Les technologies de l’information et de la communication (téléphones portables, Internet, base de données informatisées) ont profondément transformé la vie des migrants. On observe en outre depuis une dizaine d’années une prolifération de sites, de blogs ou de réseaux sociaux créés par ou destinés aux diasporas. Ces « e-diasporas » sont-elles un prolongement ou un effet de miroir des diasporas physiques ? Sont-elles à l’origine de nouvelles communautés de diasporas ? Ou plutôt un amplificateur de la mondialisation, d’une société elle-même en train de se « diasporiser » ?
Ces nouvelles pratiques communicationnelles et organisationnelles produisent sur la Toile un vaste corpus en mouvement dont l’analyse et l’archivage n’ont jusque ici jamais été entrepris. Résultat du travail de plus de 80 chercheurs et ingénieurs à travers le monde, cet e-Diasporas Atlas est le premier du genre, avec quelque 8 000 sites observés dans leurs interactions et archivés. Il constitue un objet éditorial unique, combinant diverses formes de supports : cartes imprimées, application smartphone et site Internet…Suite