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Le Cread publie deux nouveaux ouvrages collectifs sur les migrations africaines et la relation savoir-société en Algérie

Le Centre de recherche en économie appliquée pour le développement (Cread) a publié récemment deux nouveaux ouvrages collectifs: "Les migrations africaines: économie, société et développement. Vol 2" et "Savoir et société en Algérie".
Dans une note introductive, le directeur du Cread, M. Mohamed Yassine Ferfera, explique que "Les migrations africaines: économie, société et développement. Vol 2" est la deuxième livraison des travaux d'un symposium organisé par le Centre du 19 au 22 octobre 2010 à Tipaza, en rappelant que le premier volume a porté sur le thème "Droits et politiques".
Il comporte l'essentiel des communications présentées lors du symposium qui forment des pistes à l'égard des étudiants et autres chercheurs en quête de connaissance sur les migrations africaines, a fait comprendre M. Ferfera tout en précisant que l'objectif de cette rencontre s'inscrivait dans la nécessité de développer une "connaissance réelle et objective" de ce phénomène et de voir de quelle manière il contribue au développement du continent.
Réparti en quatre parties, l'ouvrage en question comprend des communications d'une brochette de chercheurs dont "La mobilité des compétences: vers de nouvelles approches et de nouvelles politiques" de Hocine Labdelaoui, "La fuite des cerveaux en Algérie : changement d'attitudes et prospectives" de Marisa Fois, "Migrations économiques" de Chantal Chanson-Jabeur et "La «Harga»: un acte de désespoir ou tentative de réalisation de soi?" de Noureddine Khaled.
Le deuxième ouvrage "Savoir et société en Algérie" propose une série de recherches menées par des chercheurs du Cread autour de l'importance du savoir dans le développement des sociétés et sur la nécessité de rendre les savoirs autochtones transmissibles et utiles sur le plan scientifique.
Dans une introduction, l'universitaire Djamel Guerid, coordinnateur des travaux, explique que "cet ouvrage entend prendre acte de l'importance du fait savoir dans les sociétés et dans les rapports entre sociétés et par conséquent de l'importance de son approche scientifique".
Il a noté qu'au moment où des sociétés sont en train de passer de la civilisation industrielle à la civilisation du savoir, d'autres, celles du Sud enregistrent, dans leur majorité, "un énorme déficit de savoir", en relavant que "les savoirs scientifiques modernes n'y sont pas significativement produits ni réellement appropriés".
Selon lui, "les savoirs autochtones, non franchement reconnus, ne connaissent même pas un début de codification qui les rendrait transmissibles sur le plan scientifique et utiles sur le plan pratique". Et d'ajouter: "Ceci est d'autant plus urgent que ce savoir, très répandu dans nos contrées, se trouve en danger d'extinction et qu'il est donc de la plus haute importance de l'examiner et d'en assurer l'explicitation et la codification".
Parmi les recherches proposées dans cet ouvrage bilingue, figurent "L'appropriation des savoirs technologiques dans l'entreprise algérienne" de Hocine Khelfaoui, "Savoirs passés, savoirs actuels. Le cas de Sidi El-Houari" de Mohamed Madani, "La fonction médicale de la Zaouïa" de Samir Reblai et "L'explicite et l'implicite dans la fabrication du savoir au sein de l'élite médiatique en Algérie" d'Oum El-Kheir Toumi.
24 nov. 2012
Source : APS

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