C’est un nombre record et révélateur de l’intégration politique de plus en plus grandissante de la première minorité des États-Unis (plus de 50 millions). Une minorité qui a « joué un rôle-clé » lors des élections du 6 novembre 2012 selon Arturo Vargas, président de la Naleo (National Association of Latino Elected and Appointed Officials).
Par rapport à l’ancienne législature, ils seront deux de plus à siéger sur les bancs de l’hémicycle, sur 48 candidats, dont 32 démocrates et 16 républicains. Au Sénat, ils seront trois à siéger. Deux d’entre eux ont renouvelé leur mandat : le républicain Marco Rubio de Floride et le démocrate Robert Menéndez du New Jersey. Le nouveau sénateur, Ted Cruz, représente quant à lui le Texas, il est proche du Tea Party (un mouvement populaire hétéroclite et aux idées extrêmement conservatrices, composé en majorité de républicains), et réfute l’étiquette latino.
Seule anomalie, quasi énigmatique : alors que 65 % des Hispaniques aux États-Unis se déclarent d’origine mexicaine, les trois sénateurs élus et une partie des élus Hispaniques au Congrès sont Cubano-Américains !
9/11/2012
Source : CCME