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Sarkozy: un "vote communautaire" menacerait "notre pacte républicain"

Le président-candidat Nicolas Sarkozy a réaffirmé dimanche son hostilité au vote des étrangers aux élections locales en France, mettant en garde contre "le risque du vote communautaire" qui ferait "voler en éclat notre pacte républicain".
"Quand on aime la France, on ne réduit pas la nationalité française à une adresse et on ne prend pas le risque du vote communautaire qui ferait peser sur les élus locaux une pression communautariste immense et voler en éclat notre pacte républicain", a-t-il lancé lors de son premier grand meeting de campagne à Marseille (sud-est).
Le candidat visait notamment son principal rival, le socialiste François Hollande, qui s'est déclaré favorable au vote des étrangers (hors Union européenne) aux élections locales.
Sans expliquer son revirement, alors qu'il n'était en 2005 lui-même pas hostile au vote des étrangers non communautaires à des scrutins locaux, Nicolas Sarkozy a rappelé, sous les vivats de la foule du parc Chanot à Marseille, qu'il n'avait "jamais été pour l'immigration zéro qui, pour un pays comme la France, n'a tout simplement pas de sens".
"Mais refuser tout contrô le, récuser l'immigration choisie, laissant ainsi la porte ouverte à l'immigration subie c'est irresponsable", a-t-il martelé, dans la ville méditerranéenne, traditionnellement une terre d'accueil pour les migrants en France.
Selon lui, "rien n'est pire que la bonne conscience qui ne veut pas regarder en face les conséquences de ce qu'elle réclame. Régulariser massivement, ouvrir toutes les vannes ce n'est ni plus ni moins qu'une faute morale".
Il a affirmé vouloir "s'opposer à toute dérive communautariste qui ruinerait des siècles d'efforts et de sacrifices pour nous construire un Etat", évoquant "ceux qui refusaient il n'y a pas si longtemps l'interdiction de la burqa" ou encore "ceux qui voulaient séparer les hommes et les femmes dans les piscines municipales parce qu'ils étaient prêts à tous les compromis", dans une autre allusion aux socialistes, cette fois à la patronne du PS Martine Aubry à qui il avait été reproché de l'avoir fait dans sa ville de Lille (nord).
19/02/2012
Source : AFPF

Sarkozy: un "vote communautaire" menacerait "notre pacte républicain"
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