La France et la Tunisie ont signé samedi un document portant sur une remise d'"équipements et de matériel" destinés à la lutte contre l'immigration clandestine, a-t-on appris de source officielle.
Ce document a été signé par Rafik Belhaj Kacem, ministre tunisien de l'Intérieur et Eric Besson, ministre français de l'Immigration, en visite en Tunisie depuis vendredi, a indiqué l'agence gouvernementale TAP.
La TAP n'a précisé pas la nature de ces "équipements et matériels".
Ce document entre dans le cadre de l'accord global dit de gestion concertée des flux migratoires signé entre Paris et Tunis en avril 2008.
Dans les accords de gestion concertée que la France avait signés avec huit pays africains dont la Tunisie, la contrepartie de l'aide au développement qu'elle apporte concerne les réadmissions dans leurs pays d'origine d'immigrants illégaux présents sur son territoire.
Les deux ministres ont plaidé pour le renforcement de leur coopération afin de "garantir la facilitation de la circulation organisée des personnes et des flux migratoires, l'instauration d'un partenariat de développement solidaire et durable, la préservation de la dignité et des droits acquis de l'immigré et la lutte contre le passage illégal des frontières", a rapporté la TAP.
La France délivre quelque 90.000 visas par an aux ressortissants tunisiens.
Il y a environ 600.000 Tunisiens ou Franco-Tunisiens installés en France, alors que le pays d'Afrique du nord compte environ dix millions d'habitants.
Source : AFP
Le Maroc a pris mercredi de nouvelles mesures pour renforcer la réforme du champ religieux en décidant d’éditer un “million d’exemplaires du coran uniformisé” et en adoptant un code sur “la gestion des biens religieux”, a-t-on annoncé de source officielle à Rabat.
“Le royaume a mis en place une Fondation Mohammed VI pour l’édition du saint coran Mohammadi” (ndlr: appellation qui fait référence au roi, commandeur des croyants au Maroc), selon Ahmed Taoufik, le ministre des Affaires islamiques et des Habous (biens religieux) dans une conférence de presse.
“Cette fondation sera chargée de l’édition et de la distribution du livre saint dans les 50.000 mosquées du royaume pour uniformiser les exemplaires du coran avec une copie comme seule référence et une calligraphie standardisée”, a ajouté le ministre.
La fondation Mohammed VI devra désormais “accorder et agrémenter tous les exemplaires du livre saint”, a précisé le ministre.
Ahmed Taoufik a en outre affirmé que cette fondation “compte produire annuellement un million d’exemplaires du coran uniformisé”.
“La moitié des exemplaires ira aux mosquées, un tiers aux pays d’Afrique de l’ouest et le reste destiné” aux lieux de culte fréquentés par “les résidents marocains à l’étranger”, selon M. Taoufik.
Source : Marocains du Monde
Dans le cadre du programme d’accompagnement des marocains du monde durant la période estivale, le Ministère Chargé de la Communauté Marocaine Résidant à l’Etranger organise, du 14 au 21 Juillet 2010, la septième édition du Raid des Marocains du Monde. Cette édition sera marquée par un circuit exceptionnel traversant les provinces du sud du Royaume avec la participation de plus de 150 MRE et amis du Maroc, notamment les élus d’origine marocaine, en tant qu’invités d’honneur de cette 7ème édition. Les participants auront l’occasion de découvrir les richesses naturelles et culturelles de la région et aussi les avancées remarquables de nos provinces sahariennes sur les plans économique, social et culturel…
La septième édition est une opportunité pour mettre en exergue les efforts entrepris par le Maroc pour le développement des provinces du Sud ; de faire découvrir aux participants les richesses naturelles et culturelles ainsi que les potentialités touristiques et économiques des provinces sahariennes, d’intégrer les MRE dans la nouvelle dynamique initiée par Sa Majesté le RoiMohamed VI pour la promotion et le développement des provinces du Sud, et d’informer les participants, notamment les élus d’origine marocaine et leurs homologues étrangers sur le projet d’autonomie des provinces du Sud.
Source : Marocains du Monde
La France serait le deuxième pays européen après la Belgique où il serait interdit dans tout l'espace public.
Le projet de loi sur l'interdiction en France du port du voile islamique intégral dans l'espace public va être examiné à partir de mardi en séance plénière à l'Assemblée nationale, après un an de controverse et en dépit des réserves des juristes et du malaise des musulmans.Le projet de loi doit être ensuite débattu au Sénat en septembre, pour une adoption définitive attendue dans la foulée.Il interdit le port du voile intégral (niqab, burqa) dans tout l'espace public, sous peine d'une amende de 150 euros et/ou d'un stage de citoyenneté. Les maris ou concubins obligeant leurs compagnes à se voiler seront, eux, passibles d'un an de prison et 15.000 euros d'amende.
Par souci de pédagogie, le gouvernement a décidé d'un délai de grâce avant l'application des sanctions.Le projet de loi devrait être facilement adopté, le président du groupe socialiste à l'Assemblée, Jean-Marc Ayrault, ayant fait savoir qu'il fera en sorte que le Parti socialiste (PS, opposition) n'y fasse "pas obstacle"."En tout état de cause, je pense que pour l'immense majorité des Français - qu'ils soient catholiques, juifs, musulmans ou sans religion - le port du voile est une régression par rapport à nos valeurs, par rapport à la dignité de la femme", a-t-il ajouté.
Une large majorité de Français est favorable à une interdiction générale du voile intégral, selon plusieurs sondages.La tension politique est retombée depuis le vote consensuel, début mai, d'une résolution parlementaire anti-niqab et burqa. Le PS avait alors uni ses voix à celles de la droite pour approuver cette déclaration de principe sans pouvoir contraignant. Communistes et écologistes avaient refusé de participer au scrutin.Le gouvernement a cependant passé outre l'avis du Conseil d'Etat, la plus haute juridiction administrative du pays, qui recommandait de limiter cette interdiction à certains lieux publics (administrations, transports...) et jugeait une interdiction dans la rue "sans fondement juridique incontestable".
Selon les juristes, la loi s'expose à une censure du Conseil constitutionnel et à une condamnation de la France par la Cour européenne des droits de l'homme pour qui chacun peut mener sa vie selon ses convictions dès lors que cela ne porte pas atteinte à autrui.Amnesty International a également appelé les parlementaires français à "rejeter" le projet de loi. "Une interdiction complète de la dissimulation du visage violerait les droits à la liberté d'expression et de religion de ces femmes qui portent la burqa ou le niqab en public en tant qu'expression de leur identité ou de leurs convictions", selon l'organisation de défense des droits de l'homme.
De même, les représentants de la communauté musulmane en France ont regretté une loi "stigmatisante" pour les cinq à six millions de musulmans vivant dans le pays.Ce nouvel épisode s'inscrit en marge d'un débat persistant en France sur la place de l'islam dans la société et après l'échec du débat organisé par le gouvernement sur le concept d'"identité nationale".Le Premier ministre François Fillon a fait le 28 juin l'éloge de l'islam de France, culte "de paix et de dialogue", tout en qualifiant de "détournement du message religieux" le port du voile intégral.Celui-ci concerne moins de 2.000 femmes en France, selon les autorités, sur un total de 5 à 6 millions de musulmans.La France serait le deuxième pays européen après la Belgique où il serait interdit dans tout l'espace public.
Source : Lalibre.be/AFP
04/07/2010
Les persécutions contre les minorités religieuses sont en augmentation, selon un rapport publié le 1er juillet par Minority Rights Group International (MRG). Cette ONG britannique, active dans plus de 60 pays, s’inquiète de trois tendances : la montée du nationalisme religieux, la marginalisation économique des minorités religieuses, et l’abus de législation antiterroriste
« Quelles sont les minorités religieuses et les régions du globe concernées ?
Toutes les religions sont concernées, aussi bien les trois grandes monothéistes (christianisme, judaïsme et islam) que des courants plus modestes, comme le mandéisme, une religion qui se réfère à Jean-Baptiste, ou encore le bahaïsme, né au XIXe siècle d’un mouvement dissident du chiisme.
Dans son rapport, le MRG révèle deux phénomènes nouveaux : la montée de l’islamophobie en Europe de l’Ouest et en Amérique du Nord, et les exactions contre les minorités religieuses dans les conflits armés, particulièrement dans les pays d’Asie et du Moyen-Orient subissant la “guerre contre le terrorisme” développée par l’administration américaine après les attentats du 11 septembre 2001.
Comment se traduisent les persécutions ?
Dans ces pays en guerre, les minorités religieuses servent d’exutoire à l’une ou l’autre des parties. Au Pakistan, les Talibans se vengent ainsi sur les chrétiens des attaques militaires de l’armée ou des États-Unis, en brûlant des églises ou en les forçant à se convertir. En Irak aussi, les minorités religieuses subissent de nombreuses violences.
En 2009, le MRG a recensé entre 15 et 64 % de réfugiés irakiens, selon le pays d’accueil, issus de minorités religieuses ou ethniques. La majorité d’entre eux a indiqué ne pas vouloir retourner en Irak, alors que certaines communautés y étaient présentes depuis plus de deux millénaires.
En Occident, les discriminations relèvent davantage d’un climat de méfiance généralisée, surtout vis-à-vis des musulmans depuis le 11 septembre 2001. En Suisse, en novembre dernier, un référendum a approuvé l’interdiction de construire de nouveaux minarets. Aux États-Unis, à la suite de l’attentat manqué à Noël 2009 par un musulman nigérien sur un vol Amsterdam-Detroit, les autorités contrôlent tout spécialement les citoyens de 14 pays, dont 13 pays musulmans, dans les aéroports.
D’après une étude de l’ONG Open Society Justice Initiative (OSJI), citée dans le rapport, les personnes d’origine africaine et maghrébine oncourent un risque dix à quinze fois plus important que la moyenne de se faire arrêter dans le métro parisien. L’OSJI évoque enfin les descentes effectuées par les pôles régionaux de lutte contre l’islam radical, dans les lieux publics où des islamistes radicaux sont suspectés de se retrouver.
En 2005, pas moins de 47 mosquées et salles de prières, 473 commerces et 85 cafés et call-centers avaient été passés au crible. “Alors que ces raids n’ont donné que des résultats limités dans la résistance au terrorisme, ils ont eu un effet désastreux sur les vies quotidiennes des musulmans français” note l’OSJI.
Source : La Croix
Face aux femmes voilées, les habitants de la ville, où se côtoient quotidiennement 93 nationalités, oscillent entre malaise et désir de tenter malgré tout de nouer des liens. Les députés examineront mardi 6 juillet la loi interdisant le port du voile intégral
Accents et saveurs épicées se mêlent harmonieusement sur le marché d’Aubervilliers (Seine-Saint-Denis) et donnent l’étrange sentiment de déambuler dans un concentré du monde. En boubou, en jeans ou en sari, les habitants s’entrecroisent pour acheter fruits, légumes, mais aussi tissus orientaux, bijoux dorés et produits de beauté qui font le bonheur des femmes, voilées ou pas.Ici, le voile classique est très courant. Il se porte en couleur, sombre, sobrement ou coquettement, laissant apparaître quelques jolies mèches de cheveux. Plus rarement, Nadia est aussi amenée à servir des femmes au visage caché. « Elles achètent beaucoup de mascara pour souligner leur regard mais aussi du vernis, de la teinture pour les cheveux », explique la jeune femme en robe légère sous la chaleur écrasante.
« Pour certaines d’entre elles, je vais être l’une des seules personnes à qui elles vont parler dans la journée, poursuit-elle. Devant moi, elles dévoilent leur visage, elles se confient. La plupart sont assez convaincantes quand elles parlent d’un choix. Mais un jour l’une d’entre elles, Akima, m’a avoué au bord des larmes qu’elle était contrainte par son mari. Puis je ne l’ai plus revue. Elle avait 19 ans. »
Dominique est habituée aux femmes qui portent le voile classique. Habitant Aubervilliers depuis plus de trente ans, elle les croise, leur parle dans le cabinet où elle exerce la profession de secrétaire médicale. « Nous avons des contacts tout à fait normaux », explique- t-elle. Mais elle n’a jamais eu l’occasion de parler à une femme au visage voilé et avoue son malaise quand les regards se croisent, comme au moment de faire les courses.
Situations déstabilisantes
« En général, on se toise, on s’observe sans trop savoir ce que pense l’autre, raconte-t-elle. Moi, cela me dérange de les voir tout de noir vêtues, cachées, alors que leurs maris peuvent se promener tranquillement dans la tenue de leur choix. C’est profondément sexiste. Pour moi, ce voile-là limite les contacts et c’est même le but de l’opération, puisqu’il doit tenir à distance les autres hommes. Mais il met aussi, par la même occasion, une barrière avec les femmes et le reste du monde. Je ne peux pas m’empêcher de me demander si elles sont heureuses, si elles sont contraintes ou pas. Ce regard des autres doit les gêner. Ce n’est agréable pour personne. »
Près des étals de fruits et légumes, Khadouja entend la conversation et finit par se mêler à la discussion. « Oui, mais si c’est leur choix, on est en démocratie, non ? Elles ne font de mal à personne », intervient-elle.
Malgré cette prise de position, la jeune femme, musulmane, avoue s’être elle aussi retrouvée dans des situations déstabilisantes. « Je me suis liée d’amitié avec une femme que je vois régulièrement à la mosquée d’Aubervilliers. Puis je l’ai croisée dans la rue, entièrement voilée. Si j’ai pu la reconnaître, c’est uniquement parce que j’ai aperçu sa fille, qu’elle tenait par la main. Sans cela, je serais passée devant elle sans lui dire bonjour. Cela m’a paru étrange, mais je n’ai rien dit. Je pense qu’il s’agit d’une mode et que si on en fait toute une affaire, le phénomène durera encore plus longtemps. »
À deux pas du marché, dans les locaux de la mairie d’Aubervilliers, les agents de la ville ont maintenant pris l’habitude de voir entrer des femmes en niqab, ou plus rarement en burqa, dans leur bureau.
Convaincre plutôt que contraindre
« Je n’ai jamais vu l’une d’entre elles refuser de dévoiler son visage, assure Tahir, qui les reçoit à la caisse communale d’action sociale. Au contraire, je n’ai même pas à le demander. Elles se découvrent toutes d’elles-mêmes en arrivant. Dans ces conditions, je ne vois pas pourquoi leur pratique serait incompatible avec les règles courantes de la République, même si à titre personnel je considère qu’il est inhumain pour elles de vivre cachées et coupées du monde. »
Accepter de vivre avec celles que certains taxent de « fantômes » plutôt que les sanctionner, les rejeter comme des personnes inassimilables : c’est le choix qu’a fait Désiré, professeur de biologie à l’université. Pour lui, il est primordial de nouer des liens avec ces femmes, d’aller vers elles. Pour cette raison, il ne voit pas le recours à la loi d’un très bon œil. « Si elles restent chez elles du fait de l’interdiction, elles seront encore un peu plus isolées », argumente-t-il.
Convaincre plutôt que contraindre : ce Français d’origine haïtienne, qui a déjà eu plusieurs fois l’occasion d’échanger avec des étudiantes en burqa, est persuadé que c’est là la voie d’une saine cohabitation. Étroite peut-être, mais, à l’en croire, la seule possible.
« Je me souviens de Binto, qui cherchait un poste dans le secteur de la vente, sans succès. La socialisation, cela passe aussi beaucoup par le travail, et beaucoup d’entre elles en sont coupées. Nous avons eu de longues discussions dans lesquelles je tentais de lui expliquer que son voile était un frein. Certains estimeront que c’est de la discrimination à l’embauche que de ne pas pouvoir décrocher un poste dans ces conditions, mais j’estime que dans un pays où la communication passe beaucoup par le visage, il est impossible d’exercer un métier où l’on doit fidéliser une clientèle. J’ai fini par la convaincre. Elle a renoncé à se voiler et depuis, elle a trouvé une place de responsable à Pier Import. »
Source : La Croix
Les Marocains résidant à l’étranger de Belgique peuvent désormais envoyer de l’argent à partir de leur GSM ou d’internet à partir d’un compte Mobicash de Maroc Télécom.
L’argent peut ensuite être retiré par le bénéficiaire auprès de toutes les agences agréées au Maroc, moyennant des frais de transfert ""nettement plus bas"" que ceux des professionnels du transfert d’argent, a indiqué Maroc Telecom.
Ce service très concurrentiel, qui sera bientôt opérationnel en France, bousculera certainement le marché très 4 juillet 2010juteux du transfert d’argent de MRE, monopolisé jusque-là par les opérateurs historiques du transfert de fonds.
Source : Bladi
Le Maroc et la France ont décidé, au terme de la Réunion de Haut Niveau tenue vendredi à Paris, d'engager des négociations pour faciliter la mobilité des ressortissants marocains vers l'Hexagone, notamment les jeunes et les professionnels qualifiés.
La déclaration commune adoptée par le Premier ministre, M. Abbas El Fassi et son homologue français, M. François Fillon, précise au volet migratoire, que la France a proposé de "travailler à la définition d'un régime conventionnel spécifique relatif à la mobilité des ressortissants des deux Etats".
Ce nouveau dispositif tiendra "compte tout à la fois de la densité des échanges humains entre les deux pays, des orientations fixées dans le statut avancé (accordé par l'Union européenne au Royaume) et des efforts du Maroc en matière de lutte contre l'immigration illégale".
Pour atteindre cet objectif, Paris et Rabat ont décidé d'engager des négociations en vue de parvenir "à faciliter la circulation des personnes, en particulier pour encourager les migrations circulaires qualifiantes impliquant la jeunesse, la mobilité des professionnels et les projets de développement solidaire mobilisant notamment la communauté marocaine présente en France", soulignent les deux parties dans leur déclaration commune.
Durant cette rencontre, les deux Premiers Ministres ont confirmé "le caractère stratégique d'une mobilité accrue, sous toutes ses formes, (étudiants, enseignants, chercheurs, responsables d'établissements et de programmes de formation, acteurs économiques) dans la réalisation des objectifs identifiés" conjointement .
Source : MAP
A l'occasion du lancement de la nouvelle version du site Envoi d'Argent, l'AFD organise, en partenariat avec le
ministère français de l'Immigration, de l'Intégration, de l'Identité nationale et du Développement solidaire (MIIINDS), et le ministère de l'Economie, de l'Industrie et de l'Emploi (MEIE), une conférence-débat, le 8 juillet prochain, sur le thème les transferts des migrants vers leurs pays d'origine. L'objet de cette manifestation est de rassembler les partenaires du projet ainsi que les utilisateurs du site, afin d'effectuer un premier bilan de cette nouvelle version, et de réfléchir aux enjeux et évolutions potentiels de cet espace. Il est utile de rappeler, dans ce sens, que suite à une décision du Comité interministériel français pour la coopération internationale et le développement (CICID) du 18 juin 2006, l'Agence française de développement (AFD) a mis en place, en novembre 2007, l'Observatoire des coûts d'envoi d'argent à l'étranger, via un site Internet "envoidargent.org" ou "envoidargent.fr", dont le principal objectif est " d'encourager la transparence des coûts et une meilleure connaissance des modalités de transfert. " Cet outil permet aux personnes qui envoient régulièrement une somme d'argent à l'étranger, de comparer le coût de cet envoi d'argent mais également d'estimer les délais des services offerts par les établissements de transfert, selon le type d'opération et de connaître les produits proposés. A partir de 2008, dans la perspective d'optimiser le site et de répondre à la fois aux enjeux liés aux transferts de fonds et à la demande des migrants, est proposée une reconfiguration qui intègre, en complément du comparateur, une plateforme éditoriale d'information et d'échange donnant aux internautes une information complète sur l'offre des établissements de transfert (banques, opérateurs de transfert, autres établissements habilités) en faveur des diasporas mais aussi sur l'action de l'Etat, des OSIM (Organisations de
solidarité Issue des migrations), des ONG, des collectivités territoriales, des fondations, etc. L'idée est de privilégier une démarche partenariale et de proposer à chacun de détenir un espace propre et de devenir ainsi partenaire de l'Observatoire. Il faut savoir, dans ce sens, que les transferts d'argent des migrants vers leurs pays d'origine représentent des flux financiers d'importance pour les pays en développement, atteignant souvent des pourcentages conséquents du produit intérieur brut. Selon les dernières estimations de la Banque mondiale (juillet 2009), les transferts des migrants vers les pays en développement ont représenté 316 milliards de dollars en 2009. Consacrés essentiellement aux dépenses d'éducation, de santé, de consommation courante, ils jouent un rôle essentiel dans la réduction de la pauvreté et représentent un enjeu majeur du financement du développement aux côtés de l'aide publique au développement mondiale (119,6 milliards de dollars en 2008). Les envois d'argent formels effectués par les migrants depuis la France ont été estimés par la Banque de France - sur la base des données de la balance des paiements - à environ 3,4 milliards d'euros en 2008. Ces estimations ne prennent en compte à ce stade ni les envois effectués via des opérateurs privés, ni les envois effectués de manière informelle. On estime ainsi que les transferts effectués à partir de la France s'élèveraient à environ 8 milliards d'euros vers l'Afrique. Il s'agit souvent de petites sommes transférées de façon régulière (200 à 300 euros en moyenne) . Avec la crise de 2008, ces flux ont cependant nettement diminué puisque, selon les prévisions de la Banque mondiale, 2009 a été marqué par une baisse de 7,3% des transferts. Néanmoins, les frais d'envoi sont calculés en fonction de la somme qu'on envoie, plus la somme est élevée, plus ils sont chers. Ces dernières années, Western Union, qui est depuis 1993 l'acteur majeur de ce marché, a du considérablement réduire ses frais d'envoi, afin de lutter contre la concurrence qui s'est accrue peu à peu. Sa clientèle principale est constituée des immigrés qui procèdent à des transferts de fonds vers leurs pays d'origine. Western Union couvre 195 pays et territoires et 200 000 points de vente. Près de 75% des frais envoyés en France, sont en direction des pays du Maghreb et de l'Afrique subsaharienne. Selon la banque de France, les envois de fonds des travailleurs immigrés vers leur pays d'origine s'élèvent à des milliards d'euros. A l'échelle internationale, 80,8 milliards de dollars, seraient envoyés par les immigrés dans leur pays d'origine, selon la Banque mondiale. Les immigrés sont prêts à tout pour envoyer des fonds financiers. Il faut dire aussi que la crise économique actuelle a un véritable impact sur les transferts d'argent qui subissent un net ralentissement. En effet, La plupart des secteurs dans lesquels les immigrés sont les plus présents, sont aussi les plus touchés par la crise. La construction où les intérims, constituent les principaux secteurs qui permettent aux immigrés, à leur arrivée en France, de s'insérer dans la vie active, explique Pascal Breuil, qui dirige le service des études démographiques à l'INSEE. Une enquête révèle qu'en France, les étrangers sont les plus touchés par le chômage. En 2009, il est de 8,7% pour les citoyens français et de 13,9% pour les étrangers.
De même pour l'Allemagne, le chômage est de 7% pour les Allemands et de 13% pour les étrangers qui y vivent. Ce constat est encore plus vrai en Espagne, avec 16% de chômage pour les Espagnols et 26% pour les étrangers. Au Sénégal, 10% des richesses nationales proviennent de la diaspora sénégalaise dispersée à travers le monde. C'est presque autant au Maroc avec 9%.
Source : Le Maghreb
Le projet «Salem» de solidarité avec les enfants du Maroc a été officiellement lancé le 25 juin dernier à Khouribga. Son objectif' mettre en place une stratégie qui vise le soutien et le renforcement des structures de l'Entraide Nationale afin de jouer son rôle dans la promotion des compétences locales et de ce fait lutter contre l'immigration clandestine des jeunes marocains…Suite
La reporter-photographe marocaine Le'lla Ghandi a parcouru le monde en solitaire et a exposé ses photos dans le monde entier, Elle était l'invitée de cc Tendance jeune» sur radio Chaîne Inter…Suite
Le sociologue Mohamed Hamadi Bekouchi explique les enjeux de son nouvel ouvrage «Marocains d'ailleurs, identités et diversité culturelle»…Suite
Le Parlement régional catalan a rejeté jeudi dans la confusion une motion en faveur de l'interdiction totale du port du voile islamique intégral dans toute cette région du nord-est de l'Espagne, après l'avoir adoptée dans un premier temps.
La motion, présentée par les conservateurs catalans soutenus par les nationalistes de centre-droit, a d'abord été adoptée lors d'un vote contesté par ses adversaires en raison d'"une erreur technique" et parce que tous leurs collègues n'étaient pas prêts au moment du vote.
Après une suspension de séance, le président du Parlement régional a ordonné la tenue d'un second vote, boycotté cette fois en signe de protestation par les partisans de la motion qui a été dès lors rejetée par les députés de gauche.
Cette motion pressait le gouvernement régional d'interdire totalement le voile intégral (burqa ou niqab) dans la région, non seulement dans les édifices publics comme l'ont déjà fait neuf villes catalanes mais aussi dans la rue.
"Ce n'est pas une motion de droite ni de gauche mais une question de valeurs", a plaidé le député du Parti populaire catalan (PPC) Rafael Lopez.
"Après avoir lutté pendant des décennies pour la dignité des femmes (...), pourquoi ne pouvons-nous pas dire de façon claire et nette que nous sommes contre les prisons ambulantes qui dégradent et rendent invisibles des femmes dans notre pays?", avait-il lancé avant le vote.
Tout en se disant également opposés au port de la burqa, les députés de gauche ont dénoncé une proposition électoraliste de la droite, à l'approche des élections régionales de cet automne en Catalogne.
Après la Belgique et la France, le débat sur l'interdiction du voile intégral s'intensifie en Espagne où vit une communauté de 1,2 million de musulmans.
Le gouvernement socialiste de José Luis Rodriguez Zapatero envisage de restreindre dans les lieux publics le port du voile intégral, ultra minoritaire dans la pratique. Mais il semble divisé.
"Légiférer pour quatre ou cinq cas me semble un peu exagéré", a estimé jeudi le ministre des Affaires étrangères, Miguel Angel Moratinos.
Source : La Croix/AFP
Le président Barack Obama a appelé jeudi à une vaste réforme de la politique d'immigration américaine, qu'il a jugée "en panne", et a demandé aux républicains de prendre part à cet effort au-delà des querelles politiques.
Dans son premiers discours important sur l'immigration depuis le début de sa présidence en janvier 2009, Barack Obama s'est dit prêt à avancer. Il n'a cependant pas évoqué de nouvelles propositions ou de concessions qui l'aideraient à faire adopter la réforme au Congrès.
"La question de savoir qui est autorisé et qui n'est pas autorisé à entrer dans notre pays, et dans quels termes, a toujours été conflictuelle", a déclaré le président, qui s'exprimait à l'American University de Washington. "Ca reste vrai aujourd'hui et ça a même empiré en raison de l'incapacité d'un certain nombre d'entre nous, à Washington, à réparer un système en panne", a-t-il dit.
Barack Obama a déploré le fait que la réforme de l'immigration ait été "prise en otage par des querelles politiques et des marchandages boutiquiers" et par l'idée qu'il vaut mieux ne pas se frotter à une question aussi "sensible".
"Je suis prêt à avancer. La majorité des démocrates sont prêts à avancer. Et je pense que la majorité des Américains sont prêts à avancer", a déclaré Barack Obama, tout en prévenant que "le problème" ne serait pas résolu sans un "consensus des deux partis".
Lors de sa campagne présidentielle, M. Obama avait promis de se faire l'avocat d'un plan offrant un statut légal aux clandestins présents sur le sol américain, malgré l'échec en la matière de l'administration de son prédécesseur George W. Bush.
Le lieu même où M. Obama s'est exprimé est symbolique. C'est dans cette université de la capitale qu'en 2008, il avait reçu le soutien du "lion du Sénat", le démocrate Edward Kennedy, qui avait contribué à le conduire à la Maison Blanche.
Le sénateur, décédé l'an dernier, était un ardent défenseur de la réforme de l'immigration et avait joué un rôle clé pour défendre le texte qui avait été retoqué sous la présidence Bush.
Le débat politique déjà intense sur ces questions s'est enflammé ces derniers mois dans le pays après l'adoption d'une loi controversée dans l'Arizona (sud-ouest) assimilée par ses adversaires à une légalisation du délit de faciès, et à l'approche des élections de mi-mandat au mois de novembre.
Les perspectives de l'adoption d'une vaste réforme paraissent donc ténues en raison de ce contexte électoral et des clivages politiques marqués sur cette question.
L'adoption d'une telle loi nécessiterait le soutien des républicains, or bon nombre d'entre eux assimilent cette réforme à une "amnistie" offerte aux clandestins
Un tentative du Sénat pour élaborer un texte de compromis entre les deux grands partis a échoué cette année.
Source : Le Point/AFP
Le Marocain Abderrazak El Albani, chercheur au laboratoire "Hydrogéologie, argiles, sols et altérations" (CNRS/Université de Poitiers) a apporté, à travers une importante découverte archéologique réalisée au Gabon, la preuve de l'existence d'organismes pluricellulaires sur terre depuis 2,1 milliards d'années.
Cette avancée scientifique capitale représente "un apport scientifique révolutionnaire qui va bouleverser tous les postulats admis jusqu'à présent en matière d'apparition de vie multicellulaire sur notre planète", a confié à la MAP le Professeur Abderrazak El Albani.
Jusqu'à présent, les premières formes de vie complexe (dotée de plusieurs cellules) remontaient à 600 millions d'années environ. De formes et de dimensions diverses, les 250 fossiles en excellent état de conservation supposent une origine de la vie organisée et complexe beaucoup plus précoce que celle admise jusqu'à aujourd'hui.
Pour ce chercheur au Centre national de la recherche scientifique (CNRS), la découverte "a fait reculer le curseur de la vie multicellulaire sur notre planète d'un milliard cinq cents millions d'années par rapport à ce qui été connu".
Ces spécimens ont été découverts au Gabon puis étudiés par une équipe internationale et pluridisciplinaire de chercheurs coordonnée par le Pr. Abderrazak El Albani.
Publiés jeudi dans la revue scientifique "Nature", leurs travaux ont fait la couverture de cette prestigieuse publication de référence.
"Dernièrement, on avait fait une belle découverte sur les fossiles au Maroc et c'était beaucoup plus récent: au alentour de 400 millions d'années", a souligné le Pr El Albani.
"En effet, des formations géologiques aussi anciennes que celles du Gabon existent au Maroc", a-t-il affirmé, avouant son désir d'aller entreprendre des recherches dans son pays d'origine.
"De ce fait je serais tenté d'aller faire une découverte aussi importante dans mon pays le Maroc. Tout ce qu'il faut c'est des moyens et des bourses pour les étudiants", a-t-il dit à la MAP.
Les premières traces de vie sont apparues il y a environ trois milliards et demi d'années sous forme d'organismes procaryotes, c'est-à-dire privés de noyau.
"L'explosion cambrienne" survenue autour de 600 millions d'années, marqua la prolifération du nombre d'espèces vivantes, accompagnée d'une hausse subite de la concentration en oxygène dans l'atmosphère.
Source : MAP
Une importante délégation de l'association "Continuité Sépharade" composée de membres de la communauté juive marocaine établie au Canada, a exprimé, jeudi à Rabat, son attachement à l'identité marocaine et sa volonté de contribuer au développement du Maroc.
La délégation qui a été reçue par le ministre délégué chargé de la Communauté marocaine à l'étranger, M. Mohamed Ameur, a aussi exprimé sa fierté d'être au Maroc en vue d'entretenir et de pérenniser ses liens la mère-patrie.
S'exprimant à cette occasion, M. Ameur a indiqué que la visite de cette délégation se veut une l'occasion pour "découvrir le Maroc dans ses multiples facettes, un Maroc en mouvement et en pleine dynamique".
"Le Royaume a réussi à garder des liens intenses avec sa communauté juive grâce à la clairvoyance et la sagesse de ses Souverains", a-t-il souligné.
Le ministre a rappelé les actions entreprises par son département pour renforcer la communication avec les Marocains résidant à l'étranger, notamment en Europe et en Amérique du Nord, citant notamment l'organisation des Universités d'été dans plusieurs villes du Royaume auxquelles participent, chaque année, 600 jeunes MRE.
Il a évoqué également les efforts déployés pour la mobilisation des compétences de la communauté marocaine établie à l'étranger, l'appelant à investir ses connaissances et son savoir-faire dans des projets de développement au Maroc.
Dans une déclaration à la MAP, le président de la délégation, M. David Bensoussan a expliqué que cette visite constitue "un retour aux sources", ajoutant que ces jeunes marocains juifs "veulent connaître leurs origines et comprendre leur passé".
La délégation, qui effectue une visite au Maroc du 30 juin au 8 juillet, s'inscrit dans le cadre de l'exécution du programme "le retour aux sources" qui vise à renforcer les relations entre les Marocains juifs établis à Canada et leur mère patrie.
Cette visite leur permettra également de découvrir le patrimoine culturel et civilisationnel ainsi que la diversité naturelle et touristique du Royaume, et de connaître de près les développements entrepris au Maroc dans les domaines politiques et socio-économiques, sous la sage conduite de SM le Roi Mohammed VI.
Source : MAP
Quelle nationalité choisir quand on est sportif de haut niveau, courtisé par plusieurs pays? Comment se sont décidé les Marocains évoluant à l'étranger? Voici quelques unes des questions qui animeront, les 24 et 25 juillet prochains à Casablanca, un colloque international axé sur le sport et l'émigration.
Organisé sous l’égide du Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME), le colloque aura pour thème : « Sportifs marocains du Monde, histoire et enjeux actuels ». Il sera, entre autres, question de revisiter l’histoire des sportifs marocains de l’étranger. De revoir comment, par leurs exploits, ils ont marqué leur sport dans les différents pays d’accueil.
A travers des témoignages de sportifs encore en vie, ou de personnes les ayant côtoyés, il s’agira de rendre hommage à « ces migrants d'un genre particulier dont le courage et le talent ont marqué toutes les disciplines » selon la MAP.
Par ailleurs, devant l’émergence d’une nouvelle génération issue de l’immigration et qui est très souvent partagée entre le pays d’accueil et le pays d’origine, la problématique du choix de la nationalité sportive sera une fois de plus abordée.
Le choix la nationalité sportive, à cheval entre intérêt sportif et attachement national, sera débattu au regard de ces sportifs marocains qui ont défendus les couleurs du pays d’accueil soit en club, soit en sélection nationale. Comme le précise un communiqué du CCME, « l’ambition est de réfléchir aux modalités du choix de l’identité sportive ».
Participeront à ce colloque, des historiens, journalistes sportifs, ou autres spécialistes en provenance du Maroc et de l’étranger, des sportifs marocains en activité ou à la retraite, mais aussi des représentants des différentes fédérations sportives du Royaume.
Par ailleurs, La MAP rapporte qu’une soirée spéciale dédiée aux sportifs marocains du monde sera diffusée le mardi 27 juillet sur 2M.
Source : Yabiladi
* L’opération Marhaba sera rehaussée par un programme décliné en deux axes.
* Le premier, relatif à l’opération d’accueil, sera marqué par l'assouplissement des procédures pour l'obtention des titres de voyage.
* L’accompagnement des MRE durant leur séjour se déclinera au travers de plusieurs actions culturelles et de sensibilisation à leur intention.
Cette année, l’opération Marhaba connaîtra un saut qualitatif certain. De plus, l'entrée en service du port de Tanger-Med permettra l'amélioration de la qualité des services, la réduction de la durée de transit, en plus d’un important réseau d’accompagnement.
En effet, le ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger a dévoilé le programme national d’accompagnement des MRE pour les vacances estivales de l’année 2010.
Le programme, pour l’opération en cours, se décline en deux axes principaux. Le premier est relatif à l'opération d'accueil. En effet, cette rencontre avec la presse a été pour le ministre de tutelle, Mohamed Ameur, d’annoncer la mise en circulation du passeport biométrique et l'assouplissement des procédures pour l'obtention des titres de voyage. La saison estivale sera marquée pour les MRE par la mise en service d'un nouveau système de contrôle de l'intérieur des véhicules au niveau du port méditerranéen de Tanger, ainsi que le renforcement de la sécurité aux postes-frontière et dans les aires de repos.
Le deuxième axe de ce programme ambitieux est relatif à l'accompagnement qui sera décliné en quatre volets. Le premier s'articule autour des mesures administratives et juridiques adoptées, notamment la mise en place d'une permanence, et le renforcement des services chargés de l'accueil au sein du ministère. Dans ce sens, le Comité central interministériel pour le traitement des requêtes sera activé. Des ateliers de sensibilisation et de formation dans le domaine du code de la famille seront également organisés.
Le culturel présent en force
Le deuxième volet de l’accompagnement des MRE se rapporte aux actions et manifestations culturelles. Entre autres activités prévues, cette année connaîtra l’organisation de la deuxième édition des Universités d'été en partenariat avec onze Universités marocaines au profit de 500 jeunes MRE, sans oublier la participation de
160 enfants issus de familles défavorisées résidant au Sénégal, en Algérie, en Tunisie et en Libye, au programme des vacances d'été. Par ailleurs, quelque 220 jeunes Marocains résidant à l'étranger prendront part aux festivités de la fête du Trône.
Le programme culturel sera enrichi par l'organisation du premier Forum des jeunes Marocains du monde avec la participation de 500 jeunes venant de l'étranger et acteurs associatifs au Maroc.
Le troisième volet sera consacré à des mesures, de nature économique avec la mise en place des mécanismes d'accompagnement du Fonds de la promotion des investissements des Marocains du Monde «MDM Invest». Un programme de soutien à la création de 1.000 petites et moyennes entreprises au profit des MRE au Maroc, avec la participation de l'Agence française de développement, est également prévu. De même qu’un programme des investisseurs sera lancé pour accompagner les MRE originaires des régions des oasis du Sud.
Le quatrième et dernier volet est relatif à la dimension «Information et Communication» avec le lancement du nouveau portail électronique du ministère et l'organisation de rencontres avec les MRE dans les wilayas et les provinces du Royaume, en présence des walis, gouverneurs et responsables des services extérieurs concernés par les affaires de la communauté marocaine.
Les villes retenues cette année sont Imintanout, Tinghir, Guelmim, Khenifra, Taza, Khouribga, Fquih Bensaleh, Larache, Oujda et Berkane.
Une journée internationale sur le soutien juridique au migrant
Au programme également, une journée d'étude à l'occasion de la Journée nationale de la communauté marocaine résidant à l'étranger sur «Le rôle du soutien juridique dans la protection des droits de l'immigré», avec la participation d'experts et spécialistes marocains et étrangers.
Le thème choisi pour cette journée émane du souhait de cerner l'impact des crises sur la migration et les droits des migrants, notamment en temps de crise, et d'évoluer vers une prise en charge conjoncturelle des difficultés soulevées par les migrants à une prise en compte de la dimension migratoire dans l'élaboration des politiques publiques.
Les organisateurs veulent, à travers cet événement, sensibiliser les MRE à leurs droits, dans les pays d'accueil et faire évoluer l'application des conventions bilatérales et multilatérales relatives à la protection des droits des migrants et évaluer leur mise en service.
Source : Finances News
Le festival de la culture amazighe de Fès a levé, jeudi, le rideau de sa 6-ème édition, avec pour fil conducteur l'examen de l'impact de la migration sur les échanges culturels.
Rendez-vous annuel de promotion de l'interculturalité et de célébration de la chanson amazighe, cet évènement réunit cette année, dans le cadre de son volet académique, des experts, chercheurs et acteurs de la société civile, qui se pencheront, quatre jours durant, sur " le rôle de la migration dans la consolidation de la paix, de la démocratie, du développement durable et de la sauvegarde du patrimoine ".
La question de la signification historique, sociale et anthropologique de l'interculturalité en relation avec les flux migratoires sera soumise à l'attention des intervenants, qui tenteront d'établir "une approche cohérente, à même de renforcer le dialogue interculturel, la cohésion sociale et la culture démocratique".
Il s'agit, en premier, selon le directeur du Festival, M. Moha Ennaji, d'Œuvrer à la consolidation du processus de développement des valeurs de paix, de dialogue et de cohésion sociale et à l'approfondissement de la réflexion sur les stratégies à adopter pour mettre la culture nationale, dans toutes ses composantes, au service du développement humain durable.
C'est dans ce cadre que cette édition a fait le choix d'accompagner la dynamique de promotion de la culture amazighe, composante fondamentale du patrimoine culturel marocain, aussi riche que varié, a souligné M. Naji, à l'ouverture de ce festival.
La promotion de cette culture ne peut être conçue que dans le cadre d'une approche globale, incluant toutes les sensibilités culturelles, qui ont toujours fait la richesse du Maroc, relève, quant à lui, le recteur de l'institut royal de la culture amazighe (IRCAM), M. Ahmed Boukous.
Revenant sur les avancées réalisées dans le domaine de la culture amazighe, dont le lancement de la chaine amazighe, M. Boukous a mis l'accent sur l'importance de la poursuite de la réflexion sur les défis multiples qui se dressent devant cette culture, dans un environnement de plus en plus mondialisé.
Dans sa rubrique Hommage, le festival a choisi, à l'instar des autres éditions, de rendre hommage à une personnalité ayant contribué à la promotion de la culture amazighe. Le choix s'est ainsi porté, cette année, sur le chercheur en linguistique et littérature amazighes et secrétaire général de l'IRCAM, M. El Houssain El Moujahid.
Un certain nombre de poètes et artistes amazighs seront, eux aussi, honorés durant cette édition.
Outre le volet académique de cette manifestation, organisée par la Fondation Esprit de Fès, l'association Fès-Saiss et le Centre Sud-Nord, en partenariat avec l'IRCAM, la chanson amazighe sera dûment célébrée, à travers ses poètes et artistes chanteurs, qui donnent une image rayonnante à ce patrimoine littéraire et artistique.
Plus de 180 artistes marocains et étrangers investiront quatre scènes de la ville, dont les célèbres Ammouri M'barek, Amina Tabaamrant et Abdellah Daoudi, ainsi que le groupe Tifraz du Rif et les Algériens de Tagrawla.
Pour commencer, le public de la place historique de Bab Al-Makina pourra assister ce soir aux prestations de l'ensemble Ahidous des sources d'Oum Errabie, du groupe italien "Chafarde " et du chanteur populaire Abdelaziz Ahouzar.
Source : MAP
Le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME) organise, du 24 au 25 juillet à Casablanca, un colloque international sous le thème "sportifs marocains du monde, histoire et enjeux actuels".
Ce colloque entend contribuer à la longue histoire des sportifs marocains de l'étranger, allant du milieu des années 1930 aux nouvelles générations de sportifs marocains issus de l'immigration en passant par les figures légendaires des années 1950 et 1960, indique, jeudi, un communiqué du CCME.
Des historiens du sport nationaux et étrangers, des sportifs marocains à la retraite ou en activité, des journalistes spécialisés et des représentants des fédérations nationales de diverses disciplines sportives prendront part à ce colloque qui s'articulera autour de la contribution de ces générations aux exploits des pays de résidence et à l'éclosion et au développement du sport national marocain.
Alliant la rigueur académique et la force du témoignage des sportifs encore en vie ou, pour ceux qui ont disparu, les souvenirs de leurs proches et des responsables et journalistes qui les ont côtoyés, ce colloque a également pour objectif de rendre hommage à ces migrants d'un genre particulier dont le courage et le talent ont marqué toutes les disciplines.
Ce séminaire sera enfin un moment privilégié pour débattre des jeunes sportifs nés dans l'immigration et les choix qu'ils sont souvent amenés à faire au sujet du pays qu'ils vont représenter durant toute leur carrière et lors des compétitions internationales.
En marge du colloque, et en partenariat avec " 2M ", une soirée spéciale dédiée aux sportifs marocains du monde sera diffusée le mardi 27 juillet.
Source : MAP
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