samedi 2 novembre 2024 12:27

picto infoCette revue de presse ne prétend pas à l'exhaustivité et ne reflète que des commentaires ou analyses parus dans la presse marocaine, internationale et autres publications, qui n'engagent en rien le CCME.

France : Une mobilité sociale davantage liée à l’origine sociale qu’à l’origine géographique

Les fils et filles d’immigrés sont souvent d’origine ouvrière : selon l’enquête Trajectoires et Origines de 2008, deux descendants d’immigrés sur trois avaient un père ouvrier lorsqu’ils avaient 15 ans contre 39 % seulement des personnes sans ascendance directe immigrée (« population majoritaire »).

Cette origine ouvrière est particulièrement fréquente pour les descendants d’immigrés d’Europe du sud et du Maghreb, avec une surreprésentation dans ce dernier cas d’ouvriers non qualifiés. La mobilité sociale des descendants et des descendantes d’immigrés est assez fréquente : un tiers des fils et filles d’immigrés en emploi occupent, entre 35 et 50 ans, un emploi plus qualifié que leur père au même âge.
Cette mobilité professionnelle reflète en large partie les mutations du marché du travail (baisse du travail non qualifié, tertiarisation des emplois) et l’élévation du niveau de formation.
À caractéristiques sociodémographiques identiques (sexe, diplôme, origine sociale du père…), les chances de connaître une mobilité socioprofessionnelle ne varient pas significativement selon l’origine géographique.
Les descendants d’immigrés accèdent aux emplois de la fonction publique dans des proportions légèrement inférieures à celles des descendants de parents non immigrés. Les descendants d’immigrés du Maghreb ont davantage de difficultés à accéder à un emploi stable…Consulter les résultats de l’étude

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