Ils étaient 765.000 étudiants étrangers l’an passé outre-Atlantique. Un nouveau record lié essentiellement à un nombre plus importants de Chinois, Iraniens et Saoudiens.
Les échanges universitaires profitent également aux pays d’accueil. En 10 ans, le nombre d’étrangers venus étudier aux États-Unis a progressé de 32% et de 6% sur la seule année 2011/2012. Ainsi, selon une étude de l’Institut de l’Education Internationale (IIE) ,les États-Unis ont compté 765.000 étudiants étrangers l’an passé, un nouveau record.
L’étude précise que 70% des étudiants étrangers financent leurs études grâce à leurs ressources personnelles, celles de leurs parents ou des aides d’État. Au total, le ministère du Commerce a calculé que les étudiants étrangers avaient contribué l’an dernier à l’économie américaine pour 22,7 milliards de dollars, via les frais universitaires et les dépenses annexes. Les étudiants étrangers contribuent également aux avancées technologiques et scientifiques des États-Unis et favorisent les liens économiques et commerciaux avec les pays d’origine des étudiants, précise l’Institut de l’Education Internationale.
Un étudiant étranger sur quatre est chinois
Les relations entre la Chine et les États-Unis devraient donc bénéficier de l’engouement des étudiants chinois pour les États-Unis. De fait, sur l’année 2011/2012, le nombre d’étudiants de l’empire du Milieu outre-Atlantique a progressé de 23%. Plus d’un quart des étudiants étrangers aux Etats-Unis sont chinois et étudient surtout le commerce et les sciences techniques, selon l’organisation. L’Inde et la Corée du Sud viennent ensuite, malgré un nombre en baisse, alors que la part d’étudiants venus d’Arabie saoudite et d’Iran a fortement progressé, respectivement de 50 et 25%.
Autant d’argument qui pourraient inciter les Etats-Unis à accueillir davantage d’étudiants étrangers. Car si le pays est celui qui accueille le plus d’étudiants étrangers, ces derniers ne représentent que 4% du nombre total des inscriptions. Le deuxième pays d’accueil, la Grande-Bretagne, et l’Australie, comptent dans leurs rangs universitaires à peu près 20% d’étudiants étrangers.
14/11/2012, Mathilde Golla
Source : Le Figaro