mardi 5 novembre 2024 19:24

Cela ne fait aucun doute, le visage des Marocains d’Europe est en perpétuelle évolution. Et la féminisation croissante de cette population constitue l’une des mutations les plus notables, et donc les plus intéressantes à étudier. C’est dans cette optique que seront réunies, les 18 et 19 décembre à Bruxelles, les Marocaines d’Europe et du Maroc. Initiative du Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME), l’espace d’échanges «Marocaines d’ici et d’ailleurs» qui leur est consacré n’est pas récent, puisqu’il date déjà de l’année 2008 (voir encadré).

Si durant les années 1960, une vague de Marocaines a afflué vers l’Europe, ce ne sont pas les mêmes qui quittent le Royaume aujourd’hui. Les profils et les ambitions ont radicalement changé ! Auparavant, les femmes quittaient le Maroc pour le vieux continent, profitant du programme de regroupement familial qui leur permettait de rejoindre leur conjoint qui travaillait sur place. Aujourd’hui, les Marocaines d’Europe sont le plus souvent jeunes et autonomes, et l’initiative de quitter leur pays d’origine pour un pays européen émane de leur propre volonté.

Parlementaires, entrepreneurs, militantes associatives, chercheurs : le panel de professions représentées viennent d’ailleurs illustrer la richesse du potentiel de ces femmes éparpillées à travers l’espace européen. Parmi les participantes figurent de «grosses pointures» de la défense des droits de la femme, comme Marit Flo Jorgensen, directrice des programmes du réseau euroméditerranéen des droits de l’Homme (REMDH), Myria Vassiliadou, secrétaire générale du Lobby européen des femmes (LEF), ou encore Jamel Oubechou, directeur de la promotion de l’égalité à la Haute autorité française de lutte contre les discriminations.

Actualité oblige, les axes autour desquels débattront les intervenants de cette troisième rencontre auront trait à des problématiques qui font la Une des préoccupations quotidiennes de ces femmes. La lutte contre les discriminations, la diminution des inégalités juridiques (comme les problèmes liés à l’application de la Moudawana en Europe) et l’amélioration des droits sociaux constitueront les axes centraux des discussions.

Chacune des Marocaines d’Europe vivant une expérience différente selon les politiques publiques de son pays d’accueil, le CCME se propose de poursuivre son parcours, à partir de ce mois de décembre et jusqu’en mai 2011, en allant à la rencontre de Marocaines d’autres pays et régions. L’Afrique subsaharienne, le continent américain, ainsi que les pays arabes seront donc visités par ce que l’on pourrait appeler «la caravane de la femme marocaine».

Source : Le Soir Echos

Que se passe-t-il dans le secteur du transfert d’argent ? Les réseaux offrant le service s’étoffent de manière spectaculaire. Western Union, le géant américain de cette activité, installé au Maroc depuis 1995, annonce qu’il offre désormais ses services dans plus de 5.000 points de vente à travers le Maroc. L’extension de son réseau s’est faite au pas de course sur les 15 derniers mois pour le renforcer de 3.000 points supplémentaires, en s’associant, entre autres avec Wafa Cash (600 agences) et la Banque Populaire (850 agences bancaires).

Depuis 1995, Western Union a graduellement développé ses points de vente en développant des partenariats avec Poste Maroc, Société Générale, BMCI, Crédit Agricole, Cach Com, E-Floussy et Eurosol. L’opérateur américain dit couvrir aujourd’hui l’ensemble du territoire marocain. En contrepartie, Western Union offre à ses partenaires marocains plus de 435.000 points de vente répartis dans 200 pays à travers le monde.

La concurrence s’intensifie sur le marché du transfert d’argent. L’enjeu est de taille : les transferts des Marocains résidant à l’étranger (MRE) totalisent à fin 2009 quelque 50 milliards de DH (un montant qui équivaut à 3 fois l’aide mondiale annuelle aux pays en développement). « La part de marché de Western Union atteint environ 20% à fin 2009 », souligne Habiba Dassouli, directrice régionale, Afrique du Nord de Western Union.

Entre 1982 et 2009, les MRE ont transféré en totalité quelque 666 milliards de DH. Les 70% de ce montant émanent des Marocains installés sur le vieux continent. Les transferts provenant des pays européens ont totalisé 593 milliards de DH depuis 1982. D’un point de vue statistique, ce sont plus de 80% des 3.200.000 MRE qui vivent en Europe occidentale, 9% résidant dans les pays du Golfe et 6% en Amérique du Nord. La structure démographique des MRE a quant à elle connu une forte mutation pendant ces dernières années. Près de 50% des MRE sont des femmes. «Ce qui explique en grande partie la forte tendance à l’évolution des transferts et de l’épargne», explique un expert.

Le transit de la manne des transferts est monopolisé en grande partie par les réseaux bancaires. La Banque Populaire mobilise quelque 53% de l’épargne des MRE, talonnée par Attijariwafa bank dont la part atteint aujourd’hui environ 20%. Les deux banques se livrent une bataille féroce sur le continent européen, dont émanent 70% des transferts. Ouvrant leurs propres agences en Europe, elles ambitionnent graduellement de canaliser directement les transferts des MRE, sans s’appuyer sur les réseaux de Western Union ou Money Gram. Le secteur est de plus en plus investi par de nouveaux opérateurs. Les points de vente se multiplient et le service se démocratise, mais les tarifs pratiqués restent toutefois exorbitants. L’absence de contrôle de tutelle fait que chaque opérateur propose sa propre fourchette de prix.

16/12/2010

Source : Le Soir Echos

MedDiasporas est le nouvel outil développé par ANIMA Investment Network, une plate-forme multi-pays de développement économique de la Méditerranée, en vue de mobiliser le potentiel des talents de la diaspora MED. Cette démarche passe par la mise en relation des réseaux de compatriotes qualifiés (région Med) à l'étranger et dont ANIMA en a recensé 470 tout au long des dix derniers mois de l'année en cours. Derrière cette démarche, l'ambition de déclencher une nouvelle dynamique dans les pays d'origine et ce, en concrétisant sur le terrain des investissements productifs. La récente étude de ANIMA, «Diasporas : passerelles pour l'investissement, l'entrepreneuriat et l'innovation en Méditerranée », souligne que « le Maroc se taille la première marche du podium avec 73 réseaux de compétences »…Suite

C’est une exposition pour le moins originale qu'abrite actuellement la Bibliothèque nationale du Royaume du Maroc initiée par le CCME et le Centre de la Culture Judéo Marocaine (CCJM) sous le thème « le Maroc & l'Europe : six siècles dans le regard de l'autre » et ce du 24 novembre au 31 décembre…Suite

L’accord de réadmission entre le Maroc et l'Union européenne (UE) devrait être finalisé dans les prochaines semaines. On parle de fin 2010, voire tout début 2011. Et les propos de Latifa Akharbach, Secrétaire d'Etat auprès du ministère des Affaires étrangères, en attestent…Suite

SMAP lance son road show en Europe. L’évènement est programmé pour 2011. Initié par Smap Group, le «Smap Road Show» comprend 5 salons de l’immobilier. Il fera escale dans 5 grandes métropoles européennes. Il s’agit de Bruxelles, Milan, Paris, Marseille et Barcelone.

Ce road show répond à un double objectif. Il propose à la communauté marocaine résidant à l’étranger des manifestations qui lui offrent la possibilité de se tenir au fait du développement économique et des opportunités d’investissements dans le pays d’origine. Une communauté qui est aujourd’hui estimée à près de 5 millions. L’autre objectif consiste à promouvoir l’investissement dans l’immobilier auprès des Européens.

Pour commencer, l’étape de Bruxelles (du 4 au 6 février 2011) devra concentrer la majorité des 700.000 Marocains résidant en Belgique. «Notre choix s’est naturellement porté sur des lieux prestigieux et facilement accessibles depuis les autres villes de Belgique, d’Italie et des pays voisins», annonce Samir El Chemmah, président-directeur général de Smap Group.
Au même titre que la capitale de l’Union européenne, Milan abritera, du 23 au 25 avril 2011, le Smap Expo.
Quant à Paris, ville berceau du Smap en 1994, elle avait abrité le Smap Immo 2010. Le nombre de visiteurs certifié était passé de 20.000 lors de la première édition à 50.455 en 2010. Pour cette année 2011, la ville des lumières recevra le Smap Immo du 2 au 5 juin.

Toujours dans l’Hexagone, Marseille (du 11 au 13 novembre 2011) a également été retenue en raison du nombre important de la population maghrébine qui y réside, soit environ 170.000 personnes, dont 35% de Marocains.

Quant à Barcelone, la capitale de la Catalogne où les Marocains représentent la première communauté étrangère, elle accueillera pour la 2e fois le Smap Expo du 2 au 4 décembre 2011. La première édition, rappelons-le, avait dépassé les estimations en termes de fréquentation avec 80.000 entrées en 3 jours.

Par ailleurs, les organisateurs ont structuré leurs rendez-vous autour de 2 formules: le Smap Immo, pour la promotion de l’immobilier marocain et, Smap Expo, pour des rencontres culturelles, économiques et commerciales, chacune correspondant à une clientèle bien définie et dédiée à des opportunités d’affaires différentes.

Source : L’Economiste

Le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME)  va à la rencontre des femmes immigrées  dans leurs pays d’accueil.  Cette initiative, première du genre, qui se tient les 18  et 19 décembre à Bruxelles,  se veut un pont d’échange entre les Marocaines d’ici et d’ailleurs. Cette rencontre s’inscrit dans le prolongement des deux éditions  des «Marocaines d’ici et d’ailleurs» organisées à Marrakech les  deux dernières années. Elle sera  l’occasion de créer une passerelle  entre les Marocaines  dans les pays d’accueil et ceux d’origine. Elle a pour opportunité de  s’enquérir de l’évolution et de la spécificité de la situation de la femme immigrée  dans les pays européens de manière générale. La rencontre de Bruxelles aura également le mérite de créer un espace de dialogue entre les femmes d’ici et d’ailleurs autour des thématiques communes.  
Le point de départ de cet évènement sera  Bruxelles. Le choix de la Belgique pour accueillir cette  manifestation n’est pas fortuit. La plus grande communauté marocaine immigrée vit en Europe. Il est donc tout  à faire opportun que la capitale  de l’Union européenne accueille la première édition.

Ce rendez-vous  verra la participation de plus de 250 personnes venues de continents différents pour apporter leur collaboration et soutien à ce rendez-vous.  Il s’agit en premier lieu des principaux pays d’accueil notamment la France, l’Espagne, l’Italie, la Belgique, les Pays-Bas, la Suisse, la Finlande, la Roumanie, l’Allemagne, l’Irlande et le Royaume Uni. Evidemment, le Maroc sera de la partie. Il sera représenté par une douzaine de députées et des sociologues. Le tissu associatif  marocain actif dans le domaine des droits de la femme sera également présent.

Parmi les participantes, on citera l’universitaire Rabeâ Naciri, Rkia Bellot du Mouvement des femmes des terres collectives  qui  a provoqué un large débat dans la société marocaine, Amina Lemrini, universitaire, Nezha Alaoui, coordinatrice du réseau femmes pour femmes, Rachida Tahiri, membre associative et  conseillère auprès de la ministre de Développement social, de la Solidarité et de la Famille, Nezha Skalli et Driss El Yazami, président du CCME. Leila Shahid, militante palestinienne et déléguée générale de la Palestine à l’Union européenne, sera  l’invité d’honneur de cette édition.

Le programme de cette rencontre se décline en trois grands volets. Le premier, intitulé « Agir contre les discriminations », se penchera sur l’examen des politiques  publiques européennes en matière de lutte contre les inégalités dont les femmes immigrées sont doublement victimes de par leur genre et leur  origine.

Cette  thématique sera suivie par un autre débat qui est la suite logique au premier à savoir «Agir pour l’égalité».  Sur ce registre, les participants  évoqueront la question  du statut de la femme  dans les législations européennes. Par ailleurs, une table ronde sera tenue   sur l’application de la Moudawana et les enseignements de l’expérience. L’objectif est d’informer, d’abord, sur les nouveautés apportées après la réforme entreprise en 2004 sur le code de la famille mais aussi de mesurer les difficultés rencontrées  dans sa mise en œuvre.

Le troisième débat «Femmes citoyennes» s’attellera sur  l’intégration des femmes immigrées dans les structures des pays européens à travers des expériences  pionnières  des Marocaines actives dans les divers domaines, politique, économique et social.
Outre les débats, un hommage sera rendu  à Khiti Benhachem, réalisatrice et journaliste de formation. Elle est l’auteure de plusieurs émissions sur les immigrés produites pour le compte de la chaîne belge RTBF.  Prennent part à ce témoignage de reconnaissance, la ministre belge d’origine marocaine, de la culture, de l’audiovisuel, de la santé et de l’égalité des chances, Fadila Laanan, et Robert Stéphane, ancien administrateur de la RTBF.

Cette rencontre sera clôturée par  la signature d’une convention entre le CCME et l’Université catholique de Louvain

Source : AL Bayane

Un sondage publié mardi 14 décembre confirme le tournant amorcé ces dernières semaines au Danemark : le gouvernement de droite est en recul, ainsi que son allié de l'extrême droite, et la gauche disposerait d'une majorité confortable en cas d'élections. Et ce changement intervient sur le terrain très symbolique de la politique migratoire.

Selon une étude d'opinion publiée fin novembre, 63 % des Danois sont désormais d'accord avec la présidente du parti d'opposition social-démocrate pour dire qu'on ne peut plus durcir davantage la politique d'immigration. Début novembre, le gouvernement libéral conservateur avait lancé un nouveau système à points pour encadrer le regroupement familial. Selon la majorité, l'objectif du système est de permettre l'entrée d'immigrés qualifiés qui ne soient pas à la charge de l'Etat-providence.

Ce système vient remplacer la règle actuelle des 24 ans, âge limite pour prétendre au regroupement familial, qui avait été adoptée officiellement comme un moyen de lutter contre les mariages blancs. Désormais, les étrangers doivent aligner un nombre de points minimum qui valorise les formations universitaires, les expériences professionnelles et les qualifications linguistiques. Ce nouveau durcissement était proposé par le Parti du peuple danois (DF), la formation d'extrême droite qui soutient le gouvernement minoritaire depuis 2001.

L'ALERTE EST GRAVE POUR LE GOUVERNEMENT

Au fil des ans, DF se vante d'avoir obtenu la mise en place de la politique d'immigration la plus dure de l'Union européenne et de fixer l'agenda politique sur ces questions au Danemark. "Le gouvernement est allé trop loin cette fois, analyse Rune Stubager, politologue à l'université d'Aarhus. Les Danois ne disent pas qu'ils veulent relâcher les règles vis-à-vis des immigrés, mais ils ont signifié que le maximum était atteint."

C'est après avoir constaté dans un sondage qu'une majorité de Danois s'opposait au plan gouvernemental que les sociaux-démocrates ont changé leur fusil d'épaule. Le Parti libéral du premier ministre, Lars Løkke Rasmussen, obtient même, dans les sondages, son plus mauvais score depuis cinq ans. L'alerte est grave pour le gouvernement, à quelques mois des élections législatives qui se tiendront au plus tard à l'automne 2011.

CRITIQUES EN INTERNE

Pour les sociaux-démocrates, c'est un tournant, car depuis leur retour dans l'opposition, en 2001, ils n'avaient cessé d'aller dans le même sens que le gouvernement sur l'immigration, de peur de perdre encore des voix au profit de l'extrême droite. Cette attitude a provoqué des dissensions internes. Ritt Bjerregaard, ex-ministre social-démocrate et ancienne commissaire européenne, a ainsi récemment demandé à la direction du parti d'"arrêter de faire la course avec le Parti du peuple danois".

Pour les sociaux-démocrates, l'exercice est difficile. "Ils ne veulent pas donner l'impression d'être mous sur ces questions d'immigration", explique M. Stubager. Sans renier un système à points, ils ont lancé une alternative plus souple, qui met en cause l'exigence d'un diplôme universitaire, estimant qu'une formation professionnelle ou pratique est tout autant qualifiante pour immigrer au Danemark.

Source : Le Monde

Saïd Mahrouf, jeune créateur Marocain résidant aux Pays-Bas, revient au pays avec une mission: remplacer Kamel Ouali à la direction artistique de Caftan, l'évènement fashion orchestré par le mensuel Femmes du Maroc qui fêtera en 2011 sa 15ème édition sous le thème “Vogue Zaman”. C'est sur ce brief que devront travailler les candidats au défilé, en référence à la tradition et à la modernité.

Véritable artiste de la mode contemporaine marocaine qui considère le vêtement comme un “instrument de narration”, Saïd Mahrouf mêle mode, danse et vidéo (on se souvient d'une performance impressionnante de “robes-moulins” donnée à la galerie Loft, à revoir sur le blog de Youssef Ouechen) dans ses compositions, ce qui devrait redonner au show le souffle qui lui a manqué ces deux dernières années...

Habitué du podium offert par la fashion week officieuse qu'est Festimode, le couturier prend son envol vers de nouveaux horizons. Souhaitons-lui bienvenue et bonne chance!

On trouve des pièces de Mahrouf chez Très Confidentiel à Casablanca, reconnaissables à leur structure et à leur esprit épuré.

Source : Aufait

Une réunion du comité de direction du projet "Sea Horse" de coopération entre plusieurs pays africains et européens pour la lutte contre l'immigration irrégulière par voie maritime, s'est tenue, mercredi à Madrid, avec la participation de représentants du Maroc, de Mauritanie, du Sénégal, de Gambie, de Guinée Bissau, du Cap Vert, du Portugal et de l'Espagne, apprend-on de source officielle espagnole.

Présenté en 2005, le projet "Sea Horse" est conduit par l'Espagne avec l'appui financier du programme AENEAS de la commission européenne. Son principal objectif est de renforcer la coopération entre les pays d'origine, de transit et de destination de l'immigration clandestine pour une lutte plus efficace contre les mafias du trafic des êtres humains notamment par voie maritime.

La réunion a été l'occasion pour analyser et passer en revue les résultats obtenus durant ces dernières années dans le cadre de ce programme de lutte contre l'immigration irrégulière par voie maritime, selon un communiqué du ministère espagnol de l'Intérieur.
A cette occasion, un mémorandum d'entente a été signé. Il porte sur la collaboration, l'usage et le fonctionnement du réseau de communication "Sea Horse Atlantique" mis en place dans le cadre du projet "Sea Horse" européen de lutte contre l'immigration irrégulière par voie maritime.

Dans ce contexte, une démonstration pratique du fonctionnement des communications du réseau "Sea Horse Atlantique" a été présentée aux représentants des pays participant à cette réunion.

Le réseau "Sea Horse Atlantique", à travers les différents centres établis dans les pays partenaires du programme "Sea Horse", permet la coordination opérationnelle et les échanges d'informations permanentes et sûres, via satellite, entre les pays concernées, aussi bien en matière d'immigration irrégulière que dans d'autres activités délictuelles menées en mer.

La rencontre, souligne-t-on de même source, a été également l'occasion pour "consolider les bases de la future collaboration en matière de lutte contre l'immigration irrégulière et autres activités délictuelles en mer".

15/12/10

Source : MAP

Alors que les questions liées à la visibilité de l'islam en France ne cessent de monopoliser l'actualité, le Parti socialiste, souvent embarrassé par ces débats, a pris position sur les prières organisées sur la chaussée, rue Myrrha, dans le quartier de la Goutte-d'Or à Paris.

Le porte-parole du Parti socialiste, Benoît Hamon, a jugé, mercredi 15 décembre sur RMC et BFM TV, que ces prières, organisées dans la rue faute de lieu de culte, constituent "des situations qui ne sont pas tolérables beaucoup plus longtemps. On a une situation de tension avec les riverains et il faut trouver des solutions", a-t-il ajouté. Pour lui, "il faut arriver à une discussion, à une négociation avec un calendrier, un échéancier pour trouver des solutions en termes d'espace dans lesquels les fidèles peuvent exercer leur culte" mais "pour libérer aussi l'espace public".

Les déclarations de Benoît Hamon surviennent après une série de polémiques, de l'affaire de la conductrice voilée de Nantes à celle de la viande hallal dans certains restaurants Quick, sur lesquelles le PS, déchiré entre défense des minorités et conviction laïque, a souvent du mal à trouver une position claire. Le parti s'est ainsi divisé lors du vote de la loi sur l'interdiction du niqab dans l'espace public. Depuis, l'affaire des prières rue Myrrha a pris de l'ampleur, Marine Le Pen l'ayant assimilée à une "occupation" du pays. La phrase, qui a provoqué un tollé général dans la classe politique, est approuvée, selon une enquête IFOP pour France-Soir, par 39 % des sondés, et 54 % des sympathisants UMP.

Pour Benoît Hamon, "il n'y a aucune raison que la laïcité ne soit pas garantie" en France. Revenant sur les prières dans la rue, il estime qu'il faut que "les choses soient claires pour tout le monde, claires pour les riverains, claires pour les fidèles".

Dans un chat au Monde.fr, Ségolène Royal, candidate aux primaires de son parti pour 2012, juge quant à elle que "la laïcité telle qu'elle a été inscrite dans la Constitution s'accompagne de la liberté d'exercice du culte. Par conséquent, les convictions religieuses doivent pouvoir s'exercer dignement dans des lieux suffisamment grands".

VALLS SE POSE EN ADEPTE DU "PARLER-VRAI" SUR L'IMMIGRATION

Un autre socialiste a pris position sur les questions, cette fois, d'immigration. Le député-maire d'Evry, Manuel Valls, également candidat aux primaires du parti, a expliqué à Canal Jimmy que s'il était président, il instaurerait un secrétariat d'Etat à l'immigration. Cette proposition, relevée par L'Express, retient l'attention, car le PS n'a eu de cesse, jusqu'à sa suppression, de dénoncer la mise en place par Nicolas Sarkozy d'un ministère de l'immigration et de l'identité nationale.

Manuel Valls a cependant toujours eu une position en marge de celle de son parti sur l'immigration. En 2007, il avait choqué à gauche en publiant dans Libération une tribune posant les bases d'une "politique d'immigration de gauche". Le député y demandait à son parti de "sortir d'un discours dogmatique et compassionnel". Il proposait d'améliorer les conditions d'accueil des étrangers, mais aussi de réfléchir à des quotas d'immigration et de durcir la lutte contre l'immigration clandestine.

Deux ans plus tard, en 2009, alors qu'Eric Besson lance son débat sur l'identité nationale, le maire d'Evry estime que le PS ne doit pas l'esquiver, mais au contraire y participer, et dénonce une gauche "complexée" sur ces questions.

LE PS ENCORE FLOU

De fait, le bagage théorique du PS sur les questions liées à l'islam en France et à l'immigration est limité : sur le site du parti, l'immigration est résumée en une vidéo de Sandrine Mazetier, secrétaire nationale chargée de la question, et à deux articles, l'un sur le droit de vote des étrangers aux élections municipales et l'autre sur la régularisation des sans-papiers.

La convention du parti sur l'international a évoqué la nécessité de refonder une politique des flux migratoires, en l'élargissant à l'Europe "qui aura besoin de l'immigration", mais d'une immigration "régulée, maîtrisée, concertée". Quant à l'islam, la convention dénonce "la vision trop souvent portée dans l'Hexagone sur l'islam, qui sert à justifier un discours symétrique de repli identitaire", mais ne fait pas de propositions plus précises.

Or l'UMP a bien compris qu'elle pouvait tirer avantage de ce flou, et cherche par ailleurs à stabiliser sa cote dans l'électorat proche de l'extrême droite par des propositions susceptibles de lui plaire. La proposition de Jean-François Copé, le nouveau patron du parti présidentiel, de relancer le débat sur l'identité nationale, semble dessiner cette stratégie.

Source : Le Monde

Les ministres de l'Intérieur du Groupe de dialogue 5 + 5 ont souligné lundi soir à Tripoli à l'issue des travaux de leur 7ème réunion que le phénomène de l'émigration clandestine dans diverses régions du monde a provoqué de nombreux problèmes pour les pays de transit et de destination, soulignant toutefois que l'émigration ne peut pas être traitée par des mesures sécuritaires uniquement.

Les responsables du Groupe de dialogue ont affirmé que les solutions à ce phénomène doivent être fondées sur l'intégration de l'émigration dans les stratégies de développement, la création de projets de développement dans les pays d'origine ainsi que la recherche d'un marché de travail, de production et de services dans ces pays pour encourager les émigrés à rester dans leurs pays d'origine.

Les recommandations ont plaidé pour la conjugaison des efforts aux nivaux local, régional et international et la promotion du dialogue sur le plan des mécanismes du dialogue 5 + 5 et du partenariat entre l'Union africaine (UA) et l'Union européenne (UE) pour résoudre les problèmes liés à ce phénomène.

Les participants ont affirmé aussi que les grands flux spontanés et illégaux des émigrés et les possibilités de leur exploitation par des groupes terroristes et du crime organisé pourraient avoir des impacts considérables sur la stabilité des pays riverains de la Méditerranée.

Les recommandations ont précisé que le nombre en constante augmentation des émigrés qui sacrifient leurs vies en vue de réaliser des conditions de vie meilleure et tombent dans le piège de bandes du crime organisé impliquées dans le trafic des personnes, constituent des défis pour les pays de transit et de destination du point de vue de leur assistance, leur protection et leur renvoi vers leurs pays d'origine.

Les participants à cette réunion ont fait part de leur compréhension à l'égard des difficultés et des effets négatifs dont souffrent les pays du Groupe de dialogue 5 + 5 notamment ceux de l'Ouest de la Méditerranée en raison de l'augmentation des opérations d'infiltration sur leurs territoires pour des motifs d'émigration clandestine, étant donné qu'ils sont à la fois des pays de transit et de destination.

15 décembre 2010

Source: Afrique en ligne


Des partis de gauche et associations ont appelé à manifester samedi à Paris pour protester contre la tenue, le même jour, d'"Assises contre l'islamisation de l'Europe" organisées par le mouvement d'extrême droite Bloc Identitaire.

"L'objet de ces +Assises+ n'a strictement rien à voir avec la laïcité, mais à l'inverse, les idées véhiculées ne sont porteuses que d'un discours haineux et potentiellement violent contre une partie de nos concitoyens, sous le prétexte de leurs convictions religieuses", écrivent dans un communiqué les partis de gauche (PCF, NPA, PRG, EE-Les Verts, PG) du XIIe arrondissement, où doivent se tenir la réunion et la manifestation de protestation.

La Ligue des droits de l'Homme (LDH), Attac, RESF, le syndicat Sud-Rail se sont associés à cet appel "à se rassembler symboliquement et pacifiquement", à partir de 11H00, à proximité de l'espace Charenton.

Comme certains élus de gauche, le Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (Mrap) a demandé l'interdiction de ce "congrès raciste", disant craindre "des troubles à l'ordre public, des agressions et des débordements".

Ce rassemblement, sous forme de réunion politique, était prévu avant les propos polémiques de Marine Le Pen (FN), qui a établi un parallèle vendredi dernier entre les "prières de rue" de musulmans dans certains quartiers et l'Occupation. Le meeting se déroulera six mois jour pour jour après l'apéro-géant "saucisson-pinard", organisé à Paris par le Bloc Identitaire.

Parmi les "invités" figurent Oskar Freysinger, l'une des figures de proue du parti UDC en Suisse, qui avait fait approuver en 2009 l'interdiction des minarets par référendum populaire, ainsi que Tommy Robinson, porte-parole de la Ligue anglaise de défense (English Defense League, EDL), un groupe d'extrême droite anti-musulman.

Les organisations "Riposte laïque" et "Résistance républicaine", qui associent défense de la laïcité et dénonciation virulente de l'islam, seront aussi de la partie.

Source : La Croix/AFP

Le deuxième numéro de Yabiladi Mag est dorénavant publié et à télécharger sur le site de Yabiladi. Au sommaire, les inondations de la fin novembre au Maroc, un retour sur les évènements de Laâyoune, le récit d'une Marocaine résidant à l’étranger qui défie la RAM, WikiLeaks, une interview sur les mariages des mineures dans le Royaume... Suite

L'écrivain et poète Tahar Benjelloune s'est vu remettre, lundi soir à Rabat, le Prix international de poésie "Argana" 2010, décerné par la Maison de la poésie au Maroc et la Fondation CDG, avec le soutien du ministère de la Culture.

Lors d'une cérémonie au théâtre Mohammed V, animée par le groupe Nass El Ghiwane et à laquelle ont assisté des intellectuels, des créateurs, des personnalités politiques et des férus de la poésie, Tahar Benjelloune a donné lecture à ses poèmes "Janine", "Le discours du chameau" et "Pour un passeport".

Dans une allocution, Benjelloune a estimé que le poète vit la dimension du temps comme s'il est dans une forêt ombrageuse où rien ne lui échappe, ajoutant qu'il s'agit de quelqu'un d'"opiniatre" qui aspire à transformer le monde avec des mots et le vécu des individus en un monde meilleur.

S'il est persuadé que la poésie n'et pas en mesure de changer les individus et encore moins le monde, il n'en demeure pas moins que le poète demeure convaincu qu'elle pourrait jeter la lumière sur certaines lacunes et faiblesses des êtres humains.

"Le résultat parait surprenant: de ses cendres renaît et rejaillit, tout d'un coup, +la rose+ qui trahit nos peurs et dévoile nos refoulements", a estimé Benjelloune, ajoutant que la poésie est là pour refléter la beauté de l'azur et le regard innocent d'un enfant qui ne demande rien au monde, dont il ignore tout d'ailleurs.

Tahar Benjelloune, qui se remémore la décès de sa mère à laquelle il avait dédiée un roman intitulé "Sur ma mère", a tenu à déclamer des vers du regretté poète palestinien Mahmoud darwich. Il a, en outre, estimé que "seule la poésie s'éternise au moment où l'humanité aura tout oublié".

Le poète Najib Khaddari a, de son côté, rappelé que les débuts de Tahar Benjelloune dans la création remontent à environ un demi-siècle et qu'il demeure une des sommités de la poésie marocaine écrite en langue française.

Il a également souligné que Benjelloune représente, à l'instar d'une constellation de poètes comme Mohamed kheireddine, Abdellatif Laâbi, Mostapha Nissabouri, Mohamed Loakira et d'autres, une génération de créateurs qui ont conféré à l'imaginaire arabe et marocain l'opportunité d'emprunter le chemin d'autres langues pour découvrir la diversité des cultures et s'ouvrir sur d'autres horizons.

Source : MAP

Le grand mufti de Russie a dénoncé mardi une dérive "anti-islamique" et exhorté les autorités à enrayer la montée de la xénophobie, cependant que des appels à la violence continuaient à circuler trois jours après les violents heurts avec des nationalistes de samedi à Moscou.

"Les heurts de ces derniers jours à Moscou et dans d'autres villes de Russie, accompagnés de violences, de slogans nazis et même de déclarations blasphématoires, méritent une condamnation sévère des chefs de toutes les confessions", a dit le grand mufti Ravil Gaïnoutdine.

"Ces événements montrent le niveau inacceptable des sentiments anticaucasiens, anti-islamiques, anti-immigrés dans la société russe", a ajouté le mufti, dans une déclaration d'une rare dureté, alors que les autorités russes se sont ménagé jusqu'à présent le soutien des dirigeants musulmans, même au plus fort des guerres de Tchétchenie.

"Le pouvoir doit accorder une attention particulière (...) à la neutralisation de l'ultranationalisme et à la prévention de la xénophobie", a-t-il ajouté.

Le mufti s'est en outre adressé aux dirigeants des médias russes "pour qu'ils n'aggravent pas la situation en provoquant la xénophobie, en propageant des a priori, des stéréotypes, et parfois en incitant ouvertement les jeunes à commettre des actes condamnables".

En écho aux déclarations du mufti, le patriarche de Moscou et de toutes les Russies Kirill, chef de l'église orthodoxe, ultra-majoritaire dans le pays, a lui aussi lancé un appel au calme, qui n'était toutefois pas dépourvu de nuances.

"Quand on voit les blessés, des innocents battus rien que parce qu'ils avaient une autre couleur de peau et un autre visage, et quand on comprend que c'étaient des gens tout à fait respectables, qui vivent à nos côtés, bien sûr c'est amer et on a honte", a-t-il dit dans une allocution télévisée.

Mais il a aussi dénoncé une "provocation politique" contre le pouvoir russe, et mis la montée des tensions sur le compte de "groupes ethniques radicaux qui existent aujourd'hui dans la diaspora".

La presse libérale et des experts ont fait le constat lundi de la montée de la xénophobie dans un pays marqué par la guerre de Tchétchénie, par de nombreux attentats et une criminalité galopante, et où les forces de l'ordre sont soupçonnées d'indulgence à l'égard des groupes nationalistes.

Le rassemblement de milliers de supporters russes de football qui réclamaient justice après le meurtre de l'un d'entre eux au cours d'une rixe avec un groupe de jeunes Caucasiens, a dégénéré samedi près du Kremlin, s'accompagnant de saluts nazis, d'appels à la "Russie aux Russes" et faisant une quarantaine de blessés.

Le lendemain, un ressortissant du Kirghizstan, une ex-république soviétique d'Asie centrale en majorité musulmane, était agressé et tué par une quinzaine de jeunes.

Mardi, des appels circulaient encore en Russie parmi les communautés caucasienne et russe à se rassembler le lendemain à Moscou et à en découdre.

Un mouvement ultranationaliste russe, le Mouvement contre l'immigration clandestine, a appelé les hommes russes à "ne pas sortir dans la rue sans moyens d'autodéfense légaux" mercredi, et invité femmes, enfants, personnes âgées russes à ne pas se risquer dans la rue.

La police de Moscou, qui avait bouclé lundi soir les alentours de la place Rouge pour éviter tout nouveau heurt, a indiqué qu'elle mobiliserait des effectifs pour patrouiller mercredi dans le quartier de la gare de Kiev, où les rassemblements sont susceptibles de se produire.

14/12/2010

Source : Libération/AFP

Le Conseil de l'Europe  organise, le 17 décembre, à Strasbourg,  une conférence sur le thème de la nationalité, ses enjeux et perspectives.

Alors que plusieurs pays membres du Conseil de l’Europe ont engagé un nouveau débat sur la nationalité, la conférence a pour objectif de servir de passerelle entre les travaux menés précédemment par le Conseil de l'Europe en matière de nationalité et les nouveaux défis à relever dans ce domaine, tant par les individus que par les Etats.

L’évolution même de la notion de nationalité, les courants actuels en matière de pluralité de nationalités, l’impact de la Convention Européenne sur la nationalité sur les pratiques nationales, la prévention et la réduction des cas d'apatridie, la situation des enfants ou bien encore les liens entre les questions de migration, de nationalité et de citoyenneté, seront au cœur des discussions.

La conférence permettra de définir les grandes lignes des activités du Conseil de l'Europe en la matière pour les années à venir. Le droit à la nationalité est un droit fondamental, sans lequel des individus restent toujours en Europe privés d’autres droits fondamentaux, tels que l’accès à l'éducation, aux services de santé et à la protection sociale, ou encore le droit de vote.

Le Commissaire aux Droits de l’Homme du Conseil de l’Europe, Thomas Hammarberg, et le Chef de l’Unité Apatridie du Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés, Mark Manly, participeront à la conférence.

Source : Site du Conseil de l’Europe

La Cour européenne des droits de l'Homme (CEDH) a estimé mardi une loi britannique destinée à éviter les mariages blancs discriminatoire et attentatoire au droit au mariage, en raison d'importants frais de dossiers.

Osita Chris Iwu, un Nigérian arrivé en Irlande du Nord en 2004, a demandé l'asile en 2006. En novembre 2009, il a obtenu une autorisation exceptionnelle de séjour valable jusqu'en novembre 2011 mais sans avoir le droit de travailler.

M. Iwu a rencontré Sinead O'Donoghue en novembre 2004. Ils se sont installés ensemble un an plus tard et ont eu un fils en 2006. En mai 2006, M. Iwu a demandé sa compagne en mariage.

Mais en vertu d'une loi de 2005, plusieurs fois modifiée depuis, M. Iwu, en tant qu'individu relevant du contrôle de l'immigration, devait pour pouvoir se marier, obtenir un certificat d'admission. Pour cela, il lui fallait déposer une demande auprès du ministre de l'Intérieur et verser des frais de dossier d'un montant de 295 livres (environ 350 euros).

Cependant, ni M. Iwu ni sa compagne n'étaient en mesure de verser une telle somme. Grâce à l'aide d'amis pour payer les frais, M. Iwu a obtenu un certificat d'admission le 8 juillet 2008 et leur mariage a été célébré trois mois plus tard.

"La Cour estime que des frais de dossier tellement onéreux qu'un demandeur nécessiteux ne pourrait les payer sont de nature à porter atteinte à la substance même du droit au mariage", estime la CEDH.

Celle-ci note que, comme M. Iwu, "bon nombre de personnes relevant du contrôle de l'immigration n'ont pas la possibilité de travailler au Royaume-Uni ou perçoivent des revenus extrêmement faibles".

La cour de Strasbourg en conclut qu'il y a eu "violation du droit au mariage du couple requérant - dont il est clair que la relation était ancienne et stable". Elle a condamné le Royaume-Uni à leur verser 8.500 euros pour dommage moral et 295 livres pour dommage matériel.

14/12/2010

Source : AFP

Le Parlement européen a rejeté mardi une proposition visant à instaurer un permis unique européen de travail et de séjour pour les immigrants légaux défendue par la droite mais qui était dénoncée par la gauche comme discriminatoire.

La proposition visait à permettre aux immigrants légaux venant de pays non membre de l'UE d'obtenir un permis de séjour et de travail via une seule procédure et un "guichet unique".

Mais elle ne devait pas s'appliquer aux travailleurs saisonniers, aux travailleurs détachés, aux réfugiés et aux travailleurs indépendants, couverts par d'autres projets de réglementations européennes.

En outre, les gouvernements auraient pu exiger par exemple une connaissance appropriée de la langue pour donner accès à l'éducation ou à la formation.

L'approbation d'une série d'amendements présentés par les socialistes a finalement conduit les élus conservateurs à voter contre la nouvelle version de la proposition, qui a été rejetée par 350 voix contre 306 et 25 abstentions.

L'élue de droite française Véronique Mathieu, rapporteuse du texte, a dénoncé l'attitude des élus libéraux, qui "n'ont pas tenu les accords conclus".

Elle a également fustigé les socialistes, qui selon elle "s'opposent systématiquement à tous les textes qui font avancer les droits des travailleurs étrangers".

"L'une des meilleures façons de lutter contre l'immigration illégale et le travail au noir est de développer des canaux d'immigration légale équilibrés et répondant aux besoins de nos marchés du travail", a-t-elle plaidé, regrettant le rejet du texte alors qu'un accord se dessinait avec les gouvernements des Etats membres après 10 ans de blocage.

Des élus de gauche ont réaffirmé leur opposition au texte, qui "risquait de faire réapparaître le principe du pays d'origine", selon lequel le droit applicable au travailleur serait celui de son pays d'origine et non celui du pays où il s'est établi, a expliqué la socialiste française Sylvie Guillaume.

Sa compatriote écologiste Hélène Flautre a soutenu que cette proposition, "proposait une vision fragmentée de la migration légale où la valeur marchande d'un travailleur migrant déterminerait l'étendue de ses droits".

Source : Le Monde/AFP

Dans la continuité des éditions 2008 et 2009 des “Marocaines d'ici et d'ailleurs”, qui ont eu lieu à Marrakech, le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME) organise du 18 au 19 décembre à Bruxelles, la première rencontre des femmes marocaines d'Europe.

Plus de 250 femmes en provenance du Maroc, d'Espagne, d'Italie, de France, des Pays-Bas, de Belgique, d'Allemagne, de Suisse, de

Finlande, de Roumanie, d'Irlande et du Royaume-Uni, devraient y prendre part. La délégation marocaine est composée de 12 femmes parlementaires, plusieurs chercheuses en sciences sociales ainsi qu'une trentaine de représentantes des associations de défense des droits des femmes et de la société civile…Suite

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