Les responsables de la sécurité publique en Italie ont été habilités mercredi à interrompre ou faire cesser des matches de football en cas d'incidents racistes, a déclaré l'Observatoire des manifestations sportives (ONMS).
Cette décision est la conséquence du débat ouvert dans la péninsule par le coup de colère de Kevin-Prince Boateng, qui a cessé de jouer jeudi dernier lors d'un match amical de son club du Milan AC contre une équipe de quatrième division, après avoir entendu des chants racistes monter des tribunes. Le geste du joueur ghanéen a été salué par le président de la Fédération internationale (Fifa) Sepp Blatter et soutenu par le propriétaire du Milan, Silvio Berlusconi.
Le président de la Fédération italienne de football, Giancarlo Abete, a donné son accord pour que les rencontres soient abandonnées en cas d'incidents racistes. Dans ce cas, a précisé l'ONMS mercredi soir à l'issue d'une réunion, l'arbitre de champ devra alerter le quatrième arbitre qui devra lui-même rapporter l'incident au responsable des forces de l'ordre supervisant la rencontre.
09.01.13
Source : Reuters