Entretien avec Naima Huber-Yahi autour de la représentation de l’immigration dans le cinéma en marge de sa participation au séminaire: "Images, cinéma et migrations", organisé par le CCME dans le cadre du Festival cinéma et migrations d'Agadir.
Naima Hubert-Yahi est auteure, historienne et chercheure associée à l’URMIS (Université Côte d’Azur), membre de la commission Stora sur les questions mémorielles portant sur la colonisation et la guerre d’Algérie, spécialiste de l’histoire culturelle des Maghrébins en France et directrice de l’association Pangée Network. Elle a co-dirigé plusieurs ouvrages collectifs comme « La France arabo-orientale » en 2013, « Sexe, race et corps colonisés » (CNRS, 2019). Auteure, elle signe les comédies musicales « Barbès café» en 2011, ou encore « Ne me libérez pas, je m’en charge » en 2021. Documentariste, elle a proposé le film « La Mélodie de l’Exil» (France Ô, 2011) et le film « Les marcheurs, chronique des années beurs » (Public Sénat, 2013). Commissaire d’exposition, elle a signé « Générations, un siècle d’histoire culturelle des Maghrébins en France » en 2009 à la Cité nationale de l’histoire de l’immigration, dont elle co-dirige le catalogue chez Gallimard, puis l’exposition « Ô blédi, ô Toulouse, présences maghrébines dans la ville rose» en 2018 à la médiathèque José Cabanis de Toulouse. Elle a aussi été la co- commissaire de l’exposition « Douce France, des chansons de l’exil aux cultures urbaines , au Conservatoire national des arts et métiers en Septembre 2021- Mai 2022.
