jeudi 4 juillet 2024 18:20

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La gestion des flux migratoires mixtes "exige une approche plus régionale que bilatérale" (CNCPPDH)

La délégation algérienne, conduite par la présidente de la sous-commission permanente des relations extérieures et de la coopération à la Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l'Homme (CNCPPDH), qui participe à Nouakchott à un atelier régional sur la gestion des flux migratoires mixtes, plaide pour une approche "plus régionale que bilatérale" de cette problématique.

Mme Yasmina Taya a affirmé à l'APS que "cette approche régionale doit associer autant les pays émetteurs que ceux de la rive nord de la Méditerranée, voire tous les pays d'Europe", estimant que cette démarche est plus apte à donner plus de "visibilité et de lisibilité" à cette question des flux migratoires mixtes, qu'ils soient d'ordre économique et de transit frontalier ou à la recherche de protection internationale, comme cela est le cas actuellement pour les réfugiés du Mali et de la Syrie.

La délégation algérienne participe, du 2 au 6 décembre à Nouakchott, à une mission d'étude et à un atelier régional sur la gestion des flux migratoires mixtes.

La mission de Mauritanie, prise en charge par le Comité italien pour les réfugiés (CIR) dans le cadre du projet intitulé "Renforcer la protection des migrants et les capacités de gestion des flux migratoires mixtes", lancé par l'Union européenne depuis 18 mois, a été décidée à l'initiative de l'Algérie, a-t-on appris auprès des membres de la délégation.

Un ensemble d'institutions et d'organisations sont chargés de conduire cette étude, dont le Centre international pour le développement des politiques migratoires (ICMPD), en collaboration avec le CIR, le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR), l'Union des juristes italiens pour la défense des droits de l'homme (UJI).

Côté algérien, la délégation conduite par Mme Yasmina Taya regroupe d'autres représentants de la CNCPPDH ainsi que des représentants du Croissant rouge algérien, des ministères de l'Intérieur et de la Justice, ainsi que de la presse et de la société civile.
La Libye participe également à cette mission d'étude avec une délégation de la même teneur.

Les travaux débutent dimanche à Nouakchott au niveau de la Commission nationale des droits de l'Homme mauritanienne(CNDH), par une réunion présidée par M. Bamariam Baba Koita, président de la CNDH.

Cette mission d'études, qui prévoit la tenue d'un atelier sur la situation des migrants en Afrique du Nord et des visites dans les camps de réfugiés, a été précédée par une mission qui s'est déroulée à Rome (Italie) dans le cadre du même projet.

2 déc 2012

Source : APS

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