Le président du Raja, Abdeslam Hanat a tenu, mardi au siège du club à Casablanca, une conférence de presse au cours de laquelle il a jeté la lumière sur l’affaire de fuite de certains jeunes joueurs au Qatar et dont quatre sont retournés au Maroc. Les cinq autres sont encore dans ce pays du Golfe, mais ils pourraient regagner la maison dans les prochains jours.
Lors de cette rencontre, Abdeslam Hanat qui était aux côtés de Youssef Rossi, directeur technique du Raja, a tenu à faire la part des choses, rappelant que dès le déclenchement de ce scandale, le Raja a suivi une procédure, saisissant l’ensemble des instances concernées, à commencer par la Fédération Royale marocaine de football, le ministère de la Jeunesse et des Sports, ainsi que la Fédération et le Comité olympique qataris.
Une fois la procédure lancée, la Fédé qatarie a contacté la direction du Raja, faisant savoir que les neuf joueurs qui ont fui le club ne disposent pas de licences qui leur donnent le droit d’exercer dans le championnat de ce pays. Un point encourageant qui a certainement amené le directeur technique à entrer en contact avec lesdits jeunes joueurs qui lui ont confié qu’ils se sentaient dépaysés au Qatar, a indiqué M.Hanat.
Et d’ajouter que ces footballeurs ont eu une idée sur le niveau de la pratique dans la catégorie des jeunes. A titre anecdotique, ils ont pu disputer et remporter un match test sur le score sans appel de 15 à 0.
Le constat étant fait, les cadets rajaouis ont compris qu’il fallait mettre un terme à cette virée d’infortune aux conséquences fâcheuses. Concernant les quatre joueurs qui sont revenus, le Raja, dans un geste fort louable, veut non seulement tourner la page, mais se dit prêt à payer leur scolarité dans des écoles privées du fait qu’ils ont été expulsés des établissements publics.
Si le comité du Raja veut accorder son pardon à ces quatre jeunes joueurs, il n’en demeure pas moins que le club ne veut rien lâcher. Le dossier est devant la justice et les noms des intermédiaires qui ont été derrière cette scandaleuse affaire seront divulgués au moment opportun.
26/1/ 2012, S. KASSMI
Source : Libération