mercredi 27 novembre 2024 08:32

La 6è Journée nationale de l'Entreprise sera organisée samedi à Casablanca autour du thème ''Marocains du Monde, acteurs de la compétitivité de l'entreprise marocaine''.

Cette rencontre, initiée par le Centre des jeunes dirigeants, sera une occasion pour les participants de traiter différents axes de travail tels les orientations stratégiques nationales en faveur des Marocains du monde, la migration de retour : Enjeux et Contribution sur la PME ou encore la migration virtuelle : Mécanismes et impact sur la PME, font savoir les organisateurs

Responsables,opérateurs économiques, dirigeants d'entreprises et représentants du tissu associatif nationaux et Internationaux, sont attendus à

cette journée qui sera clôturée par la remise des trophées Centre des jeunes dirigeants/ ANPME ( agence nationale pour la promotion de la PME).

La Journée nationale de l'entreprise a été conçue pour initier des débats autour du développement de la compétitivité de l'entreprise marocaine par le développement du capital humain marocain.

Source : MAP

Mme Nouzha Chekrouni, ambassadeur du Maroc au Canada, a souligné, samedi dernier à Québec, les acquis réalisés par le Maroc en matière de promotion de la femme, "grâce à une volonté politique exprimée à haut niveau par SM le Roi Mohammed VI".

"Ces acquis considérables ont été possibles grâce à une volonté politique exprimée à haut niveau par SM le Roi Mohammed VI, à une forte implication des différents acteurs et à la mobilisation de la société civile", a dit la diplomate lors d'une rencontre (6/7 mars) à l'occasion de la journée internationale de la femme, sous le thème "Femmes immigrantes, citoyennes engagées : leurs parcours, leurs réalisations et les défis à relever pour l'atteinte d'un idéal égalitaire".

A cette occasion, elle a invité les acteurs associatifs marocains du Québec à servir de ponts de partage d'expériences et d'expertises accumulées dans le pays d'accueil avec les acteurs associatifs au Maroc et à s'impliquer davantage dans le renforcement du processus en cours d'émancipation et d'épanouissement de la femme marocaine de sorte qu'elle puisse s'ériger en levier crucial dans le développement économique et socio-culturel du Royaume.

Cette journée a été couronnée par une soirée artistique marocaine à laquelle ont pris part, outre un nombre important des Marocains vivant dans la grande région du Québec, quelques responsables québécois dont une Sénatrice et une Conseillère municipale.

En marge de cette rencontre, Mme Chekrouni a tenu une réunion avec la communauté marocaine installée dans la grande région du Québec, qui a porté sur un certain nombre de problèmes liés notamment à la reconnaissance des diplômes, au taux de chômage exacerbé par cet obstacle, à l'exemption des frais de scolarité majorés au profit des étudiants universitaires marocains et à quelques procédures administratives relatives à la carte d'identité nationale biométrique, à la reconnaissance des actes de mariage et à l'enregistrement aux registres de l'état civil.

A cette occasion, elle a exprimé la volonté de l'ambassade de soulever les différentes préoccupations de la communauté marocaine au Québec à même de leur trouver des solutions appropriées.

Elle a, en outre, appelé les membres de cette communauté, de par leurs compétences, leurs expériences et leur haut niveau intellectuel, à mieux s'organiser afin de s'imposer dans la société d'accueil et à s'ériger en une force de proposition et de suggestion dans le but d'œuvrer en partenariat pour la résolution de divers problèmes posés.

Source : MAP

Les ministres marocain et qatari de la Culture, MM. Bensalem Himmich et Hamad bin Abdulaziz al Kuwari, ont donné, lundi soir au Théâtre national du Qatar à Doha, le coup d'envoi de la Semaine culturelle du Maroc organisée dans la cadre de "Doha capitale 2010 de la culture arabe".

Prenant la parole à cette occasion, M. Himmich a souligné que cette manifestation donnera une impulsion aux liens de fraternité et permettra de multiplier les passerelles d'échanges entre les intellectuels, les artistes et les institutions des deux pays.

"Nous sommes venus de l'Atlantique jusqu'au Golfe arabique pour partager avec le Qatar la concrétisation du slogan de +La culture arabe notre nation, et Doha sa capitale", a notamment dit le ministre.

De son côté, M. al Kuwari a exprimé son admiration pour la richesse culturelle du Royaume. "Nous reconnaissons ne pas connaître le Maroc comme il aurait fallu, et cette manifestation constitue une occasion pour découvrir un pays exceptionnel du monde islamique, riche en livres, en poésie, en pensée, en créativité et en patrimoine", a dit le ministre qatari.

"Cette Semaine est aussi l'occasion pour nous de partager nos expériences pour faire face aux difficultés de communication dans la monde arabe", a-t-il dit.

La soirée s'est poursuivie avec deux représentations de musique populaire marocaine, avec la troupe de Rekba de Zagora et celle de musique hassanie de Bnat Aïchata, originaire de Guelmim, pour lesquelles le théâtre national de Doha a fait salle comble.

Cette première soirée de la manifestation a aussi vu l'inauguration par l'ambassadeur du Maroc, M. Abdelaadim Tber, et le secrétaire général du ministère qatari de la Culture, Mubarak bin Nasser al Khalifa, d'une grande exposition culturelle marocaine dans le hall du Théâtre.

Venu nombreux, un public tant qatari que marocain a pu découvrir des exemples triés sur le volet d'arts plastiques marocains, de manuscrits historiques, de sellerie de cheval, de bijoux ou d'ameublement, tout en regardant à l'Âœuvre des artisans et artisanes pratiquer leurs broderie, zellige, dinanderie, tatouage de henné ou encore production d'huile d'aragne.

Les deux ministres de la Culture et plusieurs ambassadeurs arabes ont également visité l'exposition, avant de prendre part à la soirée officielle.

Source : MAP

Le gouvernement du Québec entend établir de façon formelle que toute personne doit avoir le visage découvert pour "transiger avec l'Etat" ou "recevoir des services d'institutions publiques", selon la vice-première ministre du Québec, Nathalie Normandeau.

Cette polémique avait éclaté en novembre dernier quand le ministère de l'Immigration du Québec est intervenu pour expulser une égyptienne d'un cours de français destiné aux immigrés au Cégep St-Laurent, un établissement pré-universitaire à Montréal, suite à son refus de dévoiler son visage en classe.

Après des mois de tentatives d'accommodement de la part de l'enseignante et de la direction du Cégep Saint-Laurent, la situation est devenue tendue au risque de provoquer des affrontements au sein de l'institution. On lui a fait savoir qu'elle pouvait poursuivre ses cours avec son niqab mais qu'elle avait tout loisir de suivre la formation en ligne.

Selon la vice-première ministre Normandeau, le gouvernement "a pris ses responsabilités" mais "il faut aller plus loin dans les circonstances".

"Nous aurons l'occasion comme gouvernement de faire d'autres gestes au cours des prochaines semaines relativement à tout cet enjeu lié au niqab, au port du voile. Ces gestes vont permettre de clarifier certaines situations", a-t-elle affirmé dans des déclarations à la presse.

Professeurs de droit et de philosophie, auteurs et présidents d'association de toutes sortes interrogés par les médias étaient tous d'accord: " le Cégep Saint-Laurent a bien agi en expulsant de son cours une femme qui tenait mordicus à garder son niqab en classe ".

"Il n'y a pas de compromis possible avec des personnes qui ont des attitudes aussi rigides par rapport à leur religion", a déclaré Yolande Geadah, chercheuse indépendante et auteur de "Femmes voilées".

Pour d'autres, interdire le port du voile intégral dans les cours de français est de nature à "barrer la route à quelques-unes de ces femmes voilées qui veulent s'en sortir".

Alexa Conradi, présidente de la Fédération des femmes du Québec réitère dans ce sens la position de son organisme: "c'est oui au port de signes religieux - y compris pour les employés de l'Etat - mais le niqab et la burqa, c'est non".

"Au Cégep Saint-Laurent, on a bien fait d'essayer de discuter avec l'élève. On a ainsi démontré de la bonne foi, mais on s'est heurté à un refus", indique-t-on.

Au gouvernement, le débat aussi fait rage entre les partisans de la conciliation et les tenants de la ligne dure, débat pimenté par les positions des partis de l'opposition.L'étudiante d'origine égyptienne Naïma Atef Amed affirme ne pas comprendre en quoi le port du voile intégral en classe est problématique.

La mère de trois enfants, qui ne voulait pas parler à visage découvert devant des hommes lors d'un cours de français a donné, mercredi, sa version des faits à la chaine de télévision TVA. "Je ne parle pas du niqab en tant que quelque chose de religieux, mais plutôt comme un habit dans lequel je me sens bien et que j'ai choisi", explique Naïma.

"Mon niqab n'a jamais causé de problèmes dans les institutions publiques depuis que je suis là", a-t-elle ajouté, affirmant que "ça n'a jamais causé aucun problème de communication ou avec d'autres étudiants de la classe. Ils sont très compréhensifs, ils l'aimaient bien".

Naïma (29 ans) comprend mal pourquoi le ministère de l'Immigration est intervenu en novembre dernier, à la demande du Cégep de Saint-Laurent, pour l'expulser de son cours. "Je sens que c'est eux (le ministère) qui m'ont isolée de la société. J'essaie de m'intégrer et d'apprendre, et on m'a dit non", a-t-elle martelé.

La jeune mère suivait des cours de français afin de pouvoir exercer sa profession de pharmacienne au Québec. Elle affirme se sentir "humiliée et vivre des moments éprouvants".

"Je veux apprendre le français pour pouvoir travailler, avec tout ce qui se passe, ils m'ont enlevé tout espoir et ils ont détruit mes rêves", a-t-elle dit les larmes aux yeux.

La dame a d'ailleurs porté plainte devant la Commission des droits de la personne dans laquelle elle invoque la liberté de pratique religieuse.

Bien des Québécois applaudiront la fermeté du gouvernement dans ce dossier, mais, politiquement et juridiquement, le terrain est glissant.

Le gouvernement du Québec affirme que le port du niqab est incompatible avec les objectifs pédagogiques et que les nombreuses tentatives d'accommodements raisonnables ont échoué.

Source : aufait/MAP

Elle s'appelle Yousra Abourabi et elle est la voix féminine, parolière et compositrice du groupe Familia Veryka qu'elle classe elle-même dans la catégorie de "World music", Familia Veryka, basé depuis quelques mois au Chiapas, Etat qui représente le Mexique profond dans toute sa splendeur.

Yousra est arrivée, pour la première fois, au Mexique dans le cadre d'un échange académique avec une université française. Elle est tombée immédiatement sous le charme de ce pays et décidé d'y rester, "au moins pour un certain temps", dit-elle.

De prime à bord, elle admet l'influence évidente de la musique marocaine sur le travail de son groupe. D'abord à travers les paroles, puisque Yousra chante en dialecte marocain.

"Je suis chanteuse-compositrice du groupe. Je joue également de la guitare, mais mon rôle principal c'est le chant, étant donné que je suis la seule voix féminine'' de Familia Veryka, a-t-elle confié à la MAP.

Du haut de ses 23 ans, Yousra, qui se dit une globe-trotter dans l'âme, en est déjà à sa deuxième expérience musicale, après une première tentative avec un "formidable groupe musical'' en Afrique de l'Ouest, où elle s'essayait aux instruments de percussion.

Elle a, ensuite, atterri au Mexique "seule et en sac-à-dos. Je suis tombée amoureuse du Chiapas et j'ai décidé d'y rester quelques temps'' dans la ville de San Cristobal de las Casas où s'est formé Familia Veryka.

Le groupe a sillonné le Mexique et d'autres pays d'Amérique Latine et "rêve de se rendre au Maroc à la recherche de nouvelles fusions avec des sonorités marocaines ou africaines''.

La grande ambition de Yousra est de pouvoir participer avec son groupe à de nombreux festivals du Maroc, comme ceux d'Essaouira, Mawazine ou Dakhla.

En attendant ce retour aux sources tant espéré, Yousra compte bien continuer à jouer sur les scènes latino-américaines, qui offrent davantage de potentiel pour des échanges artistiques intenses.

Cet échange est déjà une réalité au sein même de Familia veryka, puisque ses 7 membres sont originaires du Maroc, du Mexique, d'Argentine, des Etats Unis et de France. Le groupe a été accompagné auparavant par des artistes de Russie, de Palestine, d'Israël, de Suisse, de Panama et du Liban.

Malgré son jeune âge, le groupe a développé des compositions fluides, très recherchées et fusionnelles qui ont donné naissance à son premier disque, enregistré sur sa terre natale, San Cristobal de las Casas.

Familia Veryka vient d'entamer un long voyage de promotion de ce premier disque à travers toute l'Amérique Latine jusqu'en Argentine, pour faire connaître sa musique particulière et ses chants en quatre langues, une véritable tour de Babel musicale.

Yousra et ses musiciens ont baptisé leur groupe du nom de l'Aigle Royal, Veryka dans la langue huichol, qui est parlée par les Indiens du nord-ouest du Mexique. Pour eux, Veryka ou Werika est le roi des oiseaux dans la mythologie grecque et représente la course du soleil pour les anciens aztèques et il se trouve au cÂœur des mythologies amérindiennes.

Cet oiseau voyageur, présent au Maroc, en Europe et en Amérique du nord, incarne pour Familia Veryka un symbole de mysticité, de liberté et de diversité, trois dimensions qui se trouvent au cœur même du projet artistique de Yousra.

Source : MAP

Les défenseurs des sans-papiers poussent un "ouf" de soulagement. Deux jeunes Marocaines, expulsées ces derniers mois, vont pouvoir revenir en France. Nicolas Sarkozy a en effet fait savoir que Najlae Lhimer, lycéenne marocaine sans papiers, expulsée le mois dernier, pourrait revenir dans l'Hexagone. Le président "s'est dit prêt à l'accueillir en France, si elle le souhaite", précise un communiqué de l'Elysée.

Expulsée le 20 février vers son pays d'origine, Najlae Lhimer a déclaré l'avoir fui en 2005 afin d'échapper à un mariage arrangé. Elle vivait depuis à Château-Renard, dans le Loiret, chez un frère qu'elle accuse de violences. Des associations de soutien rapportent qu'elle a été arrêtée alors qu'elle venait porter plainte pour ces violences, une version contestée par la préfecture du Loiret.

Najlae a été interviewée par le site Bakchich après son arrivée à Casablanca, le 23 février :

"Le retour de Najlae, c'est un message lancé à toutes les femmes qui aujourd'hui peuvent se rendre dans les commissariats et dénoncer les violences qu'elles subissent, porter plainte, s'est réjouie Sihem Habhi, présidente de l'association Ni putes ni soumises. Le président [Sarkozy] me l'a assuré, c'est un engagement personnel qu'il a pris."

Contactée par Libération, la jeune femme a réagi, depuis le Maroc : "Je n'ai même pas les mots pour dire combien je suis heureuse. Je croyais rester ici trois ou quatre mois (...) Je suis tellement touchée par toute la mobilisation, je ne m'attendais pas du tout à ce que tout ce monde se mobilise pour moi (...) J'ai envie de leur dire Merci du plus profond de mon coeur; mais Merci, ce n'est pas assez...".

LES JUMELLES DE CLERMONT-FERRAND

Autre bonne nouvelle pour le Réseau éducation sans frontières (RESF) : une des sœurs jumelles marocaines de 18 ans habitant Clermont-Ferrand, expulsées au Maroc début février, a pu retrouver sa famille dimanche soir en Auvergne. L'information a été annoncée, lundi 8 mars, par RESF. Salima Boulhazar, arrivée à Clermont-Ferrand à l'âge de 13 ans, avait été renvoyée au Maroc début février afin d'obtenir un visa long séjour lui permettant de régulariser sa situation en France. Sa sœur jumelle, Salma, qui vivait cachée, est sortie de la clandestinité et a rempli un dossier en vue de sa régularisation, a précisé Corinne Mialon de RESF.

Les deux jeunes filles avaient été recueillies chez leur tante à Clermont-Ferrand à la mort de leur grand-mère, qui les avaient élevées au Maroc. En juillet 2009, la préfecture du Puy-de-Dôme avait refusé de leur délivrer un titre de séjour. Mi-janvier, des agents de la police aux frontières ont arrêté Salima chez elle avant de la conduire au centre de rétention de Lyon.

Source : Le Monde

Le CCME apporte son soutien aux célébrations du 20ème anniversaire du Washington Moroccan Club qui auront lieu tout au long du mois de mars à Washington DC et sa région.

Banni en Flandre, en passe de l'être en Wallonie, le port du voile intégral fait débat en Belgique. Reportage aux côtés de Karima, une jeune femme d'origine marocaine qui a fait de son interdiction un combat personnel.

La sonnerie du téléphone ne cesse de retentir dans les locaux de l'association Insoumise et dévoilée, basée à Verviers, dans le sud de la Belgique. "En deux semaines, 16 jeunes femmes ont fait appel à nous", indique Karima, visiblement débordée. En créant, en 2008, son association, qui porte le nom de son livre paru la même année, elle n'imaginait pas que les choses iraient si vite. "Preuve que mon histoire n'est pas un cas isolé comme le laissent entendre certains politiques", lance la jeune femme.

Née en Belgique dans une famille nombreuse originaire des montagnes berbères de l'Atlas, Karima est contrainte de porter le voile dès l’âge de 9 ans. "Ils ont même fini par le coudre à mes cheveux", confie-t-elle. Traitée "comme une bonniche" par sa famille, elle est cloîtrée, maltraitée et mariée de force au Maroc... Toutes les étapes de cette vie qu'elle a réussi à fuir sont racontées dans son autobiographie. Un témoignage destiné à celles qui traversent les mêmes épreuves et qu'elle considère comme "une quête de soi, une véritable démarche thérapeutique".

Aux quatre coins du pays

Aujourd'hui, Karima met son expérience au profit des autres en proposant, via son association, un réseau de familles d'accueil aux femmes désireuses de prendre un nouveau départ. "Lorsque nous recevons un appel à l'aide nous réagissons immédiatement, c'est essentiel car souvent le courage ne dure pas", commente Karima. Son travail ne s'arrête pas là, elle sillonne aussi les écoles du pays, participe à des débats dans les salles des fêtes ou sur les plateaux de télévision.

Son objectif à plus long terme ? Faire interdire le port du voile dans les établissements publics. En Flandre, la loi est passée le 11 septembre 2009. En Wallonie et à Bruxelles, la question n'a pas encore été tranchée.

Si le parti écologiste prône la tolérance "sous conditions", les libéraux du Mouvement réformateur (MR) militent, eux, pour interdire tout signe religieux ostensible dans les institutions et établissements publics. Les deux autres grands partis, le Parti socialiste (PS) et les démocrates chrétiens défendent une ligne plus floue. Les premiers craignent de se mettre à dos une partie de leur électorat - la Belgique compte 400 000 musulmans - et les seconds, visiblement embarrassés, préconisent "des accommodements raisonnables" calqués sur le modèle anglo-saxon.

"En privé, les politiques nous soutiennent ; en public, ils nous lâchent"

Karima dénonce cette politique de l'autruche. "En privé, ils nous soutiennent mais en public, ils hésitent, lâche-t-elle. Mais le voile n'est pas qu'un bout de tissu. Derrière se cache une série d'interdictions, comme ne pas suivre les cours de biologie ou de gymnastique." C'est pour cette raison que Karima est convaincue de la nécessité d'une loi. "Les directeurs d'école ne peuvent plus prendre de telles décisions seuls !", ajoute-t-elle.

Si, en Belgique francophone, le débat sur le voile est loin d'être terminé, la proposition d'interdire la burqa dans les lieux publics pourrait être bientôt adoptée au Parlement fédéral. "Nous espérons un vote avant Pâques", prévoit Denis Ducarme, député MR. Tous les partis sont cette fois d'accord sur le principe mais certains, comme le PS, préconisent plutôt de régler la question via des arrêtés municipaux.

"Une façon de montrer à leur électorat islamiste qu'ils font de la résistance", estime Denis Ducarme pour qui il est essentiel de légiférer au niveau national afin "de garantir, sur l'ensemble du territoire, une égalité de tous devant la loi".
Source : France24

Quinze sont le fait de Marocains des Pays-Bas, 8 de Belgique, 3 des Etats-Unis et 8 de France.

Depuis le démarrage en octobre 2009 du projet FACE MAROC, «Faciliter la Création d’Entreprises au Maroc»,  34 entreprises ont été créées. C’est ce qu’indique au Soir échos Essalam Aarfan, coordinateur d’IntEnt Maroc, l’antenne marocaine d’IntEnt Pays-Bas. Celle-ci est une association internationale d’entreprenariat, opérant dans plusieurs pays, comme le Surinam, le Ghana, l’Ethiopie et la Turquie, pour aider les immigrés à entreprendre et investir dans leur pays d’origine. Elle a démarré ses activités au Maroc en août 2007, à travers la création d’une antenne autonome, pour inciter les Marocains résidant aux Pays-Bas à créer des entreprises dans le royaume.

«Le nombre d’entreprises créées aurait dû être plus important, si le climat des affaires au Maroc était plus favorable».

Face Maroc est l’un des projets d’IntEnt mais destiné à tous les Marocains du monde. Il a été lancé en collaboration avec l’AFD (Agence française de développement) et l’allemand CIME, une organisation internationale qui travaille pour les migrants, en plus de l’Union Européenne.

Côté marocain, ce projet est mené en partenariat avec la Fondation Hassan II, la Fondation Banque Populaire pour la création d’entreprises, les Centres régionaux d’investissement, les Chambres de commerce, Bank Al Amal et le fonds de garantie Dar Ad-Damane. Le projet est exécuté et piloté par  IntEnt Maroc qui, avant le démarrage de Face Maroc, a aidé à la création de plus de 150 entreprises.

D’après Aarfan, qui est aussi collaborateur à l’ambassade des Pays-Bas au Maroc pour la création d’entreprise et l’investissement, sur ces 34 projets concrétisés, 15 appartiennent à des Marocains des Pays-Bas, 8 de Belgique, 3 des Etats-Unis et 8 de France. Deux autres sont en cours de réalisation et concernent deux résidents en Allemagne. Les secteurs d’activité des entreprises créées par Face Maroc sont variés: tourisme (tels que des agences de voyage), communication (dont une entreprise de communication par satellite GPS), informatique, (dont une école de formation), HORECA (hôtellerie, restauration, café), sécurité, modélisme et stylisme, industrie de matelas, textile et linge de maison.

«Le nombre d’entreprises créées aurait dû être plus important, si le climat des affaires au Maroc était plus favorable», estime Aarfan. «Les Marocains du monde, quand ils ont de l’argent et des idées pour démarrer des projets, croient que l’environnement des affaires au Maroc est similaire à celui de leur pays d’accueil. Hélas, ce n’est pas le cas. Beaucoup d’obstacles à l’investissement existent encore au pays», ajoute-il. En fait, les responsables hollandais d’IntEnt ont fait la même remarque lors du lancement officiel du projet. A leurs yeux,  les  programmes déjà lancés par le Maroc pour faciliter la création d’entreprises des MRE sont «dans l’ensemble peu efficaces» et surtout orientés financièrement.

A noter que l’Union européenne a déjà débloqué environ 1,5 million d’euros pour Face Maroc. La première étape du projet se déroulera sur une durée de 3 ans et prévoit la création d’au moins 250 PME au Maroc et 1.350 emplois durables.

Par ailleurs, Aarfan a déclaré qu’IntEnt Maroc va organiser bientôt en Hollande et en Allemagne des rencontres avec de futures start up pour leur exposer les avantages que peut offrir le Maroc pour la création d’entreprises ainsi que certaines aides dont ils peuvent bénéficier.

Source : Le Soir Echos

Le ministre de la Culture, M. Bensalem Himmich, est arrivé samedi à Doha où il a été accueilli par son homologue qatari, M. Hamad bin Abdulaziz al Kuwari.

Les deux ministres, qui présideront lundi l'ouverture officielle de la Semaine culturelle marocaine organisée dans la cadre des activités de "Doha capitale 2010 de la culture arabe", ont eu des entretiens consacrées à cette manifestation, en présence de l'ambassadeur de Royaume, M. Abdelaadim Tber, et des collaborateurs du ministre qatari.

Le programme de la Semaine prévoit, entre autre, une conférence que M. Himmich donnera mardi sur le thème de "La mondialisation dans le miroir de la culture".

Outre cette conférence, la Semaine culturelle sera l'occasion de faire découvrir au public qatari et étranger un certain nombre d'expressions culturelles du patrimoine marocain.

Des expositions d'arts plastiques, de produits d'artisanat, de bijouterie, de broderie et de manuscrits, ainsi que des soirées poétiques sont ainsi programmées, le tout agrémenté par des représentations de musique populaire exécutées par des troupes de musique hassanie, des Gnawas et de Abidat Errma.

De la musique andalouse et des chants du Mal'houne sont également prévus.

Le programme prévoit en outre la projection de quatre longs métrages marocains: "La Beauté éparpillée" ("Oud l'ward") de Lahcen Zinoun, "Yakout" de Jamal Belmejdoub, "Nadra" ("Regard") de Noureddine Lakhmari et "L'enfant Endormi" ("Arragd") de Yasmine Kassari.

Source : MAP

Le réseau Euro-méditerranéen de coopération au développement (REMCODE), organise, samedi à Madrid, la première rencontre internationale sur le thème "Transferts d'argent solidaires", qui analysera l'importance des transferts d'argent dans le développement, apprend-on vendredi auprès du REMCODE.

La rencontre sera marquée par la participation de représentants d'ONG des immigrés Marocains de différents pays d'Europe, ainsi que des associations espagnoles et marocaines, qui vont analyser l'importance de la contribution des transferts de fonds des immigrés dans le développement des pays d'origine.

Elle s'inscrit dans le cadre du projet pilote "Transferts solidaires" mené par REMCODE et financé par la municipalité de Madrid.

Ledit projet se fixe comme objectif d' "informer et sensibiliser sur le rôle des immigrants Marocains et les transferts d'argent qu'ils opèrent, dans la promotion du développement du Maroc", selon REMCODE.

Parmi les autres objectifs de ce projet pilote figure " la création d'un Fonds solidaire qui sera réalisé à l'initiative d'immigrés originaires du Nord du Maroc et qui leur permettra de mener des actions directes de développement ".

Depuis REMCODE l'on souligne qu'en plus de ce projet pilote, l'objectif suprême est de "promouvoir une dynamique de participation active et constante des immigrants Marocains au développement de leur pays d'origine".

La première rencontre internationale sur "Transferts d'argent solidaires" sera l'occasion pour les représentants d'ONG d'immigrés d'origine Marocaine en provenance d'Espagne, de France, d'Italie, de Belgique, de Hollande, d'Allemagne, du Portugal et du Danemark de se réunir avec notamment des experts, des banquiers et des acteurs sociaux du Nord du Maroc et prendre part à ce processus.

Crée en 1997 à l'initiative d'immigrants Marocains, REMCODE est une ONG espagnole à but non lucratif destinée à la coopération au Développement. Elle est intégrée d'immigrants originaires du Maroc, mais également d'Espagnols et d'immigrés d'autres pays.

 Source : MAP

Contribuer au processus d'intégration et de dialogue interculturel par le lancement d'initiatives visant à faire connaître aux enfants des ressortissants marocains la richesse de leur culture d'origine est l'objectif recherché par l'association "Alternative culturelle des Marocains en Italie"(ALCUMI) à travers l'ouverture, vendredi, d'un centre de langue arabe et de culture marocaine.

Cette initiative, la première du genre à Rome, est née d'un besoin pressant de la communauté marocaine de la capitale italienne, consciente que pour mieux s'intégrer et apprendre à connaître l'autre, il faut commencer par se connaître soi même et affirmer sa propre culture.

Ce cursus sera dispensé aux enfants issus de tous les quartiers de Rome, qu'ils soient marocains, originaires de pays arabes ou africains, ou italiens.

A ce titre, le centre ambitionne de devenir un véritable lieu de vie mais aussi un "laboratoire" de connaissances et de cultures multi-ethniques à même d'aider les enfants nés en Italie mais dont les parents sont de diverses origines, de mieux vivre leur double identité.

Pour le président de l'association "Alcumi", M. Daoudi Tilouani, ce projet a vu le jour grâce au concours de la commune de Rome, de la municipalité de Torre Angela, de l'ambassade du Maroc ainsi que de l'école communale "G.B. Basile" qui a mis ses salles de classes et son matériel didactique à la disposition des enseignants et des associations de parents d'élèves.

L'objectif premier visé par une telle initiative, a-t-il souligné, est de répondre aux interrogations des enfants issus de l'immigration, de leur offrir un enseignement de qualité qui puisse les aider à ne plus se sentir doublement étrangers, dans le pays d'accueil et dans celui d'origine.

Plusieurs intervenants ont pris la parole à cette occasion pour saluer cette initiative qui ne manquera pas de favoriser le dialogue interculturel et inter-religieux que les politiques invoquent à tort pour expliquer des conflits politiques.

De tels projets doivent être encouragés et bénéficier du concours de tous loin des préjugés et des polémiques politiciennes afin de permettre aux futures générations de vivre dans la sérénité et l'entente, ont-ils insisté.

Les cours d'arabe seront dispensés tous les samedis par deux enseignants sous la direction de M. Mohamed Sghir, enseignant marocain de langue arabe, affecté à Rome par la Fondation Hassan II des résidents marocains à l'étranger.

L'inauguration de ce centre culturel a connu la participation de nombreux ressortissants marocains et italiens mais également issus de pays arabes et africains, venus encourager cette initiative nouvelle dont bénéficieront leurs enfants.

La cérémonie a été agrémentée par des danses sur des morceaux de musique arabe exécutées par des élèves marocaines de l'école, habillées en caftan et brandissant des rubans aux couleurs nationales du Royaume.

L'association "Alternative culturelle des Marocains en Italie" est née en mai 2009 à Rome, de la rencontre de plusieurs citoyens marocains et italiens, qui oeuvrent en faveur du dialogue et de l'intégration.

Source : MAP

L'Union européenne et le Maroc ont exprimé, dimanche, leur volonté de construire leur partenariat en matière de relations extérieures sur l'adhésion aux valeurs communes de démocratie, d'Etat de droit et des droits de l'Homme.

Dans une déclaration conjointe, adoptée à Grenade à l'issue du 1er sommet UE-Maroc tenu à Grenade, les deux parties affirment que cette "volonté et ambition communes témoignent de la convergence de vues existant entre l'UE et le Maroc pour répondre aux nombreux défis régionaux et globaux".

Le Maroc et l'UE soulignent que ce sommet s'inscrit dans le cadre d'une démarche ambitieuse visant à approfondir les relations entre les deux rives de la Méditerranée afin de faire de cette région "une zone de stabilité, de paix et de prospérité partagée".

Les deux parties réitèrent ainsi leur engagement à consolider la stabilité et la prospérité dans la zone euro-méditerranéenne et à y promouvoir les valeurs de concertation, de solidarité et de complémentarité, en particulier dans le cadre de l'Union pour la Méditerranée (UPM), ajoute la déclaration.

Dans ce sens, le Maroc et l'UE saluent la contribution active de l'Assemblée parlementaire Euro-méditerranéenne (APEM) et de la Fondation Anna Lindh pour le dialogue des cultures au partenariat euro-méditerranéen, et se félicitent de la création de l'Assemblée Régionale et Locale euro-méditerranéenne (ARLEM).

En matière de migration, les deux parties conviennent de renforcer les mécanismes de coopération entre les pays d'origine, de transit et de destination, à travers la poursuite du dialogue et l'appui au processus de renforcement des capacités des parties concernées en matière de lutte contre l'immigration illégale, la promotion de la migration régulière, l'optimisation de la contribution des migrants au développement et le traitement des causes profondes de ce phénomène.

Une telle approche globale et équilibrée des questions de migration, incluant aussi une coopération pour le retour et la réadmission des migrants en situation irrégulière, est considéré, aux termes de la déclaration, comme un élément fondamental du partenariat entre l'UE et le Maroc.

Concernant les impacts négatifs de la crise économique et financière, L'UE et le Maroc expriment leur engagement à prendre de manière coordonnée des mesures efficaces dans le domaine des politiques économiques et financières afin de rétablir la confiance dans les marchés, dans la ligne des engagements internationaux, et sur la base des orientations du G20.

Source : MAP

Trois semaines, trois rapports sur la situation de la femme au Maroc! Pourvu que cet intérêt soudain persiste et ne soit pas, comme à l'accoutumée, nationale, une simple salve sans lendemain, tirée à l'approche de la Journée internationale de la femme, célébrée aujourd'hui 8 mars.

Les deux premiers rapports ont été présentés à l'occasion des travaux de la Commission des droits de la femme à l'ONU, qui ont eu lieu récemment à New York. Gouvernemental, le premier a été défendu par Nouzha Skalli, ministre du Développement social, de la Famille et de la Solidarité. Le deuxième, qui est un rapport parallèle, fut présenté par les ONG marocaines actives dans le domaine des droits de la femme. Les deux rapports ont passé au crible la situation des femmes marocaines dans les villes et dans le milieu rural durant les dernières années.

Le rapport gouvernemental couvre la période 2004-2009. Une période qui, selon les responsables marocains, est caractérisée par l'intérêt accordé par les instances du pays à la promotion et la protection des droits de la femme. En effet, depuis l'adoption par le Maroc de la plate- forme de Beijing en 1995, des mesures ont été prises pour accélérer les réalisations dans les domaines prioritaires. Selon ce rapport, ces mesures ont respectivement porté sur le volet institutionnel ainsi que sur l'élaboration de politiques en faveur de la promotion des droits de la femme. Concrètement, les efforts déployés se sont traduits par de nombreuses réformes législatives en vue d'harmoniser l'arsenal législatif marocain avec les dispositions des instruments internationaux ratifiées par le Royaume en matière des droits humains. D'après le rapport, il s'agit principalement du code du travail, du code de la famille et de celui de la nationalité.

Outre les réformes législatives ayant pour but de renforcer l'égalité entre les hommes et les femmes, les auteurs citent les différentes initiatives pratiques mises en œuvres, notamment la stratégie nationale pour l'équité et l'égalité.

Manque de mécanisme de suivi

Le rapport met l'accent, par ailleurs, sur les efforts déployés pour l'institutionnalisation de l'approche genre. Dans ce sens, des plans d'actions sectoriels ont été créés par des départements ministériels pour donner effet à la stratégie nationale pour l'équité et l'égalité. Toutefois, les responsables reconnaissent que ladite stratégie manque d'un mécanisme de suivi. Le rapport passe en revue également les mesures prises par le gouvernement marocain afin de lutter contre la violence à l'égard des femmes.
Ainsi, le pays s'est doté d'une stratégie nationale en plus d'un plan opérationnel dans ce domaine. Un projet de loi incriminant la violence conjugale a été également élaboré par le ministère du Développement social, de la Famille et de la Solidarité. Une enquête de prévalence de la violence est actuellement en cours et dont les résultats sont prévus au mois de juin 2010.

Les difficultés qui perdurent toujours ont été également évoquées. Le rapport relève dans ce sens que des efforts restent toujours à déployer pour parachever la réforme des lois. Dans les domaines de l'éducation et la formation, les phénomènes de la déperdition scolaire, le redoublement ainsi que les disparités qui persistent toujours entre la scolarisation de la fille urbaine et celle rurale ont été pointés du doigt.

Concernant l'accès des femmes aux soins et aux services de santé, les responsables mentionnent les dysfonctionnements du système de santé qui entravent l'atteinte des objectifs de la stratégie nationale de la «santé pour tous», adoptée depuis les années 80 par les responsables marocains.

L'un des défis majeurs de la femme marocaine reste, sans nul doute, sa faible représentativité dans les instances politiques. Car en dépit de l'accès de la femme à différents secteurs, relève le rapport, sa représentation est en deçà des attentes. Les chiffres sont édifiants. Avant les élections de 2009, le taux de la représentativité féminine au niveau local ne dépassait guère 0,56%.


Rapport parallèle

De leur part, les organisations non gouvernementales marocaines ont réalisé un rapport parallèle qui offre, certes, plusieurs points de convergences mais qui met l'emphase sur de nombreuses insuffisances. Ledit rapport affirme que la féminisation de la pauvreté est un fait au pays. «La pauvreté féminine, selon le rapport des ONG, est accentuée par une grande vulnérabilité multiple et complexe liée à des discriminations fondées sur le genre qui perdurent toujours dans certains secteurs». Le rapport évoque notamment les cas des femmes rurales travailleuses qui continuent à être privées de leurs droits socio-économiques car leur travail n'a pas d'équivalent monétaire et donc non comptabilisé et demeure en dehors des statistiques.
De même, la coalition des ONG marocaines, ayant contribué à la réalisation du rapport, atteste que l'écart entre hommes et femmes en matière d'alphabétisation persiste encore. Toujours selon le même rapport, le phénomène de l'abandon scolaire touche principalement les filles, notamment dans le monde rural. En ce qui concerne le domaine de la santé, les taux de mortalité maternelle au Maroc demeurent anormalement élevés. Selon l'enquête sur la population et la santé familiale 2003-2004, le taux de mortalité maternelle avoisine les 227 cas par 100.000 naissances vivantes.

Selon le rapport des ONG, la réduction des trois quarts du nombre des femmes qui meurent durant la grossesse ou après l'accouchement, à l'horizon 2015, est une «visée caduque».

Pour les ONG actives dans les domaines de la promotion des droits de la femme, la société civile a, certes, été reconnue comme partenaire par le gouvernement, mais pour elles, ce partenariat demeure encore confus. La coalition des ONG marocaines, ayant contribué à la réalisation du rapport de suivi, affirme que «les actions propres aux 12 domaines vitaux des droits de la femme, qui constituent l'ossature de la feuille de route de l'implication des Etats, sont, certes, ébauchées à des degrés variés quant à l'état de leur avancement, mais elles sont insuffisantes à faire aboutir cette égalité de genre dans les délais préconisés, entre autres ceux des OMD (Objectifs du millénaire pour le développement) en 2020».

Concernant le troisième rapport, il sera présenté dans quelques jours à Bruxelles (voir encadré) dans le cadre d'une table ronde régionale qui a pour but d'analyser la situation des droits de la femme et l'égalité entre l'homme et la femme dans la région méditerranéenne. Outre le Maroc, d'autres pays arabes seront présents, notamment l'Algérie, la Tunisie, l'Egypte, la Jordanie, le Liban, la Syrie ainsi que la Palestine.

Droits de la femme méditerranéenne

«Analyse de la situation des droits de la femme et l'égalité entre les hommes et les femmes dans la région méditerranéenne» est le thème d'une table ronde qui sera organisée du 15 au 17 mars à Bruxelles par l'EGEP (Programme régional Euromed égalité hommes-femmes). Les organisateurs veulent, à travers cette rencontre, consolider le rapport d'analyse de la situation régionale sur le statut de l'égalité entre les hommes et les femmes dans la région Euromed. Ils se sont également fixé l'objectif de trouver un accord sur les priorités et les stratégies régionales relatives à l'égalité entre hommes et femmes dans le cadre des conclusions des conférences ministérielles d'Istanbul et de Marrakech mais également de développer une base de planification participative et globale pour le programme EGEP dans les neuf pays partenaires.

Questions à: Rajaâ Berrada - Fathi • Membre du présidium de la FLDDF (Fédération de la ligue démocratique des droits de la femme).

«Nous concertons pour monter une coalition qui sera baptisée “Printemps de la Dignité''»

• Pourquoi le Maroc a présenté deux rapports lors de la 54e commission de l'ONU ?

Il fallait absolument présenter deux rapports. Le rapport présenté par la ministre a passé en revue tous les acquis du Maroc notamment dans le cadre des revendications de Pékin. Parallèlement, la société civile s'est déplacée également à New York pour parler de toutes les actions entreprises par le Maroc notamment l'entrée en vigueur du Code de la famille mais aussi pour parler des points de faiblesse.

Certes, le code de la famille fut révolutionnaire mais il connaît tout de même une certaine résistance de la part des acteurs qui sont des parties prenantes dans l'application du code.

Par ailleurs, la société civile marocaine est partie à New York avec des revendications nouvelles concernant la loi-cadre qui doit absolument criminaliser la violence.

• Quels sont les principaux défis à relever dans l'avenir ?

A mon sens, le premier défi concerne la scolarité qui doit réellement devenir obligatoire pour les petites filles. Il est vrai que l'enseignement est déjà obligatoire théoriquement dans la loi mais il doit le devenir concrètement à travers la mise en œuvre de moyens de suivi sur le terrain, voire même de pénalité. De même, il faut que le travail des enfants soit interdit réellement encore une fois. Par ailleurs, il faut que l'approche genre devienne un outil de travail adopté par tous les acteurs politiques et économiques. Je pense que c'est un défi énorme qui demande beaucoup de travail et surtout une implication de la part de tous les acteurs.

• Un mot sur le projet «Printemps de la dignité»?

Plusieurs associations œuvrant dans le domaine de la défense des droits des femmes sont actuellement en concertation pour monter une coalition qui sera baptisée «Printemps de la dignité». On parle actuellement d'une éventuelle réforme du code pénal. C'est pour cette raison que nous avons voulu saisir l'occasion pour formuler certaines recommandations concernant les femmes dans le code pénal pour criminaliser la violence.

Source : Le Matin

Dans plus d'un commissariat sur trois, les femmes battues sans-papiers, qui voudraient porter plainte contre les violences de leur conjoint, risqueraient l'expulsion, selon une enquête de la Cimade.

Le 2 mars, la Cimade a demandé à 75 commissariats si une femme sans-papiers battue par son conjoint pouvait venir déposer plainte.

38% des commissariats ont indiqué qu'elle serait interpellée, 5% d'entre eux précisant qu'elle ne pourrait même pas porter plainte. 12% des commissariats contactés n'ont pu donner de réponse, a révélé la Cimade dans un communiqué.

Pourtant, rappelle la Cimade, la Commission nationale de déontologie de la sécurité, saisie en 2008 sur la situation d'une femme interpellée et expulsée alors qu'elle venait déposer plainte contre son mari violent, avait estimé "qu'en faisant primer la situation irrégulière des personnes victimes de violences et dépourvues de titres de séjour (elles) se voient interdire, de ce fait, de déposer plainte et de faire sanctionner les auteurs de ces violences permettant ainsi leur impunité".

Il existe donc "un véritable fossé" entre la loi et la pratique, souligne la Cimade.

Par ailleurs, 52% des commissariats interrogés n'ont pas de personnel spécialement formé à la question des violences, assure la Cimade. Cette enquête anonyme a été réalisée par téléphone auprès de 75 commissariats (18 sur Paris, 30 en banlieue parisienne et 27 en province).

Le 1er mars, la présidente de la Délégation aux droits des femmes du Sénat, Michèle André (PS), a affirmé que le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux s'était engagé devant le Sénat à faciliter "le renouvellement des titres de séjour" pour les femmes battues.

Selon RESF (Réseau éducation sans frontières), Najlae Lhimer, une lycéenne marocaine de 19 ans d'Olivet (Loiret) a été expulsée le 20 février au Maroc après avoir porté plainte pour des violences infligées par son frère. Elle était en France depuis 2005 pour échapper à un mariage forcé dans son pays.

Source : AFP

Le Maroc a été cité en exemple lors d'une rencontre, vendredi à Beyrouth, sur la révision de la loi libanaise relative à l'octroi de la nationalité aux enfants des Libanaises mariées à des étrangers, de façon à permettre à ces femmes de transmettre leur nationalité à leurs enfants nés d'un père étranger.

"Plusieurs pays arabes nous ont devancé dans ce domaine même s'ils avaient des problèmes relatifs aux changements démographiques comme le Maroc", a souligné le ministre libanais de l'Intérieur, Ziyad Baroud lors de cette rencontre initiée par le Comité de la modernisation des lois sous la présidence du ministre de la justice, Ibrahim Najjar.

Ziyad Baroud a souligné que les droits des femmes sont avant tout des droits humains avant qu'ils ne soient des droits relatifs à l'égalité entre les sexes.

Il s'est étonné du fait que "les femmes libanaises mariées à des étrangers ne puissent pas transmettre la nationalité à leurs enfants et ce malgré le lien de sang qui est une preuve sûre du côté de la mère".

Le ministre de l'Intérieur a admis qu'il "existe des entraves politiques à ce sujet" notant que "le dossier peut être traité en mettant en place des limites et non en l'ajournant".

Le ministre de l'Intérieur a souligné que l'ancien gouvernement n'a jamais mis sur son agenda un projet de loi relatif au dossier de l'octroi de la nationalité aux enfants des femmes libanaises mariées à des étrangers.

"Ce sujet n'a même pas figuré dans la déclaration ministérielle du nouveau gouvernement", a-t-il déploré.

Il a indiqué qu'il a également pris des mesures pratiques en demandant à la Sûreté générale de faciliter les procédures de la carte de séjour aux enfants des Libanaises mariées à des étrangers, et ce en leur accordant une carte de long séjour et en leur consacrant un guichet spécial.

"Ces mesures, a-t-il dit, sont provisoires. Elles ont été prises en attendant que le Conseil d'Etat adopte un projet de décret qui sera transmis au gouvernement plus tard. Ce projet de décret ne réglera pas le problème mais facilitera les démarches administratives. "

Le ministre de la justice, Ibrahim Najjar a affirmé pour sa part que "ce dossier suscite plusieurs discussions sur les plans politique, démographique et humain, surtout que le Liban a adhéré à des conventions relatives au respect des droits des femmes".

"Il est urgent de discuter avec transparence de ce dossier même si nous ne parviendrons pas à des résultats rapides, notamment en ce qui concerne la loi relative à l'octroi de la nationalité aux enfants des Libanaises mariées à des étrangers".

Source : MAP

Plus de 11.000 Marocains résidant en Espagne, en France, en Italie, au Portugal et venant du Maroc ont convergé dimanche à Grenade (sud de l'Espagne) pour manifester leur soutien au sommet UE-Maroc et à l'initiative marocaine d'autonomie élargie dans les provinces du sud comme solution idoine pour le règlement définitif de la question du Sahara marocain, selon les organisateurs.

Cette grande manifestation, qui a vu la participation d'un grand nombre de citoyens espagnols et d'étudiants arabes inscrits dans les universités d'Andalousie ainsi qu'une présence en force des Marocains sahraouis résidant en Europe, (Espagne, Italie, France, particulièrement) a été organisée à l'appel d'associations des Marocains immigrés qui se sont mobilisées pour la défense de la cause nationale et le soutien du projet d'autonomie aux provinces du sud.

Les manifestants ont tenu à exprimer leur ferme soutien aux efforts du Maroc en vue de parvenir à une solution pacifique et durable de la question du Sahara, mettant en avant les différentes initiatives du Royaume pour clore définitivement ce dossier.

Le cortège des manifestants brandissait le drapeau national et des photos de SM le Roi Mohammed VI, et scandait des slogans en faveur de la marocanité du Sahara et de l'unité territoriale du Maroc. Dans les pancartes, on pouvait lire notamment "Tous pour le soutien du projet d'autonomie des provinces du sud" et "Le Sahara est marocain".

A ce propos, nombre de représentants d'associations marocaines à l'étranger ont affirmé, dans des déclarations à la MAP, que cette manifestation vient démystifier les manœuvres des adversaires du royaume et dénoncer les violations graves des droits humains par le "polisario" et réclamer la libération des Marocains séquestrés dans les camps de Tindouf.

De même, ils ont salué la tenue du premier sommet UE-Maroc tenu à Grenade, couronné par une déclaration finale dans laquelle l'union se félicite des progrès réalisés par le royaume et des chantiers de réforme qu'il a engagés dans différents domaines.

Les manifestants ont, en outre, exprimé leur satisfaction pour le statut avancé accordé par l'UE au Maroc, en signe de reconnaissance pour les avancées accomplies par le royaume dans les domaines politique, économique, social et des droits de l'homme.

De nombreux groupes d'art populaire et une pléiade d'artistes ont été de la partie pour présenter des tableaux folkloriques et musicaux conférant une note de gaieté à ce rassemblement, qui s'est déroulé dans une des grandes places proches du Palais du Congrès de Grenade.

 Source : MAP

Le ministre délégué chargé de la communauté marocaine à l'étranger, M. Mohamed Ameur, a annoncé, samedi à Abou Dhabi, l'organisation, durant les mois prochains, de journées culturelles au profit de la femme marocaine travaillant aux Emirats arabes unis.

Lors d'une rencontre avec les membres de la communauté marocaine établie dans l'Emirat de Abou Dhabi, M. Ameur a indiqué que l'organisation des ces journées tend à faire connaître les compétences des femmes marocaines dans ce pays, mettant l'accent sur le rôle important qu'elles jouent dans les domaines économique et social, entre autres.

Il a ajouté lors de cette rencontre, en présence de l'Ambassadeur du Maroc aux Emirats Arabes Unis, M. Abdelkader Zaoui, que la femme marocaine donne une image honorable de son pays et joue un rôle fondamental dans la vie professionnelle aux Emirats.

Le Maroc, a-t-il dit, a consacré une nouvelle dynamique visant à promouvoir la situation de la communauté marocaine établie dans la région du golfe, appelant les marocains y résidant à adhérer positivement à ce processus.

Le ministre a ajouté que la gestion des questions de l'immigration exige de couper court aux solutions de circonstances basées uniquement sur le travail saisonnier et de consacrer un nouveau concept fondé essentiellement sur le suivi des préoccupations des Marocains du monde, la résolution de leurs problèmes et la réalisation de leurs attentes et ambitions.

Il a estimé que le grand nombre des membres de la communauté marocaine établie dans les Emirats, plus de 25000 habitants, dont des cadres supérieurs et des compétences de qualité dans les domaines de l'économie, de la finance et des affaires, " nous incite, plus que jamais, à changer les méthodes de réflexion pour la résolution des problèmes de cette catégorie de la société marocaine , en optant pour de nouveaux moyens qui répondent à leurs besoins et préoccupations ".

M. Ameur a également passé en revue les grandes lignes de la stratégie de son ministère visant à promouvoir la situation des Marocains du monde, consistant à renforcer la présence culturelle de la communauté marocaine à l'étranger, en œuvrant à faire connaître la diversité de la culture et de la civilisation marocaines, à gérer leurs dossiers sociaux, dont les questions de retraite, du dédouanement de véhicules, et à soutenir les initiatives et les programmes des acteurs de la société civile de la communauté marocaine à l'étranger.

Par ailleurs, a-t-il poursuivi, cette stratégie porte sur la gestion des affaires administratives de cette catégorie de la société marocaine et la résolution de leurs problèmes à caractère administratif, foncier et juridique, par le biais d'un département relevant du ministère, ainsi que sur l'appui à leurs projets d'investissement, à travers l'octroi de 10 pc de leur coût financier, estimé à 1 million Dh et la garantie du financement bancaire à hauteur de 65 pc. De leur côté, les membres de la communauté marocaine établie à Abou Dhabi ont soulevé plusieurs questions d'ordre social, culturel et associatif.

M. Ameur avait organisé une rencontre similaire, vendredi à Dubaï, avec les membres de la communauté marocaine établie dans l'émirat pour s'enquérir de leurs préoccupations.

Source : MAP

«Mes collègues espagnols ont attendu un an avant de me dire bonjour.» Luis a 25 ans. Il est chauffeur de taxi à Madrid. Il fait son travail consciencieusement, reverse religieusement les 60 % de sa recette à son patron. Il se gare toujours au même endroit, sans empiéter sur les emplacements de la concurrence. Seul problème, il est Équatorien.

Ils sont cent Latino-Américains à conduire l'une des 16 000 voitures blanches qui sillonnent Madrid en quête de clients. Mais pour trois Espagnols sur quatre, c'est beaucoup. Trop, même ! Une étude diffusée cette semaine par le gouvernement révèle que 77 % des personnes interrogées jugent le nombre d'immigrés en Espagne «excessif» (46 %) ou «élevé» ( 31 %). Seuls 19 % pensent que la proportion est «acceptable». En 1996, en pleine croissance économique, ils n'étaient que 28 % à considérer qu'il y avait trop d'étrangers.

Les Latino-Américains sont sans conteste ceux qui s'intègrent le plus facilement. Ils maîtrisent la langue et connaissent la culture espagnole. Les Marocains, en revanche, les premiers pourtant à être arrivés en Espagne, souffrent davantage de l'exclusion. Les moros, comme on les surnomme de façon péjorative, ont plus de mal à accéder à un emploi ou à un logement. Samira Oukhiar, coordinatrice à Madrid de l'association socioculturelle Ibn-Batuta, confirme l'existence d'un racisme rampant : «On ne te dit pas directement qu'on ne veut pas t'embaucher parce que tu es marocain, mais on t'explique qu'on préfère des gens d'ici.»

Selon Eurostat, en décembre 2009, les étrangers résidant en Espagne étaient estimés à un peu plus de 5 millions. C'est-à-dire 2 millions de plus qu'en France et 2 millions de moins qu'en Allemagne. Avec une différence cependant : l'immigration est en Espagne un phénomène très récent et son rythme a été frénétique. Les gouvernements successifs du conservateur José Maria Aznar (1996-2004) et du socialiste José Luis Rodriguez Zapatero (depuis 2004) ont entériné cette explosion démographique par des régularisations massives, s'attirant au passage les foudres de leurs partenaires européens. Résultat, parmi les grands pays de l'UE, «l'Espagne est le pays qui a le plus reçu d'immigrés en proportion de sa population», résume Anna Cabré, directrice du Centre d'études démographiques de l'université autonome de Barcelone.

Luis et Samira sont-ils des cibles faciles de la crise ? «Je ne crois pas que les immigrés soient des boucs émissaires, tempère Santiago Pérez-Nievas, professeur de science politique à l'université autonome de Madrid. Cependant, le sentiment de compétition a augmenté dans le monde du travail. Auparavant, le marché était extrêmement segmenté, bien plus que dans le reste de l'Europe : les étrangers occupaient les postes dont les Espagnols ne voulaient pas.» En clair, jusqu'à la récession de 2008, seuls les immigrés acceptaient les travaux les plus pénibles, nécessitant une faible qualification et mal rémunérés. Mais avec l'arrivée de la crise et sa cohorte de 20 % de chômeurs, l'essentiel est désormais d'avoir un emploi. Quel qu'il soit.

Des municipalités ferment l'accès aux services sociaux

La différence sans doute par rapport à d'autres pays, c'est que le racisme «ordinaire» peut s'exprimer librement. Témoin, cette réflexion entendue dans une charcuterie du centre de Madrid : «On sert les meilleurs produits des meilleures régions du monde», s'enorgueillit le propriétaire, âgé d'une cinquantaine d'années. Avant d'ajouter : «Par contre, pour les immigrés, c'est chacun chez soi !» Dans la boutique, personne ne bronche. La société espagnole n'est pas pour autant fondamentalement raciste. «Il n'y a pas de sentiment xénophobe», affirmait ainsi le ministre du Travail et de l'Immigration, Celestino Corbacho, en réaction à l'étude. «En revanche, exprimer en Espagne des idées xénophobes est moins politiquement incorrect qu'ailleurs», reconnaît le professeur Pérez-Nievas.

En fait, depuis la fin du franquisme, le sentiment de rejet des étrangers n'a jamais trouvé de débouché institutionnel. C'est au niveau local qu'il faut aller chercher les propositions politiques ouvertement xénophobes. En Catalogne ou dans la banlieue de Madrid, par exemple, où des municipalités ont refusé, dans l'illégalité, d'inscrire au registre municipal des sans-papiers… et donc de leur ouvrir l'accès aux services sociaux.

Finalement, c'est peut-être la crise qui résoudra le problème qu'elle a elle-même amplifié. «Avec la récession, les arrivées d'étrangers seront moins nombreuses», conclut Anna Cabré.

Source : Le Figaro

Le Maroc et la Russie ont signé, jeudi à Rabat, le programme d'application de l'accord de coopération culturelle signé en 2005 entre les gouvernements des deux pays.

Ce programme a pour but d'encourager la participation des deux parties aux festivals et manifestations culturelles organisés par les deux pays, l'organisation d'expositions sur les arts plastiques, les échanges de visites et d'expertises et la coopération entre les musées, les bibliothèques et les instituts de formation dans les deux pays.

Le programme porte également sur l'organisation de journées culturelles de la Russie au Maroc en 2011 et d'une manifestation culturelle similaire marocaine en Russie en 2012.

Dans une intervention à l'occasion de la cérémonie de signature de ce programme, le secrétaire général du ministère de la Culture, M. Ahmed Gouitâa a souligné que la signature de ce programme constitue un nouveau jalon dans le processus de renforcement de la coopération culturelle entre les deux pays qui disposent d'un patrimoine historique et d'un héritage civilisationnel importants.

M. Gouitâa a plaidé pour la diversification de la coopération afin qu'elle englobe d'autres domaines telles la traduction et l'organisation d'expositions et de colloques culturels dans les deux pays, estimant que le dialogue culturel contribue au rapprochement et à l'approfondissement des liens d'amitié entre les peuples.

Dans une déclaration à la MAP, le représentant du ministre russe de la Culture, M. Alexander Golutva a exprimé sa satisfaction du niveau de la coopération culturelle entre le Maroc et la Russie, ajoutant que le ministère russe de la Culture veille à promouvoir cette coopération notamment aux niveaux des bibliothèques nationales, des monuments et de toutes les instances s'intéressant à la protection de l'héritage culturel et à la traduction des ouvrages littéraires.

Le Maroc et la Russie avaient signé, en 2005 à Casablanca, un accord de coopération dans les domaines culturel, éducatif et scientifique.

Source : MAP

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