Annoncée parmi les mesures du nouveau code de la route, la fin de l’homologation pour les véhicules d’occasion importés ayant plus de 5 ans d’âge ne s’appliquera pas, a priori à tout le monde. On en sait un peu plus aujourd’hui sur les « dispositions » prévues pour les Marocains résidant à l’étranger (MRE), et qui n’avaient pas été précisées dans le texte. Selon le directeur du centre national d'essais et d'homologation, les retraités MRE pourront toujours importer leurs voitures d'occasion de plus de 5 ans.
Contacté par nos soins, Abdelaziz Ezzaim, directeur du Centre national d’essais et d’homologation (CNEH), nous a déclaré que « la seule disposition prise concerne le retour des retraités (MRE, ndlr) ». Ainsi, d'après lui, les retraités marocains résidant à l'étranger pourront se faire homologuer une voiture même si elle a plus de 5 ans - ils seront les seuls pour le moment. Autre précision apporté par M. Ezzaim : la règlementation entrera en vigueur le premier janvier 2011.
Pour rappel, conformément aux dispositions de l’article 96 du décret 2-10-421 portant sur l’application du code de la route, publié dans le bulletin officiel no 5878 bis du 30 septembre 2010 « sont soumis à l'homologation à titre isolé […] les véhicules usagés importés de moins de cinq (5) ans d'âge » (page 49 du pdf). Ceci étant, les véhicules d'occasion fabriqués avant le 1er janvier 2006 ne pourront plus être introduits au Maroc.
Si l’un des objectifs de cette mesure était de protéger le parc automobile marocain des épaves importées, elle devait surtout affecter des nombreux retraités MRE, qui bénéficiaient d’un abattement de 85% des droits de douane sur l’immatriculation leurs véhicules importés. Comme nous vous l’annoncions précédemment, 26 662 retraités avaient ainsi pu profiter de cet avantage pour ramener leurs voitures depuis 2009.
Avec l'annonce de la restriction de l'homologation au Maroc, la crainte était donc survenue que cet avantage important pour les retraités pourrait se voir aboli. Une limite sur l’âge des véhicules importés valable pour tous aurait touché un grand nombre de retraités. Ils n'auraient pas pu faire immatriculer de voitures au Maroc si elles dataient d'avant 2006.
Mais l’article 96 du décret 2-10-421 précisait aussi que « toutefois, des dispositions concernant les Marocains résidant à l'étranger peuvent êtres prises ». Rien de concret n’avait cependant été dit au sujet de ces dispositions, jusqu'à présent. Aujourd'hui, le doute semble être levé.
Source : Yabiladi
Le ressortissant marocain résidant en Allemagne, M. Ahmed Gueddari, a reçu, mercredi, "la médaille de l'intégration" décernée pour la première fois par le gouvernement allemand.
Sept autres ressortissants de différentes nationalités ont été récompensés sur proposition des groupes parlementaires allemands.
Originaire de Nador, M. Gueddari, qui est établi en Allemagne depuis 40 ans, est le président de "l'association d'amitié marocaine" à Raunheim (Sud-ouest de l'Allemagne).
La Déléguée du Gouvernement fédéral à la migration, à l'intégration, chargée des questions relatives aux réfugiés, Mme Maria Boumer, a souligné que M. Gueddari a été primé pour son action inlassable dans le domaine associatif et sa contribution à la réussite des projets d'intégration des immigrés ainsi que son adhésion à la concrétisation du dialogue entre les religions et la tolérance entre les différentes communautés à Raunheim.
Cette médaille récompense les efforts déployés par les ressortissants d'origine étrangère pour inciter à l'intégration au sein de la société allemande, a précisé Mme Boumer, indiquant que la médaille incite à la prise d'initiative, à la contribution à l'intégration et à l'encouragement à la vie en communauté.
M. Gueddari a relevé que la formation, l'enseignement et l'action associative constituent des facteurs essentiels pour faciliter l'intégration en Allemagne.
03/12/10
Source : MAP
Pour faire face à une pénurie croissante de main-d'œuvre dans des secteurs industriels clefs, Berlin a décidé d'alléger les démarches administratives pour certains travailleurs étrangers.
Face à la baisse spectaculaire du chômage outre-Rhin et à la demande croissante de main-d'œuvre qualifiée, Berlin a décidé de faciliter aux immigrés étrangers l'accès au marché du travail allemand. À la demande du patronat, la ministre du Travail, Ursula von der Leyen, a finalement décidé d'alléger les démarches administratives pour les travailleurs immigrés dans les secteurs d'activité où la pénurie est la plus aiguë. Et cela en dépit de la polémique sur l'immigration qui continue d'agiter l'Allemagne.
«À l'heure actuelle, les services de mon ministère sont en train d'établir une liste de métiers pour lesquels nous envisageons d'alléger les démarches administratives pendant une durée limitée», a affirmé von der Leyen dans une interview au quotidien économique Handelsblatt publiée jeudi. Selon les règles en vigueur actuellement, un employeur doit être en mesure de prouver à l'Agence fédérale pour l'emploi qu'il n'a pas trouvé de candidat qualifié pour un poste à pourvoir avant de faire appel à de la main-d'œuvre étrangère. Ce préalable devrait être supprimé dans plusieurs branches d'activité, où les employeurs pourront faire appel directement à des candidats étrangers.
«Liste positive» de métiers
La «liste positive» des emplois concernés est en cours d'élaboration. Cependant, von der Leyen a déjà fait savoir que les ouvriers du secteur des machines-outils et les ingénieurs en automobile, où les besoins sont urgents afin d'honorer les carnets de commandes, seront concernés. Mais aussi les électriciens et les médecins. La ministre du Travail présentera son projet au gouvernement, afin qu'il soit ensuite soumis à l'approbation du Bundestag, avant la fin de l'année. Ainsi, elle espère que la nouvelle réglementation pourra entrer en vigueur dès le premier trimestre 2011.
La ministre conservatrice von der Leyen espère de cette façon forcer la main aux ténors de la CDU de Merkel et à la CSU, son parti jumeau en Bavière, qui freinent ce projet par crainte de prendre l'opinion à rebrousse-poil. «Nous devrions tous prendre conscience de la pénurie de main-d'œuvre qualifiée, lance-t-elle. Cela occasionne des coûts énormes en raison des interruptions dans la production, ce qui gonfle les chiffres du chômage. Nous devons empêcher que certaines entreprises décident de délocaliser une partie de leur production pour pallier ce manque.» En novembre, le taux de chômage a de nouveau baissé. Selon les chiffres de l'Agence fédérale pour l'emploi, 2,931millions de personnes sont sans travail, soit 7% de la population active.
D'après les estimations de l'Agence fédérale pour l'emploi, l'Allemagne devrait faire venir 200.000immigrés par an pour combler ses besoins en main-d'œuvre qualifiée. «Le recours à l'immigration est une obligation en raison de l'évolution de notre démographie, juge Raimund Becker, le patron de l'Agence. Nous devons nous orienter vers une immigration adaptée à notre marché du travail, en adoptant un système à points, comme au Canada, ou en établissant une liste positive de métiers et de qualifications particulièrement demandés.»
Source : Le Figaro
Recherche et formation sur la migration: Partenariat renforcé entre l'Université Ibn Zohr et le CCME
Le partenariat entre l'Université Ibn Zohr d'Agadir et le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME) est en passe d'être renforcée en ce début d'année universitaire avec le lancement de nouvelles actions visant à approfondir la recherche et la formation sur la thématique de la migration.
Selon le directeur de l'Observatoire régional des migrations-espaces et sociétés (ORMES), Mohamed Charef, en charge d'un Master sur "Migrations et développement durable" au sein de la Faculté des lettres d'Agadir, cette formation spécialisée, lancée il y a une année, est "l'aboutissement en partie de la coordination entre les deux institutions en vue d'appréhender les enjeux des migrations, notamment marocaine, et se donner les outils performants de recherche face aux problèmes de développement et des mobilités".
Il a souligné, dans un entretien accordé à la MAP, que "l'engagement actif" des deux parties pour assurer la réussite de ce Master spécialisé s'est traduit, en ce début d'année universitaire, par l'inauguration d'un Centre de documentation sur les migrations, dont les fonds sont assurés par le CCME.
La leçon inaugurale de l'année en cours portant sur le thème "Migrations marocaines : mutations et enjeux", a été d'ailleurs donnée par M. Driss El Yazami, président du CCME, lequel a présidé, par la même occasion, la présentation des activités des étudiants pour l'année universitaire 2009-2010.
Devant les étudiants de l'Université Ibn Zohr, M. El Yazami a notamment rappelé que le nombre de ressortissants marocains à l'étranger avoisine aujourd'hui 4 millions, ce qui montre, selon lui, l'importance d'une réflexion académique sur cette thématique et les mutations profondes que ne cesse de subir la migration marocaine.
Le Master "Migrations et Développement Durable" a été conçu, précise M. Charef, de manière justement à mettre à profit les compétences des universitaires et des professionnels pour faire avancer l'état de la connaissance sur le thème des migrations et du développement global et durable, "un sujet transversal qui conjugue les volets économique, social, juridique, environnemental et culturel".
La migration demeure, d'après lui, l'une des problématiques les plus controversées et peut être même l'un des principaux défis du 21e siècle.
Au niveau mondial, le nombre de migrants est passé de 75 millions en 1960 à 100 millions en 1980 pour atteindre 175 millions en l'an 2000. Actuellement, l'on compte près de 200 millions de migrants.
"Bien que son importance numérique soit relativement faible, soit moins de 4 pc de la population mondiale, la migration reste une question quasi présente dans nos sociétés, que nous soyons dans les pays du nord ou du sud", note-t-il, soulignant que ce phénomène alimente plus que jamais un grand débat pour se transformer à un sujet de polymérique "abondamment exploité, commenté et critiqué, nourrissant parfois, les fonds de commerce des extrémistes ".
L'ensemble de ces enjeux appellent, selon cet universitaire, "une profonde réflexion, une approche globale et des réponses adéquates" aussi bien des politiques que des universitaires et des chercheurs.
Source : MAP
"Al-Hassaniya Moroccan Women's Center", un centre dédié au soutien de la femme marocaine en Grande-Bretagne, a été choisi jeudi par le Groupe de presse britannique, The Guardian, parmi les cinq meilleures associations caritatives du Royaume-Uni pour l'année 2010.
Cette distinction vient récompenser les efforts consentis par le centre, basé au quartier de Kesington and Chelsea (ouest de Londres), en faveur de personnes vulnérables, en particulier les femmes dans une situation difficile.
Outre Al-Hassaniya, le prix, qui fête cette année son 18ème anniversaire, a également été attribué à l'association "Bag Books", active dans le domaine de la promotion de la lecture parmi les personnes souffrant de difficultés d'apprentissage, l'association "Kalayaan", qui soutient les travailleurs immigrants, "My Life My Choice" et "One25" Le "Guardian Charity Awards" est attribué aux associations les plus innovantes et qui font la différence dans leurs champs d'activité. Outre une récompense financière, le prix offre un package de soutien aux associations primées dont l'accès à des programmes de formation.
Mis en place en 1985, le centre Al-Hassaniya s'est distingué par sa contribution à l'intégration de la femme marocaine au sein de la société britannique et à la promotion des valeurs de solidarité parmi les membres de la communauté marocaine.
Tout en focalisant ses activités sur la situation de la femme, le centre demeure ouvert également aux hommes et aux autres communautés arabe et musulmane dans la région de l'ouest de Londres.
Source : Aufait/MAP
Les objectifs en matière d’expulsions ne sont pas atteints. Brice Hortefeux va demander un audit sur l’explosion du nombre d’étudiants étrangers.
Des expulsions en baisse de 6% sur un an à la fin du mois d’octobre, les visas accordés pour raisons familiales en hausse de plus de 8%, des demandes d’asile en hausse de 8%… Pour Nicolas Sarkozy, qui a sur son bureau ces chiffres encore confidentiels, tous les clignotants sont au rouge en matière d’immigration. Mardi soir, Marine Le Pen, invitée de France 2, aura beau jeu de souligner les écarts entre le discours de fermeté et les derniers résultats de l’ex-ministère de l’Immigration.
La semaine dernière, le président de la République a demandé à Brice Hortefeux de reprendre l’initiative sur le sujet. Le ministre de l’Intérieur, qui vient de reprendre le dossier – il a été ministre de l’Immigration de 2007 à 2009 –, a reçu des consignes très fermes, tant l’immigration reste un dossier prioritaire, un thème de campagne pour 2012. Pour la première fois depuis 2007, les objectifs chiffrés fixés par le président de la République ne devraient pas être atteints, ou alors sur le fil. Ce sont les reconduites de Roms roumains et bulgares, organisées à grand fracas médiatique, qui ont dopé les chiffres. A la fin du mois de septembre, les départs volontaires, dont ils composent la majorité du contingent, ont bondi de 14%… Tandis que les reconduites forcées étaient en net recul.
Les juges continuent d’annuler les décisions des préfets
Lorsqu’il avait pris la succession de Michèle Alliot-Marie à l’Intérieur, Brice Hortefeux n’avait pas hésité à faire valoir son droit d’inventaire, soulignant les mauvais chiffres de sa collègue. Cette fois, il devrait retenir ses coups, même si les relations entre les deux cabinets se sont considérablement dégradées depuis le mois d’août dernier et la polémique autour de la circulaire sur les Roms; à tel point que les directeurs de cabinet des deux ministres ne se serrent pas la main lorsqu’ils se croisent à l’Elysée.
"Hortefeux considère qu’Eric Besson a sa part de responsabilité car il n’a jamais réellement assumé son rôle. Il pense qu’il a provoqué un véritable appel d’air en vantant en permanence la tradition d’accueil de notre pays", explique un parlementaire ami de la Place Beauvau, "mais l’attaquer reviendrait à remettre en cause la doctrine sarkozyste en la matière". Et pour cause… Malgré trois lois sur l’immigration depuis 2002, deux signées par Nicolas Sarkozy au ministère de l’Immigration et une par Brice Hortefeux, la politique du chiffre, chère à Nicolas Sarkozy, marque le pas. Le manque de "zèle" idéologique supposé d’Eric Besson ne clôt pas le débat: les juges continuent d’annuler massivement les décisions des préfets et les laissez-passer consulaires délivrés par les pays étrangers permettant de renvoyer les clandestins plafonnent toujours autour de 35%.
Dès le début du mois de janvier, le ministre de l’Intérieur devrait réunir les préfets et les consuls pour leur rappeler que l’immigration reste une priorité du gouvernement. Il devrait également recevoir rapidement les représentants du Conseil d’Etat, dont dépend largement la politique de l’asile. Enfin, il va demander avec sa collègue Valérie Pécresse une mission d’audit à l’Inspection générale de l’enseignement supérieur pour faire le point sur l’explosion du nombre d’étudiants étrangers depuis le début de l’année. Au ministère de l’Intérieur et à l’Elysée, on suspecterait les universités françaises d’être, en fait, l’une des voies d’entrée sur le territoire national de migrants économiques.
Source : JDD
Dans le cadre de son colloque annuel, l’Institut Méditerranéen d’Etudes Musulmanes se propose de convier à une journée de conférences et de débats au sujet de l’enseignement de la langue arabe en Provence.
Les principaux acteurs de cet enseignement, académies, ELCO, instituts de formation et associations culturelles sont invités en même temps que tous les partenaires et institutions ayant un rapport avec un sujet qui mobilise différents intérêts, pédagogiques, culturels, économiques et politiques. Etat, Collectivités locales, institutions nationales et internationales (Institut du Monde Arabe, INALCO, ISSESCO, ALECSO…) sont conviés à ce colloque qui se tiendra le jeudi 9 décembre 2010 à Marseille…Suite
Le président du Front national Jean-Marie Le Pen a été relaxé par le tribunal correctionnel de Paris des chefs d'incitation à la haine envers les musulmans et les personnes d'origine algérienne. Pour l'instant, aucune partie n'a fait appel de cette décision.
C’est une relaxe qui crispe un peu plus l’atmosphère autour du procès pour incitation à la haine envers les musulmans et les personnes d'origine algérienne intenté par des associations contre Jean-Marie Le Pen. Le leader du Front national (FN) était poursuivi car le mouvement « jeunesse » de son parti avait diffusé en février 2010, lors de la campagne des élections régionales en région Provence-Alpes-Côte d'Azur (Paca), une affiche titrée « Non à l'islamisme » et représentant une femme intégralement voilée à côté d'une carte de France, elle-même recouverte du drapeau algérien percé de sept minarets en forme de missiles. Une image reprenant les thèmes d'un tract suisse, celui que l'Union démocratique du Centre (UDC) avait produit lors du référendum sur l'interdiction de nouveaux minarets. L'association entre Algérie et islamisme avait notamment provoqué la fureur bien compréhensive d'Alger.
Le tribunal correctionnel de Paris a finalement estimé jeudi 2 décembre que Le Pen n'était « ni l'auteur de l'affiche en cause, ni le responsable des sites sur lesquels elle avait été diffusée ». Sans aborder le fond du dossier, les magistrats de la 17e chambre ont débouté la Licra et SOS Racisme pour de pures questions de forme, alors que le procureur avait requis contre l'eurodéputé et conseiller régional de la région Paca un an d'inéligibilité, deux mois de prison avec sursis et 20 000 euros d'amende.
Tribune politique
« Sa responsabilité était évidente ! », s'est indigné Me Patrick Klugman, l'un des avocats de SOS Racisme, qui a également reproché à Le Pen « sa couardise, car il n'assume pas ses responsabilités ».
Marine Le Pen a quant à elle regretté que le tribunal ne se soit « pas penché sur le fond » du dossier. Ce qui aurait offert une bonne tribune politique à peu de frais pour les idées du Front national. « Je trouve hallucinant que l'on envoie nos jeunes soldats combattre avec armes les talibans en Afghanistan et qu'on interdise aux responsables politiques que nous sommes de combattre les talibans et les islamistes par les mots en France », s'est insurgée la vice-présidente du FN en faisant encore une fois à dessein un amalgame nauséabond entre islam, islamisme et djihadisme. « J'assume cette affiche », a-t-elle encore martelé.
Le parquet a dix jours pour introduire un recours contre le jugement du tribunal tandis que SOS Racisme attend de connaître la décision du procureur avant d'interjeter ou non appel.
Source : Jeune Afrique/AFP
Toute étude sur les migrations internationales ne manque pas de souligner la complexité du phénomène, de ses ressorts et de sa gestion. Le colloque envisagé n’entend bien évidemment pas cerner l’ensemble des problèmes juridiques soulevés ; il vise plus simplement à fournir un éclairage certes partiel et limité mais le plus révélateur possible des grandes tendances marquant l’évolution contemporaine de ce phénomène dont on ne dira jamais assez l’importance, la sensibilité et l’intérêt.
Le Colloque se tient, le 13 et 14 janvier 2011 à Aix-en-Provence (France)…Suite
Un député du Parti du peuple danois (PPD, extrême-droite) allié parlementaire essentiel du gouvernement de centre-droit, a été condamné vendredi par un tribunal danois à une amende de 5.000 couronnes (670 euros) pour avoir proféré des propos racistes à l'égard des musulmans.
Le pasteur Jesper Langballe de l'Eglise évangélique-luthérienne d'Etat, a été condamné pour avoir enfreint l'article 266b qui interdit tout dénigrement d'un groupe de population ou de personnes pour leur race, couleur de peau, religion ou origine ethnique, selon le tribunal de Randers (ouest).
Il s'était élevé, dans une chronique publiée en janvier, contre "les musulmans qui tuent leurs filles (dans les crimes d'honneur) et qui ferment les yeux sur leurs viols par leurs oncles".
Il a reconnu devant la Cour avoir enfreint la loi et avoir formulé "des propos sarcastiques" dans cette chronique, tout en considérant que l'article de loi sur le racisme était "une honte pour la société de droit", qui "freine toute liberté d'expression".
Le Parlement danois avait levé en juin son immunité parlementaire afin de permettre à la justice de le déférer devant les tribunaux pour ses propos considérés comme racistes par l'accusation publique.
Source : La Croix/AFP
Londres sera la prochaine station du Forum marocain des compétences. Après Paris et Montréal, la capitale britannique recevra, le 22 janvier prochain, les talents et les entreprises marocaines, indique un communiqué des organisateurs. Cette manifestation sera un rendez-vous incontournable de partage et d'échange entres les compétences marocaines à l'étranger et les entreprises marocaines sur les opportunités de l'emploi et de l'investissement au Maroc, ajoute la même source. Par ailleurs, plus de I.500 cadres hautement qualifiés, évoluant dans différents secteurs, notamment la banque, les finances, le conseil, seront attendus le 22 janvier à Londres, selon les organisateurs. Quant aux sociétés et multinationales marocaines, les organisateurs s'attendent à la participation de plus d'une vingtaine d'entreprises représentant les différents secteurs d’activité.
L'objectif de l'organisation de ce forum est d'optimiser la contribution des talents marocains à l'étranger au développement économique et social du pays et leur implication dans les grands chantiers de développement humain. Pour cela, les organisateurs ont programmé des conférences et débats concernant l'actualité et la promotion de l'investissement au Maroc
Source : Le Reporter
L'art pictural marocain est à l'honneur depuis quelques jours dans la ville italienne de Rivarolo Canavese (région de Turin-Nord-ouest), à l'occasion d'une exposition d'Âœuvres des artistes peintres Aziza Sebbah et Abdelouahi Charia.
Intitulée "De Tétouan, les couleurs et les brises de la Méditerranée marocaine ", cette exposition qui vise à présenter au public turinois une autre facette de l'art figuratif marocain, suscite un grand intérêt auprès des nombreux visiteurs.
Son vernissage, samedi dernier, a d'ailleurs été marqué par la présence de nombreuses personnalités dont le maire de Rivarolo, M. Fabrizio Bertot, le maire de la commune de San Maurizio Canavese, M. Roberto Canova et le président de L'union des Chambres des Experts Européens (U.C.E.E.), M. Paolo Saba.
Se félicitant de la tenue de cette exposition, où les toiles des deux peintres de l'école de Tétouan s'inspirent de la culture arabo-berbère et de l'art hispanique, le consul général du Maroc à Turin, M. Noureddine Radhi, a souligné l'intérêt d'une telle manifestation en tant qu'espace pour faire connaître l'art et la culture marocains à l'étranger.
Cette exposition se poursuivra jusqu'au 19 décembre.
La ville de Turin abrite, par ailleurs, dans le cadre des échanges culturels entre le Maroc et le Piémont (nord-ouest) une autre exposition de jouets marocains.
Placé sous le thème "Rêves d'enfants", cette exposition, qui compte plus de deux cents jouets provenant du Maroc, a pour objectif de faire connaître l'histoire des jouets, de la culture et des traditions marocaines.
Plusieurs autres manifestations culturelles sont également organisées autour de cette exposition qu'abrite le centre ludique de Turin, notamment des défilés de costumes traditionnels, des desseins au henné, avec la participation des associations "Al Maghreb" et "Al Oukhouan".
03/12/10
Source : MAP
La Suisse s'est engagée jeudi à respecter ses obligations internationales dans la mise en oeuvre de l'expulsion des étrangers délinquants, à la suite du vote de dimanche, dans l'espoir d'apaiser les craintes de l'Union européenne concernant des accords sur la libre circulation.
"Je me suis engagée personnellement à trouver une solution qui nous permette à la foi de respecter nos obligations constitutionnelles et nos obligations internationales", a annoncé la conseillère fédérale pour la Justice et la police Simonetta Sommaruja, à l'issue d'une rencontre avec les ministres de l'Intérieur de l'UE à Bruxelles.
"J'ai informé mes collègues de l'UE de la décision de la population suisse et souligné que ce vote montrait qu'il y avait des craintes concernant la délinquance des étrangers et qu'il fallait les prendre au sérieux", a-t-elle souligné.
"Cette décision est axée sur les délinquants et ne doit pas être interprétée comme un geste d'hostilité envers les étrangers", a-t-elle insisté.
"La grande majorité des étrangers installés en Suisse sont bien intégrés et apportent une contribution importante", a-t-elle rappelé.
Plusieurs gouvernements de l'UE ont exprimé des préoccupations face au caractère automatique des mesures d'expulsion, sans possibilités de recours.
Le Conseil de l'Europe a averti que sous cette forme, la mesure d'expulsion décidée par la Suisse "ne serait pas conforme à la Convention européenne des droits de l'homme".
Les électeurs de la Confédération helvétique ont approuvé à près de 53% l'initiative du parti populiste UDC proposant une expulsion automatique des criminels étrangers à l'issue de leur peine, sans prise en compte de la gravité des délits.
Cette disposition peut donc concerner les ressortissants des pays de l'Union européenne, avec qui la Suisse a un accord de libre-circulation à ce jour.
La législation européenne impose en outre un examen au cas par cas des situations et interdit les expulsions collectives et les mesures discriminatoires.
"Je n'ai pas entendu de critiques de mes homologues et j'ai eu une dizaine de contacts bilatéraux, notamment avec la commissaire Cecilia Malmström, en charge de la sécurité, et avec les ministres belge et néerlandais, car le problème (de la délinquance des étrangers et des renvois) se pose à d'autres pays", a souligné Mme Sommaruja.
"L'adoption de cette initiative n'aura pas de conséquences immédiates sur la libre circulation des personnes", a-t-elle assuré.
"L'accord avec l'UE sur la libre circulation a été approuvé par la population suisse (...) et nous allons tout faire pour continuer à le respecter", a-t-elle ajouté.
"Nous tenons à tout faire pour nous montrer une partenaire crédible", a-t-elle insisté, "le gouvernement à le devoir d'accepter une décision populaire et doit la concrétiser".
"Nous allons essayer de la mettre en pratique en évitant des contradictions avec nos obligations internationales. Nous allons voir où il y a des possibilités d'interprétation. Mais ce ne sera pas facile", a-t-elle reconnu.
"Nous souhaitons aller vite, mais je ne peux pas m'engager sur des délais précis. Un groupe de travail va faire des propositions au gouvernement qui les présentera au Parlement qui devra trancher", a encore dit la responsable.
Source : Le Matin.ch/AFP
La Russie a besoin d'environ 5 millions de travailleurs immigrés chaque année, estime le président du Service fédéral des migrations Konstantin Romodanovski.
"Chaque année, nous avons besoin d'environ 5 millions de travailleurs étrangers, dont 40.000 à 60.000 spécialistes hautement qualifiés", a-t-il déclaré mercredi. Et d'ajouter que les besoins du pays en spécialistes de ce genre étaient satisfaits à un peu plus de 50%.
Selon M. Romodanovski, si la Russie ne faisait pas appel à la main-d'œuvre étrangère, cela se répercuterait sérieusement sur son économie.
"Près de 7 millions d'immigrés se trouvent actuellement en Russie, plus de 1,8 million y font leurs études ou suivent un traitement médical. Plus d'un million travaillent légalement et 4,5 millions clandestinement", a-t-il constaté.
Le président du Service des migrations s'est déclaré hostile à la régularisation des étrangers vivant en situation irrégulière en Russie depuis plus de 10 ans.
"Je m'oppose à l'idée d'accorder une amnistie à tous ces gens. Certes, le problème doit être réglé, mais de manière sélective", a-t-il dit.
La Russie est actuellement le deuxième pays au monde, après les Etats-Unis, qui accueille le plus grand nombre d'immigrés. La plupart d'entre eux viennent des pays de l'ex-URSS, en particulier du Tadjikistan, de l'Ouzbékistan et du Kirghizstan, mais aussi de l'Ukraine et de la Moldavie.
Source : RIA Novosti
Le décès d’un conjoint suisse peut mettre fin à l’autorisation de séjour accordée à un étranger. Le Tribunal fédéral (TF) récuse tout automatisme qui accorderait un droit à la prolongation de séjour après un veuvage.
Un Indien âgé de 44 ans l’a appris à ses dépens après avoir épousé une septuagénaire zurichoise décédée une année après leur mariage. En 2008, l’Office des migrations du canton de Zurich avait refusé de prolonger son autorisation de séjour.
En vain, l’homme s’était prévalu de la loi fédérale sur les étrangers. Celle-ci accorde un droit à la poursuite du séjour en Suisse, lorsque des «raisons personnelles majeures le justifient».
Pas de droit systématique
Dans un arrêt de principe, le TF refuse de reconnaître un droit systématique à la prolongation d’une autorisation de séjour après un veuvage. Il est d’avis que chaque cas doit être jugé individuellement.
Ce veuf, souligne la Haute Cour, a d’importantes attaches familiales en Inde, où vivent ses parents, ses frères et soeurs ainsi que les enfants qu’il a eus d’une précédente relation.
Brève union prévisible
Il y a passé la majeure partie de son existence et n’est arrivé en Suisse qu’à l’âge de 36 ans. Une réinsertion sociale dans son pays d’origine ne devrait pas poser de problèmes majeurs.
De plus, en raison de la différence d’âge de 34 ans entre lui et son épouse décédée, il pouvait s’attendre à ce que son mariage ne dure pas de longues années.
Source : TDG
Le Maroc se voit associé au processus initial de définition et de mise en place du prochain Forum chinois du dialogue des cultures.
Invité par le prestigieux Institut des affaires étrangères du peuple chinois, André Azoulay, Conseiller du Roi Mohammed VI et président de la Fondation euro-méditerranéenne Anna Lindh, a terminé, mardi 30 novembre, une visite de travail d’une semaine en Chine qui l’a conduit successivement à Pékin, Shanghai, Suzhou et Hangzhou.
Centré autour du processus de préparation du premier Forum international sur le dialogue des cultures et des civilisations que la Chine a décidé d’organiser au printemps 2011, Azoulay a eu une séance de travail avec le Président de ce Forum, Yan Zhaozhu, qui occupe, par ailleurs, les plus hautes responsabilités en Chine pour le dialogue des cultures sur le plan international.
Cette réunion à laquelle ont participé plusieurs responsables chinois ainsi que l’Ambassadeur du Maroc à Pékin, Jaâfar Laâlej, a été suivie d’un dîner officiel présidé par Zhaozhu au Palais des Hôtes de la République de Chine.
A Shanghai où il a été l’hôte des Autorités régionales, Azoulay a mis en relief, auprès de ses différents interlocuteurs, le rôle historique joué par d’éminentes personnalités juives venues du monde arabe au 19e siècle et dont l’apport a été déterminant pour bâtir les fondements du Shanghai contemporain en tant que métropole financière, scientifique et universitaire ouverte vers le reste du Monde.
Accompagné du Professeur Pan Guang, directeur du Centre de recherches sur le judaïsme au sein de l’Académie chinoise des sciences sociales, le Conseiller du Roi s’est rendu notamment sur les lieux de vie et de travail des familles Sassoon, Kadoorie et Hardoone, toutes trois venues d’Irak au milieu du 19e siècle et qui ont été à l’origine de la création d’institutions financières et bancaires à partir de Shanghai qui se sont ensuite imposées dans le monde entier.
Azoulay s’est également adressé à la Communauté juive de Shanghai qui est aujourd’hui de l’ordre de 4.000 personnes et qui est présidée par un Marocain, Maurice Ohana, installé à Shanghai depuis une douzaine d’années. A l’occasion de cette rencontre, Azoulay a mis en relief la dimension emblématique du rôle joué par le Roi et le Maroc au sein de la Communauté des Nations pour tout ce qui touche au dialogue des cultures et des civilisations.
«Ce leadership qui fonde sa légitimité sur la profondeur de la civilisation marocaine et la permanence historique de la diversité culturelle et spirituelle que notre société a eu le talent de sauvegarder, trouve aujourd’hui un écho significatif et inédit en Chine», a ajouté Azoulay en soulignant l’importance de voir le Maroc associé au processus initial de définition et de mise en place du prochain Forum chinois du dialogue des cultures, première initiative d’envergure internationale, prise par Pékin, en contrepoint au débat régressif et archaïque autour des théories du choc des civilisations et de la fracture socio-culturelle.
Source : Le Soir
La Fondation du Roi Abdul-Aziz Al-Saoud pour les Etudes Islamiques et les Sciences Humaines et la Fondation Konrad Adenauer organisent à Casablanca, les 9-10 décembre 2010, dans le cadre de leur programme culturel commun « Dialogue des deux rives », une première rencontre destinée à contribuer à l’élaboration d’un état des lieux de la recherche scientifique sur la situation plurielle des musulmans en Europe. Des chercheurs (sociologues, anthropologues, politologues, historiens, démographes, islamologues…) venus de différents pays européens et de la rive sud de la Méditerranée présenteront leurs travaux et échangeront à propos d’une série de questions relative à l’Islam en Europe / l’Islam européen ; questions appelées à faire l’objet de rencontres scientifiques thématiques régulières au cours des prochaines années…Suite
L'humoriste maroco-canadien, Rachid Badouri, et les artistes Aziz Saâdallah et Khadija Assad seront en vedette dans la comédie policière "L'appât", un film d'Yves Simoneau qui sera à l'affiche le 17 décembre, au Québec.
Le grand premier tapis rouge à Montréal aura lieu le 13 décembre, au Cinéma Impérial, en présence de l'équipe du film, ainsi que de nombreuses personnalités du milieu artistique, selon "Alliance Vivafilm" et "Cirrus Communications", respectivement l'un des plus grands distributeurs de longs-métrages au Canada est l'une des plus importantes maisons de production audiovisuelle au Québec.
Les principaux artistes du film devront sillonner par la suite les quatre coins de la province du Québec, ajoute-t-on de même source.
Ils se rendront, entre autres, à Gatineau (7 décembre), Québec (8 décembre), Chicoutimi (9 décembre), Sherbrooke (15 décembre), St-Hyacinthe et Beloeil (14 décembre) et finalement à Trois-Rivières (16 décembre).
"L'appât" raconte l'histoire de Prudent Philibert Poirier (Guy A. Lepage), lieutenant à la Sûreté du Québec. A cause d'un événement malheureux, il devra collaborer avec Ventura (Rachid Badouri), un soldat d'élite pour les services secrets français.
Suite à des événements imprévisibles, les deux policiers se retrouvent à travailler ensemble, un peu malgré eux! De chocs culturels en surprises linguistiques, de folles poursuites en leçons pratiques, les deux hommes vont découvrir, au-delà de leurs différences, le véritable sens de l'amitié.
Le duo artistique marocain Khadija Assad et Aziz Saâdallah ont intervenu dans les films "Casablancais" de Abdelkader Lagtaâ, "Number One" de Zakia Tahiri, et dans le téléfilm "Le Toubib", réalisé par Aziz Jaïdi.
01/12/10
Source : MAP
Le Maroc est aujourd'hui engagé dans de nombreux chantiers de développement où les compétences expatriées ont tout à fait leur place, a affirmé le ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé de la communauté marocaine résidant à l'étrange, Mohamed Ameur.
Dans un entretien publié jeudi par le journal "Le Matin du Sahara et du Maghreb" , M. Ameur a indiqué que pour favoriser cette contribution, plusieurs mécanismes et dispositifs ont été envisagés et mis en Âœuvre afin de mieux localiser la communauté des Marocains à l'étranger, cerner son profil, savoir dans quelle mesure elle peut participer à l'effort de développement du pays et prévoir les moyens susceptibles de l'y inciter.
Le ministre a évoqué, à ce propos, la réalisation en 2009 d'une évaluation pour permettre au pays de définir une stratégie globale à visée opérationnelle pour la période 2009-2015, précisant que cette stratégie commence par une prospection des besoins nationaux, pour mieux identifier et organiser l'offre des compétences expatriées qui y correspondent et mettre en place un dispositif partenarial opérationnel pour les intégrer à l'effort de développement.
Pour réussir cette politique de mobilisation des compétences marocaines à l'étranger, a-t-il ajouté, il faut d'abord donner aux Marocains du monde un cadre pour les informer sur les opportunités que recèle le Royaume et développer des partenariats avec les acteurs privés et publics marocains pour formaliser les besoins en matière de compétences ou d'expertises marocaines expatriées.
Il faut ensuite inscrire ces partenariats, autant que possible, dans le cadre de la coopération bilatérale entre le Maroc et les pays d'accueil et, enfin, accompagner les porteurs de projets et appuyer leurs initiatives opérationnelles, a-t-il relevé.
M. Ameur a souligné que l'action gouvernementale visant à mobiliser les compétences nationales émigrées procède de la ferme volonté du Maroc de s'arrimer au train des pays en marche vers le développement global, ajoutant que le Maroc compte réaliser cet objectif en valorisant le savoir et l'expérience des MRE et en optimisant leurs apports au pays, tant au niveau de l'enrichissement culturel et intellectuel qu'à celui de l'investissement et du développement dans toutes ses acceptions.
2/11/2010
Source : MAP
La 12ème réunion du groupe migratoire mixte permanent maroco-espagnol s'est tenue, mercredi à Marrakech, en présence de plusieurs responsables marocains et espagnols.
Dans une déclaration à la MAP à cette occasion, M. Khalid Zerouali, wali, directeur de l'immigration et de la surveillance des frontières au Ministère de l'intérieur, a fait savoir que cette réunion de travail a été l'occasion de mettre en avant les efforts déployés par le Royaume sur le terrain, notant que ces efforts ont permis de réduire de plus de 90 pc le volume des flux migratoires clandestins vers l'Europe durant les cinq dernières années.
Cette réunion a été également l'occasion pour la partie espagnole de saluer ces efforts, a-t-il dit, relevant que "partant de ce constat, il est clair que le Royaume est l'unique partenaire stratégique dans la rive sud de la Méditerranée qui assume pleinement sa responsabilité à l'échelle régionale dans la gestion d'un dossier aussi épineux que celui de la migration".
Et de poursuivre que le Maroc est aussi le seul pays qui dispose d'une vision stratégique pour la gestion de ce dossier, faisant observer que la partie espagnole partage avec le Maroc cette vision.
M. Zerouali a tenu à indiquer également que les deux parties se sont mises d'accord pour développer l'ensemble des résultats positifs et concrets réalisés et ce, à travers l'adoption d'une panoplie de mesures à même de promouvoir l'émigration légale et de doubler d'efforts pour la consolidation de la place des marocains établis en Espagne à tous les niveaux.
Il s'agit aussi de mesures destinées au renforcement du volet sécuritaire, et qui portent sur les commissariats conjoints et l'échange des officiers de liaison en vue de faire face aux réseaux criminels actifs dans ce domaine, a expliqué M. Zerouali.
Pour sa part, Mme Anna Terron i Cusi, Secrétaire d'Etat Espagnol pour l'immigration et l'Emigration a déclaré à la presse que cette réunion a été l'occasion de constater "le bon niveau" de la coopération bilatérale dans divers domaines en rapport avec la question de l'immigration, et la lutte contre les réseaux migratoires clandestins, le trafic de personnes et la criminalité.
Mme Cusi a fait part de la détermination de son pays à travailler en partenariat avec le Maroc, sur des sujets en rapport avec la nouvelle situation des flux migratoires en Espagne du fait des changements engendrés par la crise économique internationale.
1/12/2010
Source : MAP
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