Les membres de la communauté marocaine en Italie ont afflué, samedi, en grand nombre à Florence (Nord) pour renouveler leur ferme attachement à l'intégrité territoriale nationale et réaffirmer leur engagement inconditionnel pour la défense de l'unité du Royaume.
Lors d'un sit-in organisé à l'initiative de l'Association Oued Eddahab, avec la participation des présidents et membres d'Associations de Marocains en provenance de diverses régions d'Italie, les manifestants ont tenu à dénoncer l'exploitation faite par un groupuscule d'égarés des souffrances humaines de gens innocents pour assouvir des ambitions personnelles.
Sous le signe «Non au silence sur les violations des droits de l'Homme perpétrées dans les camps de Tindouf», les participants à ce sit-in, tenu devant le siège de la commune de Campi Bisenzio, où se joue ces jours-ci un sinistre épisode de la piètre mascarade à laquelle se prêtent les ennemis de l'unité territoriale, ont également appelé au retour à la sagesse de ceux qui, notamment en Italie, continuent à être leurrés par les mensonges éhontés des adversaires du Maroc.
Brandissant les drapeaux marocain et italien ainsi que le portrait de S.M. le Roi, les manifestants ont, dans une ambiance exhalant leurs fervents sentiments patriotiques, scandé des slogans exprimant leur attachement indéfectible à la marocanité des provinces du Sud.
Au milieu de vivats à l'adresse de S.M. le Roi Mohammed VI, les orateurs, ont tour à tour, pris la parole pour clamer leur fierté pour les acquis réalisés par le Maroc sous la conduite éclairée du Souverain et pour le climat de liberté, de quiétude et de bien-être dans lequel vivent les citoyens dans les provinces du Sud.
Un intense moment d'émotion a marqué ce sit-in lorsque les manifestants, dont des citoyens d'origine sahraouie, ont scandé à l'unisson l'hymne national avant de lire, peu après, la Fatiha à la mémoire des martyrs tombés sur le champ d'honneur et des victimes des geôliers du «polisario».
L'une des banderoles brandies par les manifestants exposait en images certaines des atrocités commises par ces tortionnaires à l'endroit des populations sahraouies ainsi que la situation lamentable dans laquelle elles sont confinées dans les camps de Tindouf, au sud-ouest algérien.
En présence de représentants de la presse écrite et audiovisuelle, les orateurs ont interpellé l'opinion publique italienne, européenne et internationale sur les pratiques de barbarie et de brutalité, prévalant dans ces camps et souligné l'urgence d'y mettre fin et d'abréger les souffrances de leurs populations opprimées.
Ils ont, également, appelé les milieux qui, en Italie, soutiennent encore les thèses des séparatistes à revenir à la raison, les invitant à se rendre dans les provinces du Sud afin qu'ils puissent constater de visu l'attachement des habitants de ces régions du Royaume à leur marocanité, le degré de développement atteint par ces provinces depuis leur retour à la mère-patrie et le climat de quiétude et de sérénité qui y règne.
Le maintien d'un tel soutien constitue un outrage à l'amitié italo-marocaine et à la contribution des Marocains d'Italie au développement et à la prospérité de leur pays d'accueil, ont souligné les intervenants.
Une lettre a, d'ailleurs, été adressée en ce sens aux responsables et élus de la région de Toscane, dans laquelle ont été fustigées les intentions réelles des ennemis de l'intégrité territoriale, mus par les velléités de domination et la soif de richesse et de pouvoir aux dépens de personnes innocentes.
Cette lettre, signée par quelque 200 associations marocaines, met également en relief le caractère judicieux de la proposition d'autonomie sous souveraineté marocaine présentée par le Royaume comme cadre approprié pour le règlement de la question.
Les orateurs ont appelé l'Algérie à revenir à la raison et à ne pas continuer à hypothéquer le présent et l'avenir des peuples maghrébins à travers un conflit artificiel qu'elle nourrit et entretient.
Ils ont, également, dénoncé la négation faite aux séquestrés de jouir des droits les plus élémentaires en dépit des appels incessants de la communauté internationale, des Organisations des droits de l'Homme et des Organisations non gouvernementales de par le monde.
Réaffirmant leur solidarité avec les victimes de l'appareil répressif du «Polisario», ils ont attiré l'attention sur le déchirement que vivent les femmes dans les camps qui assistent impuissantes à la déportation de leurs enfants, se voyant ainsi privées de leur droit fondamental de mères.
Les orateurs ont appelé aussi à la traduction en justice du chef des séparatistes et de ses acolytes afin qu'ils répondent des actes inhumains perpétrés depuis 34 ans à l'encontre des populations innocentes des camps.
Source : Le Matin