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Afrique du sud : baisse des demandes d'asile en 2012 (UNHCR)

Le nombre des demandes d'asile en Afrique du Sud a connu une baisse importante en 2012, avec 51.000 dossiers déposés contre 106.904 en 2011, indique mercredi un communiqué du Haut Commissariat des nations Unies pour les réfugiés (UNHCR).

Cette diminution peut être attribuée à un certain nombre de facteurs, tels que la stabilisation de la situation politique et socio-économique au pays voisin, le Zimbabwe et l'instauration de mesures restrictives, dans les pays de la sous-région et au-delà, en vue de réduire les mouvements migratoires mixtes, précise l'UNHCR.

L'accès à l'asile est devenu plus difficile, en particulier pour les ressortissants de pays non limitrophes, qui risquent de se voir refuser l'entrée en Afrique du Sud en vertu du principe du premier pays d'asile, affirme le communiqué, relevant que le renforcement des contrôles aux frontières, destiné à lutter contre les mouvements clandestins et les demandes d'asile frauduleuses, a également contribué à réduire le nombre des candidatures.

En décembre 2011, environ 63.000 individus, principalement originaires d'Angola, du Burundi, de RDC, du Rwanda et de Somalie, avaient obtenu le statut de réfugié en Afrique du Sud, rappelle l'UNHCR, notant que les réfugiés avaient bénéficié de la liberté de mouvement, du droit au travail et de l'accès aux services sociaux essentiels grâce à des allocations.
Un rapport conçu dernièrement par l'organisation Lawyers for Human Rights (LHR) et le Centre africain de Migration, révèle que les différents changements proposés dans la loi sur l'immigration pourraient, entre autres, rendre les immigrés plus vulnérables.

Ce rapport a aussi évoqué le déplacement des bureaux des réfugiés aux différentes frontières qui pourrait conduire à la détention des demandeurs d'asile dans les camps de réfugiés.

Pour le ministère de l'intérieur sud-africain, la fermeture des bureaux des réfugiés à Johannesburg, au Cap et à Port Elizabeth est due aux différentes plaintes déposées par les propriétaires des concessions et autres hommes d'affaires dans les environs des bureaux des réfugiés.

Par ailleurs, la pénurie d'emplois dont souffrent les Sud-Africains engendre des tensions entre la population locale et les réfugiés, ce qui limite les possibilités d'autosuffisance et d'intégration sur place de ces derniers et les expose régulièrement à des agressions xénophobes.

22 févr. 2013

Source : MAP

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