, et le directeur général de l'Office des Etrangers.
Source : MAP
Il n'y a pas de contradiction entre l'attachement des Marocains résidant à l'étranger à leur pays d'origine et leur intégration dans les pays d'accueil, a affirmé, vendredi à Fès, le ministre délégué chargé de la Communauté marocaine à l'étranger, M. Mohamed Ameur.
S'exprimant lors d'un point de presse au terme de la première journée des travaux de la 1ère Université d'automne des compétences marocaines à l'étranger, dédiée au cas maroco-allemand, M. Ameur a indiqué qu'"il y a au contraire une complémentarité entre les deux atouts dont dispose l'émigré".
La stratégie mise en place par le ministère a précisément pour objectif d'aider les MRE à être fiers de leur identité marocaine et à réussir leur intégration dans les pays d'accueil, car "leur échec dans leur vie dans ces pays d'accueil se répercute négativement sur leur pays d'origine", a-t-il expliqué.
Selon cette stratégie, élaborée sur la base des résultats d'une étude réalisée par le département en partenariat avec l'Organisation internationale pour les migrations (OIM), "la mobilisation de ces compétences marocaines à l'étranger pour contribuer au développement de leur pays d'origine est la réponse la plus adéquate à la problématique de la fuite des cerveaux qui hante les pays qui ne disposent pas de structures adéquates pour décourager l'émigration de leurs cadres", a noté M. Ameur.
Il a toutefois fait savoir que le succès de cette stratégie est tributaire notamment de l'amélioration du niveau de développement du Maroc aux niveaux économique, social et politique, ainsi que de l'identification de ses besoins dans tous les secteurs (agriculture, tourisme, artisanat, industrie, etc).
Le succès de cette stratégie dépend également du degré d'organisation des membres de la communauté marocaine au sein de leur pays d'accueil, à l'image du réseau germano-marocain des compétences, a-t-il ajouté.
Dans le cadre de sa nouvelle stratégie, le ministère s'est lancé depuis un an et demi dans un vaste programme de création de centres culturels marocains, destinés à devenir des espaces culturels réservés aux MRE dans leur pays d'accueil (Montréal, Barcelone, Bruxelles, Paris-banlieue, Tripoli (Libye), Tunis), a-t-il rappelé, réaffirmant son engagement total pour étendre ce réseau à d'autres pays.
D'autres initiatives sont programmées dans ce cadre sous forme de séjours culturels pour permettre à des jeunes issus de l'émigration de passer une partie de leurs vacances d'été dans leur pays d'origine.
300 jeunes marocains venus de France, de Belgique et des Pays Bas ont bénéficié en 2009 de cette action qui ambitionne d'attirer un millier de jeunes l'an prochain, a affirmé M. Ameur, qui a émis l'espoir d'impliquer, dans le cadre de la mobilisation des compétences marocaines à l'étranger, l'ensemble des cadres marocains partout où ils se trouvent à l'étranger.
Source : MAP
Les défis de la migration doivent relever d'une responsabilité partagée entre les pays d'Europe, du Maghreb et d'Afrique, ont souligné vendredi soir des participants à une conférence dans le cadre des MEDays 2009 à Tanger, plaidant pour une "approche globale et concertée" allant au-delà de la seule logique sécuritaire.
"La persistance des facteurs qui poussent à l'expansion du phénomène de la migration irrégulière nécessite une réponse équilibrée et une approche concertée entre l'ensemble des parties touchées par ce phénomène : pays émetteurs, de transite et de destination", a indiqué le Secrétaire général du ministère des affaires étrangères et de la coopération, M. Youssef Amrani.
Après avoir rappelé l'importance de la concertation et du partenariat entre l'Europe, le Maghreb et l'Afrique dans le cadre du processus de Rabat, initié depuis 2006, le responsable marocain a indiqué que les réponses sécuritaires ne peuvent, à elles seules, contenir ce phénomène.
"Une priorité doit être accordée au développement économique et social, notamment au niveau des pays sub-sahariens", a-t-il insisté.
Le responsable marocain a ajouté que la question migratoire doit être "centrale" dans le dialogue entre l'Europe et le Maghreb et dans l'agenda international, se félicitant à cet égard de la coopération existante entre le Maroc et l'UE.
D'autres participants ont souligné les progrès réalisés dans la lutte contre la migration illégale avec le démantèlement de multiples réseaux de trafic d'êtres humains et la mise en échec d'un grand nombre d'opérations de migration illégale, notant néanmoins l'apparition de nouvelles routes de migration vers l'Europe.
Pour la Sénatrice française Alima Boumedienne Thierry, la logique de la coopération et de la solidarité doit plus que jamais aujourd'hui primer dans le traitement des questions migratoires.
Nombre d'intervenants ont ainsi plaidé pour une coopération plus accrue entre l'Europe et l'Afrique, notamment en terme d'aide au développement, à la création d'emplois et au transfert de technologies.
Ils ont également souligné la nécessité de promouvoir la migration légale, en facilitant les procédures du visa pour lutter contre la migration irrégulière et les réseaux de trafic d'êtres humains.
Organisé par l'institut Amadeus, le forum MEDays réuni, pour sa deuxième édition, plus de 170 personnalités politiques, du monde des affaires et de la société civile pour débattre des questions liées notamment au co-développement, au dialogue Nord-Sud, à la crise économique et à la résolution des conflits en Afrique et au Moyen-Orient.
Source : MAP
Une palette d'artistes amazigh, dont la Raysa Fatima Tabaamrant et les Cheikhate du Moyen Atlas se produiront du 27 novembre au 5 décembre au musée du Quai Branly à Paris, dans le cadre du spectacle "Izlan".
Spécialement créé pour le musée du Quai Branly, "Izlan" se veut un hommage au grand patrimoine poétique et musical amazigh marocain, avec une programmation riche et variée de chants, poésies et danses, ainsi qu'une série de conférences dédiées à la culture et à l'art amazighs.
Outre Raysa Fatima Tabaamrant, sont à l'affiche Rays Said Outajjijt, Rays Moulay Hmad Ihihi (tous les trois de la région du Souss), les Cheikhates du Moyen Atlas, emmenées par Mina Amhaouch, et Mint Aïchata (Oued Noun, Anti Atlas), connue pour l'art de "lgedra".
"Izlan" signifie en tamazight "poèmes". Ces derniers, qu'ils soient chantés ou scandés, restent inséparables des rituels et danses.
Les organisateurs proposent, par ailleurs, une série de conférences sur les thèmes de la "langue et culture amazighes au Maroc", qui sera donnée par M. Ahmed Boukous, recteur de l'Institut Royal de la Culture Amazigh (IRCAM), "la poésie des Rwayes", par M. Lahsen Hira, universitaire, et les "arts chorégraphiques amazighs au Maroc", par Fatima Boukhris, chercheuse à l'IRCAM.
Au menu également figurent une table-ronde autour de "La spécificité de la musique berbère issue de l'immigration", animée par Driss El Yazami, président du Conseil de la Communauté Marocaine à l'Etranger, et Ahmed Aydoun, musicologue, ainsi qu'une projection du film "Tihiyya" de Larbi Altit (1994).
Le musée du quai Branly est une institution culturelle et scientifique d'un type nouveau. A la fois musée, centre culturel, lieu de recherche et d'enseignement, le Musée célèbre l'universalité du génie humain à travers la grande diversité de ses créations culturelles.
Source : MAP
L'éducation peut être un "facteur important de rapprochement au sein de l'espace euro-méditerranéen", a souligné le directeur général de la Bibliothèque Nationale du Royaume du Maroc (BNRM), M. Driss Khrouz.
Les systèmes d'enseignement, notamment des pays développés de la rive nord de la Méditerranée, devraient "mieux contribuer à la connaissance de la religion, des valeurs et des civilisations des pays de la rive sud, dans le but de promouvoir le respect et éviter les stigmatisations", a-t-il dit dans un entretien accordé à la MAP en marge d'une conférence internationale qui se tient à Alicante (Est de l'Espagne) sur le thème "Education et migration".
"Les différences peuvent nous rapprocher, à condition que l'on sache que chacun possède sa propre civilisation et qu'aucune n'est supérieure à l'autre", a ajouté M. Khrouz, rappelant l'importance de la promotion des valeurs communes et du respect mutuel, notamment par le biais des systèmes éducatifs.
M. Khrouz a ajouté que certaines problématiques relatives à l'enseignement dans les pays du bassin méditerranéen se posent aujourd'hui, de plus en plus, en termes de contenu et d'économie du savoir.
Il a souligné l'importance d'œuvrer pour que les programmes du partenariat euro-méditerranéen ciblant les pays du Sud "favorisent l'émergence de formations qualifiantes, non seulement sur le plan de la qualification, mais beaucoup plus sur le plan d'adaptation à cet environnement international dans lequel nous évoluons".
M. Khrouz a mis l'accent sur la nécessité pour les pays en développement d'adapter leurs enseignements, leurs pédagogies et leurs méthodes à cette économie supra-nationale.
A propos de la conférence d'Alicante (19-21 novembre), M. Khrouz a estimé que son importance vient du fait qu'elle prolonge un certain nombre de discussions qui ont eu lieu ailleurs, estimant que "plus on organise des débats au sujet de l'éducation et de la migration plus on sait comment aller de l'avant dans ce domaine".
Pour sa part, M. Abdelilah Benarafa, expert responsable de la Division du patrimoine et de la diversité culturelle à l'Organisation Islamique pour l'Education, les Sciences et la Culture (ISESCO), a jugé nécessaire de passer à un stade supérieur de coopération au plan euro-méditerranéen et d'éviter qu'il y ait des barrières qui se dressent entre les peuples de la région.
Abordant le thème des migrations, M. Benarafa a appelé à "concevoir une nouvelle citoyenneté ouverte" où les immigrés seraient des relais de coopération, d'entente et de dialogue entre les civilisations des deux rives de la Méditerranée.
Le Maroc peut jouer un rôle important dans ce processus, étant donné qu'il s'agit d'un pays qui a initié, depuis longtemps, une politique de rapprochement avec ses voisins européens et qui possède une importante communauté expatriée dans les pays du nord de la Méditerranée, a-t-il dit.
Cette conférence internationale, qui se tient dans cadre du "Dialogue Nord-Sud sur la Méditerranée", a pour objet de confronter les expériences et les problèmes des pays du pourtour méditerranéen dans les domaines de l'éducation et des migrations, dans la perspective de définir des lignes directrices à même d'aider dans la recherche de solutions à ces problématiques et de promouvoir la coopération en la matière.
Les participants aux tables rondes et ateliers programmés se penchent sur l'interaction des questions de l'éducation et de la mobilité et de migration.
Parmi les sujets de réflexion posés, figurent l'utilité d'une préparation à la migration aux plans professionnel et culturel, les possibilités de concevoir une politique de développement solidaire et d'organiser une migration circulaire favorisant le retour au pays de départ pour y ramener des connaissances professionnelles utiles et un capital pour lancer un projet.
Les participants examinent, en outre, la collaboration dans le domaine de l'éducation sur les plans bilatéral et multilatéral, l'équivalence des diplômes, les métiers de l'avenir au nord comme au sud de la Méditerranée et les nouvelles technologies comme moyen de partage du savoir et des compétences.
Cette rencontre internationale est organisée par "Casa Mediterraneo" (La Maison de la Méditerranée) en collaboration notamment avec le Mouvement européen et la Bibliothèque d'Alexandrie.
Créée en juillet 2009 sous l'impulsion du ministère espagnol des Affaires étrangères et de la coopération, de l'Agence Espagnole de coopération internationale pour le développement en collaboration avec le gouvernement autonome de Valence, la Casa Del Mediterraneo, dont le siège se trouve à Alicante, se veut "un trait d'union entre l'Europe, la Méditerranée et l'Afrique".
Source : MAP
L'avis de la Commission nationale consultative des droits de l'homme (CNCDH), qui doit être adopté ce matin, revient sur l'article L 622-1, qui punit de cinq ans d'emprisonnement et de 30 000 euros d'amende tous ceux qui auront «par aide directe ou indirecte, facilité ou tenté de faciliter l'entrée, la circulation ou le séjour irrégulier d'un étranger en France». Il recommande qu'on inverse le dispositif actuel pour que l'immunité soit le principe et l'infraction l'exception.
Peur. Aujourd'hui, on peut être poursuivi pour hébergement, pour avoir protesté dans un avion contre une reconduite musclée, mais aussi pour une plaidoirie, ou avoir rechargé le téléphone portable d'un migrant ! Aux différentes protestations, le ministre de l'Immigration répond invariablement que les militants associatifs ou les étrangers en situation de détresse n'ont pas été condamnés. Il conteste la liste établie par le Gisti (association d'aide aux étrangers) qui recense au moins une trentaine de condamnations effectives, sans même parler des poursuites ayant abouti à un non-lieu ou une relaxe, ni des gardes à vue et des auditions qui constituent pourtant la majorité des cas.
Cependant, la proposition de loi du PS, refusant l'amalgame entre réseaux de passeurs et gestes de solidarité, a été rejetée en mai. De nombreuses associations (Cimade, Emmaüs, Ligue des droits de l'homme...) réclament la suppression du délit de solidarité. Le débat a beaucoup enflé jusqu'au succès du film Welcome, racontant les problèmes qui s'abattent sur un maître nageur aidant un sans-papiers. Tout est fait pour créer un climat de peur. «Le simple fait d'être placé en garde à vue pour quelqu'un qui n'a jamais eu affaire à la justice et fait simplement son métier ou s'engage bénévolement, pour apporter secours à des personnes en situation d'extrême précarité est intimidant et dissuasif», estime le rapport de la Fédération internationale des droits de l'homme. Ce qui est exprimé, c'est un refus de la sanction policière devenue un axe essentiel de la politique gouvernementale. En demandant de «prendre en compte l'aide désintéressée apportée aux étrangers en situation irrégulière», la CNCDH va plus loin : elle pointe le droit à la dignité et la nécessité d'un devoir d'assistance à toute personne en danger.
Lien social. En réalité, il est urgent de penser les droits fondamentaux des personnes en situation irrégulière, et de défendre un traitement égal de tous les humains en termes de préservation de leur vie. La «clause humanitaire», très justement invoquée par la CNCDH, rappelle la France à ses engagements internationaux en matière de droits de l'homme, avec cette donnée nécessaire du lien social : l'accueil à toute personne en détresse.
Source : Libération.fr
A l'occasion de ses 10 ans, le réseau IDD organisait à Paris, le samedi 14 novembre, le Forum Développement solidaire. Cette journée, à la fois festive et réflexive, a été l'occasion de se retrouver, se rencontrer, échanger, se détendre... Outre des tables-rondes et des débats, le forum a accueilli un village associatif avec de nombreux stands d'organisations partenaires et amies, de la musique, des projections, un "mur des réalisations" et quelques surprises
Source : Forum du développement solidaire
L'Association des Mineurs Marocains du Nord-Pas-de-Calais (AMMN), organise les 20, 21 et 22 novembre 2009 prochains, à la cité minière d'Aniche (Nord), la rencontre nationale des luttes de l'immigration, apprend-t-on d'un communiqué de presse de l'association.
Selon l'AMMN, plus de 200 personnes dont une grande majorité de militants et militantes des luttes de l'immigration en France se retrouveront autour de son président fondateur, Abdellah Samate. Ce dernier, promu au grade de Chevalier l'ordre national de la Légion d'Honneur en début d'année, au même titre que Simone Veil et Zinedine Zidane, recevra sa médaille lors d'une cérémonie prévue le samedi à 17h30 à la salle des fêtes Claudine Normand d'Aniche.
Cet événement aura lieu en présence notamment du préfet du Nord-Pas-de-Calais et de Driss El Yazami, président du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME).
Saïd Bouamama, sociologue, co-auteur du livre sur les mineurs marocains du Nord - « Du bled aux corons: un rêve trahi » - et Mustapha Kharmoudi, écrivain, auteur du roman « Ô Besançon- Une jeunesse 70 », animeront des débats autour de l'avenir pour les luttes de l'immigration, ainsi que le militantisme dans l'immigration maghrébine en France.
Source : Yabiladi
Onze organisations, parmi lesquelles la CGT, la CFDT, la FSU, l'UNSA et Solidaires, ont réclamé jeudi 19 novembre la poursuite des négociations avec le gouvernement sur les critères de régularisation des salariés sans-papiers engagés dans un nouveau mouvement de grève depuis début octobre.
"Le ministère de l'Immigration vient de faire parvenir aux organisations syndicales un 'document de synthèse' censé (...) faire le point'', sur les négociations, déclarent les onze organisations dans un communiqué commun.
"Ce texte contient certaines avancées, mais ne saurait être considéré en l'état comme satisfaisant'', ajoutent-ils dans leur communiqué. Les organisations rappellent que la grève des travailleurs sans-papiers entre dans sa sixième semaine et l'on compte aujourd'hui plus de 5.000 grévistes répartis sur 40 sites''.
"Le ministère de l'Immigration semble considérer que son document constitue un 'aboutissement' et une 'version finale'. Or il est clair que si la circulaire (de régularisation) à venir était fondée sur la rédaction actuelle du document de synthèse, elle ne serait pas susceptible de résoudre les situations'', préviennent les syndicats.
Pour les onze organisations, ôôles discussions doivent continuer, et le ministère du Travail doit désormais s'y associer pleinement, puisque les questions posées sont par excellence de sa compétence''
Source : Chalanges.fr
La communauté marocaine résidant à l'étranger est aujourd'hui considérée, pour la partie des migrants qualifiés, à la fois comme agent de développement dans les pays d'origine et de changements positifs dans les sociétés d'accueil.
Elle joue un rôle important dans le renforcement de la coopération entre les sociétés d'origine et les sociétés d'accueil. Elle y apporte des contributions positives. À l'heure de la mondialisation, les migrants qualifiés représentent un potentiel inexploité pour la croissance de leur pays d'origine, à laquelle elles sont disposées à participer. Dans des pays comme le Maroc, cette catégorie de migrants qualifiés, est fort peu explorée.
Les pouvoirs publics ont pris conscience que le nombre élevé d'expatriés et le changement de statut économique représentent un potentiel de développement. Ils mettent en place des stratégies et des programmes visant à inverser la fuite des cerveaux et à retenir les professionnels qualifiés dans leur pays, ou du moins leur permettre de contribuer au développement de leur pays.
Le Maroc ne fait pas exception en matière de mobilisation de compétences puisqu'il est victime d'un exode massif des cerveaux marocains vers l'étranger. Ces dernières années le Maroc affiche sa volonté à mobiliser les ressources de sa communauté, plus particulièrement, celles relatives aux compétences à mobiliser au service du développement du pays. Cette nouvelle approche «traduit le nouveau regard porté par le gouvernement aux ressortissants marocains résidant à l'étranger qui ne sont plus considérés comme simples pourvoyeurs de fonds pour le pays d'origine, mais comme de véritables acteurs du développement économique et social. Cette mobilisation repose sur la mise en réseau des compétences». Aussi, pour le Maroc, la communauté des Marocains résidant à l'Etranger, constitue une richesse fondamentale. Cette richesse est d'abord et avant tout humaine, car c'est de l'enrichissement mutuel des différentes cultures et des différentes expériences que participe aussi le développement humain.
Au-delà des contributions fortement positives que les MRE ont déjà apportées et qu'ils continuent d'apporter, il s'agit de mettre à contribution leurs expertises pour la concrétisation des programmes de développement du Maroc. Fort de ces constats, le ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger, a choisi de faire de la mobilisation des compétences l'un des axes prioritaires de son plan quinquennal 2008-2012. Dans cette optique, et sur la base d'une étude achevée en Juin 2009, le ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger a engagé la relance de sa stratégie de mobilisation des compétences marocaines à l'étranger.
Celle-ci a pour but de promouvoir le rôle de la communauté marocaine résidant à l'étranger dans le développement économique et social du pays. Elle s'appuie sur l'élaboration d'un plan d'actions visant à mobiliser les compétences nationales émigrées et à valoriser leur savoir-faire et leurs expériences professionnelles, au profit du Maroc. La première Université d´automne des compétences Marocaines d'Allemagne marquera le lancement officiel de ladite stratégie qui vise à impliquer de manière concrète, durable et efficace, les compétences marocaines à l'étranger dans le processus de développement du Royaume.
LE MATIN : Pourquoi organisez-vous cette manifestation aujourd'hui, quels en sont les objectifs ?
MOHAMED AMEUR : Trois ans après le lancement, par le ministère, de son programme sur la mobilisation des compétences des Marocains résidant à l'étranger, notamment avec le portail FINCOME, il nous a semblé nécessaire de dresser un premier bilan et de proposer, sur cette base, des pistes d'actions qui doivent renforcer notre stratégie dans ce domaine et la rendre plus efficace. Pour ce faire, une étude d'évaluation de l'expérience FINCOME a été réalisée par le ministère avec l'appui de l'OIM qui a permis de recadrer notre stratégie et de la rendre plus opérationnelle. Pour rappel, le FINCOME, lancé en 2007, se fixe pour objectif de mobiliser les membres de la communauté marocaine qualifiée et d'amplifier ses activités d'expertise au Maroc. Il consiste à faire appel aux différentes compétences et experts marocains pour accomplir des missions, depuis l'étranger ou sur place au Maroc sur la base du volontariat. C'est donc forts des résultats de cette étude que nous avons décidé d'expérimenter sa mise en œuvre à travers l'organisation de L'Université d'Automne des Compétences Marocaines en Allemagne (UCMA). Cette rencontre a pour objectif de tirer profit de l'expérience et du savoir des compétences marocaines installées en Allemagne, notamment dans les technologies de pointe telles les technologies de l´information, l'aéronautique, l'automobile, les énergies renouvelables et l'environnement, la médecine, le développement social et économique durable.
Organisée en ateliers de travail, l'université sera l'occasion de présenter les projets de partenariat soumis par les compétences maroco-allemandes et de mobiliser de façon opérationnelle les différents acteurs nationaux, publics et privés. Différents bailleurs, notamment la coopération allemande, participent à cette rencontre afin de s'impliquer dans le montage financier du programme de projets qui sera retenu.
Vous parlez de stratégie du ministère en matière de mobilisation des compétences, pouvez-vous nous en parler plus en détail ?
Etant persuadés que les transferts d'expertise peuvent devenir plus efficaces s'ils s'insèrent dans une vision globale d'intégration dans le développement, comme c'est le cas en Chine où l'implication de la diaspora chinoise apparait explicitement dans les programmes de développement quinquennaux du pays, nous pensons que la participation des compétences expatriées peut prendre plusieurs formes et qu'il faudrait essayer de diversifier les modalités des transferts et éviter de les canaliser en une seule voie institutionnelle. La nouvelle stratégie se veut nationale et transversale. Elle ne doit pas seulement être l'affaire du ministère en charge de la communauté marocaine mais doit impliquer et responsabiliser, dans le cadre d'un partenariat opérationnel, l'ensemble des acteurs publics et privés qui œuvrent dans le domaine du développement économique et social du Royaume. C'est le postulat de départ de notre stratégie ; partant de là, et pour rendre opérationnelle cette stratégie, nous en avons défini la forme, l'approche et les outils. Une première forme possible d'intégration des compétences expatriées, consiste à conclure des alliances avec l'ensemble des associations actives dans les domaines des transferts de compétences, selon les champs de transferts ou le pays de résidence. Cela ne peut se réaliser qu'à travers un engagement à long terme entre les pouvoirs publics chargés de la gestion des questions migratoires et des politiques de développement, par le biais de l'intégration des associations de professionnels dans les différentes phases de formulation des politiques sectorielles de développement. Les agendas de coopération doivent être clairs afin de créer un climat de confiance entre les pouvoirs publics et les associations indépendantes qui insistent beaucoup sur leur autonomie. Une seconde forme possible, proche de la première, vise à appuyer les projets et programmes de transferts de savoirs collectifs initiés ou mis en œuvre par les organisations des membres de la communauté, selon leurs champs de compétences ou leur pays de résidence. Ces actions une fois répertoriées peuvent faire l'objet d'un appui institutionnel immédiat. Cela suppose la mise en place d'une politique de communication permanente entre les associations de la communauté et les institutions marocaines en charge des questions migratoires et des politiques de développement. C'est dans cette optique que s'inscrit cette rencontre.
Quelle est en définitive la méthode que vous préconisez ?
L'approche que nous préconisons est une approche sectorielle. Pour chaque plan sectoriel, des recommandations spécifiques pourraient être proposées mais des recommandations communes peuvent être identifiées qui reflètent une approche commune à adopter pour chacun des plans.
La première étape est de répertorier les compétences des MRE par pays de résidence et par secteur. Le travail d'identification peut être fait avec les conseillers économiques des ambassades et les associations professionnelles de la communauté dans le pays de résidence. Cette cartographie ou « qui est qui » servira de base pour toutes les démarches suivantes.
La deuxième étape est celle d'exprimer les besoins en capacités humaines par rapport aux différents secteurs analysés ci-dessus. L'analyse du rôle potentiel des MRE pour chaque secteur, combinée avec l'analyse des compétences disponibles permettra d'identifier les besoins. La plateforme FINCOME constitue l'outil existant utile pour exprimer les besoins identifiés dans les différents secteurs, puisque sa mission consiste à faire appel aux différentes compétences de la communauté marocaine, pour accomplir des missions, sur place et / ou à distance, en appui ou dans le cadre des programmes de développement, le FINCOME peut également servir comme base pour diffuser de l'information concernant tous les plans sectoriels du gouvernement.
Pourquoi vous intéressez-vous tout particulièrement à cette frange de la communauté, qui sont les compétences MRE ?
Le Maroc dispose, en la personne de ses ressortissants expatriés, d'un gisement de compétences dont la diversité, la vitalité et la haute qualification, de plus en plus avérée, constituent des atouts plaidant pour une meilleure intégration de leurs capacités dans la comptabilisation des ressources sur lesquelles peut et doit compter notre pays. La nature de l'émigration a beaucoup changé ces dernières décennies. La communauté marocaine résidant à l'étranger est de plus en plus formée et qualifiée. Mieux intégrée, elle participe de plus en plus à la vie économique, sociale, culturelle, intellectuelle des pays d'accueil. Désormais, les professions scientifiques, intellectuelles et managériales très qualifiées occupent 17% des MRE actifs, tandis que 54% s'activent dans des emplois intermédiaires dans des domaines tels que l'enseignement, la santé, la communication, la gestion et le commerce. Les postes sans ou à basse qualification ne représentent plus que 28% de l'effectif. Les compétences scientifiques expatriées participent fortement, ces dernières années, aux "transferts inverses" au profit du Maroc, dans les domaines de la formation et de la recherche. De même que sur le plan de l'investissement et de la création de l'emploi, où l'apport de la communauté MRE se révèle essentiel. Toutes ces raisons font que nous ne pouvons occulter ce potentiel de savoir-faire, de solidarités, de ressources humaines et d'investissements pour le Maroc. Les réseaux marocains à l'étranger, nombreux et souvent bien organisés, tissent des liens étroits avec leur pays d'origine. Ils constituent un maillage efficace sur lequel doit se baser toute action de mobilisation, ou de réintégration, des compétences de Marocains résidant à l'étranger, chaque Marocain, où qu'il soit, doit pouvoir être informé de l'ensemble de ces programmes et, s'il le souhaite, être associé aux dynamiques économiques et sociales en cours dans son pays.
Quels sont les résultats attendus de cette rencontre ?
Cette rencontre aura permis la réalisation d'un annuaire des compétences marocaines en Allemagne et c'est une première qui va servir de stimulant pour d'autres réseaux dans d'autres pays. Cette action revêt une importance capitale pour notre ministère parce qu'elle va permettre l'élaboration progressive d'une cartographie des compétences MRE qui constituera un outil précieux dans nos prises de décision et dans la programmation de nos activités.
Par ailleurs, et dans l'immédiat elle va permettre :
-La conclusion de huit conventions de partenariats
-Leur montage technique, institutionnel et financier
-L'élaboration d'un programme d'actions opérationnel visant la mise en œuvre des projets retenus
-Le renforcement de la coopération bilatérale maroco-allemande dans différents domaines d'activités stratégiques pour le MarocEnfin, et à court terme elle va déboucher sur le déclenchement d'une dynamique entre les différentes parties prenantes et la connexion entre elles sur la base de démarches et procédures concertées. Nous aurons ainsi atteint l'objectif central visé par notre stratégie.
Quelles sont les perspectives du ministère en matière de mobilisation des compétences MRE ?
A travers cette université, qui réunit plus de 300 participants, dont 150 personnalités maroco-allemandes, le ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger actera la relance effective de sa stratégie en matière de mobilisation des compétences marocaines à l'étranger. Dans le prolongement de cet événement, d'autres manifestations similaires seront programmées dans les années qui viennent avec les compétences installées dans d'autres pays. De nombreuses demandes nous ont été faites dans ce sens et nous nous préparons à y répondre.
Deux autres manifestations sont déjà inscrites au programme du Ministère en 2010, probablement avec les compétences marocaines en France et au Canada et début 2010, le ministère, en lien avec ses partenaires nationaux, lancera son nouveau portail de mobilisation de compétences marocaines à l'étranger et fera connaître son programme d'actions pour les 4 années à venir.
Source: Le Matin
Une série de conférences-débats autour de la culture marocaine sera organisée, du 19 au 28 novembre, au prestigieux palais des Beaux-arts (Bozar) de Bruxelles dans le cadre du festival ''Moussem'' dédié à la musique, aux arts de la scène et au cinéma des pays arabes.
Plusieurs rencontres vont ponctuer ce rendez-vous culturel portant sur le parcours de groupes de musique mythiques marocains (Nass El Ghiwane, Jil Jilala et Lamchaheb), sur l'amazighité et la diversité culturelle au Maghreb et dans l'immigration, ainsi que sur le Maroc en transition.
Les débats seront animés par une pléiade de femmes et hommes de lettres notamment la sociologue et universitaire, Soumia Naamane Gessous, le critique d'art et universitaire, Moulim El Aroussi, le fondateur du groupe Jil Jilala, Mly Taher El Asbahani, et enfin l'universitaire et secrétaire général de l'Association marocaine de science politique, Abderrahim El Maslouhi.
Source : MAP
Le long-métrage "Les Barons" du réalisateur belgo-marocain Nabil Ben Yadir cartonne en Belgique, entamant sa deuxième semaine de succès dans les salles obscures à Bruxelles, en Wallonie mais aussi en Flandre.
Dans cet opus, le réalisateur Ben Yadir décrit le quotidien des jeunes Marocains de Bruxelles (Maroxellois) dans le quartier de la capitale belge Molenbeek, sous un angle comique.
Ce premier long-métrage du jeune metteur en scène Ben Yadir a rencontré un succès inattendu et a été bien accueilli par les critiques qui estiment que la capitale belge "jamais, peut-être, n'a été aussi bien filmée".
Premier film de Nabil Ben Yadir, "Les Barons" est projeté depuis le 4 novembre en Belgique. Il a été retenu en compétition officielle au Festival international du film d'Amiens (France).
Source : MAP
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