L'intolérance religieuse est devenue l'une des causes majeures des persécutions contre les minorités dans le monde, selon le rapport annuel de l'organisation Minority Rights Group (MRG) publié jeudi.
La montée du nationalisme religieux, la marginalisation économique des minorités religieuses et l'abus des législations anti-terroristes alimentent une tendance croissante aux persécutions contre les minorités religieuses, selon l'organisation.
"L'intolérance religieuse constitue le nouveau racisme. De nombreuses communautés qui ont subi une discrimination raciale pendant des décennies sont maintenant visées pour leur religion", souligne Mark Lattimer, directeur de MRG.
Les communautés musulmanes aux Etats-Unis et en Europe ont été l'objet d'un contrôle croissant de l'Etat ainsi que de campagnes de groupes de droite. En Suisse un référendum a approuvé cette année une interdiction de la construction de nouveaux minarets, après une campagne du l'Union démocratique du centre (UDC), un parti de droite.
En Irak, des minorités religieuses, comme les chrétiens, les mandéens, les yézidis, les bahá'is, ont été cibles de violences, dont des meurtres, des viols ou des enlèvements.
Au cours de la dernière décennie, le typage religieux -- visant principalement les hommes musulmans ou originaires d'un Etat musulman -- a été utilisé de façon croissante par les gouvernements dans le cadre de mesures anti-terroristes.
Ainsi, au lendemain de la tentative d'attentat manquée de Noël 2009 contre un vol vers Detroit, les autorités américaines ont visé les citoyens de 14 pays, dont 13 de pays majoritairement musulmans, pour des contrôles renforcés aux aéroports.
Les minorités religieuses se heurtent aussi aux lois nationales d'enregistrement des religions. En Egypte par exemple, où seules les religions musulmanes, chrétiennes et juives sont reconnues, les Baha'is ne peuvent pas obtenir de papiers d'identité s'ils refusent de mentir sur leur appartenance religieuse et se voient refuser un accès à de nombreux services publics, dénonce MRG.
Depuis 2001, de nombreux pays, dont l'Azerbaïdjan, le Belarus, le Kazakhstan, la Serbie, l'Ouzbékistan et le Turkmenistan ont introduit ou réformé des lois sur l'enregistrement religieux.
Source : La Croix/AFP
Nabil Bouhajra, Franco-marocain âgé de 32 ans, est producteur cinéma à Paris. Il est né à Moulay Idriss Zerhoun (Meknès) et il a quitté le Maroc à l'âge de 10 mois avec «comme bagage » son « empreinte » et sa « fierté d'être marocain», dit-il.
- Yabiladi : Parlez nous de votre histoire, de vos parcours.
- Nabil Bouhajara : Je suis originaire de Lorraine, et plus précisément des Vosges où j'ai grandi. Mes parents nous ont donné, à mes 2 frères et moi, une éducation basée sur les valeurs marocaines, de l'Islam car ils avaient compris que pour mieux gérer son avenir, il était essentiel de préserver ses racines. C'est pourquoi je suis parfaitement bilingue, Darija et Français. Ce dernier nous le parlions qu'à l'école ou à l'extérieur, à la maison c’était la Darija. Pour nous le Maroc, c’était notre récompense de fin d'année. Si on ne passait pas en classe supérieure, nos parents nous menaçaient avec « pas de Maroc cet été ». Cela a réellement contribué à ma personnalité. Venir tous les ans depuis 1979 au Maroc, garder des liens forts avec la famille, les amis, le pays d'origine. Cela nous a aussi motivé dans notre parcours scolaire et professionnel, de rendre fier notre famille et de pouvoir, un jour, transmettre ce savoir que nous avons acquis dans un pays plein d'avenir. Ensuite, mes études m'ont mené à Nancy pour y poursuivre un DUT en Information et Communication, puis une licence. De là, j'ai tenté l'aventure parisienne. Ce qui m'a vraiment fait progresser, c'est lorsque j'ai intégré M6 en stage, en 2003.-
- Comment avez-vous intégré M6 ?
- J'ai travaillé 6 ans, de janvier 2003 à mars 2009 au sein de la branche Cinéma et Distribution de films du groupe M6, SND Groupe M6. J'y suis entré en tant que stagiaire pour valider mon diplôme de fin d'année (Bac + 5 en Management et Stratégie d'entreprise). J'ai découvert un monde totalement nouveau, et passionnant. Je ne dirais pas que j'étais cinéphile ni que j'ai toujours rêvé d'être dans ce milieu. Pour moi, le cinéma était un monde à part. Peut-être car je suis issu d’un milieu modeste et que je n’allais au cinéma qu'avec l'école pour voir des films de 3 heures sur la Révolution française ou sur Napoléon.
Je suis entré chez M6 par le plus grand des hasards. J'étais au bon moment au bon endroit. Etudiant à Nancy en 2001, j'ai rencontré Mathieu Bardel, à l'époque responsable de programmation et promotion des films chez SND Groupe M6, lors d'une de ses tournées promo avec une équipe de film qu'il était venu présenter à Nancy. Nous avions passé une bonne soirée. Nous nous sommes revus en décembre 2002, par hasard, lors d'une avant-première à Paris. On s'est tout de suite reconnu. On s'est revu pour déjeuner lorsque je sortais d'un entretien de stage pas loin de son bureau. Il cherchait un stagiaire, et moi un stage. J'ai passé l'entretien le jour même avec Olivier Chenard, directeur de la programmation et j'ai commencé le 7 janvier 2003. J'ai donc évolué dans une société de distribution de films qui naissait. J'étais en charge de la programmation et de la promotion des films. Cela passait par toutes les étapes, de l'acquisition des films, de la stratégie marketing, mise en place dans les salles, négociations avec les réseaux de salles, la promotion avec l'organisation de tournées promotionnelles avec les acteurs, réalisateurs, producteurs...
C'était vraiment passionnant de passer d'un film à l'autre. Les jours ne se ressemblaient pas car nous avions une ligne éditoriale variée et large. Du film d'action américain, au film français pointu. J'ai eu surtout la chance d'avoir une équipe dirigeante exceptionnelle, Thierry Desmichelle, PDG actuel de SND et M6 interactions, Mathieu Bardel, actuel directeur de programmation SND, qui m'a fait confiance et toujours encouragé. A mon âge, travailler avec des artistes tels que Leonardo Di Caprio, Martin Scorcese, Daniel Day Lewis, Pierce Brosnan, George Clooney ou encore Uma Thurman, faire 6 festivals de Cannes accrédité en tant que professionnel, ... c’était passionnant. Je pense que si on m’a fait autant confiance, c'est que je n'avais pas le syndrome du fan. Pour moi, c'étaient des personnes qui travaillaient avec moi, pour un but commun, la réussite du film.
- Tutoyer l’univers des stars, c’est quelque peu le rêve de millions de jeunes et de moins jeunes. C'était un rêve pour vous aussi ?
- Tutoyer le monde des stars n'a jamais été un rêve ou une raison pour moi de faire ce métier. Car en plus de ma personnalité et de mon éducation, je considère un homme pour ce qu'il est, et non pas en fonction du box office ou de ses ventes d'albums ou du nombre de couvertures de magazines people. Il est vrai que j'ai eu beaucoup plus d'affinités avec les acteurs américains, plus au courant du métier que l'on faisait. Ils savaient que la distribution, chez eux le « Studio », était très puissant et que leur carrière pouvait dépendre d'une bonne ou mauvaise gestion d'un film. Ils étaient très investis dans la promo de leur film. Il y a les autres, qui, je leur rappelais souvent, ne s'imaginent pas la chance qu'ils ont de faire ce métier et qui sont déconnectés du monde réel. Je leur rappelais souvent que ce que nous faisions était une chance, et qu'il fallait profiter de la vie. Nous n'étions pas dans une usine de textile travaillant de nuit pour le SMIC, ou sur des chantiers toute la journée par - 10° degré. C'est juste une question de personnalité, il y a de tout, comme dans tous les autres métiers. Ensuite, il y a toujours l'envers du décor, qui est inhérent à chaque domaine d'activité. Moi, j'ai des principes. Je ne fume pas, je n'ai jamais bu d'alcool ni touché à d'autres substances.
- Et au rayon des anecdotes ?
- Des anecdotes, j'en ai des tonnes (lol). Quelques films sur lesquelles j'ai bossé: Gangs of New York, Lord of War, Iron Man, l'Incroyable Hulk, L'ennemi Intime, Twilight, Je l'aimais, Gomez & Tavarez, People Jet Set 2, Mr & Mrs Smith, Matador, Michael Clayton, PS I love you, Nos Jours heureux, Predictions, Harvey Milk, Underworld, Vaillant, La cité interdite, Shall we dance, Ghost Rider, Nine...
- A quand un transfert d’expertise au Maroc ?
- J'envisage une ou plusieurs aventures cinématographiques au Maroc. Il est nécessaire que des personnes, qui ont appris à faire des choses, viennent les partager ici. Tous les ingrédients sont là! Une superbe lumière, des paysages incroyables et très divers, des personnes motivées. Je pense que les autorités aussi facilitent énormément la création artistique. Je suis en ce moment en train de produire avec mon associé Sébastien Rossi, une comédie américaine « SWAPPED » dans la veine de « Very Bad Trip », qui doit se dérouler entre Los Angeles, New York et le Mexique. Mais j'aimerais remplacer le Mexique par le Maroc. Nous sommes en train de chercher des fonds pour boucler le budget, qui est de 7 millions de dollars. La Jordanie nous avait abordé lors de l'American Film Market à Los Angeles pour que nous allions tourner chez eux, avec subventions et investisseurs privés à la clé. Mais je préfère pour le moment favoriser mon pays d'origine. C'est un ticket d'entrée à Hollywood car notre film est un film « Union », c'est à dire que notre scénariste est membre de la WGA (Writters Guild of America) et que nos acteurs pressentis sont des stars de Hollywood.
En outre, en avril dernier, j'ai aussi tourné un pilote pour une série que nous allons produire avec une société de production marocaine avec qui nous avons pris énormément de plaisir à travailler. L'idée est de faire une série avec notre savoir faire avec une image « à l'américaine ». Nous voulions aussi montrer un Maroc moderne, beau, et qui bouge.
Source : Yabiladi
Le Consul Général du Maroc à Barcelone, Ghoulam Maichane, a tenu, récemment à Ibiza (îles Baléares), une rencontre de communication avec les représentants de la communauté marocaine établie dans cette région de l'Est de l'Espagne.
La rencontre a été consacrée pour s'enquérir de près de la situation des Marocains résidant aux îles Baléares, examiner les moyens à même d'aider à résoudre les problèmes auxquels ils font face et débattre de différentes questions les intéressant.
Les préoccupations de la communauté marocaine des îles Baléares notamment celles relatives à l'obtention de documents administratifs, l'enseignement de la langue arabe aux enfants des immigrés marocains nés aux îles Baléares, ainsi que d'autres questions relatives aux domaines administratif, social et religieux, ont été également examinées lors de cette rencontre.
La réunion a été également axée sur les moyens de promouvoir la participation efficace des immigrés marocains établis dans cette région dans la vie sociale, culturelle et politique, outre l'amélioration de l'image de l'immigré marocain en Espagne.
Selon les représentants de la communauté marocaine des îles Baléares, cette rencontre a constitué l'occasion pour réaffirmer la disposition des membres de cette communauté à être au service des grandes causes nationales, à leur tête la question du Sahara marocain.
Ils ont, dans ce contexte, souligné la volonté des Marocains des îles Baléares à redoubler d'efforts pour faire front aux manoeuvres des ennemis du Maroc et de son unité territoriale et d'informer l'opinion publique et la société civile espagnoles des différents aspects de cette question.
Par ailleurs, le consul général du Maroc à Barcelone a profité de sa visite aux îles Baléares, pour tenir une réunion de travail avec le président du Conseil des villes d'Ibiza et de Formentera, Xico Tarès, au cours de laquelle il a été procédé à l'examen de la situation de la communauté marocaine établie dans cette région et des moyens de renforcer les relations principalement dans les domaines culturel, social et économique.
Source : MAP
Triple champion du monde de l'art martial du jiu-jitsu brésilien, le Belgo-marocain Hakim Gouram défendra, fin juillet prochain à Rio de Janeiro (Brésil), pour la quatrième fois de suite, son titre dans cette discipline propre au pays de la Samba.
Plus encore, cet artificier de talent a introduit dans ce sport de nouvelles techniques reconnues et appliquées dans les compétitions internationales.
Indétrônable face aux meilleurs du monde et notamment les Brésiliens, inventeurs de ce sport qui mélange judo et lutte gréco-romaine, ce jeune marocain de 33 ans compte engranger le titre mondial des deux principales catégories: le super-lourd et l'absolut.
Surnommé au Brésil "El Marokino", Gouram compte également à son actif plusieurs titres belges et européens dans cette discipline mais également en lutte libre (grappling), combat libre (free fight), full contact et boxe thaïlandaise.
Dans un parfait arabe marocain, Hakim Gouram confie à la MAP peu avant de s'envoler vers le Brésil, qu'il s'est orienté vers cet art martial après avoir pratiqué plusieurs sports collectifs et individuels, faisant savoir qu'il s'entraîne en solitaire de 4 à 6 heures par jour.
Pour se préparer aux championnats du monde, poursuit ce champion au grand gabarit (1,94 m pour 110 kg), il faut se rende à Rio de Janeiro bien avant les compétitions pour s'entraîner dans des clubs brésiliens.
"A la veille de chaque championnat du monde, je me rends au Brésil pour m'entraîner. N'ayant toujours pas de sponsors, je prends en charge mon voyage et mon séjour", a-t-il dit.
Sa passion pour ce sport et sa persévérance dans les entraînements en vue de se surpasser lui ont permis de contribuer au développement du "Brasilian Jiu Jitsu" qui a un siècle d'existence.
Gouram a introduit sept nouvelles techniques dont trois sont mondialement reconnues et appliquées dans le championnat du monde. "Quatre autres nouvelles techniques sont pratiquées mais devront être homologuées par les instances internationales", s'est-il enorgueilli.
Côté performances, Gouram compte plusieurs combats dans les différentes disciplines pratiquées et qu'il a en majorité remportés dont certains par KO et d'autres gagnés au premier round.
Revenant aux origines de cet art martial, Hakim Gouram a expliqué que ce jeune sport en permanente évolution est une lutte au sol se pratiquant traditionnellement avec un kimono. Chaque technique de finalisation, a-t-il poursuivi, se termine soit par un étranglement soit par une clef articulaire (nuque, épaule, coude, poignet, hanche, genou, cheville).
Selon lui, contrairement à la majorité des arts martiaux, qui privilégient le combat debout, pieds et poings, le jiu jitsu brésilien se focalise sur le combat au sol, domaine extrêmement technique.
Natif de Bruxelles, cet originaire de la ville de Casablanca a manifesté, dès son jeune âge, son attachement à son pays d'origine où il a passé cinq ans pour garder des liens solides et étroits avec la culture et l'identité marocaines.
"A l'âge de sept ans je suis rentré au Maroc où j'ai suivi des études primaires et me suis imprégné de notre culture et nos traditions que je porte depuis dans mon coeur", a-t-il fièrement ajouté.
Pour lui, le vrai champion du monde ne doit rater aucune grande compétition pour arborer le drapeau de son pays.
Il a dans ce sens affiché sa volonté de contribuer à l'essor du sport au Maroc en y introduisant cette discipline, se disant "toujours disposé" à former des champions marocains à l'instar de ce qu'il fait en Belgique.
"Je suis toujours disposé à apporter ma pierre à l'édifice et contribuer à l'essor du sport au Maroc qui connaît, ces dernières années, un développement sur tous les plans", a affirmé ce maître de jiu jitsu.
Il s'est dit également prêt à participer à la mise en place au Maroc de structures dédiées aux différentes disciplines d'arts martiaux et de sports de combat, assurant que le Royaume dispose d'un énorme potentiel à même de défier les plus grandes nations.
"Mon souhait est de représenter officiellement le Maroc et lever haut le drapeau rouge et vert".
Source : MAP
Son nom est Intissar Louah et elle en est fière jusqu'à la moelle. Marocaine à peine âgée de 14 ans, elle établie à Edmonton, en Alberta, dans l'ouest du Canada. Jusqu'ici, tout semble, le moins qu'on puisse dire ordinaire et "normatif" au commun des mortels. Mais, ce qui brave et défie le "normal" et lui octroie incontestablement le statut de génie, c'est qu'elle vient de publier son premier roman (98 pages) en pays d'accueil intitulé "Le chant de la colombe".
Un titre des plus révélateurs et mûrement réfléchi qui renvoie subrepticement à sa personnalité encore juvénile, à une certaine sublimation et à une volonté de vouloir voler de ses propres ailes et traverser, voire outrepasser l'Atlantique, afin de concrétiser un rêve qui l'a de tout temps caressé dans son pays d'origine. Celui de démontrer de vive voix sa capacité d'écrire et de décrire de manière éloquente avec un style original et éblouissant son parcours d'enfant, bref et ambivalent soit-il.
En fait, dès sa prime enfance, alors qu'elle admira les nombreuses peintures gravées de par-ci par-là sur les murailles et les rues de la ville de Chefchaouen, Intissar développa un goût pour le dessin. Elle commença également à explorer l'art de l'écriture. A huit ans déjà, elle écrivait de courts récits et poèmes qu'elle présenta devant ses amis de l'école.
Incrédule, Leïla, l'héroïne du "Chant de la colombe", apprenait en fait qu'elle et sa famille vont finalement rejoindre le père après deux ans. Elles traversent l'océan atlantique vers le Canada. Pourtant, très peu sait-elle que son premier jour à l'école et dans son nouveau pays d'accueil sera le début d'une véritable chasse au trésor, écrit l'auteure dans la préface du livre.
Intissar, au sens "victorieux" du terme, est devenue pratiquement une vedette en Alberta où elle est courtisée par les médias canadiens avides de glaner une déclaration de cette jeune fille marocaine qui, nonobstant sa bravoure et les sacrifices qu'elle a consentis pour s'intégrer dans un nouveau monde et un environnement qui ne sont guère les siens, a pu relever haut et fort les défis et défricher un chemin semé d'embûches pour s'imposer avec méritocratie dans la société d'accueil et devenir un modèle dont il faut s'inspirer, de l'avis même de ses enseignants canadiens.
Contacté par téléphone depuis Montréal, le père d'Intissar, M. Driss Louah, a déclaré à la MAP qu'il ne peut qu'être fier de l'exploit de sa fille qui a réussi, dès son tendre âge, à parer aux clichés injustement collés et colportés à l'encontre des communautés étrangères établies dans les pays d'accueil et à inciter ceux qui président aux destinées de ces contrées lointaines et généralement "inhospitalières" à remettre en cause et à revoir leurs préjugés et à reconnaître les exploits dont sont capables les immigrés.
"Ma fille Intissar demeure l'illustration la plus parfaite de tous les jeunes marocains et marocaines issus de l'immigration qui, dès que les moyens leur sont disponibles, excellent aussi bien dans les études que dans la vie professionnelle", a-t-il ajouté.
"Elle écoute et observe tout avec une sagesse surprenante et sa facilité à apprendre fait qu'elle se classe première de sa classe dans toutes les matières", s'est félicité le père d'Intissar, rappelant que sa fille aime l'écriture et, depuis son plus jeune âge, elle écrit, dans son journal intime, des histoires relatant les événements ayant marqué le plus sa vie tant bien au Maroc qu'au Canada.
Considérée comme la plus jeune écrivaine de la province anglophone d'Alberta, Intissar vient tout juste de recevoir le prix "On authoring and publishing a book" qui lui a été décerné par son école à l'occasion de la fête de fin d'année scolaire.
"J'écrivais depuis que j'étais toute petite et il s'avère donc tout à fait naturel qu'après avoir réussi, grâce à un style que je commençais à peine à maîtriser, à écrire de nombreux poèmes et narrer des histoires courtes. Actuellement, je me suis lancée dans ce projet de roman et Dieu merci ça était concluant", a confié à la MAP Intissar avec une humilité qui augure inéluctablement de bons auspices devant elle.
Son prochain challenge est de réécrire ou plutôt de "rechanter" son roman en langue anglaise, a-t-elle souhaité, tout en exprimant son immense regret de ne pas pouvoir le traduire pour le moment en langue arabe.
Aujourd'hui, Intissar est une adolescente, dont le talent inspire toute une génération dans le pays d'accueil. Une jeune fille qui s'est adonnée coeur et âme à l'écriture et tient délibérément à se sacrifier sur l'autel de l'excellence et de l'affirmation de soi, de surcroit lorsqu'on n'est pas chez-soi.
Bref, Intissar (victoire en langue arabe) compte n'épargner aucun effort pour affûter et perfectionner sa voix de jeune colombe et briller en tant qu'étoile avant de devenir bientôt une star, dont les étincelles transatlantiques attiendront et orneront comme un feu d'artifice le ciel du pays d'origine, le Maroc.
Source : MAP
En dépit du spectre de la crise, 2010 serait une année de reprise du marché des Marocains du Monde (MDM). En plus d'un fléchissement des transferts d'argent limité à 5% à fin 2009, ce segment devrait reprendre du poil de la bête une année après. « La progression des transferts s'est confirmée durant les cinq derniers mois. En effet, à fin mai 2010, ils se sont établis à 20,29 MMDH contre 18,27 MMDH une année auparavant. En fin d'année, on s'attend à une progression d'environ 8%. Notre objectif est d'arriver aux chiffres de 2008 qu'on espère atteindre à partir de 2011», a lancé Hassan El Basri, directeur général de la Banque des Marocains du Monde à la Banque Populaire, lors d'une conférence de presse tenue au siège de la banque mardi dernier pour annoncer le lancement de la 41e campagne d'accueil des MDM. « Deux éléments majeurs caractérisent la campagne 2010 placée sous le signe de l'innovation et l'expertise pour un meilleur service et une plus grande proximité. Il s'agit de l'achèvement du processus de déploiement du réseau à l'étranger et la poursuite de l'innovation en ce qui concerne l'offre des produits et services », a-t-il poursuivi.
En effet, le processus de déploiement de la filiale européenne du groupe, Chaabi Bank, initié dans le cadre du passeport européen, s'est achevé avec l'inauguration de la succursale allemande et l'arrimage de la succursale Angleterre à celle de la Hollande. Le réseau de Chaabi Bank compte désormais six succursales (France, Belgique, Espagne, Italie, Pays-Bas et Allemagne) et 31 agences couvrant ainsi les principaux pays de l'espace européen à forte concentration migratoire. Parallèlement, le groupe a inauguré son bureau de représentation au Danemark qui s'ajoute à ceux déjà ouverts en Suisse, au Canada, en Grande-Bretagne, en Arabie Saoudite, aux Emirats Arabes Unis et à Gibraltar. Sur le registre des offres produits et services, la Banque Populaire continue d'améliorer et d'enrichir son bouquet labélisé « Solutions Bladi » par des produits et services répondant aux besoins et aux attentes des MDM en matière d'offres bancaires et extrabancaires aussi bien au Maroc que dans leurs pays de résidence.
Ainsi, l'offre 2010 porte d'abord sur l'enrichissement des Packs Bladi et l'extension des services extrabancaires aux pays de résidence. Il s'agit également d'étendre les fonctionnalités du produit phare pour les transferts, en l'occurrence le Bladi Express qui permet la disponibilité des fonds le même jour même des transferts effectuées à partir du réseau Chaabi Bank en France, Hollande, Espagne et Italie. « Ce produit innovateur devrait concurrencer l'ensemble des produits de transferts rapide par rapport à son faible coût. Fin juillet, on espère que l'ensemble des fonctionnalités de ce produit seront disponibles pour les MDM », précise t-il. S'y ajoutent aussi le lancement du produit Bladi Invest qui permet à l'investisseur MDM de bénéficier d'une avance non remboursable de l'Etat de 10% du montant de l'investissement et d'un financement bancaire de 65% moyennant un apport personnel en devises de 25%.
Ce n'est pas tout, l'offre 2010 comprend aussi le transfert par internet à travers le produit e-Bl@di qui constitue une innovation de la Banque Populaire ainsi que le produit Bladi Asfar, fruit d'un partenariat avec la compagnie nationale RAM qui permet aux MDM et à leur famille de bénéficier d'avantages multiples pour les voyages au Maroc. « Ce produit connaît beaucoup de succès notamment au Canada où les MDM avaient beaucoup de problème pour se rendre au Maroc.
Nous allons continuer à communiquer sur ce produit », a-t-il souligné. Sans oublier, l'opérationnalisation du partenariat avec Western Union qui permet au groupe de se positionner également sur le transfert cash to cash. D'ailleurs, pour étendre ce service au niveau des agences Banque Populaire, une convention sera signée également avec MoneyGram.
Vigilance
Après que le Comité de veille stratégique a procédé à quantifier le degré de vigilance, le secteur des transferts d'argent est passé du rouge au vert. Certes le suivi du secteur se poursuit, mais les mesures prises en 2009 pour limiter la chute des transferts des MRE n'ont pas été toute reconduites. Pour rappel, les MRE ont bénéficié, jusqu'à fin 2009, de la gratuité des services assurés par les banques marocaines pour les opérations de transferts de fonds. Cette gratuité concerne les commissions retenues par les banques marocaines ou leurs réseaux à l'extérieur sur les transferts de fonds effectués par les Marocains du monde. Et à partir du 1er juin 2009, la commission de change a baissé de 50%. Pour le volet investissement, le gouvernement a mis en place un mécanisme d'encouragement des investissements des MRE articulé autour de trois axes.
Le premier concerne un apport de fonds propres en devises d'au moins 25%. Le second est relatif à une subvention de l'Etat de 10% plafonnée à 5 millions de dirhams. Et enfin, il y a un crédit bancaire de plus de 65%. Pour les crédits immobiliers, le fonds Damane Assakane a bénéficié également aux MRE.
Source : Le Matin
Un premier groupe de MRE est arrivé, mercredi, au port d'Al Hoceima dans le cadre de l'opération "Marhaba 2010".
Ce groupe qui a embarqué au port d'Almeria (Sud de l'Espagne) comprend 245 passagers et 59 voitures.
Les passagers ont été conviés à une cérémonie de bienvenue en présence d'une délégation officielle, comprenant notamment le Wali de la région Taza-AlHoceima-Taounate, M. Mohamed El Hafi et la présidente du conseil municipal d'Al Hoceima, Mme Fatima Essaadi.
La délégation officielle a, par la suite, visité le ferry boat "Euro Voyager" qui a une capacité de 950 passagers et 320 véhicules et assure une navette quotidienne entre les ports d'Almeria et d'Al Hoceima.
La Fondation Mohammed V de solidarité, qui participe annuellement à l'encadrement de l'opération " Marhaba ", qui se poursuivra jusqu'au 15 septembre, a mis en place tous les équipements nécessaires pour accueillir dans les meilleurs conditions les MRE et leur apporter toute l'assistance administrative et médicale dont ils ont besoin.
Source : MAP
Faut-il interdire le voile islamique intégral? après la Belgique et la France, le débat fait tache d'huile en Espagne, surtout en Catalogne (nord-est) où les interdictions municipales se multiplient, tandis que le gouvernement de José Luis Rodriguez Zapatero hésite à trancher.
Le Parlement régional de Catalogne, l'une des deux régions les plus peuplées du pays doit se prononcer prochainement pour ou contre une motion, non contraignante, de la droite pressant les autorités régionales d'interdire le voile intégral (burqa ou niqab) dans tout l'espace public.
Ce vote à l'issue incertaine était à son ordre du jour mercredi, mais a été reporté à une date non précisée, apparemment en raison de l'agenda chargé de la chambre.
Ses promoteurs estiment que l'Espagne ne peut continuer de "s'abriter derrière le politiquement correct" et "rester en marge du débat européen".
La Belgique a approuvé fin avril l'interdiction du voile intégral dans tout l'espace public. Le débat fait rage en France où un projet similaire sera présenté en juillet au Parlement.
La semaine dernière, le Sénat espagnol a approuvé une motion semblable de la droite demandant au gouvernement d'interdire le voile intégral dans les lieux publics.
En Espagne, où la communauté musulmane représente 1,2 million de personnes mais où le port du voile intégral est ultra-minoritaire, ce sont des communes catalanes qui ont pris les devants.
Neuf municipalités de cette région abritant d'importantes communautés marocaine et pakistanaise, ont interdit ces dernières semaines le voile intégral dans les édifices publics, pas dans la rue.
Barcelone, a annoncé la semaine dernière qu'elle allait suivre, comme l'a déjà fait lundi la commune andalouse de Coin (sud).
La question transcende les clivages: ces interdictions ont été prononcées à l'initiative de toutes couleurs politiques.
"Elle ne veut pas de problèmes. Elle m'a dit: je vais remplacer la burqa par une casquette et des lunettes de soleil", témoigne dans El Pais l'époux marocain de l'unique femme intégralement voilée de Cunit, ville catalane ayant voté l'interdiction. Le journal explique que le mari s'exprime à la place de son épouse de 26 ans, arrivée en Espagne il y a neuf ans quand elle était encore mineure, car elle ne parle pas espagnol.
Le débat suscite un certain embarras au sein du gouvernement socialiste, partagé entre deux de ses marques d'identité: la défense de l'égalité hommes-femmes, et le respect des cultures qu'il promeut internationalement à travers son initiative de "Dialogue des civilisations" entérinée par l'ONU.
"A ce rythme, il y aura bientôt plus d'arrêtés municipaux que de burqas en Espagne", a déploré la ministre de l'Egalité, Bibiana Aido, jugeant "nécessaire une régulation générale du voile intégral".
"La burqa ne pose pas seulement un problème d'identification. Elle porte atteinte à l'égalité et à la liberté des femmes. Mais c'est une question extrêmement complexe qu'il faut aborder avec réflexion pour ne pas créer beaucoup plus de problèmes", a-t-elle souligné.
Le ministre de la Justice, Francisco Caamaño, a déclaré que le gouvernement songeait à inclure une mesure pour restreindre l'usage du voile intégral dans les lieux publics dans sa loi en préparation sur la "liberté de religion".
La puissante église catholique espagnole défend le port du voile intégral au nom de la Constitution qui stipule: "Les personnes et institutions ont le droit de manifester leur croyance, dans la limite du respect de l'ordre public".
Amnesty international s'est prononcé mardi contre l'interdiction, au nom de la liberté religieuse et d'expression.
Source : Libération/AFP
M. Aziz Hilali a été élu président de l'Union méditerranéenne des géomètres (UMG) créée le 22 juin 2010 à Marseille à l'issue de son assemblée générale constitutive.
La création de cette nouvelle organisation internationale non gouvernementale émane de la volonté des instances ordinales des ingénieurs géomètres de la méditerrariée de créer une structure régionale pour contribuer à l'organisation et au développement de la profession d'ingénieur géomètre des pays du bassin Méditerranéen, indique un communiqué de l'UMG.
L'UMG se fixe pour objectifs de renforcer les liens culturels et professionnels existants entre les pays du bassin méditerranéen, de développer l'influence de la profession, tant au niveau national, qu'au niveau international et d'organiser chaque année, en marge de l'Assemblée générale, une rencontre des organisations membres de l'UMG sur des questions scientifiques, techniques et écologiques en lien avec la région méditerranéenne.
Au cours de l'Assemblée générale constitutive, il a été procédé à l'adoption des statuts de l'UMG , à l'élection du bureau exécutif et ainsi que du président de l'Ordre National, des Ingénieurs Géomètres Topographes (Maroc) en la personne de M. Aziz Hilali.
Le siège de l'UMG a été fixé à Rabat. Le Bureau Exécutif élu a décidé la tenue de la prochaine Assemblée générale le 17 mai 2011 à Marrakech.
Source : MAP
Plusieurs ministres du gouvernement italien ont signé mercredi une convention pour soutenir le projet "Halal Italia" qui certifiera des produits Made in Italy, conformes aux lois coraniques, dans les secteurs alimentaire, cosmétique, et pharmaceutique.
Quatre ministères ont décidé d'appuyer un projet lancé par la Communauté religieuse islamique italienne (Coreis) de création d'un "Made in Italy" halal, c'est-à-dire "licite" pour l'Islam, pour augmenter l'exportation vers les pays musulmans et garantir le respect des réglementations islamiques en Italie.
"Nous voulons lancer des ponts et non pas construire des murs", a déclaré le ministre des Affaires étrangères Franco Frattini lors de la présentation du projet.
Pour M. Frattini, ce projet "Halal" est "un instrument important pour l'accès des produits italiens aux marchés des pays arabes".
Selon le ministre, en 2010 le marché du halal mondial génèrera un chiffre d'affaire de 500 milliards d'euros, dont 54 uniquement en Europe et 5 milliards en Italie avec 120.000 entreprises de gestion musulmane.
"Maintenant les pays de religion musulmane et leurs habitants pourront déguster lasagnes, tortelloni et autres produits d'excellence du Made in Italy mais avec un label halal", a ajouté le ministre des Politiques agricoles Giancarlo Galan.
Le label "Halal Italia" préalablement breveté, sera délivré par Coreis, à la demande des sociétés intéressées pour des produits alimentaires, cosmétiques et pharmaceutiques.
"C'est un signe de grande transparence" du gouvernement italien, a déclaré à l'AFP Halima Erika Rubbo de l'organisation Coreis.
Pour M. Galan, ce projet est "un hommage à tous les hommes et les femmes de foi musulmane qui travaillent dans notre pays et à qui nous devons beaucoup".
Selon Coreis qui affirme réunir 50.000 citoyens italiens musulmans, il y aurait 1,4 million de mulsumans en Italie, un chiffre qui n'a cessé de croître ces 20 dernières années.
La convention a été signé par le ministre des Affaires étrangères, du Développement économique, de la Santé et des Politiques agricoles.
Source : La Croix/AFP
Plusieurs ministres du gouvernement italien ont signé mercredi une convention pour soutenir le projet "Halal Italia" qui certifiera des produits Made in Italy, conformes aux lois coraniques, dans les secteurs alimentaire, cosmétique, et pharmaceutique.
Quatre ministères ont décidé d'appuyer un projet lancé par la Communauté religieuse islamique italienne (Coreis) de création d'un "Made in Italy" halal, c'est-à-dire "licite" pour l'Islam, pour augmenter l'exportation vers les pays musulmans et garantir le respect des réglementations islamiques en Italie.
"Nous voulons lancer des ponts et non pas construire des murs", a déclaré le ministre des Affaires étrangères Franco Frattini lors de la présentation du projet.
Pour M. Frattini, ce projet "Halal" est "un instrument important pour l'accès des produits italiens aux marchés des pays arabes".
Selon le ministre, en 2010 le marché du halal mondial génèrera un chiffre d'affaire de 500 milliards d'euros, dont 54 uniquement en Europe et 5 milliards en Italie avec 120.000 entreprises de gestion musulmane.
"Maintenant les pays de religion musulmane et leurs habitants pourront déguster lasagnes, tortelloni et autres produits d'excellence du Made in Italy mais avec un label halal", a ajouté le ministre des Politiques agricoles Giancarlo Galan.
Le label "Halal Italia" préalablement breveté, sera délivré par Coreis, à la demande des sociétés intéressées pour des produits alimentaires, cosmétiques et pharmaceutiques.
"C'est un signe de grande transparence" du gouvernement italien, a déclaré à l'AFP Halima Erika Rubbo de l'organisation Coreis.
Pour M. Galan, ce projet est "un hommage à tous les hommes et les femmes de foi musulmane qui travaillent dans notre pays et à qui nous devons beaucoup".
Selon Coreis qui affirme réunir 50.000 citoyens italiens musulmans, il y aurait 1,4 million de mulsumans en Italie, un chiffre qui n'a cessé de croître ces 20 dernières années.
La convention a été signé par le ministre des Affaires étrangères, du Développement économique, de la Santé et des Politiques agricoles.
Source : La Croix/AFPDepuis le début des années 2000, on assiste à un phénomène encore méconnu et difficilement quantifiable : le retour des Viet-Kieu, ces vietnamiens qui ont quitté leur pays en 1975. Aujourd’hui, devenus américains ou français, ils reviennent s’installer dans ce pays en plein boom économique…Suite
Les condamnations de la municipalité et des représentants religieux étaient unanimes mardi à Strasbourg, après la profanation dans la nuit de 18 tombes d'un carré musulman.
Douze stèles ont été renversées et le ou les auteurs des faits ont renversé ou endommagé des plaques et des décorations sur six autres tombes, a précisé à l'AFP Driss Ayachour, président du Conseil régional du culte musulman d'Alsace. En revanche aucune inscription n'a été retrouvée sur les sépultures.
"Cibler ainsi délibérément le carré musulman, c'est inqualifiable, c'est un acte barbare", a dénoncé M. Ayachour.
Les faits ont été découvert tôt mardi par un gardien du cimetière, situé dans le quartier de la Robertsau. Le carré musulman compte 61 tombes au total.
Le sénateur-maire de Strasbourg, Roland Ries (PS), s'est rendu sur place dans la matinée et a annoncé que la municipalité prendrait en charge les frais de remise en état des sépultures.
"Au nom de tous les Strasbourgeois, je condamne fermement cet acte de vandalisme qui ne vise qu'à exacerber les tensions et raviver les sentiments les plus vils", a-t-il réagi dans un communiqué. "Les différentes communautés doivent plus que jamais rester soudées et poursuivre le dialogue pour donner tort aux auteurs de ces profanations", a-t-il ajouté.
Le Consistoire israélite du Bas-Rhin et la Communauté israélite de Strasbourg ont assuré "de leur sympathie et de leur soutien les responsables et l'ensemble de la communauté musulmane".
Abdelaziz Choukri, délégué général de la Grande Mosquée de Strasbourg, a établi "une corrélation" entre la profanation et le lancement, samedi par deux représentants régionaux du Front national, d'un "Comité Non à l'islamisation de l'Alsace-Lorraine" devant le chantier de la Grande Mosquée de Strasbourg.
"Plusieurs plaintes seront déposées si l'enquête de la police judiciaire devait confirmer cette hypothèse", ajoute M. Choukri.
La Grande Mosquée organisera une cérémonie "de mémoire et de respect" vendredi.
Strasbourg est la première ville en France à avoir annoncé, début juin, la création d'un cimetière confessionnel musulman sous gestion publique. Celui-ci devrait voir le jour à l'automne 2011.
Les cimetières alsaciens ont été le théâtre de deux profanations importantes depuis le début de l'année.
Le 27 janvier, jour du 65e anniversaire de la libération du camp d'Auschwitz, une trentaine de tombes avaient été détériorées dans un cimetière juif de Strasbourg.
Le 28 mai, une centaine de tombes de soldats allemands tombés pendant les deux guerres mondiales avaient été profanées dans le cimetière de Guebwiller (Haut-Rhin).
Source : La Croix/AFP
Une association "Darkoum pour les marocains résidant à l'étranger" a été créée à Taza au terme d'une récente assemblée générale constitutive.
Cette association dont la présidence a été confiée à M. Mustapha Krissa s'est assignée pour objectifs d'apporter aide et assistance aux MRE originaires de la province et de les inciter à investir dans leur pays d'origine.(MAP).
Source : MAP
Les Belges prennent la sécurité des Marocains résidant à l’étranger très au sérieux au point de lui consacrer une opération baptisée «Soleil».
Les autorités belges redoublent d’efforts afin de garantir la sécurité des moyens de transport en partance pour le Maroc. L’agence Belga annonce que lors d’opérations de contrôle, menées samedi dernier, des déficiences «préoccupantes» en matière de sécurité ont été constatées sur plusieurs autocars à destination du Maroc (freins et pneus lisses, surcharges…).
Les Belges prennent la sécurité des MRE très au sérieux au point de lui consacrer une opération baptisée «Soleil». Des mesures qui visent essentiellement à «contrôler le respect de la réglementation sociale en matière de temps de repos et de conduite des chauffeurs d’autocars en partance pour le Maroc à l’occasion des départs en vacances». Il visait aussi à vérifier l’état des autocars et de leurs remorques sur le plan technique et sécuritaire.
Les infractions relevées par les autorités compétentes «ont donné lieu au paiement immédiat d’amendes pour un montant cumulé de 15.000 euros environ», annonce la même source.
Un contrôle qui s’impose vu les nombreux accidents meurtriers intervenus ces dernières années sur les autoroutes européennes.
Source : Le Soir échos
Le Maroc exprime sa préoccupation "grandissante" concernant les replis communautaires et le développement de l'islamophobie à travers le monde, a indiqué, mardi à Astana (Kazakhstan), l'ambassadeur du Maroc auprès des organisations internationales, M. Omar Zniber.
Dans une déclaration lue lors de la Conférence du Haut niveau de l'Organisation pour la sécurité et la coopération économique en Europe (OSCE), M. Zniber a souligné l'importance de "condamner avec force les amalgames entre une quelconque religion et le terrorisme, véhiculés par les médias mais aussi par certains discours publics".
La délégation marocaine participant à cette conférence réitère, à cet égard, sa proposition qu'une "déclaration et/ou une décision sur la lutte contre la discrimination à l'égard des musulmans puisse être adoptée par l'OSCE comme cela a été le cas à Berlin où les 56 pays membres de l'OSCE ont adopté la déclaration de Berlin pour la lutte contre l'antisémitisme".
"L'esprit de tolérance et de dialogue, qui ont toujours animé le Maroc et ses souverains, sa politique d'ouverture de juste milieu et de tolérance, son attachement à la légalité internationale, au respect du voisinage, aux droits des minorités et au règlement pacifique des différends, ont prédisposé le Royaume du Maroc à jouer un rôle pionnier en matière de dialogue entre les cultures et les religions", a affirmé le diplomate marocain.
Il a rappelé, dans ce contexte, l'hommage rendu, début de 2010 à Varsovie, à feu SM Hassan II et au Pape Jean Paul II en considération de leur rôle avant-gardiste en tant que fondateurs du dialogue entre les civilisations et les cultures et le message adressé par SM le Roi Mohammed VI, l'année dernière, aux participants à la Conférence de lancement par l'UNESCO du projet Aladin pour un dialogue interculturel fondé sur la vérité historique, la connaissance et le respect mutuel.
Par ailleurs, le diplomate a précisé que la délégation marocaine souligne l'importance cruciale d'un règlement juste et définitif du conflit israélo-palestinien qui "continue d'attiser les sentiments d'injustice et de frustration et donc d'amplifier les formes d'intolérance à travers le monde".
La délégation souligne également la nécessité de la mise en place de partenariat entre les Etats, la société civile et les médias pour la promotion des valeurs de tolérance, de dialogue et de respect mutuel.
Elle insiste sur l'urgence de faire en sorte que la diversité culturelle soit un pilier des programmes scolaires en vue de mettre fin aux idées préconçues et aux peurs réciproques et d'entreprendre des actions en profondeur structurelles en réfléchissant, par exemple, à la façon dont l'histoire est enseignée à l'école, la mise en valeur de la contribution des migrants et notamment ceux provenant de communautés religieuses cible de discrimination dans les sociétés d'accueil.
S'agissant de la collecte des données et statistiques sur les discriminations et les manifestations d'intolérance, la délégation marocaine réitère l'importance de la mise en oeuvre de la disposition relative à "la collecte et la mise à la disposition du public de données et de statistiques sur les crimes de haine et les violentes manifestations d'intolérance" de la décision ministérielle 9/09 adoptée à Athènes.
Concernant la lutte contre l'antisémitisme, la délégation salue les efforts déployés par l'OSCE en matière de lutte contre l'antisémitisme, a indiqué M. Zniber, rappelant que le Royaume a été le premier pays arabe à signer avec le musée américain du mémorial de l'holocauste un accord portant sur la coopération dans le domaine des archives et l'ouverture des dossiers classés relatifs à la persécution et aux actes d'antisémitisme de l'époque.
La Conférence du Haut niveau de l'OSCE se tient du 28 au 30 juillet à Astana sous le thème " la tolérance et la non discrimination".
Le Kazakhstan, en sa qualité de pays assurant la présidence en exercice de l'OSCE pour 2010, inscrit la question de la promotion de la tolérance et la lutte contre la discrimination en tant que priorité dans l'agenda de l'organisation.
Source : MAP
La Banque marocaine pour le commerce extérieur "BMCE Bank" et l'opérateur télécoms Méditel viennent de sceller un partenariat pour lancer de nouvelles offres téléphoniques dédiées au Marocains résidant à l'étranger (MRE), clients de BMCE Bank détenteurs de la carte avantages.
Ces offres permettront aux proches des MRE de bénéficier de forfaits téléphoniques à prix réduits, d'appels illimités verts l'international ainsi que d'un coût par minute spécial pour tous leurs appels vers l'étranger, indique un communiqué de la BMCE Bank.
Elles visent ainsi à rapprocher davantage les clients BMCE Bank de leur famille au Maroc, en favorisant les appels vers l'international 24 H/24 et 7 jours/ 7 à des tarifs exceptionnels.
"Ce partenariat vient aussi enrichir les privilèges qu'offre la carte avantages aux clients équipés en Pack Dawli Plus, et qui compte plusieurs partenaires notamment dans le transport aérien, maritime, terrestre, l'hôtellerie, l'immobilier et la location de voitures", ajoute la même source.
Source : MAP
Le parlement régional catalan se prononce mercredi sur une motion de la droite réclamant l'interdiction du port du voile intégral islamique dans tous l'espace public de la région, alors que le débat commence à faire tâche d'huile en Espagne.
Deux députés conservateurs ont présenté cette motion qui presse la région "d'adopter toutes les réformes légales nécessaires pour interdire le port de vêtements couvant totalement le visage", dont la burqa et le niqab, "tant sur la voie publique que dans les édifices publics", selon ce texte publié au journal officiel du parlement catalan.
Invoquant la dignité et la non-discrimination des femmes, ils estiment que les autorités "ne peuvent rester en marge du débat européen". Ils citent notamment la Belgique qui a approuvé fin avril l'interdiction du voile intégral dans tout l'espace public et la France, où un projet similaire sera présenté en juillet au Parlement.
Amnesty International a appelé mardi dans un communiqué les députés catalans à rejeter cette motion.
Une interdiction totale "violerait les droits à la liberté d'expression et de religion de ces femmes qui ont choisi de se couvrir le visage comme expression de leur identité ou croyances", a déclaré son expert sur la discrimination en Europe, John Dalhuisen.
"Les Etats ont l'obligation de protéger les femmes contre l'imposition du port du voile intégral mais l'interdiction n'est pas le moyen d'y parvenir", a-t-il estimé.
En Catalogne, où réside une forte communauté musulmane, neuf municipalités catalanes ont à tour de rôle interdit le port du voile intégral dans les édifices publics ces derniers jours. La mairie de Barcelone a annoncé le 14 juin qu'elle allait faire de même.
Ces initiatives s'étendent: le conseil de la petite ville andalouse de Coin (sud) a emboîté le pas lundi.
Les sénateurs espagnols ont approuvé la semaine dernière une motion pressant le gouvernement socialiste de José Luis Rodriguez Zapatero d'interdire le voile intégral dans les lieux publics.
Le ministre de la Justice Francisco Caamaño a récemment déclaré que le gouvernement songeait à inclure dans une future loi sur la "liberté de religion" une mesure pour restreindre l'usage du voile intégral.
Source : AFP
Après le Festival des musiques sacrées, les échanges interculturels seront le mot d'ordre du 6è Festival de la culture amazighe, qui se tiendra du 1 au 4 juillet prochains à Fès. 180 artistes de par le monde sont attendus dans la capitale spirituelle du Royaume à cette occasion.
Organisée sous le thème « Migration et Hybridité : le paradigme Maghreb-Europe », la sixième édition du Festival de la culture amazighe s’inscrit dans une logique d'ouverture sur les autres cultures du monde. Pour ce, 180 artistes du Maroc et d’ailleurs sont attendus.
Ce grand moment de culture verra des prestations de grands noms de la chanson amazighe comme Ammouri M’barek, et de la chanson populaire, à l’instar d’Abdellah Daoudi. Les Algériens de Tagrawla et le groupe italien Chafarde devraient aussi se produire durant le festival. Les concerts se tiendront sur quatre scènes réparties dans la médina de la capitale spirituelle, rapporte la MAP.
À noter, la programmation du festival rendra hommage à des poètes et artistes amazighes pour l’ensemble de leur œuvre.
Un important volet académique a été pensé, permettant des rencontres de réflexion autour de la thématique globale de l’évènement. La MAP précise d’ailleurs que les chercheurs et autres experts conviés à ces rencontres débattront autour de six axes principaux, à savoir : « amazighité, migration et écriture », «la pluralité culturelle au Maghreb dans ses relations avec l'Europe », « orientalisation, européanisation, islamisation», «le contexte maghrébin et son métissage », «migration et hybridités discursives », «écriture et littérature de l'immigration ».
Les thèmes ne pouvaient être mieux choisis, pour une manifestation qui a bâti sa réputation dans le brassage culturel.
Pour plus d'informations, cliquez ici.
Source : Yabiladi
Organisée par le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger les 24 et 25 juin 2010 à Rabat, la conférence internationale « Langues en immigration : mutations et nouveaux enjeux » a clôturé ses travaux le vendredi en présence de Driss El Yazami, président du CCME, Mohamed Ameur, ministre délégué auprès du Premier ministre chargé de la communauté marocaine résidant à l’étranger, Omar Azziman, président délégué de la Fondation Hassan II des MRE et Mohamed Benabdelkader, directeur de la coopération, qui a donné lecture d’un discours de Latifa Laabida, secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Education nationale.
Issus de neuf pays (Belgique, Espagne, France, Etats-Unis, Italie, Royaume-Uni, Allemagne, Pays-Bas et Canada) et du Maroc, près de 130 chercheurs, responsables publics du Maroc et acteurs associatifs de la communauté marocaine et représentants des gouvernements étrangers partenaires, ont établi durant ce séminaire un bilan de l’ensemble des dispositifs mis en place en matière d’enseignement des langues arabe et amazighe. Il a ainsi été constaté la diversité des dispositifs, le nombre grandissant des acteurs intervenant dans ce domaine ainsi que les différentes contraintes qui entravent l’accomplissement de leur mission. A cet égard, la tension existant entre ces dispositifs et les mutations continues des communautés marocaines (dont en premier lieu l’émergence des nouvelles générations) a été analysée ainsi que l’inadéquation de certains outils mis en place à la fin du siècle dernier.
Alors que Mohamed Ameur a rappelé les grandes lignes du plan d’urgence adopté il y a quelques mois par le gouvernement dans ce domaine, Omar Azziman a insisté sur la nécessité d’une évaluation des expériences cumulées durant les trois dernières décennies en matière d’enseignement de la langue et de la culture d’origine, dont les conclusions devraient servir de tremplin pour une coopération plus ajustée entre les différents partenaires publics marocains, en association avec leurs homologues des pays d’accueil et des acteurs sur place, qui devraient être multipliés au regard du caractère mondial de l’émigration marocaine.
La mise en œuvre par les divers gouvernements européens d’un cadre commun de référence en matière de programmes scolaires et d’enseignement des langues vivantes a été soulignée par plusieurs intervenants, qui ont insisté sur la nécessité pour l’enseignement des langues de l’immigration de s’y adapter. « L’avenir de l’enseignement assuré par notre pays ne peut se concevoir sans cette adaptation», a rappelé Driss El Yazami.
Concluant les travaux de cette conférence, le président du CCME a rappelé la nécessité de procéder à des évaluations régulières des efforts importants consentis par notre pays dans ce domaine, appelé de ses vœux une coopération plus étendue avec les nouveaux acteurs associatifs, coopération déjà entamée par le département de M. Ameur. « Cette coopération doit se faire après une certification des programmes et de la pédagogie mis en œuvre et faire l’objet d’une évaluation périodique ». Il a enfin fait part de la disponibilité du Conseil de continuer le processus de discussion avec l’ensemble des acteurs, notamment par la tenue de séminaires au sein même des pays d’immigration.
Source : Libération
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