mardi 5 novembre 2024 11:24

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Les relations socio-économiques et politiques entre les expatriés et leur pays d'origine objet d'une étude (OIM).

Les aspects spécifiques des relations socio-économiques et politiques entre les communautés d'expatriés et leur pays d'origine, au Moyen-Orient et en Afrique du Nord ont fait l'objet d'une étude conjointe entre l'OIM et la Ligue arabe, a indiqué samedi l'agence dans un communiqué.

Selon cette étude, au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, les expatriés à l'échelle nationale (sauf en Cisjordanie et à Ghaza) constituent jusqu'à 15% de la population du pays.

Les fonds que les expatriés de ces pays envoient à leurs familles peuvent représenter pas moins de 22 % du Produit intérieur brut (PIB) a relevé l'étude, soulignant que "les expatriés contribuent par leurs connaissances et leur savoir-faire à la mise en valeur du capital humain et à l'utilisation des nouvelles technologies dans la région".

"Les types de relations que ces expatriés entretiennent avec leur pays d'origine et le rythme de développement de la région sont, par conséquent, de plus en plus interdépendants", a constaté l'étude, qui intervient "au moment où les soulèvements arabes de 2011 ont créé de nouvelles possibilités de transformer et de renforcer ces relations".

Ainsi, les expatriés arabes pourraient contribuer de plus en plus non seulement au développement de leur pays d'origine, mais aussi aux transitions politiques qui ont lieu actuellement, a-t-on indiqué.

Les analyses et les recommandations présentées dans ce rapport serviront de fondement à de futurs travaux visant à réaliser le potentiel de développement des communautés d'expatriés, a-t-on précisé.

"Ces communautés, qui se mobilisent grâce à leurs liens particuliers avec leur pays d'origine et à leur désir de voir s'installer la croissance socio-économique dans ces pays, pourraient être l'un des principaux moteurs de développement du XXIe siècle", selon l'étude.

23 fév 2013

Source : APS

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