Le gouvernement du Canada "s'engage à améliorer le processus de reconnaissance des qualifications des travailleurs étrangers", a déclaré le ministre canadien de l'Immigration, Jason Kenney, alors que son département a lancé un site Web conçu à l'intention des partenaires en la matière qui travaillent dans le domaine de l'évaluation et de la reconnaissance des qualifications internationales.
Le site Web du Réseau des qualifications internationales (RQI) est un espace virtuel destiné aux employeurs, aux organismes de réglementation, aux gouvernements et aux organismes d'aide aux immigrants qui leur permet de "tirer profit des pratiques les plus prometteuses en matière d'évaluation et de reconnaissance des qualifications" des travailleurs formés à l'étranger en vue de réussir au Canada, explique le ministre.
Il a été créé sous la supervision du Conseil consultatif du RQI, qui regroupe 20 partenaires et intervenants représentant diverses provinces ainsi que divers employeurs et établissements d'éducation postsecondaire à travers le Canada, ajoute-t-on.
Le gouvernement du Canada s'est déjà engagé, voici deux ans, à soutenir les efforts des provinces, des territoires et des intervenants pour améliorer la reconnaissance des diplômes internationaux via le Cadre pancanadien d'évaluation et de reconnaissance des qualifications professionnelles acquises à l'étranger.
Bon nombre de cadres formés à l'extérieur du Canada seraient actuellement sans travail ou pratiquent des métiers qui ne sont pas liés à leur formation. Ce sont les difficultés liées, en particulier, à la reconnaissance de leurs diplômes qui empêchent tous ces travailleurs étrangers d'exercer au pays.
Dans un communiqué rendu public, lundi, M. Kenney estime que le portail du RQI "aidera à trouver des solutions permettant aux immigrants de mieux intégrer le marché du travail canadien", expliquant que les intervenants peuvent, via le site Web, mettre en commun les outils et pratiques d'évaluation efficaces, les études, les projets-pilotes, les rapports et les vidéos, ainsi qu'afficher des renseignements sur des événements comme des ateliers et des conférences.
Le site Web du Réseau des qualifications internationales est administré par le Bureau d'orientation relatif aux titres de compétences étrangers, une division de Citoyenneté et Immigration Canada. 16/01/2012
Source : MAP
La nouvelle circulaire Guéant ne lève pas toutes les ambiguïtés (sénatrice)
La sénatrice PS Bariza Kiari, à l'origine d'une proposition de résolution sur le séjour des étudiants étrangers, qui sera débattue mercredi par le sénat, a déclaré lundi que la nouvelle circulaire Guéant "ne lève pas toutes les ambiguïtés".
"Des critères pour l'obtention d'un changement de statut ont été édictés mais ils ne sont ni cumulatifs, ni limitatifs, alors qu'adviendraût-il des étudiants étrangers qui n'entrent pas dans les critères de la circulaire", s'est interrogée la sénatrice de Paris.
Elle a également relevé que l'arbitraire tant dénoncé par les étudiants "pourrait refaire surface" et déplore que le "flou" demeure sur le caractère opposable ou non de la situation de l'emploi aux étudiants étrangers demandant un changement de statut au titre du droit commun.
Ce régime est celui que choisissent le plus souvent les étudiants parce qu'il est plus sécurisant, juridiquement, pour eux et les entreprises", a-t-elle assuré. Enfin, elle s'est interrogée sur le devenir des 700 dossiers refusés ou en instance.
Le gouvernement français a signé et envoyé jeudi soir aux préfets une nouvelle mouture de la très controversée circulaire du ministre de l'Intérieur, Claude Guéant du 31 mai 2011. Cependant, cette nouvelle mouture ne concerne exclusivement que les diplômés étrangers très qualifiés.
Le texte contesté demande aux préfets d'instruire ''avec rigueur'' les demandes d'autorisation de travail des étudiants, et d'exercer un ''contrôle approfondi'' des demandes de changement de statut des étudiants étrangers.
Après sa publication, de nombreux diplômés étrangers, dont certains très qualifiés, qui avaient été recrutés dans des entreprises françaises, n'ont pas pu obtenir un changement de statut d'étudiant à salarié et ont été licenciés.
16/1/2012
Source : APS
Pour la deuxième année consécutive, l'humoriste marocain Hassan El Fad vient de retrouver son public, ce week-end à Paris, pour une nouvelle "Soirée du Rire Solidaire", avec le défi aussi de rendre le sourire à ceux qui ont en le plus besoin, les enfants en situation difficile au Maroc.
En parrainant cette manifestation caritative portée par des jeunes marocains de l'association française "KeepSmiling", El Fad fait d'une pierre deux coups: aider l'association à financer son projet de point d'accueil d'enfants en situation de rue à Marrakech et soutenir de jeunes humoristes en début de carrière en les invitant à se produire avec lui sur scène.
Comme l'année dernière des humoristes magrébins, évoluant en France comme ailleurs, ont pu bénéficier de la notoriété de la star marocaine et de la ferveur de son public pour présenter, en deuxième partie de son spectacle, un cocktail de sketches drôles inspirés de leur vie quotidienne (immigration, vie estudiantine, racisme, spécificité des relations familiales des sociétés maghrébines).
Solidarité avec les enfants et soutien aux jeunes talents
Harmonieusement conçus sous la direction artistique d'El Fad, leurs shows, introduits avec non moins d'humour par la talentueuse comédienne marocaine Badiaa Senhaji, ont suscité d'énormes éclats de rire auprès des spectateurs qui connaissaient déjà certaines répliques des uns, comme les Marocains Nabil Doukali et Djal ou encore la Tunisienne Samia Orosemane, présentés lors de la première édition.
Les nouveaux invités, à l'instar de Dounia Boutazout, Ilias Tiiw Tiiw, Nadia Roz et Tarik, ont su également gagner l'interactivité d'un public déjà acquis après la prestation du grand Hassan El Fad.
Accueilli avec un tonnerre d'applaudissements, l'artiste marocain a présenté en exclusivité deux extraits de son prochain spectacle "Touil ou zwine" (Grand et Beau), dont la première représentation aura lieu en avril au Maroc.
Sans perdre un brin de son sens de l'humour habituel, El Fad assure à la MAP que le personnage qu'il décrit n'a rien à voir avec lui: Beau à la limite oui mais "Touil", il ne faut pas se leurrer!, s'amuse-t-il à dire en référence à sa petite taille.
Il fait notamment ressurgir son personnage emblématique du Chargan (sergent) El Hafiane, avec ses anecdotes sur le quotidien des anciens combattants marocains ayant servi dans les rangs de l'armée française pendant la guerre d'Indochine, au grand bonheur de l'audience.
Rares sont, en effet, les personnes parmi ce beau public, constitué pour une grande majorité d'étudiants marocains poursuivant leurs cursus universitaires en France, à ne pas avoir vu auparavant le spectacle d'origine, ou du moins consulté sa séquence sur la guerre d'Indochine qui fait un tabac sur le site de partage de vidéos en ligne "YouTube".
Rire rime avec solidarité
Hassan El Fad ne s'étonne pas que ses funs soient pour la plupart des jeunes, lui qui a toujours été soucieux d'associer la jeunesse à ses oeuvres, comme en témoigne, d'ailleurs, sa contribution à cette "Soirée du Rire Solidaire" de KeepSmiling.
Satisfait de cette expérience appelée à devenir un rendez-annuel des "artistes solidaires", l'humoriste marocain veut perpétuer son soutien aux jeunes talents à travers "ce gala fédérateur qui nous permet de rire ensemble et de se réunir autour d'une cause commune et noble".
"C'est à la fois un bonheur et un devoir", souligne celui pour qui "rire rime bien avec solidarité".
Cet intérêt pour la jeunesse n'est pas né du jour au lendemain chez l'artiste.
"Cela remonte à mon passé d'enseignant d'arts plastiques, où j'ai beaucoup travaillé avec les débutants", explique El Fad qui considère la fraîcheur et l'enthousiasme comme source d'enrichissement de son art.
Et l'apport des arts plastiques à l'humour de Hassan El Fad?. L'artiste, qui s'est consacré à sa carrière d'humoriste depuis 1998, assure qu'il est bien présent dans ses oeuvres d'autant plus que des canaux existent entre les deux disciplines.
Rire spontané et sincère
"L'art plastique éduque le regard tandis que l'humour est basé sur l'analyse, l'observation", précise El Fad qui revendique un humour "spontané", "sincère" et à "partager sans prétention", tiré de la réalité de la société marocaine et en interaction avec son entourage, le monde, allant du délire au détail anodin jusqu'aux thématiques les plus sérieuses, de l'histoire et de l'identité.
Globalement, souligne-t-il, "il y a des relations entre tous les arts d'expression. Ils sont régis par les mêmes lois esthétiques".
Ses projets : "Continuer à rire, et c'est tant mieux si on peut le faire intelligemment", répond-il en substance.
L'intégralité des bénéfices de la deuxième Soirée du Rire Solidaire qu'il soutient à Paris, sera reversée à l'association française "KeepSmiling", initiatrice de la manifestation, pour le fonctionnement de son point d'accueil et de réinsertion scolaire et sociale qui a ouvert ses portes en octobre 2010 aux enfants et à leurs familles, dans l'ancienne Médina de Marrakech.
"Ce rendez-vous annuel représente une opportunité pour préserver le centre de réinsertion scolaire et sociale que nous avons mis en place à Marrakech et qui symbolise une lueur d'espoir aux centaines d'enfants avec qui nous travaillons au quotidien. Ceci n'aurait jamais été possible sans le soutien du grand public, de nos partenaires, des humoristes solidaires et de notre parrain Hassan El Fad", reconnaît le président de "KeepSmiling", Zakaria Belamri.
Créée en 2005 à l'initiative de Marocains résidant en France, "KeepSmiling" oeuvre en faveur des enfants en situation de rue au Maroc à travers son centre d'accueil et de réinsertion sociale à Marrakech, son programme de parrainage et ses partenaires locaux.
16/01/2012
Source : MAP
L'Association Solidarité Canada Maroc (ASCM) procédera, dimanche prochain à Casablanca, à la distribution de dons humanitaires (médicaments, matériels médical et paramédical et autres) et ce, dans le cadre de son action humanitaire au profit d'enfants à besoins spécifiques et aux familles nécessiteuses, apprend-on lundi auprès de sa présidente Mme Khadija Lamrani.
Organisée en partenariat avec les associations marocaines "Bénévoles Sans Frontières Maroc" et "ISSAFARNE", cette opération se déroulera au quartier My Abdallah, à Casablanca, sous la supervision de bénévoles actifs au sein de l'ASCM, ajoute-t-on de même source.
Le conteneur de 40 pieds que l'Association Solidarité Canada Maroc, en collaboration avec son partenaire Collaboration Santé Internationale (CSI), a été envoyé au Maroc, a indiqué Mme Lamrani. .
"La date du 22 janvier est retenue pour la distribution, au quartier My Abdallah à Casablanca, de dons composés de biens humanitaires d'origine canadienne, américaine, hollandaise et japonaise", a-t-elle précisé.
Cette action de bienfaisance sera parrainée par l'humoriste "solidaire au service des bonnes causes" Hassan El Fad, a confié à la MAP la présidente de l'ASCM, qui s'est "emparée" de droit et haut la main, récemment, du Trophée Femmes arabes du Québec 2011 dans la Catégorie "Associatif et communautaire" décerné par l'Organisation Espace Féminin Arabe (EFA).
Son implication effective dans cette action de bienfaisance, sa bravoure et son abnégation, qui forcent l'admiration du monde communautaire et des acteurs de la société civile montréalaise, vont au-delà du soutien des personnes handicapées pour prendre l'aspect d'un militantisme engagé auprès des organisations de défense de droits des femmes en situation précaire, dans le but de contribuer à leur assurer une éducation décente et une autonomie financière.
La mission principale de l'ASCM est de venir en aide aux personnes handicapées et démunies au Maroc. Depuis sa création le 15 mars 2002, l'ASCM partcipe également aux actions des organismes canadiens et québécois qui oeuvrent dans ce même sens au Québec et au Canada. Cette mission se concrétise par différentes activités d'aide dont l'opération annuelle sac d'école fait partie.
Lors de la rentrée scolaire 2011-2012, ce sont 320 enfants de l'école Nouirate du groupe scolaire Ibn Roumi, Commune Nouirate de la province Sidi-Kacem, qui ont bénéficié de cette opération, rappelle-t-on.
16/01/2012
Source : MAP
Société Générale Maroc annonce le renforcement de son dispositif commercial vis-à-vis des MRE en Espagne. Ce dispositif s’appuie sur la signature d’une convention de collaboration avec la Confédération des Caisses d’Epargne Espagnoles (CECA). En vertu de cet accord, les MRE en Espagne auront la possibilité de transférer de l’argent vers le Maroc à moindre coût en utilisant un large réseau des caisses d’épargne en Espagne, soit 7 100 points de vente.
Source : Info Maroc
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Hier (samedi) en début d’après-midi, la Coordination montpelliéraine des collectifs de défense des sans-papiers proposait un nouveau rendez-vous devant le centre de rétention administrative de Sète (CRA). Il s’agissait de soutenir Mohammed B., un Marocain de 41 ans, vivant et travaillant depuis 22 ans en France, en instance d’expulsion.
On se souvient que c’est cette même coordination qui, en mai 2010, avait fait un “dépôt collectif” de 72 dossiers de régularisation. Dossiers qui, du reste, avaient reçu un accueil mitigé en préfecture : les trois quarts des demandeurs avaient été déboutés de leurs demandes de régularisation.
Il avait une promesse d'embauche
Parmi ceux-ci, Mohammed, qui s’était dès lors vu signifier son obligation de quitter le territoire, non sans avoir au préalable été orienté vers la Direccte (Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi). Où il a un temps pu espérer que son statut de travailleur (avec promesse d’embauche, semble-t-il) puisse jouer en sa faveur, d’autant qu’il avait déjà été en possession d’un titre de séjour au début des années 2000.
En vain. Et c’est mercredi, à l’occasion d’un contrôle opéré sur un chantier montpelliérain, que Mohammed a été interpellé puis conduit au centre de rétention puisque n’étant pas en possession d’un titre de séjour. En début de semaine il sera convoqué au tribunal administratif puis devant le juge des libertés et de la détention pour validation, ou non, de la procédure qui mènera à son expulsion.
Cependant, les membres de la coordination de défense des sans-papiers ne comptent pas en rester là. Lundi, ils se rendront en préfecture où ils demanderont à être reçus par le préfet dans l’objectif que ce dernier sursoie à l’expulsion puis fasse procéder à un réexamen du dossier en question. Globalement, les membres du collectif ont observé un durcissement, ces 18 derniers mois, dans l’examen des demandes de régularisation.
15/1/2012, Pa.C.
Source : Midi libre
Un courrier de l'ambassadeur du Qatar est arrivé au cabinet de Martine Aubry en décembre ... , afin de connaître les éventuels lauréats d'un prix Richesse dans la diversité (accompagné d'un chèque de 2 000 E). L'émirat adresse régulièrement cette demande aux mairies françaises.
Mais Lille hésite. « Nous préférons ne pas nous en mêler », indique le cabinet du maire. Une sorte d'embarras est palpable. En cause : des questions sur la nature de ce soutien aux quartiers.
Dans une ville de gauche, où l'on prône les valeurs de la laïcité, où l'on s'est péniblement sorti de l'ornière des horaires de piscine réservés aux femmes à Lille-Sud, un coup de pouce partisan du Qatar est-il recevable ? « Pourquoi nous donner des sous, parce qu'on est arabes ? », s'interroge un directeur d'association. « Pourquoi le Qatar choisit-il la France et les quartiers sensibles où se trouvent surtout des populations d'origine étrangère ? Des enjeux politiques finiraient-ils par émerger ? », interroge un président de club sportif. Dans les quartiers Politique de la ville, dont les crédits sont modestes, remis en cause, les fonds étrangers du Qatar peuvent-ils se substituer à l'État ?
« Pas un compagnon de route »
La suspicion est forte, d'autant que, dans le même temps, l'émirat a annoncé la création d'un fonds d'investissements de 50 ME pour les banlieues françaises, sans décrire les critères d'attribution. « Le but est de rétablir l'égalité là où des jeunes sont victimes de discrimination. Trop de banques ferment la porte aux porteurs de projets », répond Kamel Hamza, élu UMP de La Courneuve qui a soufflé l'idée au Qatar et président de l'Association nationale des élus de la diversité, se défendant de tout communautarisme. Pour l'UMP Christian Decocq, « ceci n'est pas habituel par rapport à nos pratiques républicaines et laïques. Le Qatar est un État théocratique, on n'a pas à en faire un compagnon de route. » Le Qatar lorgne aussi sur Euratechnologies. Mais là, cela flatte plus que cela n'embarrasse. « La ville n'ira jamais faire un marché parce qu'il y a de l'argent à prendre, répond le premier adjoint Pierre de Saintignon. Mais on ne ferme la porte à personne. Il ne se passe pas deux semaines sans qu'un groupement étranger vienne vers nous. Sur le Qatar, je ne suis pas contre l'idée que des gens de l'étranger, dans la diversité, s'intéressent à Lille ! » Des négociations, il y a trois ans, n'avaient pas abouti. Mais l'émirat ne s'interdira pas de revenir. • ST. F.
16.01.2012
Source : La Voix du Nord
Le pape Benoît XVI a lancé dimanche, à l'occasion de la Journée mondiale des migrants et des réfugiés, un fervent appel pour qu'ils soient accueillis partout dans le monde, en soulignant qu'"ils ne sont pas des nombres".
"Des millions de personnes sont concernées par le phénomène des migrations, mais ce ne sont pas des nombres!", s'est exclamé lancé Benoît XVI avant de poursuivre : "ce sont des hommes et des femmes, des enfants, des jeunes et des personnes âgées qui cherchent un lieu où vivre en paix".
Lors de la prière de l'Angélus, le pape a aussi demandé que "la solidarité et la charité chrétienne" vis-à-vis des réfugiés et des migrants s'expriment non seulement "par la prière" mais aussi "par des actes".
Il a également invité les fidèles "à être des porteurs infatigables de la Bonne Nouvelle (de l'Evangile) auprès de (leurs) frères et soeurs réfugiés et migrants".
Une des secteurs où doit s'exercer la "nouvelle évangélisation" recommandée par le pape est celui des immigrants, a recommandé le Vatican, en prévision du synode des évêques sur ce sujet qui se déroulera à l'automne.
Le Vatican est devenu récemment membre à part entière de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) afin que ses nombreuses institutions engagées sur les cinq continents dans la défense des droits des immigrés lui apportent davantage leurs expériences et que l'OIM travaille de manière plus étroite avec elles.
Au cours de cette prière de l'Angelus, le pape n'a pas évoqué le naufrage meurtrier sur les côtes italiennes, deux jours plus tôt, d'un navire de croisière. L'échouement du 'Costa Concordia' sur les côtes de Toscane, a fait au moins trois morts et une quarantaine de blessés.
15/01/2012
Source ; AFP
Le Forum de l'investissement sur le Maroc (SIMME de Genève) aura lieu les 3 et 4 février prochain au centre des congrès ''Palexpo'' à Genève.
Cette manifestation économique, rendez-vous incontournable pour les professionnels de l'investissement, ambitionne de mettre en relief le capital économique et humain du Royaume et d'encourager les investisseurs étrangers à choisir le Maroc en tant que destination privilégiée pour l'investissement.
Ce forum de l'Investissement, organisé par l'association ''le Maroc chez vous'' en partenariat avec le Centre Régional d'Investissement du Grand Casablanca et du magazine ''Archimedia'' connaît la participation notamment des investisseurs marocains et étrangers, des spécialistes des banques internationales en général et des banques marocaines et suisses en particulier ainsi que des chambres de commerce.
Cette rencontre est destinée principalement à promouvoir le produit marocain dans tous les secteurs notamment le tourisme, l'industrie et l'immobilier et le faire connaître aussi bien chez les marocains résidant à l'étranger que chez les clients européens, a souligné M. Abdellatif Essadiki, directeur général de l'association initiative de cette événement, jeudi soir à Casablanca.
Le contexte géopolitique de la zone et les changements connus par ''le printemps arabe'' ont été un catalyseur pour confirmer la stabilité politique et économique que connaît le Maroc et les opportunités d'affaires offertes dans plusieurs secteurs clés comme les services, l'immobilier et des infrastructures, a poursuivi M. Essadiki à l'occasion de la présentation du programme du Forum.
Le Forum de Genève, a-t-il ajouté, sera un lieu de rencontre pour les experts de l'investissement et les opérateurs économiques marocains et suisses, pour se connaître et discuter des moyens de développer des partenariats d'affaires et d'investissement entre les deux pays.
Au programme du forum figurent plusieurs débats et conférences notamment sur ''Les relations économiques entre le Maroc et la Suisse'', ''Le Marché transfrontalier et ses particularités'', ''La perspective Maroc 2030'' et ''la conjoncture, marché financier et anticipations des experts et économistes sur le Maroc suite au printemps Arabe''.
Parmi les thèmes qui seront débattus lors de ce forum figurent notamment "La nouvelle constitution en matière de gouvernance et climat des affaires", "L'investissement dans l'immobilier touristique et industriels, précaution et dispositions en vigueur", "Le système bancaire privé Marocain et Suisse", "La place boursière de Casablanca", "La régionalisation au Maroc entre opportunité et choix" et "La chambre de commerce au Maroc, stratégie et développement".
13/01/2012
Source : MAP
Le nouvel ambassadeur du Maroc à Abou Dhabi, M. Mohamed Aït Ouali, a tenu , samedi soir à Abu Dhabi, une rencontre avec les membres de la communauté marocaine résidant aux Emirats Arabes Unis, destinée à l'examen des préoccupations et des attentes de cette communauté.
Lors de cette rencontre, à laquelle ont pris part les marocains établis à Abou Dhabi, Ajman et Sharjah, l'ambassadeur a salué leur contribution majeure au développement du pays, soulignant que l'ambassade ne ménagera aucun effort pour résoudre les problèmes de cette couche de la société marocaine et répondre à ses attentes légitimes.
M. Aït Ouali a souligné la Haute sollicitude dont SM le Roi Mohammed VI entoure la communauté marocaine résidant à l'étranger, invitant les ressortissant marocains vivant aux Emirats Arabes Unis, estimés à 30.000 personnes, à contribuer aux chantiers de développement d'envergure que connait le Royaume.
Le diplomate marocain a, d'autre part, affirmé que la représentation du Maroc mettra à la disposition de cette communauté tous les moyens susceptibles de permettre la résolution des problèmes qui se posent.
15/01/2012
Source : MAP
Le festival national du film dont la treizième édition bat son plein depuis jeudi dernier à Tanger, a d'ores et déjà présenté plusieurs films. Compte rendu non exhaustif mais représentatif, avec ces deux longs métrages, “La route vers Kaboul” de Brahim Chkiri et “Andalousie, mon amour!”, de Mohamed Nadif. Tous deux suivent les destins de jeunes Marocains devenus harragas.
Après l'ouverture du festival jeudi dernier et les hommages rendus à trois noms légendaires du cinéma marocain: Salahddine Benmoussa, Mustapha Derkaoui et Abdallah Mesbahi, le treizième festival national du film est rapidement entré dans le vif du sujet avec la compétition proprement dite, et les projections à Tanger des 20 longs et 23 courts métrages programmés pour cette édition.
Andalousie, mon amour! de Mohamed Nadif et La route vers Kaboul de Brahim Chkiri, parmi les longs métrages de la compétition officielle, ont été présentés en fin de semaine. Un thème récurrent, l'immigration clandestine, et deux visions très personnelles de ce phénomène de société.
“La route vers Kaboul” de Brahim Chkiri
Ce film, inscrit dans le cadre de la compétition officielle des longs métrages, est qualifié de “comédie d'aventure” par son réalisateur: il s'agit d'une aventure loufoque, une “folie” de quatre jeunes chômeurs qui rêvent d'immigrer en Hollande pour fuir leurs problèmes familiaux. Mais l'un d'entre eux se retrouve malencontreusement en Afghanistan, et ses trois amis décident de se lancer à sa recherche...
Si les sujets traités sont audacieux et libres, ils sont dans l'air du temps et touchent des thèmes divers tels que la bohème, la solidarité dans l'amitié, les effets néfastes de l'immigration clandestine, les rêves préconçus d'un aileurs meilleur, ainsi que le charlatanisme qui va avec.
Cette comédie d'aventure où le réalisateur joue à cache-cache avec le public, est un genre nouveau, et pour le moins énergique. Elle incite au débat dans la mesure où les situations créent des paradoxes. Cependant pour le réalisateur, sa fiction est avant tout un message universel de paix, et un film qui ne dicte pas de morale.
“Andalousie, mon amour!” de Mohamed Nadif
Dans cette vision satirique de la question migratoire, le réalisateur et acteur Mohamed Nadif a expliqué à la MAP, que son film, également inscrit dans le cadre de la compétition officielle des longs métrages, se veut “une comédie à l'italienne, un film qui traite de l'immigration d'une manière humoristique”.
Ce long métrage relate l'histoire de Said et Amine, deux jeunes étudiants de Casablanca qui rêvent de l'Eldorado européen, et qui se retrouvent dans un petit village au nord du Maroc dont l'instituteur propose de les aider à traverser.
Après le naufrage de leur embarcation de fortune, Amine regagne le village et Said touche une terre, qu'il croit être l'Espagne, mais qui n'est autre qu'un endroit oublié du nord marocain! Les deux amis, confrontés chacun de son côté à toutes sortes de situations, finissent par réaliser qu'ils étaient les jouets d'un groupe de villageois profitant de l'ignorance des candidats au “hrig”.
“Une comédie intelligente et légère”, commente la MAP, mais qui pousse à réfléchir à ce fléau social, d'une manière profonde et critique.
“Il faut rassembler toutes les forces pour créer une Andalousie chez nous”, affirme Nadif à propos de son film, certes chargé en messages, mais dont la densité retrouve une légèreté grâce à la touche sarcastique qui court tout le long du film.
15/1/2012
Source : aufait avec MAP
La population allemande a augmenté de plus de 50.000 personnes en 2011, après huit années de baisse consécutives, grâce à l'immigration, selon une première estimation de l'institut fédéral des statistiques (Destatis) publiée vendredi.
La population allemande a profité d'une vague d'immigration en provenance des pays d'Europe centrale ayant rejoint l'Union européenne en 2004, notamment de Pologne, a souligné Destatis dans un communiqué.
Le solde migratoire positif a plus que compensé le solde naturel (différence entre naissances et décès) qui est négatif depuis 40 ans. Le nombre de migrants s'installant en Allemagne a dépassé de 240.000 le nombre de personnes quittant le pays, notamment grâce au dynamisme du marché de l'emploi qui a attiré de la main-d’œuvre.
Destatis souligne que depuis mai 2011 les pays faisant partie de la vague d'élargissement de l'UE à 25 membres en 2004 (Pologne, République tchèque, Hongrie, Slovaquie, Slovénie, Estonie, Lettonie, Lituanie, Chypre et Malte) ne subissent plus de barrière réglementaire à l'embauche en Allemagne.
De mai à décembre 2011, en moyenne, 28.000 personnes par mois en provenance de ces pays se sont installées en Allemagne, alors que de janvier à fin avril ils n'étaient que 15.000 par mois en moyenne.
La part de ces pays dans l'immigration totale vers l'Allemagne a grimpé d'environ un quart à près d'un tiers, ajoute Destatis, qui table sur une population allemande à 81,8 millions d'habitants fin 2011 contre 81,7 en 2010.
Toujours selon les premières projections de l'institut, la natalité devrait cependant rester à des niveaux historiquement bas dans le plus grand pays de l'UE.
Destatis table ainsi sur 660.000 à 680.000 naissances en 2011, contre 678.000 en 2010 et 665.126 en 2009, année marquant le plus bas niveau jamais enregistré par l'institut.
Pour l'an dernier, le nombre de décès est estimé entre 835.000 et 850.000.
13/1/2012
Source : AFP
"El tiempo entre costuras " (Entre les coutures du temps", de Maria Duenas, un phénomène éditorial en Espagne qui nous transporte dans Tanger des années 1930, du temps où elle était une ville internationale, sera adapté à la télévision et diffusé par la télévision Espagnole " Antena 3 " durant les premiers mois de 2012.
Composée de 11 épisodes, la série TV, du même nom, réalisée par la maison de production " Ida y Vuelta " pour le compte de la chaîne TV Espagnole, a été tournée au Maroc durant l'été dernier, principalement dans les villes de Tanger et Tétouan pour nous faire revivre la vie d'une couturière à succès, qui quitte l'Espagne où la guerre civile s'apprête à éclater pour suivre son grand amour et qui se retrouve entraînée dans de louches affaires d'espionnage.
" C'est le type de fiction de qualité sur laquelle mise notre chaîne ", confie Javier Bardaji, directeur général d'Antena 3, dans des déclarations à la presse lors du festival de Télévision et Radio de Vitoria, début septembre.
Les premières séquences de cette production télévisuelle ont été d'ailleurs présentées lors de ce festival.
"J'imaginais dans ma tête comment devaient être les personnages de mon roman. Mais les voir reproduits dans cette série a été une expérience incroyable ", assure Maria Duenas à l'issue de la projection en avant-première. Paru en 2009 aux éditions " Temas de Hoy ", " El Tiempo entre costuras " s'est converti en une véritable " révolution littéraire " en Espagne, selon les critiques qui mettent en valeur le " magnifique talent littéraire " de son auteur qui a réussi à refaire vivre le Nord du Maroc du temps où il était sous protectorat Espagnol.
Pour l'auteur Maria Duenas, professeur de Philologie Anglaise à l'université de Murcie, reproduire ce Maroc était tout à fait naturel. "Ce Maroc-là était la terre d'accueil de ma famille. Ma mère est née à Tétouan et y a vécu pendant 18 ans. Mon grand père maternel a passé là-bas plus de trois décennies.
Pour moi, il était totalement incompréhensible que personne ne puisse se rappeler de cette vie de laquelle je me sentais si proche. Pour cela j'ai décidé de ressusciter ce temps dans mon roman". Sur la difficulté rencontrée pour recréer dans sa fiction la vie quotidienne menée par les gens dans le Maroc sous protectorat Espagnol, surtout que la présence Espagnole au Maroc est un moment de l'Histoire quasi méconnu de la majorité des Espagnols, l'auteur confiera avoir compté en grande partie sur les souvenirs de nombreux anciens résidants Espagnols dans le Nord du Maroc, parmi eux des membres de sa propre famille, sans oublier le recours à des documents historiques qui lui été d'une grande utilité. Traduit dans plus de 20 langues " El Tiempo entre costuras", le premier roman de Maria Duenas, est considéré comme un bestseller en Espagne après avoir réussi la gageure de vendre plus d'un million d'exemplaires.
12/1/2012
Source : MAP
La deuxième édition de la "Soirée du Rire Solidaire", manifestation caritative au profit des enfants en situation de rue au Maroc, se tiendra vendredi soir à Paris, avec la participation de plusieurs humoristes dont la star marocaine Hassan El Fad, a-t-on appris auprès des organisateurs.
Parrain de cette édition, Hassan El Fad assurera la direction artistique d'un spectacle "unique" qui présentera un plateau de talents du rire français et maghrébin, à l'instar de Dounia Boutazout, Badiaa Senhaji, DJAL, Samia Orosemane, Ilias Tiiw Tiiw, Nadia Roz, Tarik, Nabil Doukali et de nombreuses autres "surprises".
L'intégralité des bénéfices de cette soirée de gala sera reversée à l'association française "KeepSmiling", initiatrice de la manifestation, pour le fonctionnement de son point d'accueil et de réinsertion scolaire et sociale qui a ouvert ses portes en octobre 2010 aux enfants et à leurs familles, dans l'ancienne Médina de Marrakech.
"A travers cette deuxième édition, nous renouvelons la tradition de la solidarité avec les enfants en situation de rue au Maroc", souligne le président de "KeepSmiling", Zakaria Belamri, qui souhaite, par cette soirée de gala, "associer toute personne sensible à cette cause" aux efforts de son association.
"Ce rendez-vous annuel représente une opportunité pour préserver le centre de réinsertion scolaire et sociale que nous avons mis en place à Marrakech et qui symbolise une lueur d'espoir aux centaines d'enfants avec qui nous travaillons au quotidien. Ceci n'aurait jamais été possible sans le soutien du grand public, de nos partenaires, des humoristes solidaires et de notre parrain Hassan El Fad", précise-t-il.
Créée en 2005 à l'initiative de Marocains résidant en France, "KeepSmiling" oeuvre en faveur des enfants en situation de rue au Maroc à travers son centre d'accueil et de réinsertion sociale à Marrakech, son programme de parrainage et ses partenaires locaux.
12/1/2012
Source : MAP
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