Une rencontre sous le thème ''Les Marocains du monde, acteurs de la compétitivité de l'entreprise marocaine'' s'est tenue, samedi à Casablanca, à l'occasion de la 6ème journée nationale de l'entreprise.
Cette manifestation, tenue en présence des responsables, opérateurs économiques, dirigeants d'entreprises et représentants du tissu associatif nationaux et internationaux, a été une occasion pour traiter différents axes de travail notamment ''les orientations stratégiques nationales en faveur des Marocains du monde'', ''la migration de retour : Enjeux et Contribution sur la PME'' ou encore ''la migration virtuelle : Mécanismes et impact sur la PME''.
Elle ambitionne aussi de mettre en exergue la dynamique intéressante de développement que connaît le Royaume depuis plusieurs années, la croissance marquée par des performances des secteurs productifs non agricoles et une décrispation du climat des affaires qui pousse aussi bien les étrangers que les marocains à faire davantage confiance à l'économie nationale.
Pour Mme Latifa Chihabi, directrice de l'Agence Nationale pour la Promotion de la Petite et Moyenne Entreprise (ANPME), la communauté marocaine résidant à l'étranger a acquis un certain nombre de qualifications et de compétences qui devraient être faites pour en tirer profit dans certains secteurs économiques vitaux.
D'autres intervenants ont aussi tenu à expliquer que la Journée nationale de l'entreprise a été conçue pour initier des débats autour du développement de la compétitivité de l'entreprise marocaine par le développement du capital humain marocain qui est toujours mobilisé pour contribuer au développement de l'économie nationale.
Cette journée, organisée par le Centre des Jeunes Dirigeants d'Entreprises de Casablanca (CJD) en partenariat avec l'ANPME et la Fondation Création d'Entreprises (FCE), a été clôturée par la remise des trophées du Centre des jeunes dirigeants.
Source : MAP
La Ligue arabe a exprimé, dimanche, son désaccord avec un certain nombre d'observations contenues dans le rapport 2009 sur le développement humain, réalisé par le Programme des Nations unies pour le Développement (PNUD) au sujet de la situation des travailleurs étrangers dans certains pays arabes.
"Ces observations sont basées sur des données peu fiables, inexactes et qui nécessitent un examen exhaustif vu les efforts tous azimuts déployés par les pays arabes pour développer leurs politiques dans ce domaine ", a dit Mme Sima Bouhout, secrétaire général adjoint de la Ligue arabe, chargée des affaires sociales, lors d'un séminaire d'experts sur ce rapport, intitulé "Lever les barrières : mobilité et développement humains ".
Elle a fait savoir que le monde arabe est la région la plus touchée par la mobilité des personnes, ainsi que par les guerres et les conflits armés, en raison notamment de la poursuite de l'occupation israélienne des terres palestiniennes.
La diplomate a insisté sur la nécessité d'impliquer des spécialistes et des experts arabes dans l'élaboration des prochains rapports en vue d'assurer plus de crédibilité à ces documents.
Elle a, par ailleurs, appelé les pays arabes à fournir des données précises et complètes sur les divers indicateurs de développement et à procéder à un diagnostic global et un accompagnement des derniers développements concernant les questions de l'immigration.
Source : MAP
"Migrations, identité et modernité au Maghreb" est le thème d'un colloque international qui sera organisé du 17 au 20 mars prochain à Essaouira, à l'initiative du Conseil de la communauté marocaine à l'Etranger et du centre Jacques Berque pour les études en sciences humaines et sociales au Maroc.
Selon les organisateurs, ce colloque se propose notamment de replacer l'histoire des migrations juives au Maghreb du XVIe siècle à nos jours dans le contexte plus général des flux migratoires qui ont marqué cet espace au cours de l'histoire, sachant que l'histoire des migrations musulmanes et juives au Maghreb a été certes en partie écrite, mais qu'elle n'a pas forcément été correctement ni complètement contextualisée.
La manifestation vise, d'une part, à inscrire ces migrations dans une histoire des migrations commune à toutes les composantes des sociétés du Maghreb et à en faire ressortir d'autre part toutes les spécificités.
Il entend, ce faisant, poser la question du lien qui s'est noué, au Maghreb, et en relation avec cet espace, entre le fait migratoire et la construction des identités nationales et communautaires, soulignent les organisateurs.
En d'autres termes, précise-t-on de même source, ce colloque ne se veut pas un colloque supplémentaire sur l'histoire du judaïsme maghrébin, ni un colloque sur les relations entre majorité et minoritaires, il se veut avant tout un colloque d'histoire des migrations et d'histoire du Maghreb. Mais d'un Maghreb qui ne serait pas amputé de sa mémoire juive, qui assumerait pleinement ses historicités plurielles et qui reconnaîtrait aussi, dans ceux qui furent ses ressortissants, des dépositaires légitimes de sa mémoire.
Au programme figurent des expositions de photographies et portraits de juifs marocains de Casablanca dans les années 1960, une exposition sur l'écrivain franco-tunisien Albert Memmi, président d'honneur du colloque, et une autre sur "un siècle d'histoire culturelle des Maghrébins en France par l'affiche".
Des conférences et débats seront également organisés sur l'histoire commune des juifs et musulmans, la migration plurielle, ainsi que les trajectoires de ces migrations et les ruptures qui les ont accompagnées.
Le colloque est organisé avec le soutien du Conseil consultatif des droits de l'Homme, du Conseil des communautés israélites du Maroc et de la Commission nationale marocaine pour l'UNESCO.
Il bénéficie de nombreux partenariats scientifiques et associatifs marocains et étrangers, parmi lesquels l'Association Essaouira-Mogador, le Comité de coopération Marseille-Provence-Méditerranée, le Service culturel de l'Ambassade de France au Maroc, la Cité nationale de l'histoire de l'immigration et l'Alliance franco-marocaine d'Essaouira.
Source : MAP
Plus d'une soixantaine de spécialistes marocains dans les domaines de l'environnement et du développement durable, établis dans une dizaine de pays étrangers se sont penchés, vendredi à Rabat, sur le projet de la charte nationale de l'environnement et du développement durable.
S'exprimant lors de ce conclave initié sous le thème "Charte nationale de l'environnement et du développement durable : Quelles contributions de la Communauté marocaine à l'étranger ?", la ministre de l'Energie, des Mines, de l'Eau et de l'Environnement, Mme Amina Benkhadra, a souligné que le Maroc compte sur sa communauté résidant à l'étranger, laquelle pourra contribuer par son investissement, son expérience et son savoir-faire à ce vaste chantier.
Les échanges de cette rencontre sont essentiels pour une action solidaire et concertée pour le développement intégré, harmonieux et durable, a ajouté Mme Benkhadra, précisant que le processus de concertations autour de ce projet , dans les 16 régions du Royaume, se devait d'associer les Marocains du monde.
La ministre a estimé que la politique de développement durable se doit d'abord d'être une politique d'adhésion de tous et une politique d'anticipation en intégrant les mutations profondes.
Cette charte, a-t-elle ajouté, devra réaffirmer que la préservation de l'environnement, doit être une préoccupation permanente de tous les citoyens, tout en préconisant le renforcement de l'action environnementale à travers notamment la consolidation du dispositif législatif et réglementaire et la mise en place de mécanismes novateurs de financement.
Le ministre délégué chargé de la Communauté Marocaine Résidant à l'Etranger, M. Mohamed Ameur, a, quant à lui, indiqué que les ressortissants marocains expatriés constituent un gisement de compétences dont la diversité, la vitalité et la haute qualification, constituent des atouts.
La participation des compétences au débat sur la Charte est indéniablement essentielle dans cette dynamique de concertation, compte tenu de la double référence, citoyens du Maroc et du monde, a-t-il fait remarquer.
Le ministre n'a pas manqué de souligner que l'expérience acquise dans ce domaine permettra aux Marocains du monde d'être en mesure d'aider à donner corps à la Charte, tout en contribuant à aplanir le terrain devant sa mise en application.
De son côté, le président du Conseil de la Communauté Marocaine à l'Etranger (CCME), M. Driss El Yazami, a souligné que l'initiative de faire adhérer les Marocains du monde à cette concertation nationale témoigne de leur participation civique aux efforts visant la préservation de l'environnement.
Pour le président du CCME, cette rencontre constitue une première étape du processus d'échanges et de mise en synergie, en cours de construction entre ces compétences et les acteurs locaux dans les domaines de l'environnement et du développement durable.
Organisée conjointement par le ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger et le CCME, cette journée sera marquée par l'organisation de sessions thématiques, notamment "la Charte, action de l'Etat, des régions et des collectivités locales : quelle répartition de compétence ? Quelles expériences pilotées ?", "Santé, sécurité et environnement", "Les énergies renouvelables" et "Quelles modalités de contribution des compétences marocaines à l'étranger?".
Source : MAP
Le Maroc sera l'invité d'honneur de la 14e édition du Salon international du livre de Bahreïn, qui s'ouvrira le 17 mars.
Lors d'une conférence de presse, mercredi à Manama, la ministre bahreïnie de la Culture et de l'Information, Cheikha May Bent Mohammed Al Khalifa a souligné que lors de cette édition, un stand spécial sera réservé au livre marocain, outre la participation d'une pléiade de responsables, d'intellectuels et d'artistes marocains.
Les visiteurs auront l'occasion de prendre connaissance de manuscrits et de documents marocains qui seront exposés pour la première fois en dehors du Royaume du Maroc, a-t-elle dit, affirmant que cette initiative traduit la profondeur des relations fraternelles entre les deux pays et contribue à l'ouverture de la culture bahreïnie sur les oeuvres littéraires et la richesse du patrimoine culturel marocain.
Elle a, en outre, indiqué que cette édition s'inscrit dans le cadre de la mise en oeuvre d'une approche visant à favoriser la diffusion de la culture au Bahreïn.
Pour sa part, l'ambassadeur du Maroc à Manama, M. Mohamed Aït Ouali a assuré que le choix du Maroc comme invité d'honneur témoigne de la solidité des liens entre les deux pays.
La création littéraire marocaine a marqué de sa présence les différents évènements culturels à l'échelle internationale, a-t-il dit, notant que le public bahreïni connaît d'ores et déjà des ouvrages et les noms d'intellectuels marocains de renom, tels Abdellah Laroui, Mohamed Abed El Jabiri, Kamal Abdellatif, Mohamed Bennis et Abdellatif Laâbi.
Le diplomate marocain a ajouté que les visiteurs auront l'occasion de rencontrer une élite d'écrivains, de poètes et d'artistes marocains qui animeront des rencontres et des débats lors de cette édition.
Quelque 230 éditeurs représentant 21 pays sont attendus au Salon international du livre de Bahreïn, qui durera dix jours.
Source : MAP
L'universitaire M. Larbi El Harti a insisté, jeudi à Rabat, sur la nécessité de revisiter, de manière sereine et constructive, l'histoire des Mauresques, les événements historiques, sociaux, politiques et culturels qui ont enrichi la mémoire collective du monde méditerranéen et permis d'établir un pont pour la communication civilisationnelle entre le nord et le sud.
Lors de la séance d'ouverture d'un colloque international sur le thème "Les mauresques : mémoire méditerranéenne collective", organisé les 11 et 12 mars par la société espagnole pour les commémorations culturelles, la faculté des lettres et des sciences humaines de Rabat, la fondation institut international du théâtre méditerranéen, M. El Harti a précisé qu'à travers cette rencontre, les organisateurs offrent aux participants "un espace pour revisiter, de manière sereine et constructive, l'histoire des mauresques qui ''ont exercé une influence sur l'Espagne et les pays où ils se sont installés, notamment le Maroc".
"L'intégration des mauresques a renforcé une société multiculturelle cosmopolite et entrainé l'enrichissant de nouveaux modèles de réflexion, d'existence dans les domaines économique, social, culturel (gastronomie, architecture)", a-t-il souligné.
L'universitaire a mis l'accent sur les avantages qui pourraient être mis à profit si ''l'Andalousie retrouvait sa position à travers une nouvelle relecture de l'histoire pour que cette région devienne un instrument de paix et de dialogue, luttant contre toutes formes d'extrémisme", expliquant que le colloque a pour vocation d'établir un véritable trait d'union entre historiens, chercheurs et spécialistes en matière d'études relatives aux mauresques.
Intervenant à ce colloque organisé en collaboration avec le théâtre national Mohammed V, l'ambassade du Royaume d'Espagne au Maroc et Albayt Alarabi, le doyen de la faculté des lettres et des sciences humaines de Rabat, M. Abderrahim Benhada a, pour sa part, indiqué que les organisateurs aspirent à l'évocation de la mémoire de l'Andalousie, des pages rayonnantes de son histoire, notamment la mémoire du monde mauresque collective du Maroc et de l'Espagne.
Le colloque a, aussi, pour objectif d'informer sur les rôles assumés par les mauresques dans le brassage des cultures et des liens historiques entre les deux pays, citant, à cet égard, les études traitant des différents aspects de la vie social et culturelle des mauresques, leur influence sur la société marocaine et leur participation à la consécration de la pluralité culturelle au Maroc.
De son côté, l'ambassadeur d'Espagne au Maroc, M. Luis Planas Puchades a affirmé que le colloque "permettra de nous rapprocher d'un événement important qui a marqué l'histoire commune maroco-espagnole", ajoutant que l'expulsion des mauresques d'Espagne" qu'il a qualifiée de "drame humain", demeure toujours au centre de l'intérêt des chercheurs et des historiens, un vaste sujet d'analyse historique.
Le diplomate espagnol a, aussi, mis en avant l'importance de la recherche scientifique menée par l'Université Mohammed V- Agdal en la matière, son rôle dans le renforcement de la coopération culturelle entre les deux pays, assurant que cette université constitue un important partenaire de l'ambassade d'Espagne au Maroc.
Le programme de la rencontre prévoit une conférence qui sera animée par MM. Mohamed Larbi Messari et José Maria Ridao sur le thème "Les mauresques, de l'exil à la mémoire pour la cohabitation".
Au programme, figurent également des conférences sur "Lectures de l'histoire : mémoires du monde mauresque" (Abdelaaziz Saoud, Milouda Hasnaoui, Louis Bernaby Bons), "L'espace méditerranéen et le dialogue des cultures" (Mohamed Afaya, Fatima Zohra Tamouh, Manuel Pimentel. Levy Simon), "La continuité du monde mauresque : plate-forme des intérêts du monde méditerranéen" (Moulay Ali Risouni, Rafael Bentez, Sanchez Blanco, Hassan Bouzineb, Mohammed Agmir).
Le programme prévoit une cérémonie artistique «rythmes de la mémoire» qui sera animée, le 12 mars au théâtre national Mohammed V à Rabat, par l'artiste marocaine Samira Kadiri et l'artiste espagnole Rocio Marquet. Des chants populaires de la région d'Andalousie, des rythmes spécifiques à la région agrémenteront cette cérémonie. La rencontre connaitra également la projection du film de Miguel Lopez Lorca "Expulsados 1609" (Les expulsés).
Ont pris part à ce colloque international notamment des historiens, des universitaires, des spécialistes et des chercheurs marocains et espagnols.
Source : MAP
Des défenseurs des droits des minorités ont exprimé jeudi l'espoir de voir Barack Obama réformer les lois sur l'immigration dès cette année, malgré un environnement politique peu propice, à la sortie d'une réunion avec le président américain à la Maison Blanche.
Lors de sa campagne présidentielle victorieuse, M. Obama avait promis de se faire l'avocat d'un plan offrant un statut légal à quelque 12 millions de clandestins présents sur le sol américain, malgré l'échec en la matière de l'administration de son prédécesseur George W. Bush.
Mais en période de chômage frôlant les 10% de la population active et à huit mois d'élections législatives à haut risque pour ses alliés démocrates, M. Obama, déjà très occupé par le dossier de l'assurance maladie, semble disposer de peu d'espace politique.
A la Maison Blanche jeudi, le président a reçu pendant plus d'une heure un groupe de défenseurs des droits des immigrés, mais aussi consulté les influents sénateurs républicain Lindsey Graham et démocrate Charles Schumer.
Se disant "satisfait" de "progrès" enregistrés selon lui au Congrès à ce sujet, M. Obama s'est gardé de fixer un programme d'adoption.
"J'ai dit tant aux sénateurs qu'aux avocats des minorités mon engagement sans faille en faveur d'une réforme de l'immigration, et répété que je resterai leur partenaire dans le cadre de ces efforts", a assuré le président.
Le même optimisme s'est fait jour dans les déclarations des militants. "Nous sortons de cette réunion très productive avec la conviction que si la Maison Blanche est fidèle à ses engagements, l'on pourra parvenir à une réforme complète cette année", a ainsi affirmé Deepak Bhargava, directeur de l'organisation "Center for Community Change".
"Le président a dit que son administration s'engageait à faire progresser un projet de loi pendant le printemps 2010", a renchéri Ali Noorani, directeur du "National Immigration Forum", un autre groupe de défense des droits des immigrés.
Source : Le Monde/AFP
La Haut Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme Navi Pillay a exprimé jeudi sa "grande préoccupation" concernant le sort réservé par l'Italie aux immigrés et aux gitans et a appelé les autorités italiennes à créer une institution indépendante de défense des droits de l'homme.
Navi Pillar, qui a visité deux campements de gitans à la périphérie de Rome et le centre d'identification et d'expulsion de Ponte Galeria, a estimé que la politique des autorités italiennes consistait à "traiter les questions relatives aux immigrés et aux gitans principalement comme un problème de sécurité plutôt que sous l'angle de l'intégration".
La défense des minorités comme les gitans et la situation des immigrés en Italie "ont été les deux principaux problèmes qui ont été soulevés lors de mes discussions avec le gouvernement" a-t-elle ajouté.
La haut commissaire a relevé une étude qui montre que sur 5.864 nouvelles à la télévision ayant trait à l'immigration, seulement 26 ne parlaient pas de l'immigration en relation avec un délit ou un problème de sécurité.
Elle a exhorté les dirigeants et médias italiens à lutter contre ce type de comportements et a demandé la création d'une institution nationale indépendante de défense des droits de l'homme, afin de préserver la population des violations de leurs droits fondamentaux, en particulier le droit "à la santé et à l'éducation". AP
Source : Nouvel Observateur/AP
Le gouvernement espagnol a fait part, jeudi, de sa préoccupation face à l'augmentation d'attitudes et de courants xénophobes en Espagne, des attitudes pointées récemment du doigt par l'Observatoire Espagnol du Racisme relevant du ministère du Travail et de l'Immigration.
La nouvelle secrétaire d'Etat espagnol à l'Immigration, Anna Terron, a exprimé, lors d'une rencontre avec la presse, la première du genre depuis son entrée en fonction, "sa préoccupation par la montée de forces politiques xénophobes", tout en tempérant que ces tendances restent "minoritaires" et ne représentent pas la "réalité" de la société espagnole.
La ministre espagnole faisait allusion à des incidents à Salt (Gérone) et à El Vendrell (Tarragone) entre Espagnols et immigrés dans le premier cas et entre police catalane et immigrés dans le deuxième cas, lesquels incidents avaient été mis à profit par la plate-forme xénophobe Catalane Px (plataforma per catalunya) qui a annoncé sa décision de se présenter aux prochaines municipales en Catalogne.
Elle a exhorté, dans ce contexte, à "faire prévaloir la raison et la rationalité" face à ces mouvements politiques racistes, relevant, par la même occasion, l'importance du rôle des institutions et des citoyens en matière de coexistence et de convivialité.
Anna Terron a cité, dans ce contexte, le bon exemple donné par la mairesse de Salt, Yolanda Pineda du Parti Socialiste Catalan (PSC), qui a réussi à éteindre l'étincelle de la discorde en réunissant autour de la même table les représentants des habitants de la municipalité quelle que soit leur origine.
Selon la ministre espagnole, "les institutions doivent oeuvrer pour faire prévaloir la raison et la rationalité dans notre pays, et encore davantage dans une conjoncture économique éminemment difficile pour tous, spécialement pour les immigrés".
De toutes les façons, l'attitude des espagnols envers la question de l'immigration reste positive, a affirmé la responsable espagnole dans une tentative de minimiser les résultats révélés par l'observatoire espagnol du Racisme.
L'Observatoire espagnol du Racisme relevant du ministère du Travail et de l'Immigration a révélé, dans son rapport 2009 publié récemment, l'augmentation du sentiment de rejet des immigrés en Espagne en raison de la crise économique.
"L'actuel contexte de crise a accentué le sentiment de rejet envers les immigrés dans la société espagnole qui exige des politiques migratoires plus restrictives", selon l'Observatoire. Ainsi, trois espagnols sur quatre sont en faveur d'un durcissement des lois de l'Immigration qu'ils considèrent "trop laxistes" en matière de régulation de l'entrée et du séjour des étrangers dans le pays.
Par ailleurs, selon la même source, un Espagnol sur quatre a affirmé n'avoir "aucune sympathie" pour les immigrés.
Source : Aufait/MAP
Deux associations marocaines en Espagne ont été désignées, pour un deuxième mandat consécutif, comme membres du Forum pour l'Intégration Sociale des Immigrés, organe à caractère consultatif relevant du ministère espagnol du Travail et de l'Immigration.
Il s'agit de l'Association des Travailleurs Immigrés Marocains en Espagne (ATIME) et de l'Association socioculturelle "Ibn Batouta", indique-t-on jeudi dans le Bulletin officiel de l'Etat espagnol.
Les deux associations marocaines ont été choisies par le ministère espagnol du Travail et de l'Immigration aux côtés de sept autres associations représentant différentes communautés d'immigrés résidant en Espagne.
Le Forum pour l'Intégration Sociale des Immigrés compte également parmi ses membres des représentants d'organisations sociales d'aide et d'appui aux immigrés et de centrales syndicales espagnoles.
La prochaine étape sera la nomination du président du Forum, dont la vice-présidence était assurée lors du dernier mandat par Kamal Rahmouni, président d'ATIME.
Créé en 2006 en vertu de la loi organique sur les droits et libertés des étrangers en Espagne, le Forum pour l'Intégration Sociale des Immigrés est un organe consultatif tripartite qui a pour mission de formuler des propositions permettant de promouvoir l'intégration des étrangers dans la société espagnole.
Il recueille également des informations sur les programmes mis en oeuvre par les administrations publiques et canalise les propositions formulées par les organisations sociales afin de favoriser l'insertion des immigrants dans la société espagnole.
Le Forum pour l'Intégration Sociale des Immigrés présente un rapport annuel qui examine et évalue les différents plans et programmes pouvant affecter les immigrants.
Cet organe est constitué de membres des administrations publiques compétentes en matière d'intégration des immigrants, ainsi que d'autres membres représentant les associations d'immigrants et de réfugiés légalement constituées et les organisations syndicales et patronales impliquées dans les questions de l'immigration.
Source : MAP
Le ministre chargé de la Communauté marocaine à l'étranger, M. Mohamed Ameur, s'entretiendra, vendredi à Rabat, avec le ministre français de l'Immigration, de l'intégration, de l'identité nationale et du développement solidaire, M. Eric Besson, des moyens de renforcer davantage la coopération bilatérale.
La visite de M. Besson au Maroc a pour objectif de renforcer les relations de coopération maroco-françaises, indique un communiqué du ministère.
Elle vise aussi à consolider la coordination et la concertation entre les deux pays en vue de réaliser un partenariat efficace à même de promouvoir les conditions des marocains résidant en France, notamment, dans les domaines social, culturel et éducatif.
Source : MAP
Le ministre de la Culture, Bensalem Himmich, a plaidé en faveur de plus de partenariat entre le Qatar et le Maroc, estimant que les deux pays se ressemblent par les formidables transformations qu'ils ont connues durant les dix dernières années.
S'exprimant lors d'une conférence qu'il a donnée mardi soir à Doha dans la cadre de la semaine culturelle du Maroc, M. Himmich a ajouté que sa visite dans l'émirat a fait de lui un «témoin oculaire» de l'extraordinaire développement que connaît ce pays.
«Les grands changements que nous voyons ne datent que de dix ans», a noté le ministre, soulignant que c'est le résultat de la volonté des dirigeants qataris. «Cette volonté est la même au Maroc», a-t-il dit, rappelant que le Royaume est devenu un chantier de développement depuis l'accession de S.M. le Roi Mohammed VI au Trône il y a dix ans. «Si nous rapprochons ces deux volontés du Qatar et du Maroc, le pont sera mieux jeté non seulement entre nous, mais même au niveau arabe», a-t-il estimé, avant d'user de la proximité, dans la langue arabe, du nom de l'émirat avec celui de la machine motrice des chemins de fer, pour soutenir que «le Qatar peut servir de locomotive dans ce contexte».
Le ministre, qui traitait du thème de «la mondialisation dans le miroir de la culture», a salué les efforts des deux pays en matière de développement humain, insistant sur le besoin qu'il y a, selon lui, à mieux intégrer la culture dans tout processus de développement. Il a ainsi mis en garde contre les effets néfastes que peut avoir une mondialisation qui ignore l'élément humain, marginalise la culture ou tend à la commercialiser comme n'importe quelle marchandise, estimant que ce type de mondialisation ne peut être que générateur de crises. Une telle mondialisation risque de mener au délabrement de la famille, à l'insécurité alimentaire, au réchauffement climatique, a-t-il expliqué, estimant que l'humanisation de l'économie est ainsi devenue nécessaire et la prise en compte de l'élément humain obligatoire. Dans ce contexte, il s'en est pris en particulier à ce qu'il appelle «l'économie casino» qui fonctionne «sans mémoire» sur la base de la spéculation et du virtuel et non sur la priorité qui doit aller à l'humain.
Ce type d'économie, qui est un des premiers fruits de la mondialisation, donne plutôt «la souveraineté au plus fort» et favorise le «capitalisme tueur» (killer capitalism) généré par le schisme qui sépare l'économie virtuelle de la réalité. Pour lui, répondre à cette problématique nécessite une régulation de la concurrence, une coopération renforcée et une solidarité porteuse de cohésion.
Il faudrait même, a-t-il suggéré, mettre en place un Conseil de sécurité économique pour prévenir les mauvais effets de la mondialisation et encourager un co-développement durable et salvateur.
Ouverture de la semaine culturelle du Maroc
Bensalem Himmich et Hamad bin Abdulaziz al Kuwari, ont donné, lundi soir au Théâtre national du Qatar à Doha, le coup d'envoi de la Semaine culturelle du Maroc organisée dans la cadre de «Doha capitale 2010 de la culture arabe».
Prenant la parole à cette occasion, M. Himmich a souligné que cette manifestation donnera une impulsion aux liens de fraternité et permettra de multiplier les passerelles d'échanges entre les intellectuels, les artistes et les institutions des deux pays. «Nous sommes venus de l'Atlantique jusqu'au Golfe arabique pour partager avec le Qatar la concrétisation du slogan de La culture arabe notre nation, et Doha sa capitale», a notamment dit le ministre. De son côté, M. al Kuwari a exprimé son admiration pour la richesse culturelle du Royaume. «Nous reconnaissons ne pas connaître le Maroc comme il aurait fallu, et cette manifestation constitue une occasion pour découvrir un pays exceptionnel du monde islamique, riche en livres, en poésie, en pensée, en créativité et en patrimoine», a dit le ministre qatari. «Cette Semaine est aussi l'occasion pour nous de partager nos expériences pour faire face aux difficultés de communication dans la monde arabe», a-t-il dit.
Source : Le Matin
Le centre culturel maroco-américain de Los Angeles, créé en 2005 par M. Kamal Ouadghiri, chercheur marocain à l'agence spatiale américaine " Nasa " constitue un pont pour l'échange et la connaissance entre le Maroc et les Etats Unis et un espace pour célébrer les cultures des deux pays.
Parmi les actions futures envisagées par ce centre, la participation avec le Centre des études sur le Proche orient, dépendant de l'Université de Californie (Los Angeles), à la production d'un court métrage intitulé "l'instituteur marocain" destiné à enseigner aux élèves américains la langue arabe et le dialecte marocain par Internet.
Le projet consistera à enregistrer 12 cours d'arabe dialectal marocain.
A travers ses programmes académiques, musicaux et artistiques, le centre vise aussi à faire ressortir les similarités qui existent entre les deux cultures, y compris au moyen de ce film qui tend à fournir aux jeunes Américains rêvant de travailler en Afrique les outils et mécanismes de réussir leur ambition.
Le centre avait déjà collaboré l'année dernière avec le Centre de Los Angeles des études africaines, relevant de l'université de Californie, pour envoyer 15 instituteurs pour un séjour de 5 semaines dans cinq régions du Maroc. L'objectif de cette mission, couronnée par la production de cours sur les sujets appris, est d'élargir la connaissance de la culture, de la langue et de l'histoire du Maroc.
Le fondateur du centre, Kamal Ouadghiri, a apporté une grande contribution en 2008, comme directeur artistique du spectacle de musique et de chorégraphie "Fès, reine des villes", organisé par le centre culturel maroco-américain de Los Angeles, à l'occasion de la célébration de 1200 ans de la fondation de la ville de Fès. Ce spectacle a été animé par des musiciens européens, asiatiques et africains, accompagnés de danseurs modernes de Los Angeles.
M. Ouadghiri, qui s'est installé aux Etats Unis à l'âge de 18 ans, avait également créé en 2003 une organisation baptisée " le jardin de l'espoir ". Cette organisation vise à approfondir les connaissances des instituteurs africains en leur facilitant l'accès aux ressources de la NASA qui dépense des millions de dollars pour développer et mettre gracieusement les données scientifiques à la disposition des instituteurs.
En 2009, " le jardin de l'espoir " a organisé " la semaine des sciences du Maroc, 2009 ", manifestation qui a duré trois jours et dont les activités ont été menées par des volontaires, sous la supervision de la NASA et d'universités, et qui a connu notamment l'organisation d'un atelier de travail ayant permis aux instituteurs marocains, à la faveur d'un laboratoire interactif, de suivre des cours d'innovation scientifique.
Cette organisation, compte également mettre en place à Casablanca un centre scientifique à l'attention des instituteurs des pays africains pour y suivre des formations. Cela permettra d'épargner, comme l'a expliqué M. Ouadghiri, les coûts de déplacement et de logistique pour les volontaires américains qui se déplacent en Afrique, vu que ce centre disposera des moyens didactiques performants à l'attention des cadres africains.
Source : MAP
Ce dessin de l'artiste suédois Lars Vilks a été publié dans les journaux de Stockholm «Dagens Nyheter» et «Expressen», ainsi que le quotidien de Malmo «Sydsvenska Dagbladet».
Au moins trois journaux suédois ont publié mercredi un dessin où l'on voit le prophète Mahomet avec le corps d'un chien, au lendemain de la révélation en Irlande d'un complot présumé en vue d'assassiner l'auteur de cette caricature. Ce dessin de l'artiste suédois Lars Vilks a été publié dans les journaux de Stockholm «Dagens Nyheter» et «Expressen», ainsi que le quotidien de Malmo «Sydsvenska Dagbladet».
Vilks a été plusieurs fois menacé de mort depuis la première publication de cette caricature, en 2007, un an après la crise déclenchée par la publication dans la presse danoise d'autres caricatures du Prophète jugées offensantes. Vilks vit sous protection policière, alors qu'Al-Qaïda a promis une récompense de 100.000 dollars pour son assassinat.
Mardi, les autorités irlandaises ont annoncé avoir arrêté quatre hommes et trois femmes, soupçonnés d'être impliqués dans un complot en vue de tuer Vilks. De sources proches de l'enquête, il s'agirait pour la plupart des ressortissants yéménites et marocains résidant en Irlande.
«Sydsvenska Dagbladet» a dit publier ce dessin dans le cadre de sa couverture sur ce complet présumé, tandis qu'"Expressen" a dit vouloir une nouvelle fois prendre position en faveur de la liberté de la presse.
L'intéressé a dit mercredi qu'il ne savait pas s'il fallait prendre le complot présumé irlandais au sérieux. »Je suis sûr qu'ils ont des projets, mais la question est de savoir jusqu'où ils peuvent aller«, a-t-il déclaré, interrogé par téléphone par l'agence Associated Press.
Source : Libre.be/AP
Le Maroc sera représenté à l'une des plus grandes foires d'art contemporain au monde à travers la galerie d'art "L'Atelier 21", sélectionnée pour participer à ArtParis, prévue du 17 au 22 mars dans la capitale française, apprend-on auprès des organisateurs.
"L'Atelier 21" est l'unique galerie en Afrique et dans le monde arabe qui a été choisie pour disposer d'un stand lors de la 12ème édition de cet important rendez-vous qui se déroule dans l'un des plus prestigieux monuments de la capitale française : le Grand Palais.
Sept artistes, parmi les grand noms de l'art contemporain marocain, seront ainsi exposés à Artparis par "L'Atelier 21", à savoir: Fouad Bellamine, Hicham Benohoud, Mahi Binebine, Mohamed El Baz, Safaa Erruas, Majida Khatari et Yamou.
La participation marocaine à la 12ème édition d'ArtParis est co-pilotée par le Conseil de la Communauté marocaine à l'étranger (CCME) et l'ONMT, également partenaire de cet événement.
A travers sa participation à ArtParis, "la galerie d'art Atelier 21 ambitionne de montrer, d'une part, la vigueur des arts plastiques au Maroc et de conquérir, d'autre part, de nouveaux marchés pour les plasticiens marocains", explique à la MAP son directeur Aziz Daki.
Depuis sa création en 2008 à Casablanca, cette galerie s'est fixée pour objectif la promotion de l'art contemporain et des artistes plasticiens au Maroc, mais aussi à l'étranger.
Evènement artistique unique à l'échelon mondial, ArtParis réunit 120 galeries françaises et internationales d'art moderne et contemporain.
La foire invite collectionneurs, amateurs et professionnels du monde de l'art à découvrir les grandes signatures de l'art moderne mais aussi de jeunes artistes prometteurs. Plus de 45 000 visiteurs sont attendus cette année à ArtParis.
Source : MAP
Tout en relevant qu'environ 55 pc de cette population serait née en Asie, l'agence estime que quel que soit le scénario de croissance examiné, la diversité de la population du Canada continuera de s'accroître de façon importante au cours des deux prochaines décennies.
Ces résultats des projections de la diversité de la population reposent sur un " scénario de référence " ou sur des hypothèses dites " moyennes " d'évolution de la population après examen des récentes tendances démographiques.
La population du Canada née à l'étranger pourrait augmenter, d'ici 2031, environ quatre fois plus rapidement que le reste de la population pour atteindre entre 9,8 millions et 12,5 millions de personnes, selon les hypothèses d'immigration retenues.
Le pourcentage de personnes nées à l'étranger dans la population totale passerait de 20 pc en 2006 à un niveau se situant entre 25 et 28 pc, selon la même source.
"En 2031, près de la moitié (46 pc) des Canadiens de 15 ans et plus seraient nés à l'étranger ou auraient au moins un parent né à l'étranger", prévoit l'étude. En 2006, ce pourcentage s'établissait à 39 pc.
La même source estime qu'"entre 29 pc et 32 pc de la population appartiendrait à un groupe de minorités visibles (...) Cette proportion serait près de deux fois plus élevée que celle observée au recensement de 2006".
Elle souligne que "la population de minorités visibles (non-européennes) devrait s'accroître rapidement au sein de la population née au Canada, plusieurs parmi cette dernière étant des enfants et petits-enfants d'immigrants".
Quelle que soit l'immigration à venir, l'étude indique, d'autre part, que la diversité de la population née au Canada devrait continuer de s'accroître.
En 2031, selon le scénario de référence, 47 pc des Canadiens de deuxième génération appartiendraient à un groupe de minorités visibles, ce qui est presque deux fois le pourcentage (24 pc) enregistré en 2006. On entend par deuxième génération "les personnes nées au Canada dont au moins un parent est né à l'extérieur du Canada".
"Dans la troisième génération ou plus, le pourcentage de personnes appartenant à un groupe de minorités visibles, bien que faible, pourrait presque tripler, passant de 1 pc à 3 pc", ajoute-t-on de même source. Les personnes de troisième génération ou plus sont celles qui sont nées au Canada et dont les parents et peut-être aussi les grands-parents sont nés au Canada, explique-t-on de même source.
D'après les scénarios élaborés aux fins des projections, la population de minorités visibles continuerait de s'accroître en raison d'une immigration soutenue, d'une fécondité légèrement plus élevée et d'une structure par âge plus jeune.
"En 2006, l'âge médian de cette population était de 32,5 ans comparativement à 40,4 ans pour le reste de la population", précise-t-on.
Selon ces projections démographiques, la population sud-asiatique, qui continuerait de former le groupe de minorités visibles comptant la plus importante population, pourrait plus que doubler et atteindre entre 3,2 millions de personnes et 4,1 millions de personnes, contre environ 1,3 million de personnes en 2006, alors que la population chinoise se situerait entre 2,4 millions et 3 millions de personnes comparativement à 1,3 million de personnes en 2006.
"Les populations noire et philippine du Canada, qui se classaient aux troisième et quatrième rangs des groupes de minorités visibles en 2006, doubleraient aussi en taille", estime-t-on.
"Les populations des Arabes et des Asiatiques occidentaux pourraient plus que tripler, ce qui correspondrait à la croissance la plus rapide parmi l'ensemble des groupes, releve-t-on de même source.
Source : Aufait/MAP
Une étude sociologique du collectif immigré marocain établi en Andalousie, destinée à analyser en profondeur son profil social et démographique, a révélé le grand attachement que porte ce collectif au Maroc et les liens forts qu'il maintient avec la famille et la région d'origine.
Les résultats de l'étude "Immigrants marocains installés en Andalousie", qui entre dans le cadre d'un macro-projet de caractère international auquel ont participé un total de 32 chercheurs en provenance du Maroc, de la France et de l'Andalousie, ont été présentés récemment à Grenade en marge du séminaire sur "les relations Maroc-Andalousie: les scénarios du présent et les possibilités du futur", organisé par la fondation Euro-Arabe à l'occasion du premier sommet UE-Maroc.
L'étude, basée sur 1.514 questionnaires rédigés en Darija (dialecte marocain) distribués à des ressortissants marocains établis dans 42 municipalités andalouses, a révélé le grand attachement des immigrés marocains d'Andalousie à leur pays d'origine.
En effet, l'écrasante majorité (97 pc) a affirmé maintenir un contact permanent avec le Maroc et 82 pc a indiqué envoyer de l'argent pour répondre aux nécessités des siens. Ce dernier groupe, relativement bien établi et dont la tranche d'âge oscille entre 30 et 49 ans, envoie régulièrement de l'argent, comparativement avec les jeunes qui se trouvent dans un processus d'intégration encore récent.
Le travail de recherche, développé entre 2007 et 2010 sous la direction de Mokhtar Mohatar Marzok, docteur en anthropologie sociale, sous la coordination et le financement du Centre des études andalouses, en collaboration avec la Fondation des Trois Cultures, les autorités andalouses en charge de l'immigration et l'Université de Grenade, a également révélé la cohésion sociale de ce collectif immigré qui maintient de forts liens avec sa région d'origine et sa famille.
Selon les résultats de l'enquête, la majorité des immigrés marocains d'Andalousie ont bénéficié de l'aide de leur famille au moment d'initier le processus d'immigration. Une fois en Espagne, l'engagement envers les siens est maintenu à travers des contacts (64 pc) ou en accueillant un proche (30 pc).
L'enquête a également démontré le rôle important joué par la femme immigrée marocaine installée dans cette région. La gent féminine immigrée assure un rôle fondamental dans la gestion et la réalisation de l'équilibre budgétaire des foyers. Les résultats de l'enquête sont venus battre en brèche les idées pré-reçues des agents sociaux de la municipalité concernant la femme immigrée marocaine (manque de formation, méconnaissance de la langue espagnole) et ont révélé que la femme immigrée marocaine fait montre de capacités d'innovation et d'adaptation dans la gestion du budget familial dans un contexte social différent.
Les résultats de l'étude, d'un grand apport à la thématique migratoire en Espagne étant donné la rareté des travaux de recherche sur cette question, ont été obtenus à partir de l'exploitation de trois sous-projets à savoir "Cartographies d'origine et itinéraires de mobilité", "Portraits de vie" et "Horizons biographiques et ethno-comptabilité".
Selon l'enquête, durant les 10 dernières années, la population immigrée marocaine établie en Andalousie a enregistré une croissance continue avec un total de 92.712 personnes recensées en janvier 2008, soit le deuxième collectif immigré en importance après les Britanniques.
Le profil de l'immigré marocain ayant choisi l'Andalousie comme lieu d'établissement est celui d'un homme âgé entre 30 et 50 ans, procédant principalement du Nord du Maroc de l'axe Tanger-Tétouan-Nador, des banlieues de Casablanca ainsi que des provinces de Khouribga et Beni Mellal.
Généralement le collectif immigré marocain occupe des emplois ne requérant aucune qualification. Selon l'enquête, la majorité des immigrés marocains (68 pc) occupent un travail non qualifiant: 34,6 pc dans l'agriculture, 22,4 pc dans la construction, 13,5 pc dans l'hôtellerie, 9,8 pc dans les services domestiques et 8,8 pc comme employé dans un établissement géré par un compatriote.
Concernant leur situation légale en Andalousie, près de 80 pc ont affirmé disposer d'un permis de travail, contre 12 pc en situation illégale et 8 pc des étudiants.
Source : MAP
Les grandes lignes du projet "Transferts d'argent solidaires" que le réseau euro-méditerranéen de coopération au développement (REMCODE) compte initier dans le nord du Maroc et qui vise la création d'un fonds de solidarité généré par les transferts des immigrés marocains, ont été présentés à Madrid.
Ce fonds solidaire sera réalisé, dans un premier temps, par des immigrés originaires du nord du Maroc pour mener et financer des actions directes de développement dans leurs régions d'origine, avant de l'étendre à d'autres régions du Maroc, une fois sa réussite prouvée.
Le projet "Transferts d'argent solidaires" se fixe pour objectif de promouvoir "une dynamique de participation active et constante des immigrants marocains au développement de leur pays d'origine", selon ses initiateurs.
Il a été présenté lors d'une rencontre, organisée récemment à Madrid, et à laquelle ont pris part les représentants d'associations d'Espagne et du reste de l'Europe actives notamment dans les actions de développement local au Maroc, des banquiers marocains, ainsi que des représentants de la communauté de Madrid, qui finance ledit projet et du corps diplomatique marocain accrédité en Espagne.
Au cours de cette rencontre, le directeur de REMCODE, Abdelhamid Bejjouki, a présenté les grandes lignes du projet que le REMCODE compte réaliser en collaboration avec la communauté de Madrid et la municipalité de Tétouan en vue de la création d'un fonds de solidarité généré par les transferts de la diaspora marocaine pour la réalisation de projets générateurs de développement au Maroc.
Parmi les autres objectifs de ce projet pilote figurent notamment l'information et la sensibilisation des immigrants marocains, particulièrement ceux établis en Espagne sur l'importance de leur projet dans le développement des régions d'origine, à travers notamment les transferts d'argent.
Le représentant de la communauté de Madrid, qui finance ce projet, a souligné l'importance qu'accorde la municipalité, dans le cadre de sa politique de co-développement, au rôle des communautés étrangères et à leur participation au développement de leurs pays d'origine.
Le projet pilote, s'inscrit dans le cadre d'une approche participative des communautés installées en Espagne, a-t-il dit, expliquant qu'un projet similaire a été réalisé avec l'Equateur.
Intervenant de son côté, le consul du Maroc à Madrid, Youns Tijani, a mis l'accent sur la nouvelle approche marocaine en matière de migration qui privilégie la dimension du développement, relevant l'importance accordée à la question du développement local par l'Initiative nationale pour le développement humain (INDH), lancé par le Souverain, ainsi que l'intérêt accordé par le gouvernement au rôle joué par la communauté marocaine dans le développement économique du Maroc.
Crée en 1997 à l'initiative d'immigrants marocains, REMCODE est une ONG espagnole à but non lucratif destinée à la coopération au développement. Elle est intégrée d'immigrants originaires du Maroc, mais également d'Espagnols et d'immigrés d'autres pays.
Source : MAP
Le maire de New York Michael Bloomberg a estimé mercredi que New York et les Etats-Unis ont besoin de plus d'immigrés pour générer davantage d'emplois et pour relancer l'économie.
"Malheureusement, quand l'économie ralentit, beaucoup de personnes disent que les immigrés sont à l'origine de la crise, alors que si nous voulons nous en sortir, nous avons besoin de plus d'immigrés venant de tous les coins de la planète", a déclaré Bloomberg, au cours d'une réception dans un centre culturel de Manhattan, devant un parterre de membres de la chambre de commerce latino-américaine.
En outre, Bloomberg s'est félicité de voir que la ville de New York était l'une des rares mégalopoles où ne dominait pas un sentiment "anti-immigré" contrairement à d'autres villes états-uniennes ou de l'Europe de l'ouest.
"Nous avons des cas de personnes qui étudient dans nos facultés de médecine mais après nous ne leur attribuons pas une carte de résident. Ceci est ce que j'appelle un "suicide national". Nous devons continuer à accueillir des gens du monde entier" a-t-il ajouté, ponctuant son discours de remarques en espagnol. "Mon accent est parfait, les gens me disent que je parle avec un accent colombien" a-t-il plaisanté.
Source : Nouvel Observateur/AP
Plus qu'un musée ou un centre culturel, la Légation américaine de Tanger représente une illustration des relations séculaires liant le Maroc et les Etats-Unis, a affirmé le président du Tangier American Legation Institute for Moroccan Studies (TALM), William Zartman lors d'une rencontre à Washington autour de l'histoire singulière de ce monument.
Cet édifice a toujours joué un rôle de «témoin du développement réalisé par le Maroc, notamment sous le règne de S.M. le Roi Mohammed VI», a déclaré M. Zartman à l'agence MAP à l'issue de cette rencontre, qui s'inscrit dans le cadre des festivités inscrits dans le cadre du 20e anniversaire du Washington Moroccan Club (WMC).
Le Maroc, selon ce professeur de l'Université John Hopkins, est un «pays éclairé sur la voie du progrès et de la modernisation et nous sommes heureux d'y être associés».
Nonobstant sa vocation de «point de liaison pour les chercheurs américains», la Légation américaine de Tanger s'est toujours fixée pour tâche de s'ouvrir sur son environnement immédiat, et partant, sur la société marocaine», a encore relevé M.Zartman.
A l'heure actuelle, la légation américaine de Tanger est considérée comme l'unique monument historique américain situé en dehors des Etats-Unis et la première représentation diplomatique américaine dans le Royaume.
En 1777, le Maroc fut le premier pays à reconnaître officiellement l'indépendance des Etats-Unis d'Amérique par le Sultan Moulay Abdellah et en symbole de cette nouvelle amitié le Sultan Moulay Slimane décida en 1821 d'offrir à l'Amérique, en la personne de son président James Monroe, une représentation diplomatique à Tanger.
Ainsi, durant plus de 140 ans et jusqu'en 1976, ce don du Maroc allait abriter une représentation consulaire et diplomatique américaine avant d'être reconverti en musée.
La légation américaine acquit sa plus grande renommée sous le consulat de Maxwell Blake, qui, arrivé à Tanger en 1910, y séjourna pendant 25 ans en tant que représentant des Etats-Unis.
En 1976, à l'occasion du bicentenaire de l'indépendance des Etats-Unis, des dons privés collectés auprès d'amis et de nostalgiques de la perle du Détroit ont rendu possible la création d'une Fondation qui a converti la légation américaine en musée et centre culturel.
Ce musée présente une abondance de gravures et de cartes anciennes du nord de l'Afrique, du mobilier et des peintures de James McBey, Yves Brayer, Charles Baskerville, Cecil Beaton et de Stewart Church.
Certaines œuvres exposées s'intéressent à l'histoire du Maroc depuis le XVIIIe siècle, alors que d'autres évoquent le Royaume tel que perçu par Delacroix ou Matisse.
Le musée abrite également une intéressante bibliothèque spécialisée dans l'histoire du Maroc et du Maghreb et a été restauré en 1920 peu avant que Tanger ne soit placée sous mandat international (1906-1956).
Source : Le Matin/MAP
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