samedi 2 novembre 2024 04:15

La 5e édition se déroulera du 8 au 11 avril 2010. Une programmation qui se consolide d’année en année, et qui devient pluri-artistique. Ainsi celui du 8 avril à 19h, sous la tente dressée place du Coquet, avec 26 musiciens du conservatoire de Saint Denis et de sa région, dirigés par la flûtiste Patricia Kraeutler sur des arrangements de Nasredine Dalil qui s’inspirent du répertoire populaire. Celui du 10 avril à 18h30, devant la Basilique, où se produira Baaziz, le Renaud algérien, dans son tour de chant « 10 ans de chaabi rock’n bled. ». Ou encore le 11 avril à 19 h, le récital de Kamel El Harrachi, mandoliniste qui perpétue la tradition de son père le mythique Dahmane El Harrachi. N’oublions pas le temps de la réflexion avec le colloque universitaire, ouvert au public le samedi 10 à 10h30 : « Maghreb des réalisatrices et leurs films », ainsi qu’une table ronde, animée par Sadia Saighi le samedi 1O à partir de 16 h : « Films de femmes, femmes de films » (avec des comédiennes : Nadia Kaci, Fettouma Bouamari, Biyouna, Zakia Tahiri…).

Programmation également itinérante et décentralisée, puisque les Ecrans 1 et 2 de la Place du Coquet à Saint Denis, diffuseront une part importante de leur programmation à Aubervilliers, La Courneuve, Romainville, Saint Ouen.

Source : Cité nationale de l’histoire de l’immigration

La gauche a défendu jeudi à l'Assemblée nationale une proposition de loi visant à accorder le droit de vote et d'éligibilité aux étrangers résidant en France lors des élections municipales.

La proposition de loi, signée par Jean-Marc Ayrault (PS), Patrick Braouezec (ex-PCF), Noël Mamère (Verts) et la rapporteure du texte, la socialiste Sandrine Mazetier, a reçu le soutien de l'ensemble des députés de gauche.

Mais le texte, qui sera soumis au vote mardi, n'a que très peu de chances de passer, la majorité des députés de droite y étant opposée.

"S'il était besoin d'un exemple de glaciation de la droite après sa défaite des régionales, le débat sur notre proposition de loi reconnaissant le droit de vote des étrangers aux élections locales l'a fourni", estime le groupe PS dans un communiqué.

"Dans le droit fil du débat sur l'identité nationale, la droite se crispe sur ses conceptions étroites de la citoyenneté et rejette jusqu'à l'idée même de demander aux Français de trancher la question par référendum comme le propose notre texte", poursuit le groupe PS.

Le député UMP des Alpes-Maritimes Lionnel Luca a, lui, dénoncé "un racolage méprisable" de la part de la gauche. "Si les étrangers en France veulent participer à la vie politique nationale, il leur suffit de demander leur naturalisation; ce qu'ils font sans aucun problème", estime-t-il dans un communiqué.

Source : Le Nouvel Observateur/AP

Un rapport de l’ONG Médecins sans frontières (MSF), rendu public ce jeudi, 25 mars, se montre alarmé sur le niveau de violences auquel sont confrontés les migrants d’Afrique subsaharienne au Maroc. 39% des personnes recensés par l’ONG en janvier 2010 ont affirmé avoir été agressés, et entre mai 2009 et janvier 2010, une femme sur trois venues consulter l’ONG à Rabat et à Casablanca a reconnu avoir été victime de violences sexuelles.

Outre une population étudiante subsaharienne relativement importante au Maroc, de nombreux migrants d’Afrique subsaharienne tentent de transiter par le Maroc pour aller dans différents pays de l’Union Européenne (UE). Mais le passage de plus en plus difficile des frontières extérieures de l’UE, dénoncé notamment par l’agence des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR), force nombreux d’entre eux à rester dans le pays. Dans l’absence de données officielles sur le séjour de migrants subsahariens au Maroc, MSF a effectué un recensement estimant le nombre de ceux-ci à 4500. Le rapport indique également que, dû à la crise économique et à des programmes de retour volontaire aux pays d’origine, ce nombre est en baisse depuis l’année dernière. Toutefois, le niveau de violences envers les migrants subsahariens n’est pas en baisse pour autant.

Les filles et jeunes femmes sont particulièrement exposées aux violences. Des témoignages recueillis par MSF attestent que le passage de l’Algérie au Maroc dans la région de Maghna et Oujda est un des moments les plus dangereux du périple migratoire. Dans une sorte de ping-pong humain, déjà dénoncé par le collectif d’associations Migreurop en 2008, des sans-papiers sont régulièrement arrêtés par les forces de l’ordre marocaines à Oujda et déposés en plein désert à la frontière entre le Maroc et l’Algérie. C’est là que des attaques et des viols par des bandits marocains armés ont lieu, comme le témoigne une victime dans le rapport. Dans ces endroits où l’état de droit semble inexistant, les femmes sont rendues à l’état de marchandise. Après son passage dans cette zone, un migrant subsaharien indique qu’ici, « tout se paye par le sexe. »

Les deux principales demandes exprimées dans le rapport sont d’une part, que les autorités marocaines mettent tout en œuvre pour faire respecter les droits humains et combattre ces violences, même au sein des forces de sécurité du Royaume. A la différence des pays de l’UE, le Maroc est signataire de la convention de l’ONU sur la protection des droits des travailleurs migrants et de leurs familles, mais semble accorder plus d’importance à sa propre population émigrée qu’aux droits des migrants dans le pays. D’autre part, MSF appelle les pays de l’UE à ne plus fermer les yeux sur les conséquences humaines catastrophiques d’une politique migratoire européenne de plus en plus restrictive.

Source : Yabiladi

le 29 et 30 Mars à Strasbourg, le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger organise au Conseil de l’Europe à Strasbourg, en collaboration avec la Grande Mosquée de Strasbourg et sous le patronage du secrétaire général du Conseil de l’Europe, un colloque international intitulé «islam en Europe : formation des cadres, éducation religieuse et enseignement du fait religieux» .

A quelques jours des élections régionales en Italie, une quinzaine de membres de la Lega Nord (Ligue du Nord), parti d’extrême droite, dont Mario Borghezio, eurodéputé et figure phare du néo-fascisme en Italie, ont manifesté devant le consulat du Maroc à Milan.

« Ceci est Milan, pas Marrakech » n’était qu’une des paroles insultantes scandées vendredi dernier à destination des autorités marocaines. Borghezio a affirmé que la Lega Nord n’allait « plus accepter la saleté et le chaos créé par les Marocains. » Déroulant du ruban de sécurité, les extrémistes voulaient symboliser la fermeture du consulat pour « arrêter l’invasion » des Marocains en Italie. Sur la question d’une journaliste sur les raisons de cette haine, un militant commente sans grand recul : « Ceci est la position du parti et je m’identifie à mon parti.»

Incroyables propos devant la représentation officielle du Maroc, mais ce ne sont pas des propos isolés. A Milan, la Lega Nord ne cesse de faire des déclarations scandaleuses. Après avoir demandé des trames de métro réservées au Milanais « de souche », la Lega a voulu instaurer une sorte de milice pour « sécuriser » la ville. Mario Borghezio, ce néo-fasciste condamné en 1993 à 750 000 lires (un peu moins de 400 000 €) pour avoir battu un enfant marocain a été élu au parlement européen en 2008 et semble voir son rôle aujourd’hui dans la diffusion d’idées xénophobes au niveau européen. Il a ainsi participé à des meetings politiques en amont des élections régionales en France, soutenant notamment « Alsace d’abord », parti d’extrême droite faisant 5% des voix.

Une hostilité de plus en plus grande envers les migrants se répand dans de grandes parties d’Italie. Une étude présentée au Parlement italien en février de cette année a même établi que 47% des jeunes 18-29 ans en Italie étaient intolérants voire racistes. Ceci explique les succès électoraux de la Lega Nord : plus de 8% aux élections législatives en 2008. Au niveau local, 5 mairies et 13 provinces sont dirigées par des membres de la Lega Nord.

Le contexte politique en Italie ne laisse pas croire que ce soutien d’idées racistes soit un phénomène passager. Même le premier ministre du pays, Silvio Berlusconi, exprime ouvertement son intolérance envers les migrants. Concernant encore une fois la ville de Milan, il a affirmé en juin dernier : «Certains veulent une société multiethnique et multiculturelle, mais nous ne sommes pas de cet avis. Par exemple, quand on marche dans le centre d’une ville comme Milan, le nombre important de personnes non italiennes donne l’impression de ne pas être dans une ville européenne ou italienne, mais dans une ville africaine. Et nous n’acceptons pas cela. »

Dimanche prochain, des élections auront lieu dans 13 des 20 régions du pays. Depuis la fin des années 90, de plus en plus de compétences ont été dévolues de l’état central aux régions, faisant des élections régionales un enjeu important de la vie politique italienne. Critiquant la préparation des élections, l’auteur italien Roberto Saviano a proposé récemment de mettre ces élections sous contrôle d’observateurs de l’ONU pour pouvoir assurer un vote honnête. Mais même si le vote sera honnête et transparent, nous risquons d’assister à une montée en puissance de la Lega Nord, faisant d’elle un parti de plus en plus représenté dans toute l’Italie et non seulement dans les régions du nord. Ainsi, des actions et propos tels que ceux de Borghezio devant le consulat du Maroc à Milan pourraient se voir légitimées sur tout le territoire.

Source : Yabiladi

Un séminaire sous le thème "Le Maroc: Islam, société et modernité" aura lieu le 29 mars à Alcorcon (sud-ouest de Madrid) pour débattre de la réalité socioculturelle dans le Royaume, a-t-on appris mercredi auprès des organisateurs.

Initiée notamment par la Fédération espagnole des Universités populaires et l'Institut international du théâtre de la Méditerranée, cette rencontre ambitionne également de faire le point sur la situation des ressortissants marocains établis en Espagne.

Les participants discuteront aussi de l'engagement du Royaume pour enclencher une dynamique de développement dans tous les domaines conciliant modernité et authenticité sur la base d'un Islam tolérant et modéré.

Prendront part à cette rencontre, organisée avec le soutien de l'Agence espagnole de la coopération internationale, des représentants du gouvernement autonome d'Estrémadure et de la municipalité de Madrid, des chercheures et des professeurs universitaires marocains et espagnols.

Source : MAP

"Islam en Europe : formation des cadres, éducation religieuse et enseignement du fait religieux", est le thème d'un colloque qui aura lieu 29 et 30 mars à Strasbourg.

Initié par le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME) en collaboration avec la Grande Mosquée de Strasbourg, ce colloque vise à enrichir et à mener une réflexion sereine et responsable sur la problématique de l'éducation religieuse et de l'enseignement du fait religieux en adéquation avec la formation des cadres religieux, indique, mercredi, un communiqué du CCME.

Organisé sous le patronage du secrétaire général du Conseil de l'Europe, ce colloque rassemblera plus de 150 spécialistes en la matière, universitaires, acteurs culturels et associatifs en provenance de plusieurs pays en l'occurrence la France, la Belgique, les Pays-Bas, la Grande-Bretagne, l'Espagne, l'Italie, l'Allemagne, le Liban et le Maroc.

Le processus d'enracinement de l'Islam dans les pays européens, marqués par une "laïcité culturelle" et l'émergence de nouvelles générations de musulmans européens, met au centre du débat, les problématiques de formation des cadres religieux, de l'éducation religieuse et de l'enseignement du fait religieux en Europe, précise la même source.

Source : MAP

De malvenue en France, la burqa pourrait devenir interdite. «Le voile intégral est contraire à la dignité de la femme», a déclaré mercredi Nicolas Sarkozy. «Le gouvernement déposera un projet de loi d'interdiction conforme aux principes généraux de notre droit», a indiqué le chef de l'État, sans préciser de date.

Le président livre ainsi un double message : aux intégristes qui testent la République comme aux électeurs qui s'en inquiètent. Mais aussi au chef de file des députés UMP, Jean-François Copé, qui, dès le soir des élections régionales, plaidait pour un «nouveau pacte majoritaire avec les Français», sur l'emploi, les retraites et le «retour aux valeurs de la République» avec le vote «sans tarder» d'une loi interdisant la burqa. En janvier, le patron des députés UMP avait déposé une proposition pour proscrire le voile intégral, même dans la rue.

Examen du Conseil d'État

Sur ce sujet sensible, le président a souhaité reprendre l'initiative. Car si l'opinion comme les partis politiques rejettent ce voile intégral, peu s'accordent sur les solutions. À droite, même, la burqa divise. Certains relativisent le péril, rappellent qu'elles ne seraient «que deux mille femmes» ainsi revêtues et assurent que la pédagogie viendra à bout de cet enfermement volontaire. Tandis que d'autres voudraient, avec Jean-François Copé, la voir purement interdite.

Après des mois d'auditions et les mises en garde de juristes, la mission parlementaire présidée par le député communiste André Gerin a finalement proposé, en janvier, des interdictions par secteurs : services publics, transports… La récente décision de la Cour européenne des droits de l'homme, qui a condamné la Turquie pour avoir promulgué un interdit général, semble conforter cette prudence (voir encadré).

Le premier ministre avait alors confié au Conseil d'État la mission d'établir les bases juridiques d'une interdiction la plus large possible. C'est justement ce matin que les Sages examinent, en assemblée plénière, les différentes possibilités. Exceptionnellement, ils doivent y consacrer quatre heures.

Ils ont, semble-t-il, écarté l'interdiction absolue. La liberté reste la règle générale, l'interdit l'exception. Les juristes ont ensuite analysé les fondements de l'interdiction et son périmètre. Le bannissement pourrait reposer sur la notion d'ordre public, qui inclut la sécurité et le «vivre ensemble». Le voile intégral pourrait être interdit dans les services publics ainsi que dans les lieux nécessitant une protection particulière. Même si, à ce jour, les établissements bancaires, comme les bijouteries, ne s'appuient sur aucune réglementation pour interdire l'accès à des personnes casquées ou masquées derrière de larges lunettes de soleil. Ils ont aussi réfléchi aux lieux privés accueillant du public, comme les commerces et les cinémas, mais cette question ne sera tranchée qu'aujourd'hui. Enfin, les Sages ont examiné la sanction adéquate : simple rappel à la loi, amendes, travaux d'intérêt général, sachant qu'une forte amende n'a guère de chance d'être délivrée et payée…

L'annonce du projet de loi sur la burqa, mercredi, a suscité les critiques du Parti socialiste. «Un coup de barre à droite toute», selon le porte-parole du parti socialiste, Benoît Hamon . Le gouvernement devrait, lui, s'appuyer sur les recommandations du Conseil d'État pour finaliser prochainement son projet de loi.

Source : Le Figaro

L’une des principales foires d’art contemporain a accueilli pour la première fois deux galeries marocaines: l’Atelier 21 de Casablanca et la galerie Frédéric Damgaard d’Essaouira. Si le bilan commercial est mitigé, les nombreux contacts noués lors de l’événement suscitent l’enthousiasme des galeries.

Peu de ventes, mais beaucoup de contacts. C’est ainsi que pourrait se résumer l’opinion des deux galeries marocaines présentes à l’une des plus importantes foires d’art contemporain – Art Paris – qui s’est déroulé au grand Palais, dans la capitale française, et qui vient de fermer ses portes lundi 22 mars.

Pour Aziz Daki, co-directeur de la jeune galerie casaouie l’Atelier 21, “le résultat n’est pas à la hauteur de nos attentes d’un point de vue commercial, avec seulement deux œuvres vendues”. Parmi les 15 artistes que la galerie représente, Aziz Daki avait porté son choix sur 8 artistes en particulier, parmi lesquels Fouad Bellamine, Mahi Binebine, Safaa Erruas ou encore Mohammed El Baz pour n'en citer que quelques uns.

Deux œuvres d’artistes marocains installés en France ont trouvé preneur: une épreuve de la photographe Majida Khattari et une sculpture de Yamou. Toutefois, la foire, qui rassemble pas moins de 113 galeries principalement européennes et asiatiques, a été l’occasion de se confronter au marché international de l’art contemporain, sur lequel les artistes marocains sont encore très peu présents.

L’intérêt de participer à un tel événement se situe essentiellement au niveau des contacts qu’il est possible de nouer. Ainsi, Aziz Daki souligne “l’accueil extrêmement favorable des professionnels et des amateurs venus nous voir”. Des collectionneurs ont apprécié le travail des artistes présentés, et plusieurs institutions - parmi lesquelles le Musée d’art moderne du Centre Pompidou à Paris - se sont montrées intéressées par des acquisitions. “Artistiquement, c’est donc un bilan très positif”, conclut Aziz Daki.

Même son de cloche du côté de la galerie Frédéric Damgard, spécialiste des peintres naïfs d’Essaouira. Alain Graffe, co-directeur, reconnaît que des contacts intéressants ont pu être pris. “La foire nous a surtout permis de faire connaître à un public plus large des artistes qui ont une notoriété essentiellement régionale. Nos peintres ont un style complètement différent de ce qu’on voit sur le salon, et cette différence soulève l’enthousiasme des visiteurs”. A tel point que plusieurs amateurs ont eu un coup de coeur et ont acquis plusieurs œuvres.

Seul point noir aux yeux d’Alain Graffe: la démarche très spéculative de nombreux acheteurs, qui veulent avant tout savoir s’ils font un bon placement, avant de s’intéresser à l’œuvre, à sa qualité ou à son originalité.

Les galeries marocaines seront-elles de nouveau à Paris l’année prochaine ? L’atelier 21 compte bien être là, mais la galerie d’Essaouira se donne le temps de réfléchir... Car, si la présence lors des grands rendez-vous artistiques est essentielle pour faire connaître les artistes et les galeries, l’investissement financier n’en reste pas moins assez lourd pour les petites structures.

Source : Aufait

Le club France Maroc, dont le CCME est partenaire fondateur aux côtés du Service de coopération et d’action culturelle de l’ambassade de France, de la Chambre française de commerce et d’industrie du Maroc, de la Fondation Academia, de la Caisse des Dépôts et de Gestion, de sociétés et d’entreprises (BMCI, Maroc Telecom, Société Générale, Rekrute.com, EADS SOGERMA) et d’associations d’étudiants marocains (AMIECM, AMGE), sera officiellement lancé vendredi 26 mars lors d’une réception à l’ambassade de France à Rabat.

Plus de 1 million de Tunisiens étaient installés à l’étranger en 2009 dont 83% en Europe, notamment en France, Allemagne et en Italie. C’est le chiffre révélé lors d’un colloque organisé le 22 mars 2010 par l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) et le ministère des Affaires sociales, de la Solidarité et des Tunisiens à l’étranger. A noter que la diaspora tunisienne est composée à 48,5% de ressortissants de moins de 25 ans.

«La question de la migration n’est plus posée seulement en termes d’échanges, elle suscite de nos jours plusieurs autres facteurs ayant trait aux coûts et bénéfices des pays émetteurs et récepteurs», a souligné M. Naceur Gharbi, ministre des Affaires sociales, de la Solidarité et des Tunisiens à l’étranger.

Par ailleurs, la fin du programme intégré migration et développement (1,4 million d’euros), mené par l’OIM dans les gouvernorats de Kasserine et de Mahdia, a permis la formation de 150 cadres, la création de 400 emplois et la réalisation de plus de 60 projets dans ces régions à l’aide de subventions variant de 5.000 et 40.000 dinars.

La directrice régionale adjointe de l’OIM, Mme Carmela Godeau, a indiqué que ce programme veille à soutenir les efforts de la Tunisie quant au développement et la promotion des capacités locales dans les zones favorables à l’émigration. Elle a évoqué notamment les schémas innovateurs de micro financement, la formation pour la réalisation de coopératives, la facilitation de la création de joint-ventures et l’association des ressortissants tunisiens dans le processus de développement local.

Source : WMC

 

Le salon marocain de l'immobilier de Bruxelles (SMABxl), qui se tiendra du 26 au 28 mars, mettra à l'honneur les provinces du sud du Royaume, une région qui connait une expansion économique et qui offre de grandes opportunités aux investisseurs nationaux et étrangers.

Le choix de ces provinces est motivé par l'importance de cette région du sud du Royaume sur les plans économique, touristique et culturel. L'objectif du salon est de faire découvrir autant à la communauté marocaine établie à l'étranger qu'aux investisseurs étrangers, la dynamique, l'essor et les richesses que recèle cette région, avec tous les projets qui ont été réalisés et les perspectives prometteuses, a affirmé Mme Veronique Lefrancq, co-organisatrice du salon, dans un entretien à la MAP.

"Beaucoup d'Européens, qui découvrent ces régions à travers des séjours touristiques ou des manifestations artistiques et culturelles, tel le festival de Dakhla, tombent sous le charme et la beauté des paysages, la magie du désert et la splendeur de la mer", a-t-elle souligné, ajoutant que cette région séduit également les amateurs du Skye surf qui trouvent à Dakhla un "site magnifique et idéal pour pratiquer leur activité".

Le salon table cette année sur la visite de 70.000 personnes vivant en Belgique, aux Pays-Bas, au Luxembourg et en France, a fait savoir Mme Lefrancq, précisant que pour atteindre cet objectif, une large campagne de communication a été lancée, à travers les médias (audiovisuel, radio, presse écrite), via des affichages (métro, tram, bus...) ainsi que sur les sites internet.

"A travers cette campagne de communication, efficiente et de proximité, nous comptons conquérir le plus grand nombre d'Européens, en plus de la communauté marocaine", a-t-elle encore ajouté.

Lors de la dernière édition du SMABxl, 15 pc des 41.750 visiteurs étaient des Européens. Confortés par le succès des précédentes éditions et encouragés par l'intérêt de plus en plus grand manifesté par les Européens pour l'acquisition d'une résidence de vacances ou de retraite, on escompte pour cette année, une présence de 30 pc, a-t-elle indiqué.

L'essor grandissant que connaît le secteur immobilier au Maroc et l'offre très variée de biens immobiliers permet aujourd'hui aux nombreux visiteurs du salon de trouver une réponse à leurs besoins, a-t-elle assuré.

Lieu d'échange et espace de convivialité, cette manifestation sera l'occasion pour les experts en immobilier, architectes, décorateurs, notaires et banquiers de proposer leurs services aux clients et de leur prodiguer des conseils en matière d'investissement.

Etalé sur une superficie de 3.200 mètres carré, ce salon connaitra la participation de plus de 50 exposants, qui présenteront le potentiel d'investissement immobilier du Maroc, et des produits attractifs et diversifiés.

Initié en partenariat avec l'Agence pour la promotion et le développement économique et social des provinces du Sud, ce salon est organisé par la chambre de commerce belgo-marocaine, sous l'égide du Ministère chargé de l'habitat, de l'Urbanisme et l'Aménagement de l'Espace et avec le soutien du Ministère chargé de la Communauté Marocaine Résidant à l'étranger.

Revenant sur l'édition 2009 du salon, Mme Lefrancq a souligné qu'elle a été un "véritable succès" puisqu'elle a enregistré une progression de 57 pc du nombre de visiteurs par rapport à 2008, et une augmentation de 30 pc du nombre d'exposants.

Et de préciser que 48 pc des visiteurs étaient intéressés par l'acquisition d'un appartement, 40p c par l'achat d'une maison et 12 pc par une villa de standing.

Source : MAP

Les participants à un colloque sur "Le Statut avancé dans le partenariat Maroc-UE : les défis de la mise à niveau" ont souligné l'importance du rôle de la société civile et des conseils consultatifs dans le soutien du partenariat entre le Maroc et l'UE.

La société civile et les conseils consultatifs ont largement contribué au soutien des orientations du Maroc et de l'UE qu'il s'agisse des droits humains ou de l'implication des Marocains résidant à l'étranger dans les efforts déployés par le Royaume aux plans économique et social.

S'exprimant lors de cette rencontre organisée lundi par le parlement, le secrétaire général du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), M. Abdellah Boussouf a fait remarquer que la communauté marocaine se distingue par son intégration positive dans les pays d'accueil et ses fortes attaches avec son pays d'origine.

Cette communauté, imprégnée des principes de modernisme et de démocratie, contribue à faire connaître l'identité culturelle marocaine et son ouverture sur le monde et peut jouer un rôle important dans l'accélération des réformes menées par le Maroc, a-t-il estimé.

Pour sa part, le président du Comité de l'ONU pour la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille, M. Abdelhamid El Jamri a souligné l'importance du rôle que jouent les Marocains du monde dans le développement socio-économique de leur pays à travers les transferts de fonds et l'investissement.

Les MRE peuvent également jouer un rôle important dans plusieurs questions nationales cruciales, telle que la question de l'intégrité territoriale, a estimé M. El Jamri.

De son côté, M. Hammou Ouhalli, membre du Conseil consultatif des droits de l'Homme (CCDH) a indiqué que le Maroc et l'UE partagent les mêmes préoccupations relatives aux droits humains.

Il a souligné, à cet égard, que le Maroc a franchi de grands pas dans la consécration de la démocratie qui ont été appréciés par l'UE, citant notamment la régularité des échéances électorales et l'adhésion croissante des femmes et des jeunes à ces élections.

Il a également rappelé l'adhésion du CCDH aux différents chantiers lancés par le Maroc dans le but de renforcer l'Etat de droit, notamment la réforme de la justice et le rapprochement du cadre juridique réglementant le secteur de la presse et de l'édition.

Le président de la section d'Amnesty international au Maroc, M. Mohamed Sektaoui a, quant à lui, rappelé que, lors du Sommet de Grenade, le Maroc et l'UE avaient mis l'accent sur la nécessité de respecter les droits de l'Homme et les libertés fondamentales, qui constituent le document créant le Partenariat euro-méditerranéen.

Source : MAP

La Royal Air Maroc (RAM) et la Banque Centrale Populaire (BCP) ont signé, mardi à Casablanca, une convention de partenariat, portant sur de nouvelles offres dédiées aux Marocains résidants à l'étranger (MRE).

Signé par M. Driss Benhima, PDG de la RAM et Mohamed Benchaaboun, président du groupe BCP, ce partenariat revêt la forme d'une offre co-brandée "Bladi Asfar", conçue autour du concept famille et comportant de nombreux avantages accordés au MRE.

Les Marocains du monde pourront ainsi bénéficier de réductions tarifaires, des conditions de voyages avantageuses et de facilités de financement pour l'achat de leurs billets d'avion à des conditions préférentielles.

Cette offre, qui sera lancé officiellement le 7 avril prochain à Paris, est accessible à partir de l'ensemble des agences de la RAM, ainsi qu'au niveau de ses Call Center via des numéros dédiés par pays.

La RAM met en place chaque année un dispositif approprié pour assurer le bon déroulement de l'opération Marhaba et engage des investissements importants en matière d'offres au départ des pays d'accueil, afin de proposer des capacités avions qui répondent aux attentes de cette clientèle, a précisé M. Benhima.

La compagnie nationale met également à la disposition des MRE une variété de produits tarifaires très avantageux, un produit de fidélisation dédié (Safar Flyer Famille) et un dispositif d'accueil dans les aéroports avec le renforcement des équipes dans les escales, a-t-il ajouté.

Pour M. Benhima, cette convention de partenariat vient accompagner les actions des pouvoirs publics tendant à répondre aux attentes et aux préoccupations des MRE.

Cette initiative reflète la volonté des deux signataires de trouver des solutions adéquates aux besoins des MRE, particulièrement le voyage vers le Maroc à travers des avantages, notamment les tarifs, le financement et les franchises bagages, a indiqué, pour sa part, M. Benchaaboun.

Il a également précisé que la BCP propose des microcrédits pour financer les voyages des MRE vers la mère patrie.

Source : MAP

Les Marocains arrivent en tête des travailleurs étrangers extracommunautaires affiliés à la sécurité sociale en Espagne, selon des statistiques officielles.

Le nombre des marocains affiliés à la sécurité sociale a atteint, jusqu'à février dernier, 221.682 travailleurs, suivis des Equatoriens (177.339) et des Colombiens (112.091), a indiqué le ministère du Travail et de l'immigration dans un bilan rendu public mardi.

Ce nombre a atteint, jusqu'à janvier dernier, 219.787 travailleurs, selon la même source La Catalogne (398.148) et Madrid (391.296) constituent les communautés autonomes qui comptent le plus de travailleurs étrangers, a précisé le ministère, faisant savoir que ces deux régions connaissent la concentration de presque 44 pc des travailleurs affiliés à la sécurité sociale en Espagne.

Le département du Travail et de l'immigration note que le système de sécurité sociale en Espagne compte, jusqu'à février dernier, 1.817.985 de travailleurs étrangers, ajoutant que 662.504 sont originaires de pays de l'Union européenne, alors que 1.115.481 sont issus d'autres communautés.

Source : aufait/MAP

Le Réseau marocain euro-méditerranéen des Organisations Non Gouvernementales (ONG) a présenté, mardi à Casablanca, son rapport annuel qui traite de la dynamique marocaine et du rôle que joue la société civile par l'observation, le suivi, l'évaluation du plan d'action entre le Maroc et l'UE.

M. Hamid Lamrissi, coordonnateur du réseau, a souligné, lors d'une conférence de presse, que la préparation et l'élaboration de ce rapport intervient dans une conjoncture marquée par les effets de la crise économique mondiale et au lendemain du sommet Maroc-UE , qui a brossé un horizon plus vaste au partenariat entre le Maroc-UE à même d'assurer une intégration économique avancée et de consolider les bases de la stabilité dans la région.

Le statut avancé accordé au Maroc, a-t-il expliqué, est une réponse première, donnant au Royaume une position au-delà de l'association et en deçà de l'adhésion. Cela augure, a-t-il dit, d'une approche positive de la politique de voisinage. Ainsi, un plan d'action a été adopté à travers lequel l'UE fournira une aide technique pour la mise à niveau de l'entreprise et pour aller de l'avant dans d'importants chantiers touchant les domaines politique, économique, judiciaire, social et culturel.

"Nous saluons les aspects positifs de ce partenariat et insistons sur ce qui nécessite une mise en oeuvre et s'inscrit dans le cadre de la protection des droits de l'homme et du développement socio-économique", a-t-il dit, indiquant que le Réseau est attentif aux engagements des partenaires, en dévoilant les insuffisances ou dysfonctionnements et en sensibilisant le citoyen marocain sur l'importance du partenariat Maroc/UE''.

Le rapport d'évaluation du Réseau, à la préparation duquel ont pris part plus de 50 associations, s'articule autour de quatre axes, à savoir le contexte socio-politique marocain, le partenariat maroco-européen, le plan d'action euro-marocain et les comptes rendus des 8 ateliers thématiques et les recommandations.

Le rapport de 150 pages présenté par M. Noureddine Saoudi, expose les observations des ONG relatives à la gouvernance, la pratique démocratique, l'Etat de droit, la démocratie locale, la justice, le renforcement des droits et leur protection, les libertés de base, les droits de la femme, les droits socio-économiques, culturels, l'environnement, la formation , la culture et les jeunes.

Parmi les recommandations consignées dans ce rapport à l'adresse de l'UE figurent notamment l'intégration des droits spécifiques aux handicapés dans l'axe sur les droits de l'Homme du plan d'action Maroc-UE et dans l'ensemble des programmes agréés.

Il a été aussi recommandé d'améliorer le mécanisme de consultation des ONG et l'implication de ces dernières dans la conception, la mise en oeuvre et l'évaluation du plan d'action Maroc- UE , de soutenir la mise en réseau des organisations de la société civile marocaine, africaines et européennes, afin de mieux évaluer l'impact des politiques européennes sur la situation des migrants et réfugiés présents au Maroc et pour leur permettre d'avoir un rôle actif dans le cadre des discussions sur la mise en oeuvre de ces politiques.

Le Réseau marocain a appelé à la ratification des conventions internationales sur la protection des droits de tous les migrants et des membres de leurs familles, à la renonciation aux politiques centrées sur le contrôle des frontières et la gestion des flux migratoires et à l'adoption d'une politique migratoire qui respecte les droits humains des migrants et des demandeurs d'asile.

Il insiste dans les recommandations adressées à l'UE pour que la migration soit considérée comme un facteur de développement des sociétés et pour que cesse le recours à la politique de deux poids deux mesures reposant sur l'incitation à la fuite des cerveaux d'une part, et la criminalisation de la migration des faibles, d'autre part.

Le Réseau a appelé à revoir le système de visas et à la suppression des entraves à la circulation des Marocains, particulièrement pour les voyages à caractère touristique , sanitaire ou familial.

Source : MAP

Le nombre de personnes ayant réclamé l'asile en Occident est resté stable l'an dernier, ce qui tend à démentir l'idée qu'une masse de migrants cherche à gagner les pays riches, annonce le Haut Commissariat de l'Onu pour les réfugiés (HCR).

Environ 377.200 personnes disant fuir des conflits ou des persécutions ont demandé l'asile à des pays occidentaux en 2009, soit cent de plus qu'en 2008, selon le rapport annuel du HCR.

"L'idée voulant qu'il y ait un afflux débordant de demandeurs d'asile dans les pays riches est un mythe", affirme Antonio Guterres, chef du HCR, dans un communiqué.

"Malgré ce que prétendent certains populistes, nos données montrent que les chiffres restent stables", ajoute l'ancien Premier ministre portugais qui dirige l'agence sise à Genève.

Le rapport couvre 44 pays industrialisés dont les 27 membres de l'Union européenne (UE), l'Australie, le Canada, le Japon, la Suisse, la Turquie et les Etats-Unis. Il fait apparaître de fortes disparités régionales et nationales mais n'indique pas le pourcentage des demandes acceptées.

L'UE a enregistré le gros des demandes en 2009 - 246.200, soit trois pour cent de plus qu'en 2008, selon le HCR. Les plus fortes augmentations concernent les 12 "nouveaux" Etats de l'UE, situés pour la plupart en Europe centrale et orientale.

La région nordique a connu un accroissement de 13% des demandes (51.100), le plus important depuis six ans.

Mais dans huit pays d'Europe du Sud, les demandes ont reculé fortement, l'Italie enregistrant à elle seule une baisse de 42%.

Les demandes d'asile et l'immigration représentent une question sensible dans beaucoup de pays de l'UE, dont l'Italie et la Grèce, qui disent ne pas pouvoir absorber les centaines de milliers de personnes arrivant chez eux de façon souvent clandestine.

USA ET FRANCE, PREMIÈRES DESTINATIONS

En Italie, le gouvernement de Silvio Berlusconi a approuvé des mesures qui transforment en délit le fait d'être un immigré clandestin ou d'en aider un. L'Italie a aussi prolongé de deux à six mois la durée de rétention légale des immigrés clandestins.

Pour la première fois depuis 2001, les Afghans arrivent en tête de la liste des candidats à l'asile dans les pays industrialisés avec 26.800 demandes, soit 45% de plus que l'année précédente, indique le HCR. Les Afghans forment à présent 7% de l'ensemble des demandeurs d'asile en Occident.

"Les violences qui sévissent en Afghanistan chassent les Afghans de leurs foyers et ils sont plus nombreux à réclamer l'asile dans les pays industrialisés", a dit Melissa Fleming, porte-parole du HCR, lors d'un point de presse.

"Mais nous ne pouvons oublier que la grande majorité des réfugiés est hébergée dans des pays en développement. Il y a 1,7 million de réfugiés afghans au Pakistan et un million en Iran."

Les Irakiens tombent à la deuxième place avec 24.000 demandes présentées en Occident, soit une baisse de 40%, suivis des Somaliens avec 22.600 demandes.

Les demandeurs d'asile russes s'inscrivent en quatrième place avec 20.400 demandes, chiffre stable, mais le nombre des demandeurs d'asile chinois fait un bond avec 20.100 demandes, le chiffre le plus élevé depuis 2004.

Pour la quatrième année consécutive, les Etats-Unis restent le premier pays de destination avec 49.000 demandes, ce qui représente 13% de leur nombre total. Près d'un tiers des candidats à l'asile en territoire américain sont des Chinois.

La France, deuxième pays destinataire avec 42.000 demandes, enregistre une hausse de 19%, due principalement à l'augmentation des requêtes de ressortissants de Serbie originaires pour la plupart du Kosovo, dit le rapport.

Le Canada, troisième, a vu les demandes diminuer de 10% à 33.000 sous l'effet d'une baisse du nombre de démarches venant des Mexicains et des Haïtiens.

La Grande-Bretagne, quatrième, a reçu 29.800 demandes, soit cinq pour cent de moins qu'en 2008. C'est l'un des chiffres "les plus faibles depuis quinze ans" pour le Royaume-Uni, selon le HCR. L'Allemagne est en cinquième place avec 27.600 demandes.

Source : L’Express.fr

A l’occasion de la 30ème édition du Salon du livre de Paris, qui se tient du 26 au 31 Mars 2010, le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME) soutient, en partenariat avec le Ministère de la culture et le Ministère délégué chargé de la communauté marocaine à l’étranger (MCCMRE), le pavillon du Maroc dans cette grande manifestation culturelle. Le CCME participe ainsi à la mise en valeur de la production littéraire marocaine, en assurant notamment la participation des éditeurs, des auteurs marocains et de leurs œuvres à cet important rendez-vous littéraire.

En collaboration avec ses partenaires, le CCME continue ainsi d’œuvrer pour la promotion et la diffusion des cultures marocaines d’ici et d’ailleurs. Cette participation au Salon du livre de Paris est conforme aux missions et à la volonté du CCME de valoriser la culture marocaine en direction des communautés marocaines de l’étranger ainsi qu’en direction du public des pays de résidence.

Le Salon du livre se déroulera du 26 au 31 mars au Parc des expositions de la Porte de Versailles à Paris, et sera également l’occasion de présenter les publications traduites et publiées par le CCME et le MCCMRE à l’occasion de la dernière édition du Salon international de l’édition et du livre de Casablanca (SIEL), en présence d’auteurs d’origine marocaine qui assureront des séances de signature tout au long du Salon.

Pour en savoir plus sur cette participation, merci de consulter le site dédié aux Marocains du monde au SIEL 2010 : www.siel2010-migration.com

Pour en savoir plus sur le Salon du livre de Paris, merci de consulter : www.salondulivreparis.com

Source : CCME

Un contrat signé vendredi dernier, 19 mars, entre le ministre délégué chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger, Mohamed Ameur, et le ministre de l’éducation nationale, Ahmed Akhchichine prévoit de soutenir les enfants des MRE dans leurs études. Le projet vise à lier davantage les enfants des MRE au Maroc, mais les moyens mis en œuvre restent peu clairs.

Volets positifs du programme : les ministères veulent homologuer plus de diplômes étrangers. Une plus grande reconnaissance de diplômes étrangers au Maroc devra faciliter la continuation d’études et l’emploi des MRE dans le Royaume. De plus, l’expérience des universités d’été pour MRE à Rabat et Agadir en été 2009 sera étendu en 2010 à d’autres villes universitaires.

Concernant une nouvelle bourse MRE, la mise en place reste moins claire, même si elle est prévue pour cette année. 1000 étudiants MRE, aussi bien de pays européens, que du Maghreb et d’autres pays africains seront choisis et bénéficieront d’une aide de 100 Euros par mois. Cependant, le montant de la bourse étant le même pour les pays européens que pour les pays du Maghreb et de l’Afrique subsaharienne, elle ne subviendra pas aux besoins des étudiants de la même manière.

Pour les seconds, le montant sera, d’après Abdelhafid Debbarh, SG du ministère de l’Education nationale, « largement suffisant » pour étudier « dans de bonnes conditions ». En revanche, pour les étudiants MRE en Europe, cette somme ne pourra être que complémentaire. Evidemment, personne ne crachera dans la soupe, mais vu la complexité des systèmes de bourses dans la plupart des pays européens, des questions se posent quant à la compatibilité de cette nouvelle bourse avec les systèmes en place. L’octroi de bourses est parfois accordé sous conditions de ne pas recevoir d’autres bourses. Dans ce cas, une bourse de 100 Euros ne pèserait pas lourd.

Concernant les critères de sélection des candidats, ils restent également à être définis. Mais Ameur se veut rassurant : à terme, l’objectif est de satisfaire la totalité des demandes dans ce domaine. Mais le budget du ministère des MRE pourra-t-il suivre ?

Le communiqué du ministère délégué chargé de la Communauté Marocaine résidant à l'étranger fait part d’un autre volet du contrat. Selon le communiqué, les étudiants bénéficieront notamment du programme « 1 million de cartables », une opération qui a précédé les deux dernières rentrées scolaires et qui consistait à distribuer un cartable contenant toutes les fournitures et les livres scolaires à tous les élèves de première année du primaire. Voilà la motivation pour les étudiants MRE de se présenter dans les ambassades et consulats du Maroc et de poser leurs candidatures pour cette bourse : un cartable et les fournitures scolaires de l’école primaire. Peut-être faut-il corriger étudiant par écolier.

Source : Yabiladi

Bonne nouvelle pour nos Marocains résidents à l’étranger. Leurs enfants, qui poursuivent leurs études aux universités étrangères, pourront bénéficier, à partir de cette année, d’une bourse marocaine. Cette initiative est le fruit d’un travail de coopération entre le ministère de l’Education nationale et celui chargé de la Communauté MRE. Ce travail a été couronné, vendredi dernier, par la signature d’une convention par les responsables des deux départements, Ahmed Akhchichine et Mohammed Ameur. «Le ministère de l’Education prévoit d’accorder 1.000 bourses pour soutenir les enfants nécessiteux appartenant à des familles installées à l’étranger», précise Akhchichine. Son département compte passer à 3.000 bourses au cours des prochaines années.

Comment bénéficier de l’aide du gouvernement marocain? «Un appel à candidature est lancé dans nos ambassades à l’étranger, notamment en Europe et dans les pays du Maghreb», précise Abdelhafid Debbarh, SG du ministère de l’Education nationale. La sélection se fait par une commission qui se base sur un certain nombre de cirières. Le montant de cette bourse s’élève à 100 euros par mois. «Pour les étudiants en Europe, cette bourse va constituer une aide supplémentaire, alors que pour les autres, installés dans le Maghreb et d’autres pays africains, le montant accordé sera largement suffisant pour leur permettre de suivre leurs études dans de bonnes conditions», explique le SG de l’Education nationale.

Par ailleurs, le contrat porte également sur d’autres mesures. «Il s’agit notamment de continuer de faire bénéficier les élèves nécessiteux des familles MRE du programme «Un million de cartables» avec d’autres facilités pour encourager leur scolarisation», indique Ameur. Au menu également, des actions culturelles avec comme objectif de maintenir et renforcer les liens entre les nouvelles générations et le pays d’origine. Pour ce faire, les deux partenaires envisagent de généraliser l’expérience de l’université d’été dans toutes les régions du Royaume.

Budget

LE budget consacré par le gouvernement pour l’octroi de bourses aux étudiants marocains s’élève à 450 millions de DH. Ce montant passera à 480 millions de DH fin 2012, selon le ministère de l’Education nationale. Une grande partie des bourses concerne les étudiants poursuivant leurs études supérieures au Maroc. Pour cette catégorie, il y a 112.000 bourses (440 DH par mois) pour le cycle de licence. A cela s’ajoutent 11.000 bourses au profit des étudiants de master et 3.700 pour les doctorants qui perçoivent 750 DH par mois. Sans oublier 500 bourses de mérite accordées aux étudiants des classes préparatoires qui ont pu accéder aux grandes écoles étrangères, notamment celles de France. Le montant de cette bourse est de 450 euros par mois.
Par ailleurs, 8.000 étudiants étrangers, dont la majorité sont Africains, poursuivent leurs études au Maroc. Parmi eux, 3.000 bénéficient d’une bourse marocaine.

Source : L’Economiste

 

 

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