Le secrétaire général de l'UMP juge que la politique gouvernementale manque de "lisibilité" dans ce dossier.
Jean-François Copé, secrétaire général de l'UMP, a estimé mardi que la France n'avait "pas la possibilité de reloger les Roms", sur Europe 1, jugeant que la politique gouvernementale manquait de "lisibilité" dans ce dossier. "On veut rassurer l'opinion en disant qu'on ne tolère pas les campements illégaux", a noté le candidat à la présidence de l'UMP. Mais en même temps, "il y a au niveau gouvernemental un débat de tous les jours" sur la circulaire adoptée en conseil des ministres le 22 août et applicable à partir de ce mardi, desserrant les contraintes sur l'embauche de membres de cette communauté.
Ce débat, assure Jean-François Copé, "est de dire que, maintenant que la circulaire est applicable, quand on démantèle un camp de Roms, on ne peut le faire que quand on garantit la possibilité pour chacun de ces Roms d'avoir un emploi, un logement". "On se moque des gens !" s'est exclamé Jean-François Copé. "Quel emploi, dans quelle entreprise ? Quel logement, dans quel quartier ?" "Je suis désolé, on n'a pas la possibilité de reloger les Roms", a affirmé l'ex-ministre UMP. "Il y a un travail à faire, qui est dramatique", parce que, la plupart du temps, ce sont des familles", mais "nous devons lutter contre toutes les formes d'immigration clandestine pour réussir l'intégration des gens qui sont en France légalement. Arrêtons de nous mentir."
28/8/2012
Source : Le Point