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GB. Le gouvernement de Coalition sous la pression des libéraux démocrates pour revoir son plan d'immigration

Le gouvernement de Coalition est de plus en plus sous la pression des libéraux démocrates et des universités pour abandonner son plan de réduire l'immigration nette à quelques « dizaines de milliers », une des plate formes électorale des Conservateurs en 2010.
La ministre de l'Intérieur britannique, Theresa May fait face depuis quelques mois à une révolte croissante à propos de l'objectif controversé du gouvernement, au moment ou le monde de l'entreprise se plaint également de l'impact de la politique d'immigration sur la croissance économique.
La promesse de réduire l'immigration nette à quelques dizaines de milliers était un élément clé de la politique des conservateurs mais une alliance entre les partis, conduite par le ministre de l'Entreprise Vince Cable et le ministre de l'Enseignement supérieur David Willetts presse le gouvernement Cameron à adoucir les mesures en matière d'immigration.
Selon plusieurs quotidiens, David Cameron a tenu une réunion fin octobre pour discuter de la question et voir si l'objectif devrait être abandonné sur fond de tension entre les ministères de l'Intérieur et de l'Entreprise.
«Depuis que le gouvernement ne peut plus restreindre l'immigration en provenance de l'Union européenne, il a concentré son feu sur les étudiants étrangers, pour la plupart de façon spectaculaire », relèvent les analystes suggérant une séparation entre les travailleurs et les étudiants étrangers.
Récemment, 70 présidents d'université au Royaume-Uni, ont demandé au gouvernement de s'abstenir de compter les étudiants en tant qu'immigrés permanents.
Dans leur lettre, les présidents d'université ont suggéré au gouvernement de compter les étudiants comme résidents non-permanents sous peine de perdre en concurrence face à d'autres pays (Australie, Canada, Etats-Unis et Allemagne) qui adoptent cette approche.
La migration nette au Royaume-Uni a atteint 252.000 en un an, soit de septembre 2010 à septembre 2011, ont montré les chiffres publiés par l'Office national des statistiques (ONS).
L'ONS montre qu'il n'y a pas une grande différence avec l'année précédente (2009-2010) au cours de laquelle la migration nette avait culminé à 255 000. «C'est un coup dur pour le gouvernement dont l'objectif est de porter l'immigration à 100.000 d'ici à la prochaine élection générale de 2015, a commenté cet organisme.
11 nov. 2012
Source : APS

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