dimanche 24 novembre 2024 16:00

France : la loi Gillot aux petits soins des étudiants étrangers

Un projet de loi a été déposé au Parlement pour redorer le blason du rayonnement étudiant international de la France.

On ne souvient que la « circulaire Guéant » avait provoqué une levée de boucliers en France, au printemps 2012.

Cette dernière prévoyait en effet de limiter au maximum le séjour d’étudiants étrangers non ressortissants de l’Union Européenne désireux de poursuivre leur expérience pro sur le territoire français.

La France, un pays de choix pour étudier

Cela a fait une bien mauvaise pub à notre pays qui est pourtant la 4ème destination préférée des étudiants du monde entier avec 7 % de l’ensemble soit 260 000, juste derrière les Etats-Unis (18 %), le Royaume-Uni (11 %) et l’Australie (8 %), d’après les chiffres 2010 d’une enquête de l’Unesco, transmis par Figaro.

Hé bien la nouvelle majorité s’est mise en tête de faire bien vite oublier l’image précédemment véhiculée en appuyant le projet de loi d’une députée PS, Dominique Gillot. Ce dernier a été déposé voilà trois semaines à la chambre des représentants et vient en substance assouplir les possibilités d’accueil des étudiants étrangers.

Des améliorations visibles

De plus, le projet de loi facilitera le séjour prolongé d’étudiants particulièrement méritants, comme ceux cumulant plusieurs certifications ou possédant un dossier scolaire de qualité. Au menu, le fait de pouvoir décrocher un permis de séjour pluriannuel et de meilleures options pour le renouveler.

La loi souhaite également appuyer l’insertion professionnelle et permettra d’accéder à davantage d’offres de jobs entre autres par le biais d’une « non-opposabilité de la situation de l’emploi ».

Enfin, pour renforcer l’attractivité nationale, qui a un peu perdu de sa superbe ces dernières années, un doctorat obtenu en France par un étudiant international lui donnera accès à un titre de séjour illimité tandis que les établissements supérieurs pourront désormais passer des partenariats mondiaux sans demander la permission à l’Etat.

6/7/2013, T.C.

Source : MCE/keek.fr

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