dimanche 24 novembre 2024 14:47

Election d'un jeune marocain au comité dirigeant du parti chrétien démocrate allemand

Le jeune marocain Younes Ouaqasse a été élu par 70 pc des voix exprimées au comité dirigeant de l'Union chrétienne-démocrate (CDU), dirigé par la chancelière allemande Angela Merkel.
Natif de la ville de Mannheim en Allemagne en 1988, fils d'immigrés marocains, Younes Ouaqasse rejoint la jeunesse du CDU à l'âge de 15 ans. Il fut par la suite élu président du comité des élèves du parti, qui comptait alors 10.000 membres à travers l'Allemagne.
En 2010, il prend en charge l'organisation estudiantine du parti à Thí¼ringen. Bachelier en 2009, il rentre à l'université où il suit des études en sciences économiques.
Younes Ouaqasse considère que l'Islam modéré et le christianisme libéral sont deux faces d'une même médaille du fait qu'ils sont fondés sur les valeurs de la famille et de la solidarité sociale.
08 déc. 2012
Source : MAP

L'agence américaine pour le développement international (USAID) a accepté de soutenir un fonds de la Banque africaine de développement (BAD) qui aide la diaspora africaine aux Etats-Unis à promouvoir le développement en Afrique et à améliorer le flux d'envois de fonds des travailleurs.
Le Fonds du développement et de la migration de la BAD vise, en fait, à promouvoir et a soutenir les initiatives locales et celles de la diaspora afin de stimuler le développement en Afrique, augmenter les investissements dans les pays d'origine des migrants, réduire les coûts des transferts et optimiser l'utilisation des ressources transférées.
Près de 30 millions d'Africains ont émigré vers d'autres pays en Afrique ou vers d'autres continents, indique l'USAID.
Selon cette agence américaine, la diaspora africaine ''offre un potentiel énorme pour le développement de l'Afrique, comme d'importants envois de fonds l'indiquent''.
En effet, les envois de fonds représentent la source la plus importante du continent africain en matière d'entrées nettes de devises, après les investissements étrangers directs.
Les envois de fonds vers l'Afrique ont quadruplé entre 1990 et 2010, pour passer, en dix années, de 10 milliards de dollars à près de 40 milliards de dollars annuellement.
Cependant, les coûts associés aux envois de fonds vers l'Afrique subsaharienne sont les plus élevés du monde en développement, observe l'USAID.
Le Fonds répondra, entre autres, à ces coûts en encourageant la concurrence entre opérateurs de transfert d'argent, en soutenant un cadre réglementaire et la mise en place de technologies innovantes.
Les envois de fonds soutiennent la croissance économique et une augmentation des dépenses sur la santé, l'éducation et la nutrition, note cette organisation américaine qui estime que ces éléments contribuent à des gains de productivité sur le long terme, diversifient les sources de revenus des ménages, et fonctionnent aussi comme une assurance contre les chocs.
Pour sa part, le coordinateur du Fonds du développement et de la migration de la BAD, Rafael Jabba, souligne que cette initiative ''permettra d'encourager les membres de la diaspora africaine à renforcer le capital social de leurs pays d'origine, dans leurs communautés locales ainsi que dans leurs sociétés d'accueil''.
Les propositions qui doivent être faites doivent montrer la preuve de la création de richesse ou de la création d'emplois en Afrique, et la réduction de pratiques financières informelles, selon la Banque africaine de développement.
Il est à rappeler que la réduction des coûts des transferts de fonds des migrants et leur mobilisation pour compléter les autres sources de financement du développement du continent africain, sont des sujets qui ont suscité depuis plusieurs années un intérêt croissant de la part de la Banque Africaine de Développement.
Par conséquent, cette banque régionale s'est engagée avec plusieurs de ses partenaires dans l'exploration des transferts des migrants, des moyens de mobiliser de telles ressources et de les utiliser dans le plus grand intérêt des receveurs et des migrants eux-mêmes, ainsi qu'au service du développement des pays africains récipiendaires.
7 déc 2012
Source : APS

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