dimanche 24 novembre 2024 09:21

Les Pays-Bas ne sont pas une destination préférée des émigrés de l'Europe de l'est (sondage)

Les Pays-Bas ne figurent pas désormais parmi les destinations préférées des émigrés en provenance des pays de l'Europe de l'Est, qui ne se sentent pas ces dernières années les bienvenus dans ce pays comme de par le passé, selon un sondage.

D'après l'étude, réalisée pour l'agence de recrutement néerlandaise, Otto Work Force, et dont les résultats ont été rendus publics dernièrement par le quotidien Het Finacieele Dagblad, seulement 1 pc des personnes sondées ont choisi les Pays-Bas comme étant la destination de travail privilégiée au moment où plus de 40 pc des interviewés, polonais notamment, ont affirmé que "l'image des Pays-Bas a changé" et 27 pc affirment être bien accueillis dans ce pays où cohabitent une multitude de nationalités.

Selon le quotidien néerlandais, le directeur de l'agence Otto Work Force a exhorté les politiciens néerlandais à cesser "la démonisation" des émigrés issus de l'Europe de l'est et mis en garde que les Pays-Bas auront bel et bien besoin de davantage de travailleurs étrangers à cause du vieillissement de la population néerlandaise.

Des études ont montré que les travailleurs étrangers contribuent à hauteur de 1,8 Milliard d'euro dans la croissance économique des Pays-Bas et payent 1,2 milliard de taxes, a-t-il dit.

L'image des Pays-Bas a été sérieusement altérée dans les pays de l'Europe centrale et orientale suite à la création par le Parti de la Liberté- extrême droite- (PVV) d'un site pour collecter des témoignages sur les prétendues nuisances des travailleurs en provenance d'Europe centrale et orientale.

Le lancement, en février dernier, de ce site a portée "xénophobe" par le chef de file du parti Geert Wilders, a suscité une large polémique et une forte indignation à l'intérieur des Pays-Bas, dans les pays concernés (Bulgarie-Pologne-Romanie) mais aussi dans les autres pays de l'Union Européenne.

La Commission européenne a dénoncé le site du PVV, estimant qu'il allait "totalement à l'encontre des principes" de liberté et de libre circulation en Europe.

04/9/2012

Source : MAP

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