dimanche 24 novembre 2024 12:45

CICR: un site internet pour retrouver les disparus

Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a mis sur pied un site internet pour aider les membres des familles dispersées à se retrouver suite à une guerre, une catastrophe ou une migration, a-t-il annoncé lundi.
Le site Familylinks.icrc.org sera lancé officiellement le 13 novembre, indique le CICR dans un communiqué.
"Familylinks.icrc.org va changer la façon dont les personnes vont pouvoir reprendre contact avec les membres de leur famille dont elles ont été séparées", déclare ainsi le chef adjoint de la Division de l'Agence centrale de recherches et des activités protection du CICR, Olivier Dubois, cité dans le communiqué.
"En quelques clics, ils sont mis en contact avec des spécialistes qui vont effectuer un suivi personnel des recherches", explique-t-il.
En vertu du droit international, les familles ont le droit d'être informées du sort de leurs proches disparus. S'il y a lieu, toutes les démarches possibles doivent être entreprises pour savoir où sont ces personnes portées disparues, pour rétablir le contact avec elles et leur permettre de réintégrer leur famille.
Le premier site Web de ce genre a été créé par le CICR en 1996, à la suite du conflit en Bosnie. Depuis, l'institution a ouvert des sites Web ad hoc pour 23 crises au total, un exemple récent étant le tsunami de 2011 au Japon. Au fil des ans, ces efforts ont aidé un "nombre incalculable" de personnes à rétablir le contact avec des proches, indique l'organisation basée à Genève.
Le nouveau site aura la particularité d'être "en permanence opérationnel", a indiqué à l'AFP une porte-parole du CICR, Dorothea Krimitsas.
Le Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge dispose d'un réseau de volontaires dans le monde entier, qui peuvent rechercher activement des personnes portées disparues. "Aucune organisation au monde ne peut fournir un tel service", pointe le CICR.
Toutefois, l'organisation n'entend pas répondre aux demandes lorsqu'il s'agit de crimes, de rapts, ou d'enfants enlevés par un des parents lors de divorces notamment, a précisé Mme Krimitsas.
12 nov. 2012
Source : AFP

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