Le président le président du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), Driss El Yazami, a souligné, jeudi, lors d’une conférence internationale sur le thème "Langues en immigration : mutations et nouveaux enjeux", que les instruments internationaux des droits de l’homme garantissent aux parents le droit de donner à leurs enfants une éducation conforme à leur culture et leur religion.
Pour des centaines de milliers de familles émigrées, a relevé le président du CCME, l’enseignement de la langue arabe est perçu comme le vecteur central du lien avec la terre d’origine et son patrimoine religieux et culturel.
Selon Driss Yazami, "L'émergence de nouvelles générations issues de l'émigration nous interpelle à penser à une offre linguistique et culturelle qui tienne compte à la fois de la diversité des publics, de la variété des contextes et des traditions nationales de pays qui sont désormais aussi les leurs".
«Une offre à même de garantir leur insertion socioprofessionnelle et leur épanouissement personnel ; une offre qui renforce leurs liens avec la terre des ancêtres », a-t-il noté, ajoutant que la responsabilité de l’Etat d’origine, le Maroc, et des Etats des pays de résidence est partagée. Car, selon lui, s’il revient au Maroc de procéder à l’évaluation des politiques menées en la matière et de penser une offre rénové, il est aussi de la responsabilité des Etats partenaires d’adopter des politiques actives et démocratiques de gestion de la diversité ethnoculturelle.
Le ministre délégué chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger Mohamed Ameur, a pour sa part mis l’accent sur le respect de la diversité linguistique qui devrait être un principe fondateur dans un monde globalisé dominé par les technologies de l’information.
«Ces dernières sont une réelle opportunité pour promouvoir la diversité linguistique et le dialogue des cultures dans le respect des identités », a-t-il dit.
Face à une très forte demande « culturelle » de la part de la communauté marocaine établie à l’étranger, le ministre a indiqué que le gouvernement a, notamment, entrepris de créer des espaces culturels en partenariat avec les pays d’accueil.
La participation pendant deux jours de chercheurs, de responsables publics nationaux et européens et de nombreux acteurs de la société civile du Maroc et de neuf pays étrangers est destinée à enrichir la réflexion sur la meilleure manière de transmettre les langues maternelles aux nouvelles générations issues de l’émigration, de débattre des relations complexes entre langues et identité et des rapports entre apprentissage des langues et éducation religieuse, ainsi que l’émergence de nombreux nouveaux acteurs privés.
Source : Atlas info
Les participants à une conférence internationale sur le thème "Langues en immigration : mutations et nouveaux enjeux", ont appelé à la mise en œuvre d'une nouvelle offre linguistique et culturelle qui tienne compte de la diversité et des préoccupations des générations issues de l'émigration.
"L'émergence de nouvelles générations issues de l'émigration nous interpelle à penser à une offre linguistique et culturelle qui tienne compte à la fois de la diversité des publics, de la variété des contextes et des traditions nationales de pays qui sont désormais aussi les leurs", a indiqué à cette occasion le président du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), M. Driss El Yazami.
"Pour les enfants nés dans l'immigration, il ne peut y avoir d'insertion heureuse dans la société où ils vivent qu'en réussissant bien évidemment un bon parcours scolaire et professionnel, mais aussi en entretenant un rapport positif et apaisé à toutes leurs filiations et appartenances, d'où l'impératif de la mise en place d'une offre rénovée qui garantit leur insertion socioprofessionnelle et leur épanouissement personnel, et renforce leurs liens avec la terre des ancêtres", a-t-il souligné.
Pour le président du CCME, il s'agit de "bâtir sur les acquis accumulés dans le passé pour se projeter dans l'avenir en vue de satisfaire les besoins émergents et légitimes des Marocains résidant à l'étranger, contribuer à leur implication citoyenne active dans leurs pays d'adoption et entretenir et réinventer de manière ouverte et évolutive le lien à la terre d'origine".
A travers cette conférence, le CCME, fidèle aux Hautes Orientations de SM le Roi Mohamed VI, s'acquitte d'une de ses missions centrales d'émettre des avis sur les principales orientations des politiques publiques permettant d'assurer aux MRE le maintien de liens étroits avec leur identité marocaine et notamment celles relatives à l'enseignement des langues, l'éducation religieuse et l'action culturelle, a fait savoir M. El Yazami.
De son côté, le ministre délégué chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, M. Mohamed Ameur a mis l'accent sur l'importance de l'enseignement des langues, en particulier de l'arabe, en tant que moyen d'intégration des MRE dans leurs pays d'accueils et vecteur d'attachement des enfants de cette communauté au patrimoine religieux et culturel de leur pays d'origine.
M. Ameur a, en outre, passé en revue les efforts consentis par son département pour mieux servir les membres de la communauté marocaine à l'étranger dans le domaine de l'éducation et de l'enseignement de la langue arabe et de la culture marocaine, soulignant que le ministère a doté les associations marocaines oeuvrant dans ce domaine de manuels scolaires.
Pour sa part, le secrétaire général du département de l'enseignement scolaire, M. Youssef Belqasmi a indiqué que l'enseignement de la langue arabe et de la culture d'origine aux enfants de la communauté marocaine résidant à l'étranger constitue, non seulement un programme sectoriel ou un plan exécutif des conventions conclues avec les gouvernements des pays d'accueils, mais également un projet pédagogique avec une plate-forme claire et intégrée, qui doit être en connexion permanente avec les mutations et les nouveautés en matière d'apprentissage des langues et d'interaction interculturelle.
Après avoir mis en exergue l'intérêt accordé par le ministère de l'éducation nationale au programme de l'enseignement de la langue arabe et de la culture marocaine aux enfants des MRE, M. Belqasmi a souligné la nécessité de tenir compte de la diversité de cette communauté et d'opter pour une pédagogie interculturelle.
Des chercheurs, des responsables publics nationaux et européens et de nombreux acteurs de la société civile du Maroc et de neuf pays de résidence animeront, à travers leur expérience et leur savoir-faire, les travaux de cette conférence internationale de deux jours, axés sur cette problématique complexe et perçue comme centrale aux yeux des populations émigrées, du gouvernement marocain, des pays de résidence et de leurs sociétés.
Cette conférence se veut un espace de réflexion sur plusieurs problématiques qui sont au coeur des préoccupations de l'émigration marocaine, à savoir la transmission des langues maternelles aux nouvelles générations issues de cette émigration, les relations complexes entre langues et identité, les rapports entre apprentissage des langues et éducation religieuse, la diversification de l'offre en ce domaine avec, notamment, l'émergence de nombreux nouveaux acteurs privés.
Source : MAP
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L’Union européenne et les pays d’Afrique du Nord ont mis en place un partenariat pour barrer la route aux migrants du Sud en quête d’avenir. Une stratégie à haut risque, affirme Amnesty International à l’occasion de la sortie de son rapport sur la Libye. Interview.
Pour marquer leur différence sur la scène internationale, les pays européens - dont la Suisse - invoquent régulièrement les valeurs humanistes et le droit. Une référence le plus souvent écornée par des mesures prises à l’encontre des migrants venus d’Afrique et d’Asie.
Année après année, les pays de l’Union européenne (UE), tout comme la Suisse, durcissent leurs politiques à l’égard de ces ressortissants extra-européens, bâtissant, selon les défenseurs des droits de l’Homme, une «forteresse Europe».
En outre, quand les ministres européens et suisses démarchent pour leurs entreprises nationales dans ces pays, ils mettent le plus souvent la sourdine sur les droits humains dans leurs accords de libre-échange ou veillent insuffisamment au respect des clauses en la matière. L’enlèvement des hommes d’affaires Max Göldi et Rachid Hamdani a aussi été le résultat de ces inconséquences, selon Amnesty International.
Revue de détail avec Manon Schick, porte-parole de la branche suisse d’Amnesty international, à l’occasion de la sortie d’un nouveau rapport de l’ONG britannique sur la Libye, un acteur clé dans cette politique migratoire.
swissinfo.ch: En matière de non respect des droits de l’homme, la Libye est-elle au même niveau que les autres pays d’Afrique du Nord ou la situation y est-elle bien pire?
Manon Schick: Nous recensons des violations des droits humains dans l'ensemble des pays d'Afrique du Nord. La Tunisie, l'Algérie et le Maroc ont cependant aboli en pratique la peine de mort et ratifié la Convention sur la protection des réfugiés. La liberté d'expression subit toutefois de graves restrictions dans tous ces pays et la lutte contre le terrorisme est source de graves violations des droits humains, de détentions arbitraires et de procès inéquitables.
Les personnes qui critiquent les autorités font l'objet d'arrestations, de procès inéquitables et de condamnations. A des degrés divers, les pays du Maghreb ont beaucoup de peine à faire la lumière sur les graves violations des droits humains commises par le passé telles que les disparitions forcées. En bref, l'impunité est largement répandue.
swissinfo.ch: Sur le plan des migrations Sud-Nord, quelles conséquences ont ces politiques contraires aux droits humains?
M.S.: Les migrants sont harcelés partout dans ces pays et font l'objet de graves violations des droits humains. Détentions, mauvais traitements, refoulements vers leur pays d'origine voire même la mort sont monnaie courante sur le chemin qui mène vers l'Europe.
La «spécificité» libyenne est de détenir des migrants dans des camps, pour des durées illimitées, sans que l'Union européenne ne réagisse, alors que ce pays n'a même pas ratifié la Convention des réfugiés et que la Libye vient d'expulser le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR).
swissinfo.ch: L’Union européenne est engagée dans un partenariat avec ces pays pour contrôler, voire empêcher ces flux migratoires. Cette alliance constitue-t-elle un filet de sécurité pour le respect des droits des migrants?
M.S.: Ce partenariat se fait au mépris de la situation des droits humains qui règne sur place et favorise les violations des droits humains à l'égard des migrants qui tentent de fuir vers l'Europe. L'Europe n'intervient pas avec la rigueur nécessaire de peur de perdre ses alliés qui arrêtent largement le flux migratoire en provenance du Sud. Le coût humain de ces alliances inhumaines est énorme.
swissinfo.ch: La question migratoire pèse-t-elle plus lourd que les intérêts économiques, en particulier pétroliers?
M.S.: Les deux sont d'importance. Prenons l'Italie: elle a réussi à endiguer le flux migratoire qui déferlait sur ses côtes en passant un accord avec la Libye. Mais elle a aussi de très importants échanges commerciaux avec ce pays. Les intérêts tant économiques que migratoires font que l'Italie ferme les yeux sur la situation des droits humains en Libye.
swissinfo.ch: L’enlèvement des deux hommes d’affaires suisses par la Libye peut-il servir d’avertissement aux entreprises occidentales en affaire avec des pays qui violent gravement les droits humains ou la Libye est-elle un cas particulier?
M.S.: Cet exemple montre que l'arbitraire ne s'arrête pas aux frontières d'un pays qui en commet beaucoup et que la situation peut virer d'un jour à l'autre pour n'importe quelle personne dans un tel pays, et ceci indépendamment de sa nationalité. Avec un Etat arbitraire, toute personne peut devenir l'objet d'enjeux politiques, soit internes soit externes. Cela dit, les chances de s'en sortir sont bien plus grandes pour les personnes en provenance du Nord que pour celles du pays même ou du Sud.
swissinfo.ch: La Suisse continue d’affirmer la centralité des droits humains dans sa politique étrangère. Se distingue-t-elle de ses voisins européens?
M.S.: Comme ses voisins, la Suisse tente d'exporter le «problème» migratoire et de repousser les responsabilités vers les autres pays. Comme elle n’a pas de frontières directes avec l'Afrique du Nord, les renvois des «étranger indésirables» se font vers les autres pays qui ont adhéré aux accords de Dublin.
En agissant ainsi, la Suisse ne prend pas en compte la possibilité que ces pays renvoient des personnes persécutées. C'est de l'hypocrisie. On ne peut pas gérer les migrations mondiales en ne tenant compte que de ses intérêts nationaux.
Source : Suisse info
L'artiste peintre marocain Khalid El Bekkay participe, aux côtés d'autres professionnels de l'art d'Espagne et de l'étranger, au Symposium international des Artistes de Noja en Espagne (SINOJA) qui a commencé mercredi dans cette petite mais célèbre localité de Cantabre située dans le nord de l'Espagne sur la côte atlantique.
Le SINOJA, qui célèbre cette année son dixième anniversaire, réunit une douzaine d'artistes peintres et de sculpteurs (six Espagnols et six internationaux), de différents pays et de différentes cultures pour confronter, durant dix jours, leurs diverses visions et expressions de l'art, soulignent les organisateurs.
Le Symposium, qui se tient dans le célèbre palais de Albaicin de Noja, sera l'occasion pour ces professionnels de l'art de partager leurs idées et de renforcer les relations culturelles entre les pays invités. C'est également une passerelle pour rapprocher le public de la culture et de l'art.
Les productions artistiques nées de ce Symposium vont enrichir la collection artistique du SINOJA déjà formée de 228 oeuvres de 124 artistes de 27 pays ayant participé aux neuf précédentes éditions du Symposium.
Cette collection, qui regroupe des toiles, des sculptures, des photographies artistiques, ainsi que des productions vidéo, fera l'objet d'une exposition itinérante actuellement en cours de préparation pour célébrer le dixième anniversaire du SINOJA.
Vivant et travaillant à Barcelone, Khalid El Bekay est considéré par les critiques comme l'un des peintres marocains les plus talentueux.
Né en 1966 à Casablanca, l'artiste au parcours atypique, décroche en 1990 un diplôme à l'Institut supérieur des Beaux-Arts de Tétouan, avant de s'installer à Barcelone où il soutient en 1995 une licence en Beaux-Arts, section gravure.
Très saluées par les critiques, ses oeuvres sont souvent empreintes de formes simples et tranchantes. Le peintre est célèbre aussi pour ses représentations des " tasses de café ", qui sont devenues " sa marque déposée".
Source : MAP
Le cinéaste Mohamed Nadif vient d'achever, à Casablanca, le tournage de son premier long-métrage "Andalousie, mon amour!" (Al Andalous yâ lah'biba !).
Le film tourné essentiellement au nord du Royaume, notamment à Azanti, Oued Laou et Tanger, retrace le parcours d'un chef de village, au nord du Maroc, qui isole une plage déserte, intercepte des barques de clandestins et leur fait croire qu'ils sont en Espagne.
Le chef fait travailler ces immigrés dans une ferme pour son propre compte et se fait passer, ainsi que ses complices, pour des Espagnols. Son leurre va être dévoilé lorsque des clandestins décident de quitter leurs baraquements et d'aller régulariser leur situation au premier village espagnol venu.
Le tournage de ce film qui a bénéficié d'une avance sur recettes d'un montant de quatre millions de dirhams, octroyée par le Centre Cinématographique Marocain, s'est déroulé dans des conditions professionnelles et une ambiance joyeuse et conviviale'', se félicite Mohamed Nadif dans une déclaration à la Map.
Et d'ajouter que ''Andalousie, mon amour !'' est d'abord le fruit d'une rencontre avec Omar Saghi, un jeune scénariste vivant à Paris. '' Il m'a fait lire le premier jet d'un scénario et nous l'avons développé ensemble pour en faire une comédie qui traite d'une façon singulière et intelligente du problème de l'immigration clandestine'', confie-t-il.
Source : MAP
Les ouvriers travaillent jour et nuit pour que tout soit fin prêt lundi prochain, à 9h30, à Argenteuil, dans le Val-d'Oise. Ce jour-là, a appris Libération, François Fillon doit inaugurer une nouvelle mosquée: la mosquée Al-Ihsan. Dotée d’un petit minaret, celle-ci pourra accueillir jusqu’à 2500 fidèles. Située dans le quartier du Val-d’Argent, elle est plus connue, localement, sous le nom de «mosquée Renault», car le bâtiment abritait jadis un ancien garage de la marque au losange.
Matignon a vu les choses en grand: d’après nos informations, 800 invités sont attendus. Le recteur de la mosquée de Paris, Dalil Boubakeur, prendra la parole, ainsi que Mohammed Moussaoui, le responsable du CFCM (Conseil français du culte musulman). François Fillon prononcera, lui aussi, un discours dans lequel il devrait tenter de rassurer une communauté musulmane échaudée par les dérapages islamophobes occasionnés par le débat sur l’identité nationale, ainsi que par le débat du le niqab. Le ministre de l’Intérieur et du culte, Brice Hortefeux, devrait également assister à cette inauguration: l'islam est la deuxième religion de France.
Forte d’une importante communauté musulmane, Argenteuil - la troisième ville d’Ile-de-France, dirigée par le maire socialiste Philippe Doucet depuis 2008 - compte déjà plusieurs lieux de prières, mais la mosquée Al-Ihsan est le premier bâtiment véritablement conçu et dédié au culte l’islam. Outre une vaste salle de prières, il comportera une école coranique.
En octobre 2005, à la veille des émeutes en banlieue, Nicolas Sarkozy, alors ministre de l’Intérieur, avait effectué une visite controversée à Argenteuil, où il avait dénoncé «les racailles». «On va vous en débarrasser de ces racailles», avait-il lancé à une habitante.
Source : Libération
Evénement immobilier d'envergure, Morocco Property Expo s'affiche comme le rendez-vous incontournable de la promotion immobilière et un espace de rencontres entre les professionnels de l'habitat et les éventuels acquéreurs de biens immobiliers désireux d'investir au Maroc.
Durant les deux jours, les visiteurs du Salon pourront ainsi s'enquérir des nouveautés de l'architecture et de l'urbanisme marocain. Le Salon permettra aussi aux exposants de promouvoir leur offre en matière d'avantages financiers et fonciers, d'exposer d'une manière globale les différentes facettes du secteur immobilier marocain et de répondre aux besoins de la clientèle et des investisseurs nord-américains.
Parallèlement à l'exposition, une série de rencontres riches et variées seront organisées entre les différents promoteurs immobiliers, institutions bancaires, professionnels de l'habitat au Maroc et diaspora marocaine installée en Amérique du Nord désireux d'investir au Maroc.
Ces échanges auront pour but de favoriser les synergies entre les participants et les opérateurs du secteur, à travers des débats portant sur des thèmes liés à l'investissement et à l'immobilier au Maroc, en général, et dans les régions de l'Oriental et du grand Casablanca, en particulier.
Plus de 10.000 visiteurs sont attendus à ce Salon, organisé sous l'égide du ministère de l'Habitat, de l'Urbanisme et de l'Aménagement de l'espace, en partenariat avec le Groupe Al-Omrane et avec le soutien de l'ambassade du Maroc au Canada et du Consulat général du Royaume du Maroc à Montréal.
Source : MAP
Les sénateurs espagnols ont approuvé mercredi une motion pressant le gouvernement socialiste de José Luis Rodriguez Zapatero d'interdire le voile islamique intégral dans les lieux publics.
A l'initiative du groupe du principal parti d'opposition, le Parti populaire (PP), la motion a été approuvée au Sénat par 131 voix contre 129 (aucune abstention).
Le ministre espagnol de la Justice, Francisco Caamano, a récemment déclaré que le gouvernement songeait à inclure dans une future loi sur la "liberté de religion" une mesure pour restreindre l'usage du voile intégral dans les lieux publics: "Nous croyons qu'il y a des éléments comme la burqa qui sont difficilement compatibles avec la dignité humaine et surtout qui posent des problèmes d'identification dans les lieux publics".
Le gouvernement socialiste avait annoncé en 2008 la préparation d'une loi dite de "liberté religieuse" pour un plus grand respect de la laïcité et du pluralisme religieux, dans un pays où l'Eglise catholique demeure très présente et influente.
Plusieurs municipalités de la région de Catalogne (nord-est) ont interdit ces derniers jours le port du voile intégral dans les lieux publics.
La Belgique a approuvé fin avril l'interdiction du voile intégral dans tout l'espace public. Un projet en ce sens doit être présenté en juillet devant le Parlement français.
Source : La Croix/AFP
Le gouvernement mexicain a introduit un recours devant un tribunal américain pour annuler une loi anti-immigrés promulguée par l'Etat d'Arizona (Sud des USA)…Suite
Le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME) organise les 24 et 25 juin 2010 à Rabat une conférence internationale sur le thème « Langues en immigration : mutations et nouveaux enjeux », à laquelle participeront plusieurs dizaines de chercheurs, de responsables publics marocains, de représentants des gouvernements étrangers partenaires et d’acteurs de la société civile.
Le CCME entend ainsi participer à la réflexion relative à plusieurs problématiques qui sont au cœur des préoccupations de l’émigration marocaine : la transmission des langues maternelles aux nouvelles générations issues de cette émigration, les relations complexes entre langues et identités, les rapports entre apprentissage des langues et éducation religieuse, la diversification de l’offre en ce domaine avec, notamment, l’émergence de nombreux nouveaux acteurs privés.
Engagée dans un processus de développement démographique important et confrontée à des mutations radicales (dont en premier lieu l’émergence des nouvelles générations nées dans les pays de résidence), l’émigration marocaine exprime des fortes demandes dans le domaine de l’apprentissage des langues, et en premier lieu de l’arabe, considéré comme le vecteur central du maintien du lien avec la terre d’origine et son patrimoine religieux et culturel.
Face à cette demande légitime, le Maroc fournit un effort important avec, notamment, la signature d’accords bilatéraux avec plusieurs pays de résidence et l’envoi de centaines d’enseignants. Outre cette offre publique marocaine et des enseignements dispensés par quelques gouvernements européens, des cours sont mis sur pied dans de nombreux lieux de culte, par des associations et, de plus en plus, par des organismes privés à but lucratif. Au Maroc même, des établissements académiques et privés multiplient les initiatives dans ce domaine.
Regroupant plus d’une centaine de participants en provenance du Maroc et de huit pays étrangers (France, Italie, Espagne, Belgique, Pays-Bas, Allemagne, Etats-Unis, Canada), la conférence entend contribuer à l’évaluation de ces enseignements et prospecter les modalités de renforcement de leurs performances.
Une trentaine de contributions académiques ainsi que la présentation d’une vingtaine d’expériences pédagogiques privées et publiques sont au menu de cette conférence.
Source : Atlas info
Les Marocains résidant à l’étranger sont de retour. Quelques 16.650 Marocains résidant à l’étranger ont déjà regagné le port de Tanger-Ville depuis le début de l’opération transit-2010…Suite
L’opération Marhaba sera “auréolée” cette année par la tenue du premier forum des jeunes Marocains du monde. Y prendront part 500 jeunes venus de plus de 42 pays. A ces derniers et aux autres qui viendront se ressourcer dans leur pays: “Marhaba”.
Certainement, ces jeunes Marocains résidant à l’étranger ne manqueront pas de plaider pour une meilleure politique marocaine de soutien à leur endroit. Car parmi eux, il y aura forcément des étudiants en fin de cursus et désireux de faire carrière au Maroc. Parmi eux, il y aura certainement de jeunes cadres porteurs de projets pour le Royaume. Il faudra bien leur prêter une oreille attentive!
Cependant, il serait judicieux, à côté du forum de ces jeunes Marocains résidant à l’étranger, de penser encore mieux la politique de la jeunesse marocaine. Une jeunesse en proie à des universités qui ressemblent encore à des fiefs de chômeurs. Une jeunesse locale en mal d’emplois et victime du système, pour reprendre son jargon.
Marhaba alors aux jeunes Marocains résidant à l’étranger et marhaba à une politique de jeunesse qui sait écouter davantage les jeunes car l’avenir de ce pays dépend de comment elle est. Et comme dit le dicton :“dis-moi quelle jeunesse tu as, je te dirai quel pays tu seras!”.
Source : Aufait
Veiller au bon déroulement de l'opération Transit, mais également accompagner les MRE durant leur séjour au Maroc: tel est l'objectif du ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger qui vient de lancer le programme national d'accompagnement des MRE pendant la période estivale.
Le programme se décline sur deux grands axes. Le premier axe est relatif à l'opération d'accueil alors que le deuxième se rapporte aux mesures d'accompagnement. Plusieurs nouveautés ont été déjà lancées notamment concernant l'opération Transit 2010. Ainsi, l'entrée en service du port de Tanger-Med permettra, outre l'amélioration de la qualité des services, la réduction de la durée de transit.
De même, le ministère de tutelle annonce la mise en circulation du passeport biométrique et l'assouplissement des procédures pour l'obtention des titres de voyage. «Tous les services consulaires marocains assurent des permanences. De plus, tous les congés du personnel ont été reportés après le mois de septembre pour faciliter toutes les démarches administratives pour les citoyens», assure Mohamed Ameur, ministre chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger.
Autre nouveauté, la mise en service d'un nouveau système de contrôle de l'intérieur des véhicules au niveau du port méditerranéen de Tanger, ainsi que le renforcement de la sécurité au niveau des postes frontières et dans les aires de repos.
Le deuxième axe qui concerne l'accompagnement sera décliné pour sa part, sur quatre volets. Le premier s'articule autour des mesures administratives et juridiques adoptées, notamment la mise en place d'une permanence et le renforcement des services chargés d'accueil au sein du ministère. De plus, le comité central interministériel pour le traitement des requêtes sera activé. Des ateliers de sensibilisation et de formation dans le domaine du code de la famille seront également organisés. Le deuxième volet est, quant à lui, relatif aux actions et manifestations culturelles.
Dans ce sens, la deuxième édition des universités d'été sera organisée en partenariat avec onze universités marocaines, au profit de 500 jeunes MRE sans oublier la participation de 160 enfants, issus de familles défavorisées résidant au Sénégal, en Algérie, en Tunisie et en Libye, au programme des vacances d'été. Par ailleurs, quelque 220 jeunes Marocains résidant à l'étranger prendront part aux festivités de la fête du Trône.
Le programme culturel sera également marqué cette saison par l'organisation du premier Forum des jeunes marocains du monde avec la participation de 500 jeunes venant de l'étranger et de jeunes acteurs associatifs au Maroc.
Le troisième volet sera consacré à des mesures de nature économique avec la mise en place des mécanismes d'accompagnement du Fonds de la promotion des investissements des Marocains du Monde «MDM Invest». Un programme de soutien à la création de 1.000 petites et moyennes entreprises au profit des MRE au Maroc, avec la participation de l'Agence française du Développement, sera également créé. Enfin, un programme des investisseurs sera lancé pour accompagner les MRE originaires des régions des oasis du Sud.
Le quatrième et dernier volet est relatif à la dimension « Information et Communication » avec le lancement du nouveau portail électronique du ministère et l'organisation des rencontres avec les MRE dans les wilayas et les provinces du Royaume en présence des walis, gouverneurs et les responsables des services extérieurs concernés par les affaires de la communauté marocaine.
Les villes retenues cette année sont Imentanout, Tinghir, Guelmim, Khénifra, Taza, Khouribga, Lefquih Bensaleh, Larache, Oujda et Berkane. Au programme également, une journée d'étude à l'occasion de la Journée nationale de la communauté marocaine résidant à l'étranger autour du thème «Le rôle du soutien juridique dans la protection des droits de l'immigré» avec la participation d'experts et spécialistes marocains et étrangers.
Le thème choisi pour cette journée n'est pas fortuit. Il entre dans le cadre d'une thématique plus globale retenue pour la journée nationale du migrant placée cette année sous le thème de la protection des droits des MRE. En effet, une conférence internationale organisée les 12 et 13 octobre dernier sur l'impact des crises sur la migration avait mis l'accent sur la nécessité de protéger les droits des migrants, notamment en temps de crise et d'évoluer vers une prise en charge conjoncturelle des difficultés soulevées par les migrants à une prise en compte de la dimension migration dans l'élaboration des politiques publiques.
Les organisateurs veulent, à travers cet événement, sensibiliser les MRE à leurs droits dans les pays d'accueil et faire évoluer l'application des conventions bilatérales et multilatérales relatives à la protection des droits des migrants et évaluer leur mise en service.
Proximité
Dans le cadre de sa politique de proximité avec les MRE dans leur pays d'origine pendant la période estivale, le ministère de tutelle organisera une série de rencontres avec les membres de la communauté marocaine dans leurs villes d'origine, avec la présence du ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger, des représentants de l'administration publique et semi-publique et le secteur privé, les représentants des autorités locales, les parlementaires et les présidents des communes.
Ces rendez-vous annuels visent, selon les responsables, à établir un dialogue direct avec les MRE, comprendre leurs préoccupations et prendre conscience de leurs attentes concernant l'amélioration de leurs conditions dans leurs pays d'accueil et aussi pendant leurs vacances ou leur retour définitif au Maroc.
Source : Le Matin
Les courants xénophobes et les attitudes racistes envers les immigrés sont en train d'augmenter de plus en plus en Espagne en raison de la crise économique qui sévit dans le pays, a averti un rapport rendu public mardi à Madrid.
Quelque 292 cas attestés de xénophobie, racisme et autres attitudes de rejet de l'autre ont été recensés en 2009 en Espagne, selon le "Rapport Raxen 2010" du Mouvement contre l'Intolérance, qui a fait l'objet d'une présentation dans la capitale Madrilène en présence du Défenseur du Peuple Espagnol, Enrique Mujica.
Le Rapport a également alerté que Internet s'est converti en "un lieu idéal pour la propagation de la haine de l'autre", faisant état de l'existence en Espagne de 200 sites WEB Xénophobes.
Par région, la communauté autonome de Valence (Est de l'Espagne) continue d'occuper le premier rang avec 79 agressions xénophobes ou racistes en 2009, suivie de Madrid avec 47 agressions, l'Andalousie (34 cas) et la Catalogne (32 cas), souligne la même source.
Selon le président du Mouvement contre l'Intolérance, Esteban Ibarra, les 292 cas de xénophobie et de racisme attestés ne représentent que 10 pc de la réalité, affirmant que, faute de chiffres officiels, les cas de xénophobie et de racisme pourraient facilement dépasser les 3.000 cas.
Il a exhorté, dans ce contexte, le gouvernement espagnol à établir des statistiques officielles sur les cas de xénophobie et de racisme.
Le président du Mouvement contre l'Intolérance a également averti que les attitudes xénophobes à l'égard des immigrés sont nourries et stimulées par des groupes faisant partie d'une nouvelle extrême droite en Espagne, un phénomène qui a commencé à prendre de l'ampleur dans le pays ces dernières années.
Ces nouveaux groupes extrémistes sont encouragés par les résultats électoraux de formations d'extrême droite dans certains européens comme l'Italie, la Hongrie, la Hollande, l'Allemagne ou la Suisse, a-t-il dit, tout en invitant les partis politiques Espagnols à "ne pas tomber dans le piège du populisme xénophobe".
Le Défenseur du peuple espagnol, Enrique Murija, qui a tenu à rappeler que les contextes de crise ont été utilisés par "le nazisme et le fascisme", a lancé un appel aux Espagnols à ne pas faire siens les slogans du type "les Espagnols d'abord, ensuite les autres", car ce genre de slogans ne font que fomenter "la barbarie".
Source : Aufait/MAP
La décision du gouvernement des îles Canaries de maintenir plus de 250 enfants migrants non accompagnés dans des refuges non réglementés met ces enfants en danger et menace leur bien-être, a déclaré Human Rights Watch dans un rapport publié aujourd'hui.
Le rapport de 40 pages, « Eternal Emergency: No End to Unaccompanied Migrant Children's Institutionalization in Canary Islands Emergency Centers » (« Urgence éternelle : le placement sans fin des enfants migrants non accompagnés dans les centres d'accueil d'urgence des îles Canaries »), affirme que les centres ne respectent pas les normes minimales d'accueil pour les enfants migrants et n'ont pas de limites d'occupation. Les quelque cent enfants dans le centre d'accueil d'urgence le plus grand et le plus isolé, La Esperanza, reçoivent une nourriture de mauvaise qualité, ne disposent pas de chauffage, d'eau chaude ni de couvertures en quantité suffisante, et font état de violences fréquentes de la part d'autres enfants.
À la suite de la publication de ce rapport, le gouvernement des îles Canaries a informé Human Rights Watch de vive voix le 15 juin qu'il envisage de fermer le centre d'urgence La Esperanza d'ici décembre 2010 et d'envoyer les enfants dans d'autres centres, notamment les centres d'accueil d'urgence de Tegueste et d'Arinaga. Il ne s'est pas engagé à soumettre ces centres aux normes minimales d'accueil qu'il a lui-même fixées.
« Nous nous réjouissons que le gouvernement des îles Canaries ait l'intention de fermer le pire de ces établissements, où les enfants sont en danger », a déclaré Simone Troller, chercheuse sur les droits des enfants à Human Rights Watch. « Nous souhaitons voir cette intention se traduire par un plan ferme et des mesures concrètes pour garantir que le centre soit effectivement fermé. En même temps, le gouvernement devrait mettre fin au régime d'urgence dans son intégralité et mettre tous les refuges pour enfants non accompagnés en conformité avec les normes d'accueil communément admises. »
Les centres d'accueil urgence ont été créés en 2006 comme mesure temporaire en réponse à l'arrivée d'une quantité sans précédent d'enfants migrants non-accompagnés sur les iles.
Les nouvelles constatations de Human Rights Watch arrivent trois ans après que l'organisation a enquêté pour la première fois sur de graves allégations de mauvais traitements infligés par le personnel aux enfants dans les centres, de surpeuplement et de non-conformité des infrastructures, de violences d'enfants plus âgés à l'encontre des plus jeunes, ainsi que de manque de contrôle par les organismes concernés. Les résultats de cette première enquête ont été publiés dans un rapport de juin 2007, « Responsabilités fâcheuses : L'Espagne échoue à protéger les droits des enfants migrants non accompagnés aux îles Canaries ».
Certaines conditions se sont améliorées depuis 2007, a remarqué Human Rights Watch. Les enfants ont accès à des possibilités d'éducation et de formation en dehors de leurs résidences, et les visites de contrôle par des institutions chargées de surveiller les conditions semblent être plus fréquentes. Human Rights Watch a constaté que les conditions au centre d'Arinaga en particulier se sont améliorées, en grande partie parce que moins d'enfants y sont logés. Human Rights Watch craint que, en l'absence d'une planification rigoureuse et de normes d'accueil obligatoires, le transfert d'un nombre important d'enfants de La Esperanza vers Arinaga ne compromette les progrès réalisés.
D'autres graves préoccupations perdurent également dans les centres d'urgence, a indiqué Human Rights Watch. Il s'agit notamment de l'absence d'un système effectif de dépôt de plaintes confidentielles, du mélange d'enfants jeunes avec des enfants plus âgés dans le même centre d'accueil d'urgence, de l'accès insuffisant au système de demande d'asile, de l'absence de limites d'occupation, et des possibilités limitées d'insertion dans la communauté. En outre, les conditions de vie médiocres au centre La Esperanza menacent le bien-être des enfants.
Un enfant de 16 ans a décrit les conditions à La Esperanza : « C'est très dur, surtout en hiver... Bien sur j'ai froid la nuit. J'ai une couverture... il est inutile de demander une autre couverture. Ils ne vous la donneront pas. Personne n'a deux couvertures.... Parfois il fait si froid que l'on ne peut pas dormir. »
Human Rights Watch a appelé le gouvernement des îles Canaries à faire de la fermeture de La Esperanza une priorité et à mettre toutes les structures restantes en conformité avec les normes minimales des îles Canaries et les normes minimales d'occupation pour les centres accueillant des enfants migrants non-accompagnés.
À l'époque où les centres d'urgence ont été créés en 2006, des migrants sans papiers sont arrivés en grand nombre de l'Afrique de l'Ouest, dont un millier enfants non accompagnés cette année-là. Le flux des arrivées a ralenti depuis.
Les îles Canaries avaient été confrontées à des arrivées d'enfants migrants non accompagnés avant 2006, et disposaient d'un réseau fonctionnel de foyers réglementés, plus petits, qui continuent d'accueillir et de fournir des possibilités d'insertion pour un total de 250 enfants à la fois. Cependant, une fois ce nombre atteint, les enfants migrants non accompagnés qui arrivent sont envoyés dans les centres d'urgence non réglementés.
Le gouvernement des îles Canaries affirme qu'il a essayé de créer davantage de petits centres qui seraient conformes aux normes minimales existantes, mais il s'est heurté à de la résistance de la part des municipalités locales. Toutefois, cela n'explique pas pourquoi il a fermé certains petits centres existants, tout en maintenant La Esperanza en fonctionnement.
Le personnel des centres, les organisations non gouvernementales et les procureurs publics dans les îles interrogés par Human Rights Watch ont attribué le manque de progrès au gouvernement, en affirmant qu'il n'avait pas la volonté politique d'accorder un meilleurs accueil aux enfants ou qu'il maintenait les centres d'urgence ouverts comme un moyen de faire pression sur le gouvernement central de Madrid afin que celui-ci augmente le financement ou transfère des enfants vers d'autres parties de l'Espagne.
Le gouvernement central de Madrid a intensifié ses contributions financières pour les îles Canaries ces dernières années et a fourni plus de la moitié du budget de 26 millions d'euros de l'archipel consacré à l'accueil des enfants migrants en 2009. Il a également aidé à organiser et financer le transfert des enfants vers d'autres régions d'Espagne.
Le gouvernement de Madrid devrait exiger du gouvernement des îles Canaries à la fois qu'il fournisse un accueil approprié et qu'il élabore un plan concret de fermeture des centres comme condition de son aide financière, a déclaré Human Rights Watch.
L'état des droits des enfants en Espagne sera soumis à un examen plus approfondi cette année. L'Espagne a évoqué le sort des enfants migrants non accompagnés comme une question prioritaire lors de sa présidence de l'Union Européenne, et elle doit rendre compte de l'état de ses propres droits des enfants au Comité des Nations Unies sur les droits de l'enfant à l'automne de cette année.
« L'Espagne a introduit le sort des enfants migrants dans l'agenda politique de l'UE au cours de sa présidence de l'UE », a conclu Simone Troller. « Elle devrait montrer l'exemple et assurer une protection adéquate dans les îles Canaries pour ces enfants. »
Source : Site de Human Rights Watch
"Maroc: Femmes et défis" est le thème central d'un séminaire international prévu les 29 et 30 juin courant à Séville (Sud de l'Espagne) à l'initiative de la Fondation des Trois Cultures de la Méditerranée, apprend-on mardi auprès des organisateurs.
Organisée dans le cadre du cycle d'activités culturelles "Maroc en trois cultures", inauguré fin mai à Séville par la Fondation, cette rencontre connaîtra la participation de femmes marocaines et espagnoles chercheurs, intellectuelles, universitaires, artistes et venant d'autres horizons, souligne-t-on de même source.
L'accent sera mis sur plusieurs aspects relatifs à la femme marocaine contemporaine et à sa situation, notamment les avancées et les acquis qu'elle a réalisés dans divers domaines et les défis qu'elle a réussi à relever durant les dernières années.
Il sera question aussi de l'évolution de la participation de la femme marocaine dans le monde du travail et des affaires et de son rôle dans l'essor artistique et culturel du Royaume.
L'objectif de ce séminaire est d'exposer la réalité de la femme marocaine "loin des stéréotypes et des simplifications excessives souvent diffusés par les média", soulignent les organisateurs.
"Femmes et espaces culturels", "femmes et dignité humaine" et "femmes et pouvoir", sont des sous thèmes qui seront évoqués à cette occasion.
Le thème de la femme occupe une place importante dans le cadre du cycle "Maroc en trois cultures", à travers les séminaires et activités artistiques programmés.
Organisé en collaboration avec le ministère chargé de la Communauté Marocaine résidant à l'étranger, le cycle "Maroc en trois cultures" a été ouvert le 26 mai dernier à Séville par un concert offert par l'orchestre Chekara et le célèbre chanteur de flamenco espagnol, Enrique Morente.
Cette soirée musicale a marqué le début de ce cycle d'activités culturelles qui ambitionne de "rapprocher le public de la réalité sociale, culturelle et intellectuelle au Maroc".
Les organisateurs ont, dans ce sens, élaboré un riche programme qui se poursuivra jusqu'à octobre prochain, comportant notamment des séminaires, des expositions, des défilés de mode, des concerts de musique et des concours gastronomique.
Créée à Séville en 1998, la Fondation des Trois cultures de la Méditerranée est un forum fondé sur les principes de paix, de tolérance et de dialogue, dont l'objectif principal est de promouvoir la rencontre entre les peuples et les cultures de la Méditerranée.
La Fondation, qui est une initiative du gouvernement du Maroc et du gouvernement autonome de l'Andalousie, est l'un des organismes les plus actifs de l'espace euro-méditerranéen.
Source : MAP
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