mardi 5 novembre 2024 01:21

picto infoCette revue de presse ne prétend pas à l'exhaustivité et ne reflète que des commentaires ou analyses parus dans la presse marocaine, internationale et autres publications, qui n'engagent en rien le CCME.

L'Algérie est en adéquation avec ses engagements dans la prise en charge des flux migratoires (chercheur)

L'Algérie est en adéquation avec "ses engagements et ses convictions" en terme de prise en charge des flux migratoires induits par les événements dans certains pays arabes et par l'instabilité dans la région du Sahel, a souligné mardi un chercheur du Centre de recherche en économie appliquée pour le développement (CREAD).
"Les réponses de l'Algérie (au phénomène des migrations) sont en conformité avec ses convictions et ses engagements internationaux (...)", a déclaré Saib Musette, qui a présenté les résultats d'une étude menée par le CREAD sur ce phénomène, à l'occasion de la journée internationale des migrations.
M. Musette a relevé que l'Afrique du Nord a eu à faire face à des situations de "migrations de crise", en référence aux évènements qu'ont connus certains pays comme la Libye et la Syrie.
"L'Algérie n'a pas fermé la porte aux migrants ayant quitté leur pays, suite à la dégradation de la situation interne, et ne les a pas refoulés. Elle leur a fourni en revanche toute l'aide humanitaire nécessaire", a-t-il ajouté.
L'étude du CREAD a été réalisée dans le cadre du programme d'animation et de recherche entamé en 2010 par le centre.
La cellule de recherche, composée de MM. Hocine Labdellaoui (chef de projet), Saïb Musette et le psycho-sociologue Khaled Modiden, s'est attelée à "conceptualiser les flux migratoires conséquents à des situations de crise", a-t-on précisé.
L'équipe de chercheurs a souligné le besoin de la mise en place d'un panel d'experts pour réfléchir sur les migrations et les réponses à apporter à ce phénomène.
L'étude dont les résultats ont été exposés mardi est "une première étape dans la démarche du CREAD visant à mettre en place un think tank afin de permettre aux décideurs africains de disposer d'un outil qui leur servirait dans la prise de décision", ont indiqué les chercheurs du CREAD.
18 déc. 2012
Source : APS

Google+ Google+